Finalement, ils ont l’air de se connaitre tout les deux @Hiroshi Huang@Meredith Belerone. Mon amoureux évoque le fameux cours de duel dont j’ai déjà souvent entendu parler. Je prends une fausse mine boudeuse quand il dit faire presque son coming-out.
Je ne fais pas le poids face à une demoiselle comme Meredith. Je vais sombrer dans la solitude.
J’esquisse un sourire embrassant ma moitié sur la joue. Il suit du regard la même direction que le mien et voit Eli arriver dans la salle, suivi par mon zombie d’ami. Cela ne l’enchante pas, je le vois très bien. Je soupire un peu agacer par contre lui, mais plutôt la situation. On ne peut pas aimer tout le monde c’est un fait et je veux bien l’accepter. Après tout, je n’apprécie pas son meilleur ami. Mais je fais l’effort d’être un minimum courtois pour lui. Et j’aimerais que les deux en face de même. Sans que je n’aie eu le temps de réagir, Hiroshi va vers le buffet. Ma main poser sur sa hanche il y a encore quelques secondes ne tiens que du vent. Je me retourne donc vers ma camarade de maison, qui finit par elle aussi partir sans me laisser le temps de réagir. Je la vois partir un peu plus loin qui est rapidement rejoint par Adhara qui semble très proche d’elle. Je n’ai même pas le cœur à chercher ce qu’il peut bien se passer entre eux. Je me sens bien seul et morose. Je prends un verre et part donc à l’opposé de mon petit ami trop occupé à saluer je ne sais qui.
Je vagabonde dans la salle, regardant les costumes sans y porter un grand intérêt. Je marmonne dans ma barbe et hésite un instant à aller voir @Eliavres Hales et @Asling O'Cuinn pour moi aussi faire un brin de causette avec mes amis. Je me ravise, préférant les laisser seul, ils en ont besoin pour bouger leurs fesses un peu. Je fais donc demi-tour et me retourne me chercher un verre, ayant terminé le mien assez rapidement. Heureusement qu’il n’y a pas d’alcool, sinon je serais mal barré. Je croise mon professeur de sortilège @Amy Wolton. Je m’incline devant elle, la trouvant très en beauté.
C'était vrai, c'était sa faute. Mais qu'est-ce qui lui était passée par la tête pour l'embrasser comme ça, devant tout le monde? Il n'était donc pas étonnant que Nayla le lui reproche, et que cela lui ai fait cet effet. Après tout, c'était à peu près le même genre de choses qui lui arrivaient dans le cas inverse, et elle devait donc faire un peu attention à ses actes, et y réfléchir de manière plus posée à l'avenir. Pour autant, Nayla avait encore envie... Qu'elle l'embrasse? Oui, peut-être qu'elle avait raison, c'était un signe de folie, tout comme elle, cela la rendait folle quand Nayla l'embrassait à son tour. Mais était-ce si mauvais? Non, on ne pouvait pas dire cela. Simplement, il valait mieux y prêter plus d'attention pour éviter les futures catastrophes, puisque cela semblait être souvent le cas quand cela arrivait.
"Désolée de t'avoir perturbée, Nayla. La prochaine fois, je réfléchirai avant de t'embrasser à nouveau. Vaut mieux faire ça dans des endroits plus calmes."
... Comme dans les buissons à l'entrée de Poudlard? Tout d'un coup, Deryn comprenait l'intérêt de se rendre là-bas pour les couples d'amoureux. C'était finalement assez simple : c'était un endroit facile d'accès où on ne risquait pas de casser quoi que ce soit, sinon quelques branchages. C'était une explication logique, finalement, et elle ferait mieux d'essayer d'éviter de les sanctionner pour ça à l'avenir.
Et si Deryn ne releva pas dans l'immédiat le léger lapsus de Nayla, elle lui sourit tout de même et l'emmena donc à nouveau danser et tourner sur la piste de danse. Après tout elle avait raison : il était évident qu'une fois assise, elle risquait de perdre l'attention de Nayla au profit de la nourriture entreposée un peu partout. Alors autant profiter de sa présence pendant que cela était encore possible.
Elle ne me repousse pas quand, je la saisi par la taille pour commencer à la faire danser. D’un côté, ça serait stupide vu qu’elle m’a proposé la première. Mais bon, j’ai souvent ce genre de réflexion idiote qui me passe par la tête. Sa deuxième main se pose sur ma nuque qu’elle caresse de manière nonchalante. Je fais de mon mieux pour garder contenance, alors que j’adore ça. Je me dis que c’est simplement un réflexe qu’elle a, rien de plus. J’éclate de rire quand elle me dit que je lui ai volé son rôle. C’est vrai qu’avec sa tenue, on pourrait croire que c’est à elle de mener la danse. Mais ma petite, tu es tombée sur la mauvaise personne pour tenir ce rôle.
Désolé princesse, mais c’est moi qui mène la danse. Si tu es sage peut être que je te laisserais pour une deuxième danse plus tard.
Je lui fais un clin d’œil, alors que ma main sur sa hanche exerce une légère pression pour la rapprocher encore un peu plus de moi. Qu’est ce que je fais là ? Je ne me comporte pas du tout comme une amie, ça craint. Si je pouvais je m’enverrais un cognard en pleine figure pour me faire redescendre sur terre. Pourtant, je ne sais même pas si cela serait suffisant, surtout après ce qu’elle vient de me dire. Elle bien avec moi ? Un sourire débile aux lèvres, je la dévore du regard n’arrivant pas à me contrôler. Je la fais tournoyer sur elle-même, avant de la réceptionner tout contre moi.
Et que ce soit nous les jeunes gavés d’hormones ? Cela me va si même avec 16 ans de moi tu restes ma charmante cavalière.
Non mais là je m’enfonce. Je lui fais clairement du rentre dedans. Je me désespère. Heureusement, la fin de la chanson arrive et je la lâche à contre cœur. Mais c’est nécessaire pour que je garde un minimum contenance. Mais quelle idée aussi d’être aussi belle franchement. Je passe une main dans ma queue de cheval et voit la directrice de maison des Gryffondor, accompagné de commentateur. Je me retourne donc vers Liz.
Allons faire la causette un peu avec les collègues. Il y aura peut-être des potins croustillants.
J’essaye de noyer le poisson, mais je ne suis pas non plus très doué pour ça.
Lizbeth MontgomeryProfesseur de Soins aux Créatures Magiques | Administratrice
Je souriais face à la jeune femme. Elle venait d’éclater de rire quand j’avais fait mine d’être vexée qu’elle prenne le rôle de chevalier et de meneuse de danse. Car pour le coup étant en chevalier je pensais moi, leader. Comme quoi, @Abbygaël H. Lyod n’était pas du genre à se laisser mener par le bout du nez. Mais bon c’était tellement logique en fait. Elle était tellement énergique, je voyais mal quelqu’un lui faire faire ces moindres désirs. Ou bien alors cette personne avait un sacré pouvoir sur elle.
