C’était la 10ème année que passait Rajani à l’école Poudlard. Dix ans déjà. Être empathe n’était pas simple tous les jours. Surtout à la reprise, vivre à nouveau avec une fourmilière de gens, que ce soit à l’école ou le soir à la résidence, c’était encore bien compliqué pour lui. Et de souffler, il en avait besoin. Si on tente de se mettre quelques instants dans l’esprit de Rajani, on pourra percevoir la quantité de concentration qu’il use quotidiennement à ressentir : les sentiments des autres, de manière... perpétuelle. Il avait besoin d’être absolument seul pour se ressourcer. Ce n’était pas rare que Rajani sorte marcher en plein milieu de la nuit. Et heureusement pour lui, étant préfet, il en profitait pour faire des rondes réglementaires tout en se dégourdissant autant les jambes et l’esprit. Être seul était l’unique possibilité que son mentale lui offrait pour trouver un peu d’apaisement. Et c’était dans un moment comme celui-ci que le gryffondor se trouvait. Les cours ayant repris, il profitait de son après-midi de libre pour aller se détendre dans le parc. C’était encore l’été, le parc était bondé bien sûr, alors il avait trouvé son petit coin secret : les gradins du terrain de Quidditch. Les entraînements n’aillant jamais lieu en même temps que les cours, il était sûr de pouvoir rester tranquille au moins une heure ou deux.
Installé tout en bas de la tribune au couleur de Gryffondor, il s’était assis tout proche des escaliers et avait sorti son éternel livre sur l’Art de la rhétorique. Il l’avait déjà lu entièrement, deux fois, mais relisait patiemment chaque chapitre pour être sûr des questions qu’il allait poser à son nouveau professeur en la matière. Il était concentré dans sa lecture, se délectant du vide émotionnel autour de lui pour se retrouver face à lui-même. Cela faisait bien une heure qu’il était ainsi, avait même changer de livre et finit par mettre sa capuche pour se protéger du soleil encore vivace en cette époque de l’année. Quand soudain… il sentit quelque chose. Enfin, des émotions donc quelqu’un. Mais il n’arriva pas franchement à identifier d’où cela venait car pourtant… personne n’arrivait dans le stade ou dans sa direction. Le gryffondor fronça les sourcils. Bizarre pensa celui-ci. Bientôt il ressentit de la peur, de la panique, une sensation de vide intense… Ce fut le moment que Rajani choisit pour lever la tête.
Et comprendre que tout se déroulait au dessus de sa tête depuis le début.
Et que les émotions se rapprochaient à vitesse grand V.
Fonçant dans sa direction.
Il n’eut que le temps de lâcher son livre et d’ouvrir les bras pour rattraper l’OVNI avant qu’il ne se brise la nuque.
Sans l’avoir fait, il vécut pourtant toute la chute et tremblait de la tête au pied autant que l’individu qu’il tenait dans ses bras endoloris. Il ne put la soutenir plus longtemps et la posa sur les marches à ses côtés, se frottant les épaules en grimaçant. Il n’avait même pas besoin de lui demander comment elle allait, il le sentait d’ici… Il ferma les yeux et soupira profondément. Il n’y avait vraiment jamais moyen d’être tranquille à Poudlard quand on le désirait vraiment. La colère monta en flèche et il l’exprima aussitôt : « Mais ça va pas de tomber sur les gens comme ça ! » Il était rare d’entendre Rajani crier. Mais c’était la peur qu’il avait ressenti qui s’exprimait pour lui. Il ferma les poings, fronçant les sourcils, serrant les dents, prêt à en découdre. Il était tellement en colère qu’il ne sentit pas vraiment à quel point ses épaules étaient douloureuses à cause du choc subit. Il ne rattrapait pas quelqu’un tous les jours. Surtout lui qui travaillait régulièrement ses méninges mais rarement ses muscles.
Installé tout en bas de la tribune au couleur de Gryffondor, il s’était assis tout proche des escaliers et avait sorti son éternel livre sur l’Art de la rhétorique. Il l’avait déjà lu entièrement, deux fois, mais relisait patiemment chaque chapitre pour être sûr des questions qu’il allait poser à son nouveau professeur en la matière. Il était concentré dans sa lecture, se délectant du vide émotionnel autour de lui pour se retrouver face à lui-même. Cela faisait bien une heure qu’il était ainsi, avait même changer de livre et finit par mettre sa capuche pour se protéger du soleil encore vivace en cette époque de l’année. Quand soudain… il sentit quelque chose. Enfin, des émotions donc quelqu’un. Mais il n’arriva pas franchement à identifier d’où cela venait car pourtant… personne n’arrivait dans le stade ou dans sa direction. Le gryffondor fronça les sourcils. Bizarre pensa celui-ci. Bientôt il ressentit de la peur, de la panique, une sensation de vide intense… Ce fut le moment que Rajani choisit pour lever la tête.
Et comprendre que tout se déroulait au dessus de sa tête depuis le début.
Et que les émotions se rapprochaient à vitesse grand V.
Fonçant dans sa direction.
Il n’eut que le temps de lâcher son livre et d’ouvrir les bras pour rattraper l’OVNI avant qu’il ne se brise la nuque.
Sans l’avoir fait, il vécut pourtant toute la chute et tremblait de la tête au pied autant que l’individu qu’il tenait dans ses bras endoloris. Il ne put la soutenir plus longtemps et la posa sur les marches à ses côtés, se frottant les épaules en grimaçant. Il n’avait même pas besoin de lui demander comment elle allait, il le sentait d’ici… Il ferma les yeux et soupira profondément. Il n’y avait vraiment jamais moyen d’être tranquille à Poudlard quand on le désirait vraiment. La colère monta en flèche et il l’exprima aussitôt : « Mais ça va pas de tomber sur les gens comme ça ! » Il était rare d’entendre Rajani crier. Mais c’était la peur qu’il avait ressenti qui s’exprimait pour lui. Il ferma les poings, fronçant les sourcils, serrant les dents, prêt à en découdre. Il était tellement en colère qu’il ne sentit pas vraiment à quel point ses épaules étaient douloureuses à cause du choc subit. Il ne rattrapait pas quelqu’un tous les jours. Surtout lui qui travaillait régulièrement ses méninges mais rarement ses muscles.