Alors si je m’y attendais à celle-là… Je savais que mes parents, enfin surtout mon père, était timbrée, mais pas à ce point tout de même. Exceptionnellement j’avais décidé de prendre mon petit déjeuner dans la Grande Salle, aimant retrouver cette ambiance si particulière à mes jeunes années, un mélange d’excitation de la journée à venir, de panique car on n’avait pas fini l’un des devoirs demandés pour la première heure mais aussi encore un peu de fatigue, pas totalement réveillé car on avait un peu veillé pour diverses raisons. En ce qui me concernait, je n’avais rien de tout ça, étant à jour dans mes leçons et étant réveillé par tout mon chemin reliant la résidence universitaire au château. Ce fut donc toute guillerette que je m’installais sur le banc de la table des Gryffondor pour prendre mon petit déjeuner.
Tout en discutant de choses et d’autres avec mes voisins, je levais la tête quand le ballet des hiboux commença pour distribuer le courrier. C’était également pour cela que j’aimais manger ici le matin, à la résidence on en avait beaucoup moins, c’était moins joli et impressionnant. Dans le tas, je reconnus l’un des hiboux, celui de mon père, et je tendis la main quand il se posa devant moi pour récupérer le courrier qu’il m’apportait avant de le laisser repartir. Décachetant sa lettre, je la lus, m’attendant un peu à tout de sa part.
« Chère Adhara,
Tu dois te douter que nous n’étions pas spécialement contents avec ta mère quand nous avons reçu ta lettre nous apprenant ta note en Etude des Moldus. Et puis nous avons compris en voyant tes explications et nous ne pouvons que te félicitez et t’encourager à continuer sur cette lancée. Un jour les moldus comprendront que nous leur sommes supérieurs et ce jour-là ne peut qu’arriver vite si tout les jeunes de ton âge suivent ton chemin.
C’est pour cela que nous avons souhaité te féliciter et t’avons envoyé un cadeau. Nous savons que tu n’as pas d’animal de compagnie donc nous t’en avons envoyé un, en espérant qu’il te plaira.
Mes respects,
Lucius Malefoy »
Je repliais la lettre en me demandant ce qu’était donc ce cadeau, on pouvait s’attendre à tout avec mon père. Regardant autour moi, je ne vis rien qui sortait de l’anormal avant que le concierge fasse son apparition, suivi par un gros carton troué en lévitation qu’il amena jusqu’à moi, le posant à mes pieds. Un laconique « un colis pour vous de la part de votre père, Mademoiselle Malefoy » et il repartait dans l’autre sens tandis que je regardais le gros carton, ne sachant pas à quoi m’attendre.
L’ouvrant, je poussais un cri de stupeur en voyant ce qu’il contenait, un paon femelle. Pas un bébé paon, ou un juvénile, non un paon adulte femelle qui me regardait de son grand œil rond. J’allais enfoncer sous terre mon père. Dans la catégorie des animaux de compagnie, il y avait de tout, et lui me choisissait un paon. Soupirant, je le laissais sortir de sa boite, faisant apparaitre une corde autour de son cou pour le garder près de moi et lui bricola une assiette de céréale et de fruit pour lui donner, à défaut de graine. J’allais devoir lui en acheter dès le soir même, perspective pas très enthousiasmante.
« Bon bah bienvenue à Poudlard hein. Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi pendant que je serais en cours aujourd’hui. Père est vraiment timbré de t’envoyer. »
Tout en discutant de choses et d’autres avec mes voisins, je levais la tête quand le ballet des hiboux commença pour distribuer le courrier. C’était également pour cela que j’aimais manger ici le matin, à la résidence on en avait beaucoup moins, c’était moins joli et impressionnant. Dans le tas, je reconnus l’un des hiboux, celui de mon père, et je tendis la main quand il se posa devant moi pour récupérer le courrier qu’il m’apportait avant de le laisser repartir. Décachetant sa lettre, je la lus, m’attendant un peu à tout de sa part.
« Chère Adhara,
Tu dois te douter que nous n’étions pas spécialement contents avec ta mère quand nous avons reçu ta lettre nous apprenant ta note en Etude des Moldus. Et puis nous avons compris en voyant tes explications et nous ne pouvons que te félicitez et t’encourager à continuer sur cette lancée. Un jour les moldus comprendront que nous leur sommes supérieurs et ce jour-là ne peut qu’arriver vite si tout les jeunes de ton âge suivent ton chemin.
C’est pour cela que nous avons souhaité te féliciter et t’avons envoyé un cadeau. Nous savons que tu n’as pas d’animal de compagnie donc nous t’en avons envoyé un, en espérant qu’il te plaira.
Mes respects,
Lucius Malefoy »
Je repliais la lettre en me demandant ce qu’était donc ce cadeau, on pouvait s’attendre à tout avec mon père. Regardant autour moi, je ne vis rien qui sortait de l’anormal avant que le concierge fasse son apparition, suivi par un gros carton troué en lévitation qu’il amena jusqu’à moi, le posant à mes pieds. Un laconique « un colis pour vous de la part de votre père, Mademoiselle Malefoy » et il repartait dans l’autre sens tandis que je regardais le gros carton, ne sachant pas à quoi m’attendre.
L’ouvrant, je poussais un cri de stupeur en voyant ce qu’il contenait, un paon femelle. Pas un bébé paon, ou un juvénile, non un paon adulte femelle qui me regardait de son grand œil rond. J’allais enfoncer sous terre mon père. Dans la catégorie des animaux de compagnie, il y avait de tout, et lui me choisissait un paon. Soupirant, je le laissais sortir de sa boite, faisant apparaitre une corde autour de son cou pour le garder près de moi et lui bricola une assiette de céréale et de fruit pour lui donner, à défaut de graine. J’allais devoir lui en acheter dès le soir même, perspective pas très enthousiasmante.
« Bon bah bienvenue à Poudlard hein. Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de toi pendant que je serais en cours aujourd’hui. Père est vraiment timbré de t’envoyer. »