Je vois ça. Je ne suis pas une princesse plus que toi, mais je t’accorde les rênes de la danse. Et si on danse une seconde fois je ne veux pas forcément te guider plus, je n’ai pas vraiment de soucis à être guidé en tout cas pas avec toi ~
On continue de danser au fil de la musique et elle me rapproche encore plus d’elle nos visages deviennent si proche que je sens son souffle sur mes lèvres. Son regard sur moi semble si désireux. Est ce que je rêve tout ça ? Est ce qu’elle ressent des choses pour moi ? Elle finit par me faire tournoyer et je souris amusée avant de déglutir en étant amener tout contre elle. Merde, je me sens vraiment trop bien dans ses bras et son regard ne m’aide pas à réfléchir comme il faudrait…
Je rougis quand elle répond au fait que j’aimerais retourner en arrière. Cela me va d’être de nouveau gavé d’hormones même si j’ai déjà cette impression là maintenant quand je suis avec elle…
Pourquoi pas ? Et ce serait un plaisir de rester ta cavalière. Tu danses vraiment bien, ça ne me dérangerait pas du coup.
Je souriais malicieusement en tirant la langue. La danse se termine et Abby me lâche. J’ai l’impression qu’elle me fuit là maintenant et je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire, pourtant il faudrait qu’on ait une discussion. On ne peut pas rester comme ça. Il faut que je sache si c’est simplement un jeu pour elle ou s’il y a plus derrière. Quand elle se retourne vers moi elle me dit qu’on pourrait aller discuter avec les autres professeurs pour avoir des ragots.
Là maintenant ? J’ai une meilleure idée.
Je plongeais mon regard dans le sien lui prend la main avant de partir de la piste de danse trouvant un renfoncement dans la salle où on serait tranquille pour discuter. Je lançais un Assurdiato autour de nous et la regardais sérieusement.
Il faut qu’on discute Abby. Qu’on crève l’abcès. Je ne sais plus comment je dois réagir à ton contact. Tu me fais du rentre dedans parfois tellement évident et après j’ai l’impression que juste derrière tu regrettes et prends la fuite. C’est quoi juste un jeu de séduction ? Tu fais ça juste pour que je me sente mieux et basta ? Qu’attends-tu de moi au juste ? Je ne sais plus et je ne veux pas te perdre car j’aurais mal interprété un truc. S’il te plait dis-moi quoique ce soit qui pourrait m’éclairer ?
Kanryusai YamamotoProfesseur de Défense contre la Magie Noire
Le Bal d'Halloween
Kanryusai Yamamoto & Beaucoup trop de monde
Cela faisait maintenant quelques semaines que Kanryusai avait rejoint les effectifs de Poudlard en tant que tout nouveau professeur de Défense contre la Magie Noire. Une matière qu’il connaissait plutôt bien vu que c’était très relié à l’art japonais de l’Onmyodo, et pourrait ainsi apprendre aux générations britanniques des sorts d’Onmyodo qui pourraient leur être utile. Pourquoi seuls les japonais de Mahoutokoro auraient à connaître cela ? Mais pour l’instant, il n’avait pas encore eu le temps d’organiser un seul cours, complètement perdu dans la montagne de travail que lui avait laissé son prédécesseur. Il avait pourtant rencontré pas mal d’élèves et tout le personnel, ayant été présenté dans la Grande Salle par la Directrice McGonagall. D’ailleurs cela était très étrange pour lui qu’une femme soit directrice d’une si grande école, à Mahoutokoro cela serait un blasphème qu’une femme prenne les rênes de l’école.
Kanryusai avait entendu parler d’un bal qui était préparé en vue de la soirée d’Halloween du 31 octobre de cette année. Lui qui était toujours habillé avec des vêtements purement japonais composés d’un shitagi blanc, un kosode noir, un hakama noir avec par-dessus un haori blanc, un tabi blanc et d’une paire de waraji comme chaussures, avait choisi de se déguiser à son tour pour l’occasion. Il portait des habits traditionnels noirs avec des manches rouges et dorées, avec une sorte de ceinture ventrale aux couleurs des manches, avec des parchemins d’Onmyoji en-dessous qui volètent légèrement au grès du vent. En plus de cela se trouvait des plumes en décoration au niveau des épaules, et d’autres menus artifices décoratifs. Il portait cependant une sorte de couronne rouge qui faisait le tour de sa tête, deux dessins rouges au niveau du front, et pour parfaire ce costume, un masque rouge qui cache ses yeux et son nez, à la forme de ce en quoi il se déguisait, en Tengu. Ce costume est nommé Yamabushi
Il avait décidé de se déguiser en Tengu, ce Yokai ressemblant à un corbeau qui est très connu. Il ne se sentait pas de choisir de se déguiser en quelque chose de plus « britannique » tel qu’un vampire. Il était japonais et ne s’en cachait pas. Ce n’est pas comme si son visage entier criait son ethnie. En entrant dans la salle il balaya rapidement du regard toutes les personnes qui s’y trouvaient, reconnaissant quelques élèves mais surtout les professeurs. Bien qu’au départ il souhaitait s’approcher de Mapple Grace, il remarqua que quelqu’un d’autre était seule, Amy Wolton. Si il se souvenait bien, elle était professeure de Sortilèges, quelque chose de complémentaire avec ses prochains cours, mais aussi et surtout, il trouvait que ces cours étaient des plus importants dans la vie d’un sorcier.
Kanryusai s’approcha alors doucement en faisant taper à quelques instants l’espèce de grand sceptre qu’il avait pour parfaire son costume. S’arrêtant devant elle au niveau des boissons, il fit une très légère révérence pour montrer son respect à sa nouvelle collègue ainsi qu'à la personne qui venait de la rejoindre. Car oui, à peine était-il arrivé qu'un élève était entrain de lui parler, un jeune homme aux cheveux bruns.
- Bonsoir, Professeure Worutonu. Jeune homme.
Il avait du mal à dire son nom et ne pouvait s’empêcher de la nommer avec les sons qu’il connaissait. « Wol » n’existant pas dans son langage, il ne pouvait pas faire autrement. Il la regardait sans rien dire de plus, ne voulant pas se montrer impoli devant elle.
Quand je la charrie un peu sur le fait que je la laisserais guider la prochaine danse, elle n’hésite pas à me dire que cela ne la dérange pas que je prenne les rennes parce que c’est moi particulièrement. Je dois prendre sur moi pour garder mon contrôle. Elle ne me facilite pas la tache avec son regard bleu. Je préfère ne rien répondre et poursuit notre danse comme si rien n’était pour garder la tête hors de l’eau. Quand j’évoque l’idée qu’elle soit ma cavalière si on retourner en arrière, pour mon plus grand plaisir elle répond par la positive en me complimentant en passage. Je m’évente avec ma main prenant l’air d’être hautaine de manière plus qu’exagérer. Faire la pitre m’aide à éviter de lui faire encore plus de rentre dedans, surtout quand elle me tire la langue de manière si malicieuse.
