Allons profiter de notre jeunesse
Je suis assis sur le lit de mon meilleur ami en soupirant de plus en plus fort à mesure qu’il crayonne sur son parchemin. Cela fait bien une heure, qu’il me dit dans cinq minutes à chaque fois que je lui demande quand il aura terminé de travailler. J’ai eu le temps de zieuter ses magasines sous son lit et de dessiner des choses obscènes dans la page des mots croisés du journal du jour. On est censé aller faire un tour et s’amuser.
Nous sommes qu’en octobre, mais il est déjà à fond dans ses révisions pour les examens de fin d’année. Je lâche encore un soupire, accompagner d’un grognement d’animal. En plus de ça, je commence sérieusement à avoir faim. Perdant patience, je me lève du lit et m’approche de lui avant de poser ma main autour de ses épaules et de m’appuyer sur lui comme un poids mort.
Oh Eli ! C’est bon là maintenant ! Faut sortir maintenant, toujours la journée tu es resté enfermé.
Je doute même qu’il soit sorti pour manger à midi. Afin qu’il arrête de travailler, je lui souffle assez bruyamment dans les oreilles pour le déconcentrer. Quand je le voulais, je pouvais faire mon vrai chieur. J’arrête de lui souffler dans les oreilles et prends une mèche de mes cheveux pour le chatouiller avec dans le cou. Je ris comme un gamin en le bousculant un peu.
Finalement, je m’arrête et passe ma grosse tête devant lui, son parchemin touchant ma joue et le regarde avec de gros yeux.
On fait un deal…je te paye le repas ce soir, ok ? Allez habille toi on y va !
Je me retire en frappant dans les mains, allant jusqu’à sa penderie pour prendre sa veste et lui jeter dessus. Je ne voulais pas rester enfermé ce soir et j’allais l’emmener avec moi ce soir et ceux jusqu’au lendemain matin si il le fallait.
Dernière édition par Lancelot D. Avery le Lun 18 Jan - 18:57, édité 1 fois