Oui je sais…j’ai gagné un concours un jour. Non c’est faux, n’importe quoi. Le Quidditch aide on va dire.
Quand la danse se termine, je lui propose donc d’aller voir notre collègue près du buffet. Je m’avance donc dans cette direction quand elle me dit avoir une autre idée en tête. Elle se saisit de ma main et m’attire dans un coin isolé de la pièce. Son regard n’est plus dans l’ambiance de tout à l’heure, elle me regarde d’un air sérieux tout en lançant un sortilège pour que les oreilles indiscrètes de nous entendent pas. Aie, sa craint. Aby fuit tant que tu peux avant qu’il ne soit trop tard !
Mais c’est peine perdu, je me perds dans ses yeux bleus, alors qu’elle me bombarde de question. Elle me signale qu’elle comprend clairement que je lui fais des avances avant de me rétracter au dernier moment. Elle n’est pas idiote, je le sais, sinon je n’aurais pas un crush sur elle. Je suis peut-être une sportive, mais je ne fais pas partie de ces stéréotypes de personnes décérébrés et qui sortent avec quelqu’un parce que « mais il/elle est trop canon tu vois ! ». Elle me demande ce que j’attends d’elle, qu’est ce que veux dire mon jeu de séduction et surtout si elle me plait. Je soupire et passe une main dans ses cheveux. Cela ne sert à rien de tourner autour du pot. Et comme elle l’a dit, je ne veux pas la perdre non plus.
J’attends rien de toi Lizbeth. Je ne suis pas du genre à vouloir mettre une pression inutile sur le dos des gens. Et pour être honnête, je m’amuse à flirter avec toi parce que oui tu me plais et je suis comme ça. Je suis pas du genre à me cacher quand j’ai des vues sur quelqu’un.
La main part caresser sa joue, alors que je la regarde dans les yeux. Pour une fois, j’arrête de faire l’idiote et je suis sérieuse. Finalement ma main quitte son visage pour se poser sur ma hanche.
Je truc c’est que ben tu étais pas dispo donc voilà tant pis pour moi. Et maintenant ben c’est pas correct non plus ce que je fais. Je veux pas te sauter dessus comme si j’étais en manque. Désolé, j’ai du mal à me canaliser. Mais sache une chose Lizbeth, comme je te l’ai dis, j’attends rien de toi. Si un jour ça te tente et qu’on aille boire un verre autre qu’entre collègue et amie, tu seras où me trouver. Et si c’est pas le cas, ben pas de soucis je serais sage promis !
Je ponctue ma phrase par un grand sourire, signe de mon honnête. Même si j’ai très envie de continuer de flirter avec elle et de la faire rougir. Parce qu’il faut avouer aussi, elle est trop craquante quand elle rougit, je ne veux pas non plus la mètre mal à l’aise. Et surtout, je ne veux pas être la lourde de service.
▬ L'italienne sourit à l'audace de sa compagne et était encore plus heureuse de voir que ses sentiments étaient réciproques, il fallait le reconnaitre, elles se connaissaient que depuis deux mois. Mais elles travaillaient très souvent ensemble à la bibliothéque ou dehors, apprenant à se connaitre et finalement à s'aimer. Elle ne peut se retenir de lui voler un doux baisé, pressant tendrement ses lèvres contre les siennes. Elle se sentait prête a aller plus loin avec elle. Et gare aux étudiants qui viendrai importuner la jolie blonde pour sa tenue, ils découvriraient que ce n'est pas un chat qui l'accompagne mais une panthère n'hésitant pas à sortir les griffes pour la défendre.
Mmm allons dans ta chambre alors ainsi il ne nous verra pas, mais sache que la porte de la mienne t'es toujours ouverte, Mia Cara. Répondit-elle après le baisé, laissant de côté ses mimiques de chat pour être vraiment sérieuse.
Elle sourit à sa demande d'aide, effectivement son costume n'aidait pas pour boire ou manger.
ça sera une joie pour moi de te donnée la becquée, mon oisillon. Elle gloussa adorant quand Adhara l'appelait chaton et oisillon lui allait comme un gant avec ce costume. Elle joignit le geste à la parole en prenant un petit four et lui tendit pour qu'elle le mange. Elle lui prit ensuite "l'aile" et la guida vers la piste de dance.
Elle vit son ami au passage et posa la main sur l'épaule de Lancelot, déposant un bisou sur sa joue, y laissant une trace de rouge à lèvre en gloussant.
Désolée de m'être éclipsée, Lance. Tu va te faire chiper ton cavalier si tu le laisse seul mon ami. Dit-elle en indiquant Hiro du menton, elle salua alors la professeur avec qui il parlait. Bonsoir Miss Wolton, vous êtes ravissante et vous Mister Yamamoto impressionnant en Tengu. Elle reprit la direction de la piste avec sa compagne, lui souriant de plus belle, la pressant contre elle alors qu'elles commençaient à danser doucement, Meredith plongeant ses yeux verts dans le bleu de ceux d'Adhara.
Malgré ses tentatives de faire des traits d’humour pour se détendre un peu, Roxanne se sentait tout de même les jambes un peu molle à la vue du sourire que lui tirait Lionel. Et, précisons-le, elle se trouvait ridicule de se sentir comme ça. Elle n’était quand même pas en train de s’amouracher de son coéquipier, non? Pour un bal stupide de rien? Parce qu’il l’appelait « sa » Megara? C’était tellement imbécile comme raisons pour se ramollir de la sorte qu’elle avait envie de se secouer, de se moquer d’elle-même. De lui renvoyer des répliques à tout casser à la gueule pour lui rappeler (et se rappeler à elle-même du coup) qu’elle n’était pas une grande romantique, mais plutôt une dure à cuire à tout casser.
Sauf que ça la remuait, bien malgré elle, lorsqu’il chuchota à son oreille qu’il ne supporterait pas qu’elle soit avec quelqu’un d’autre. Et cette affirmation, elle le savait, n’était pas uniquement liée au fait qu’ils étaient supposés être assortis, et donc qu’il avait besoin d’elle pour « compléter son costume ». L’attitude de Blake avait réellement changée à son égard depuis… peut-être un peu avant son invitation pour le bal? Maintenant qu’elle se mettait à y réfléchir, Weasley ne parvenait pas à mettre un moment défini à cette période de changements, mais toujours est-il qu’elle le sentait maintenant… Et ne savait franchement pas quoi en penser. Chose surprenante s’il en est une, elle ne répliqua donc pas, silencieuse alors qu’il l’entraînait à sa suite en tenant sa main.
Lionel avait rougit aussi, elle s’en rendait bien compte, et ça rendait la situation encore plus embarrassante, parce que ça voulait dire qu’elle ne se faisait pas de films, il se trottait réellement quelque chose entre eux, qu’elle n’avait pas vu venir du tout. Bizarrement, c’était quand même loin de lui déplaire, même si ça l’emmerdait royalement de constater que, si elle lui lâchait la main, elle s’effondrerait probablement parce qu’elle avait les jambes trop molles pour se tenir seule. Heureusement que le rythme de la musique avait ralenti, plutôt que de la gêner d’avantage, cette danse lente et rapprochée avait le mérite de l’aider à ne pas perdre pied. Comme s’il sentait justement que Roxanne ne suivait que de peine et de misère et risquer de tomber à tout moment, il la serrait plus fort contre lui. Et franchement, elle ne s’en offusquait pas.
Pas plus qu’elle n’essaya de reculer lorsqu’il se pencha vers elle. Honnêtement, elle avait commencé à le voir venir, vu la façon dont il l’avait fixé dans les yeux en dansant, et n’avait pas essayé de se sauver de son baiser. Une partie d’elle avait envie de vérifier ce que ça lui ferait, juste pour savoir si ça lui plaisait ou pas, si elle aurait envie de recommencer ou aurait l’impression d’embrasser son frère. Lorsque ses lèvres furent de nouveau libres pour parler, Roxanne rouvrit les paupières (quand est-ce qu’elle les avait fermés?) avec de multiples interrogations dans ses prunelles, mais elle ne parvint à en énoncer qu’une seule.
-Depuis quand est-ce que tu as un bé…
Elle ne put toutefois jamais terminer sa question. Le rythme de la musique avait repris, plus vivement et agité que la chanson précédente, sans qu’aucun des deux ne semble s’en rendre compte. Les danseurs autour d’eux n’ayant clairement pas réalisés qu’un couple s’était immobilisé, l’impact était inévitable. Weasley perdit le peu d’équilibre qu’elle avait encore lorsque des étudiants excités passèrent près d’elle et l’accrochèrent au passage, la faisant trébucher. Dans un instinct de survie plutôt bête, la rouquine s’agrippa au costume de son cavalier, l’entraînant dans sa chute inéluctable, et tombant donc directement sur lui. Du coup, elle avait bénéficier du confort d’un amortisseur, contrairement au pauvre Blake.
-Ça va aller Lionel?! s’énerva-t-elle, l’air réellement inquiète et à la limite paniquée, sans pourtant avoir la décence de descendre de sur Hercule. T’es pas blessé?
Ça serait le comble, une autre blessure aussi rapprochée de la première pour l’empêcher de jouer au Quidditch. Est-ce qu’elle était vraiment en train de penser au sport dans cette situation complètement décalée? Oui.
Lionel avait réagi par instinct et par envie. Il n’avait en aucun cas prémédité ce baiser, et si ça avait été le cas il aurait probablement fini complètement rouge de gêne. Pas qu’embrasser une fille le gênait, cela était déjà arrivé à plusieurs reprises, mais pour Roxanne c’était assez différent. Il ne saurait pas comment le décrire, mais tout était différent depuis quelques semaines. Il avait ressenti un changement en lui depuis la demande pour le bal. Peut-être était-ce quelque chose qu’il ressentait depuis longtemps mais que d’avoir trouvé le courage, ou l’excuse, de l’inviter au bal avait fait pousser des ailes au garçon. Il avait l’impression d’être capable de gravir des montagnes, et même récupérer des perles de pluie dans des pays où il ne pleut pas.
Le baiser qu’ils échangèrent ne dura que quelques secondes, mais il ressentait que cela avait duré un long moment. Il avait instinctivement fermé les yeux, et lorsqu’il les rouvrit il pouvait voir Roxanne qui avait fait de même. Il passa sa langue sur ses lèvres pendant une demi-seconde comme pour goûter à nouveau au goût de la jeune fille. Il allait répondre à la question, car oui il avait compris sa question il n’était pas idiot non plus, mais le stress le fit un peu paniquer. A tel point que lorsque la musique reprit et que les danseurs ne se remettent à bouger, il tomba en arrière tout en ayant Roxanne sur lui, venant faire un léger bruit sourd de chute. Deux choses avaient été faites ce qui faisait qu’il était chanceux. Premièrement, Roxanne était tombée sur lui et ne s’était donc pas blessée. Et deuxièmement, il ne s’était pas fait mal à son genou blessé, ce qui était un exploit.
Lui-même aurait été très embêté de se re-blesser à cet endroit et se retrouver bloqué et ne plus pouvoir faire de quidditch à nouveau. Cela aurait été un réel coup au moral pour le rouquin. Mais non, tout était bon. Et il sourit simplement à Roxanne qui s’inquiétait, sûrement pour éviter de perdre son Poursuiveur préféré.
- T’inquiètes ça va !
Il se releva et l’aida par la suite à se relever. En remarquant qu’ils avaient quelque peu cassés l’ambiance en tombant et que tous les regards étaient braqués sur eux, il passa sa main dans ses cheveux et s’excusa maladroitement en disant qu’il avait glissé et emporté Roxanne avec lui. Ainsi, les gens allaient faire passer ça pour la maladresse de Lionel, quelque chose d’assez habituel, et Roxanne gardait sa « réputation » intacte. Enfin bref.
- Et pour ta question… Tu veux pas qu’on en parle dehors ?
Demanda-t-il alors que tout le monde continuait de les regarder. Cela le dérangeait un peu, surtout si il devait parler de ce qu’il venait de se passer. Et surtout, de ce que le futur allait leur annoncer. C'était son premier baiser avec Roxanne. Il semblait qu'elle avait appréciée, et honnêtement, il espérait que cela n'allait pas être le dernier. Il n'attendit pas que sa cavalière réponde qu'il l'attrapa par la main pour l'emmener loin de la Salle Commune où se trouvait la fête. Les deux jeunes devaient bien discuter de ce qu'il venait de se passer et ne pouvaient en aucun cas se taire et laisser les choses faire. Bien qu'il appréciait cette mode de pensée en règle générale, il savait que cela n'était pas celle à adopter maintenant. Il s'éloigna avec elle dans les couloirs extérieures de l'école, remarquant quelques personnes qui allaient vers la salle du bal, et rares étaient les personnes dehors à cette heure. Lionel avait très bien compris la question qu'elle avait voulue lui poser avant qu'ils ne tombent maladroitement par terre. Il prit une bonne inspiration.
- Je pense... que c'est un peu plus complexe que ça... Je crois que j'ai compris ça à la rentrée, mais il y a moyen que ce soit là depuis plus longtemps.
Car oui, on n'a pas le béguin pour quelqu'un en quelques jours. Il était donc fort probable qu'il ressentait déjà des sentiments pour elle depuis plusieurs années, depuis qu'ils faisaient du Quidditch ensemble, mais que le garçon n'a compris cela que récemment, car il a réussi à avoir le courage de lui proposer un rendez-vous en somme. Entre le Trois Balais et le Bal, c'était très rare pour Lionel de se montrer avec autant d'initiative dans la vie de tous les jours, qui plus est, envers quelqu'un de la gente féminine qui lui plait.
Finalement au loin je vois Lancelot qui est bien en vampire – j’ai bien fait de pas prendre cette idée – avec Hiroshi. Dire qu’ils sont plus avancés que moi alors qu’au début ce n’était pas gagné ! Je me demande comment mon ami a fait. Ou alors ça vient d’Hiroshi ? Après tous les Gryffondors étaient connus pour être au moins des gens qui n’avaient pas froid aux yeux, il était sûrement plus doué que moi pour avouer… des choses compliquées. Peut-être devrais-je lui demander conseil ? La honte ! Heureusement je n’ai pas besoin de m’appesantir plus sur l’idée d’aller quémander des astuces comme en mendiant envers un Gryffondor car je reçois un petit bisou sur la joue. A l’odeur de cigarette laissé dans son sillage, je devine Ash avant même de le voir et je rougie, me sentant tout drôle. Je souris :
- De rien. Je savais que ça te plairais.
Je suis content de l’avoir invité, de savoir qu’il est heureux grâce à moi, et prend la chope trinquant avec lui, notant son déguisement pour le moins… sanglant. Je deviens encore plus rouge à sa tirade d’après. Je sais que je lui plais, mais entendre dire que je suis sexy tout ça… Je ne peux que visualiser la scène de moi corsaire, choppant le mousse dans la cabine… C’est ça de lire beaucoup à force mon imagination fait le reste avec une précision désarmante. Les mots s’échappent de ma bouche :
- J’imagine très bien.
Oh mince… Bon je bois un coup. Après tout y’a plusieurs façons d’interpréter ça. Faut croire que je vais finir par passer maître des phrases vagues.
- Et toi, tu es déguisé en… Zombie ? Comme dans les films ?
Oui voilà, je vais le lancer sur un sujet qu’il maîtrise : les films de moldus. Je cherche du regard Lancelot pour qu’il vienne me sortir de cette situation mais il ne semble pas vouloir aller vers nous. Et où est passé son petit-ami ? Je vais devoir me débrouiller.
- Et tu vas m’entraîner dans un coin sombre pour me manger ? C’est… Moins sexy je dois l’avouer ahahah.
Je devrais me taire mais je me sentais nerveux. Mais de quoi ai-je peur ? Tout le monde s’est mis sur son 31, damoiseaux et damoiselles ont pour certains leurs atouts en valeur, même des professeurs ! Tellement de possibilité pour qu’Ash parte réellement dans un coin sombre avec l’un d’eux ou l’une d’elles et j’aurais l’air bête encore une fois. Je bois une gorgée de nouveau et je déclare, tâchant de me mettre dans le rôle du corsaire :
- Bon, et si nous partions explorer le buffet savoir ce qu’il contient ? Je vois qu’ils ont mis le paquet en cuisine !
L’esquive. Un autre de mes talents. Je ne sais pas si ça suffira pour me tirer de là mais j'essaie.
L’air sincèrement contrit de Deryn lorsque Nayla fit semblant de lui reprocher sa faute dans sa propre maladresse donna envie de rire à la Poufsouffle… mais la fit aussi se sentir un peu coupable. En vérité, elle ne pensait pas réellement que c’était à cause de la Serpentard si elle était dans tous ses états, elle n’avait pas voulu avoir d’excuses, mais Slughorn avait cru bon de la prendre au mot alors qu’elle n’avait voulu que la taquiner un peu. Après tout, s’il y en avait bien une qui perdait la tête quand elles s’embrassaient, normalement, ce n’était pas Drew!
-Arrête, je te charrie! finit-elle par glousser en souriant de cette façon qu’elle avait qui lui faisait retrousser ses pommettes de façon totalement adorable. Au contraire, j’aimerais même que tu réfléchisse moins, ça me plait quand tu m’embrasse comme ça, ne t’arrêtes surtout pas.
Surtout devant les gens. C’était ça qui l’avait ébranlée au premier abord, le fait que tout le monde allait savoir pour leur petit couple jusque-là resté secret. Mais si ça l’avait dérangée, c’était parce qu’elle avait bêtement cru (enfin, avec raisons plutôt) que Deryn ne voudrait pas que tout le monde sache qu’elle s’était amourachée d’une née-moldue… Alors que c’était tout le contraire! Le fait que même la Serpentard voulait se montrer en sa compagnie lui donnait envie de hurler son amour sur tous les toits.
Dansant le sourire aux lèvres, tournoyant en éclatant de rire, la joie de vivre de Nayla était contagieuse. Cette soirée-là risquait d’être gravée dans sa mémoire pour toujours. De retour sur la piste, les adolescentes suivirent le rythme « endiablé » longtemps, jusqu’à ce que la musique s’adoucisse pour offrir un moment lent et romantique aux couples présents. Déjà, plusieurs duos s’enlaçaient de façon très… très rapproché, se bécotant même à l’occasion, comme s’ils étaient seuls au monde. Rougissant jusqu’aux oreilles (ce qui faisait un terriblement assortiment avec sa robe orange) Drew entrelaça néanmoins ses doigts avec ceux de Slughorn pour essayer d’imiter les autres danseurs. De sa main libre, elle replaça délicatement la couronne de fleurs rouges qui s’était déplacée alors que son amie dansait. Sa couleur éclatante dans la chevelure à la teinte complémentaire de Deryn lui donnait le plus bel effet.
-Vas-tu… est-ce que tu vas aussi le dire à ta famille? Pour… enfin… ta née-moldue de petite copine?
Encore une fois, il avait fallu qu'elle gâche tout avec ses questions stupides... mais de toute façon, les parents de Slughorn allaient bien finir par le savoir, non? Après tout, si toute l'école était au courant... les rumeurs courraient vite dans le monde des sorciers, apparement.
Autour d’eux, plusieurs danseurs s’étaient arrivés pour les regarder, marmonnant, rigolant, demandant s’ils avaient besoin d’aide. Bref, toutes sortes de réactions que Roxanne ignora, seulement soulagée que Lionel lui affirme qu’il allait bien. Elle s’en serait sincèrement voulu si elle lui avait fait mal, et pas seulement à cause du Quidditch (bien que…) mais vraiment parce que c’était un peu de sa faute. Oui, elle s’était fait bousculer par un couple de danseurs inattentifs, mais en temps normal, elle n’aurait pas trébuché pour si peu! Alors, de le voir se redresser, et même l’aider elle à se lever (alors que, rappelons-le, c’était elle qui lui était tombé dessus), c’était plutôt encourageant. Mais Weasley allait quand même le surveiller de près dans les prochains jours pour être certaine qu’il ne cachait pas de douleur derrière un orgueil démesuré.
Réalisant qu’ils étaient le centre de l’attention, Blake rassura tout le monde maladroitement en prétendant que c’était sa faute, ce qui fit froncer les sourcils de Roxanne, laquelle s’apprêtait à répliquer vertement que ce n’était pas vrai, mais n’en eut pas l’occasion, alors que Lionel l’attirait discrètement à l’écart. Visiblement, il était assez embarrassé par la question qu’elle avait tenté de lui poser pour ne pas avoir envie de répondre alors qu’autant de paires d’oreilles leur portait attention. Franchement, Weasley n’avait pas non plus envie de parler de ça devant autant de gens non plus, et puis, elle n’était même pas certaine de ce qu’elle en pensait encore maintenant. Du coup, si la conversation devait tourner au vinaigre, eh bien… ça serait mieux sans témoins quoi. Oui, elle avait aimé ce baiser, mais est-ce que ça suffisait? Ils avaient quand même une relation de coéquipier déjà… et si davantage venait tout gâcher ce qu’ils partageaient sur le terrain?
Bientôt à l’extérieur de la Grande Salle bourrée de monde, Roxanne se sentit enfin respirer à peu près normalement, ils avaient de l’espace, de la discrétion. Leurs pas les menèrent instinctivement vers la cours intérieure, qui était rarement vide, mais ce soir étant une exception, ils ne virent personne. S’appuyant le dos contre une colonne de pierre, la capitaine des Gryffondor cherchait où poser son regard, sauf sur Lionel, puisque sa gêne à lui aussi était palpable et qu’elle accentuait la sienne. Elle ne releva les yeux vers lui que lorsqu’il précisa que c’était probablement depuis plus longtemps que la rentrée qu’il avait ses vues sur elle.
-Mais pourquoi avoir rien dis avant? Je veux dire… on est amis, non? Je ne suis un monstre que sur le terrain de Quidditch, tu le sais bien, en dehors, je suis plutôt parlable, lança-t-elle en espérant faire un trait d’humour, même si son ton était maladroit et son sourire nerveux. Mais plus sérieusement, Lionel, je…
Se frottant le visage à deux mains comme pour en chasser la tension, Roxanne se maudit d’être en train de dire ce qu’elle avait l’intention d’évoquer, mais elle sentait qu’elle n’avait pas le choix. Que c’était un éléphant dans la pièce (au sens figuré bien sûr, ils étaient dehors là) qu’il fallait absolument évacuer, parce que ça hanterait ses pensées, sinon.
-Ne penses pas que je ne suis pas flattée ou… ou touchée ou… intéressée. C’est pas ça l’ennuie… c’est… Tu me connais depuis longtemps non? Et vice versa. Combien de temps ai-je gardé un petit copain depuis toutes ces années?... Exactement, aussi longtemps que toi à peu près. Ce que je veux dire, très maladroitement j’en conviens, c’est…
Long soupir de la part de Weasley, elle allait à nouveau prononcer ce mot, celui qui avait fini par faire fuir tous ses petits copains, parce qu’elle ne pensait qu’à ça. Mais comment faire autrement?
-C’est le Quidditch, le problème. Advenant qu’on… et si ça ne marchait pas? Je serai encore ta capitaine. Qu’est-ce qu’on fera avec ça? On a une équipe du tonnerre, cette année, toutes les chances de gagner quoi! Et si on gâchait tout ça pour une histoire d’amour ratée? Je suis nulle dans les histoires d’amour, je vais nécessairement tout faire rater. Regarde, ce n’est même pas encore commencé que je gâche déjà tout en parlant de Quidditch, je suis puéril non?
Deryn ne savait pas trop quoi répondre à Nayla sur ses propos, aussi se contenta-t-elle de lui sourire, bien heureuse de danser en sa compagnie. Et les choses se passaient merveilleusement bien jusqu'à ce que le ton de la musique change. Là, Nayla se montra toute douce et tendre avec Deryn, ce qui, bien entendu, lui faisait chaud au cœur... Jusqu'à ce qu'elle soulève LA question. Et Nayla ne pu pas voir le trouble qu'elle venait de provoquer en Deryn, car celle-ci venait purement et simplement de manquer de trébucher. Quoi? En parler à sa famille? Oh, bien sûr, Deryn y avait déjà pensé. Et bien sûr que Nayla avait raison. Il allait bien falloir qu'elle y songe, d'en parler, de tout ça. Mais pour le moment, elle n'en avait rien fait. Ce qu'elle avoua donc d'un ton légèrement troublé à Nayla.
"Oui... Sans doute... Tu as bien raison... Il va bien falloir que je le leur en parle."
Et, tant qu'à faire, avant que sa soeur ou son frère s'en mêle, ça sera toujours mieux. Mais comment dire les choses? Non pas que ses parents soient choqués d'apprendre que leur fille sort avec une autre fille, non. Ni même, à la limite, que celle-ci soit de sang-pure. Mais sans doute y aurait-il plus de scepticisme quant au fait qu'elle soit une Poufsouffle, avec tout ce que cela implique. En effet, si les Slughorn étaient plutôt des pragmatiques, ils n'en étaient pas moins ambitieux - et il allait de soi que la future compagne de Deryn se devait d'être au niveau. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il allait bien falloir qu'elle le lui explique, d'ailleurs, à Nayla... Mais c'était un peu compliqué, là. Et cela la troublait. Comment lui expliquer qu'elle risquait d'être accusée de distraire Deryn si celle-ci ne se montrait pas assez au niveau? Voire qu'elle se prenne des remarques plus ou moins acerbes si Nayla se montrait trop idéaliste sur son avenir? C'était... Compliqué. Et ces complications se lisaient facilement sur le visage de Deryn, ainsi qu'à sa nervosité qui la faisait régulièrement manquer un pas ou deux.
"Oui... Bien sûr... Tu as sans nulle doute raison... Sans nulle doute, oui."
La petite fête battait son plein dans la Grande Salle tandis que Roxanne et Lionel étaient en tête à tête plus loin. Loin des oreilles baladeuses qui auraient pu entendre leur conversation et ainsi pouvoir parler à cœur ouvert sans avoir peur qu’une quelconque personne vienne les déranger. Que cela soit un cadet qui viendrait pour leur parler de Quidditch, ou un prétendant/une prétendante pour l’un des deux, il était sûr que là où ils étaient, aucun d’entre eux ne viendrait pour les déranger. Lionel avait remarqué que Roxanne fuyait son regard, et à vrai dire il faisait de même. Pas qu’il ne la trouvait pas magnifique, mais juste qu’il avait du rouge aux joues. Pourquoi il réagissait ainsi ? Il avait l’habitude avec les filles pourtant. C’était pas sa première, et certainement pas sa dernière. A moins que… Non. Stop. Il faut arrêter de penser à ce genre de choses.
Il écouta ses remarques et questions. Il aurait pu en parler avant, c’est vrai, mais… Ce n’est pas qu’il ne l’appréciait pas à ce moment, mais il n’avait sûrement pas compris ses sentiments. Ou bien intérieurement il stressait trop et le fait de sortir avec plusieurs filles était peut-être son moyen d’attirer l’attention de la jeune fille ? Il n’en savait rien, et y réfléchir lui donnait honnêtement mal au crâne. Il comptait bien lui répondre à ses questions, mais finalement elle reprit à nouveau.
Flattée ? Touchée ? … Intéressée ? Venait-elle juste d’admettre qu’elle était intéressée par lui là ? Le rouquin se retourna légèrement pour cacher la gêne qui se trouvait encore plus marquée sur son visage. Non pas que cela lui déplaisait, bien au contraire. Il affichait un sourire légèrement béat et idiot. Espérons qu’elle le savoure ce sourire car c’était probablement l’une des seules fois qu’elle le verra ainsi. Puis il comprit ce qu’elle disait. Il est vrai qu’elle comme lui n’ont jamais été vraiment le genre de personnes à garder longtemps leurs petits amis respectifs. Et tout ça parce que…
Le quidditch. Cela revenait sur le tapis. La raison pour laquelle il n’avait jamais réussi à garder une petite amie était la même que pour elle. Leur amour réciproque pour ce sport faisait d’eux des parias, des marginaux. Rares étaient ceux qui comprenaient à quel point le Quidditch était important pour eux, et à quel point cela avait une place importante dans leur vie. Elle avait raison, ils avaient des chances de gagner les matchs de toute la saison, alors pourquoi s’embêter avec une histoire d’amour qui avait de grandes chances de rater ? Etrangement, il en avait la réponse.
- Tu vois, je...
Sa voix tremblait légèrement dû à l’émotion, du au baiser, dû à tout ce qu’il venait de se passer. Il était rare que Lionel se montre aussi « faible » devant qui que ce soit. Pas qu’il se sentait comme un homme macho fort qui devait ne jamais montrer de failles, mais juste car il n’aime pas que les gens s’inquiètent pour lui et préfère garder ça uniquement pour ce pauvre Hiroshi, du moins lorsqu’il pouvait lui en parler. Cela n’était pas toujours le cas.
- Je suis d’accord que nos différents couples n’ont jamais marchés, mais… Justement. Ils ne comprenaient pas l’importance de ce sport pour nous.
Il s’arrêta de parler, se tourna vers elle et prit ses mains dans les siennes, essayant d’utiliser le reste de courage qu’il lui restait pour ne pas détourner les yeux des siens tandis qu’il la regardait, presque sans cligner des yeux.
- Seuls des gens aussi passionnés que nous par ce sport peuvent finir ensemble. Et que des gens qui se fichent du Quidditch n’auront aucune chance, et cela finira toujours mal, comme nous avons pu l'expérimenter chacun de notre côté.
Le rouquin lâcha ses mains un instant avant de regarder un peu au loin où il voyait des élèves s’embrasser, ayant choisis de s’éclipser de la fête pour faire cela. Ils étaient assez loin pour qu’ils ne les entendent pas, mais il gardait un œil sur eux, ils pourraient venir les déranger à tout moment après tout.
- On ne saura jamais si on ne passe pas côté d’une belle histoire si on n’essaie pas. Et puis, toi comme moi on est capables de rester amis et professionnels même si on se quitte.
Il était certain que les deux, même si les choses dérapaient, resteraient amis et collègues. Il était inconcevable d’imaginer Lionel ou Roxanne couper les ponts l’un l’autre pour des broutilles. Lionel, après avoir finalement dit cela, posa un genou à terre en prenant la main de Roxanne. Ça y est, c’était le moment. Ça passe ou bien ça casse. Il espérait fortement que les choses allaient finir dans le bon sens. Il garda le silence un moment tout en caressant doucement sa main, avant de finalement ouvrir la bouche, comme si il sortait de ses pensées. Ses pensées qui fusaient à toute vitesse par rapport à tous ses moments avec Roxanne, ce que Hiroshi dirait, comment il serait encore plus renié par sa famille, comment il verrait la différence d’être en couple avec quelqu’un qui lui plait réellement et non pas une fille au hasard qui lui a demandé.
- Roxanne Weasley. Jusqu’à maintenant, les seules petites amies que j’ai eu étaient des filles qui sont venues me demander de sortir avec elles, et j’acceptais juste pour ne pas me sentir seul. Mais je… Aujourd’hui c’est différent. C'est la première fois que je fais ça par contre...
Lionel aurait peut-être dû éviter de parler de ses ex, mais c’était vrai. Il n’avait jamais fait une seule demande à une fille, pas une seule. Il avait un léger sourire aux lèvres après avoir dit ça, car cela était assez amusant de se dire que Roxanne était la première personne à qui il demandait de sortir avec. Même juste la demande pour aller au bal avait été un exploit pour lui qui se laisse en général vivre.
- … Roxanne. Tu me plais énormément. Tu es la seule pour qui je ressens réellement quelque chose et je… Veux-tu sortir avec moi ?
Ça y est. Il l’avait fait. Il l’avait dit. Tout son courage disparu à l’instant où il prononça la fameuse question. Cette question qui fit d’ailleurs que le jeune homme perdit sa voix pendant un instant, partant dans les aigus en disant le dernier mot. Il regardait toujours Roxanne, guettant sa réaction, et surtout, sa réponse. Il espérait évidemment qu'elle réponde par l'affirmative, et puis elle avait dit peu de temps avant qu'elle était intéressée, et touchée... Il y avait donc une chance qu'elle comprenne son point de vue. Ou bien il se faisait des films et se prendrait la veste la plus magistrale de sa vie, ce serait un comble pour la première fois qu'il s'ouvre à une fille réellement.
Lizbeth MontgomeryProfesseur de Soins aux Créatures Magiques | Administratrice
Je rigole quand je la vois s’éventer telle une diva à mon compliment. Elle n’en loupe jamais une quand il s’agit de faire des pitreries. J’adore vraiment ce côté foufou et spontané chez elle. Bon là j’allais éviter d’en rajouter une couche quand même.
Tu dis n’importe quoi ? Ce n’est pas nouveau ça ~ dis-je en la taquinant.
Aller voir nos collègues est bien al dernière chose que je veux faire à la fin de cette danse. Ma numéro un étant que l’on s’explique. C’était trop pour moi, je ne savais plus sur quel pied danser et je ne voulais pas la blesser en faisant n’importe quoi ou en interprétant mal les choses.
Quand je lui pris la main pour un endroit de la pièce plus isolé là je la vis balisé. Son regard était inquiet et je pouvais comprendre pourquoi après tout j’avais été jusqu’à lancé un sort pour parler tranquillement toutes les deux donc ça pouvait en effet être impressionnant comme ça.
Je voulais comprendre son comportement, si c’était juste un jeu comme ça parce q’elle aimait bien me taquiner, ou si elle me faisait vraiment des avances. Dans ce cas-là, c’était un pas en avant et souvent deux pas en arrière donc c’était vraiment déstabilisant au possible. Je n’étais pa stupide et elle le savait. Croyait-elle vraiment que j’allais laisser passer ça jusqu’à ad vitam aeternam ? Elle passe une main dans mes cheveux et soupire doucement avant de prendre la parole.
Je rougis face à ses dires. Je lui plaisais vraiment alors ? Mon sourire rayonna soudain. Je ne savais pas encore quoi dire face à ça, ne voulant pas qu’elle face pansement de mon rejet. Je préférais prendre un peu de temps pour réfléchir et être sûre de moi pour ne pas la blesser. Elle me caresse la joue avant de remettre sa main sur sa hanche et de continuer dans sa lancée.
Je te plais vraiment ? Mais tu es si…Je n’ai rien de particulier, tu es une ancienne joueuse de Quidditch, tu es populaire, tu peux avoir n’importe qui a tes pieds.
Je passe ma main dans mes cheveux me rappelant la sienne et rougit doucement.
Tu as raison, je suis blessée là maintenant et je ne veux pas que tu serves de pansement. Honnêtement, j’ai besoin d’y réfléchir pour y voir plus clair sur mes sentiments pour toi. Tu ne m’ais clairement pas indifférente, je veux juste être sûre de moi…Je ne supporterais pas de te faire du mal.
Je lui prends la main en disant ça et plonge mon regard dans le sien en souriant rougissante.
Merci de me l’avoir dit, ça me touche beaucoup Abbygaël. Tu es vraiment une femme fantastique.
Bon avec sa grande gueule et ses commentaires idiots, elle avait encore tout gâché de l’ambiance et troublé Deryn. N’apprendrait-elle jamais à se taire un peu et garder ses réflexions pour elle-même? Les propos de Nayla sur les parents de sa petite copine l’avaient carrément fait trébucher. Heureusement que Drew lui tenait la main question qu’elle ne finisse pas le nez éclaté au sol. Devant l’air un peu éperdu de Slughorn et ses bredouillements pleins de nervosité, la Poufsouffle se sentit d’autant plus coupable. Enfouissant son visage dans le coup de la Serpentard, elle entoura la taille de celle-ci dans ses bras, pensant qu’elle avait peut-être seulement besoin de réconfort, et garda le silence quelques instants avant de parler.
-Ce n’est pas comme si ça pressait, t’en fait pas, j’aurais pas dû en parler. Après tout, ça fait déjà plus d’un mois et j’en ai pas davantage parlé à ma mère…
Pourtant, ça allait être simple, il n’y aurait aucun soucis au niveau de sa famille, même qu’elles seraient toutes curieuses d’en apprendre plus sur le monde des sorciers justement en rencontrant une vraie sorcière qui avait été élevée comme telle au quotidien, pas comme Nayla qui découvrait la magie avec un œil nouveau, même après 4 ans de scolarité à Poudlard. Cette pensée l’emmena d’ailleurs à envisager d’inviter Deryn chez elle pendant les vacances de Noël, mais pourrait-elle réellement formuler cette offre à haute voix, maintenant? Après l’avoir déjà rendu nerveuse juste à parler de rendre leur relation officielle auprès de l’autorité parentale… ça faisait quand même beaucoup en même temps.
-Enfin, y a rien qui presses, non? C’est sûr que ça serait sympa si à Noël on pouvait se voir, mais ce n’est pas obligé non plus, on se reverra en janvier de toute manière. Ah, et c’est dans longtemps tout ça, on a encore le temps d’y penser, je suis bête excuses moi! J’ai la tête trop pleine je pense… chuchota-t-elle le visage toujours enfoui dans le cou de Slughorn qu’elle chatouillait involontairement de son souffle.
Mais c’était quoi cet air idiot qu’il avait sur la tronche tout d’un coup lorsqu’elle avait un peu échappé qu’elle n’était pas désintéressée? Elle n’avait pas non plus affirmé qu’elle l’était, hein, fallait pas mettre dans sa bouche des propos qu’elle n’avait pas dit! Enfin, pas encore dit.
Évidemment, Roxanne se mentait à elle-même, parce que toute cette histoire l’angoissait. Le Quidditch était beaucoup plus qu’une passion pour elle, c’était son choix de carrière, elle ne pouvait pas tout faire rater pour une amourette idiote, surtout depuis qu’elle était sous le feu des projecteurs en occupant le poste de capitaine. Qu’elle meilleure chance aurait-elle dans la vie pour prouver qu’elle méritait sa place dans une vraie équipe internationale? Est-ce qu’elle pouvait vraiment se risquer à ruiner sa relation d’équipe avec un collègue de terrain pour une passion qui risquait d’être passagère?
Pourtant, même si elle s’était stupidement mis à parler de sport dans un moment qui aurait dû être romantique dans les plans mentaux de Lionel, celui-ci n’avait pas fui. II avait même plutôt répondu, même si c’était d’une voix un peu tremblante, que c’était justement parce qu’ils étaient tous les deux amoureux du Quidditch que leurs relations précédentes avaient été vouées à l’échec, mais que celle-ci aurait des chances de fonctionner, puisqu’ils se rejoignaient sur ce point. Ils se… comprenaient, en fait. Tout en lui expliquant cela, Blake avait fini par prendre les mains (devenues un peu moites à sa grande honte) de Weasley, et avait soutenu son regard au point qu’elle-même commençait à se sentir encore ramollir.
-Tu crois vraiment qu’on en est capables? ne put-elle s’empêcher de l’interrompre, ne relevant que ce point crucial qui l’angoissait alors qu’intérieurement elle était soulevée par ses mots sur leur passion du Quidditch qui les unissait… et qu’elle aurait dû voir avant. De rester amis, de continuer à faire équipe?
Après tout, c’était le seul vrai problème, le seul truc qui l’empêchait de juste dire oui et essayer, comme avec les autres, sans penser aux conséquences. Elle avait justement la crainte qu’il y en ait, des résultats considérables sur le terrain, et c’était son seul blocage. Puis, ce grand imbécile se mit sur un genou devant elle en lui tenant la main. Mais putain il se croyait où là? Y avait des gens qui étaient sortis de la Grande Salle et qui se baladaient dans les environs, ils allaient s’imaginer assister à une demande en mariage là! C’était n’importe quoi tout ça.
-Mais qu’est-ce que tu fiches? lâcha-t-elle à mi-voix en jetant des regards nerveux autour d’eux.
Et il garda le silence un moment, faisant perdurer le malaise de Roxanne à son maximum, avant de se lancer dans une déclaration qui aurait fait fondre n’importe quelle fille juste pour lui demander de sortir avec lui. Et elle… elle avait envie de lui ficher une baffe pour s’être comporté de la sorte! Non mais il avait pensé à toute la gêne qu’il faisait peser sur elle là? Même si Weasley était capable de supporter l’attention portée sur elle, ce n’était pas le genre de raisons pour de l’attention qui lui plaisaient, là!
-Lève-toi espèce d’idiot! finit-elle par simplement le gronder en tirant sur ses mains pour le forcer à remettre ses deux pieds au sol.
Et dès qu’il fut à nouveau plus ou moins à sa hauteur, elle enfoui ses doigts aux ongles peints de dorés dans la chevelure de feu de Lionel pour l’approcher d’elle et l’embrasser, longtemps, passionnément. Assez longtemps pour que son cœur se calme, que ses jambes reprennent un peu de tonus, et qu’elle retrouve un peu d’aplomb. Assez passionnément pour qu’il comprenne qu’elle n’était pas vraiment en colère contre lui, juste trop embarrassée et… elle n’aimait pas admettre publiquement ce genre de faiblesses émotionnelles.
-Évidemment que je vais sortir avec toi, finit-elle par chuchoter, les paupières encore close, ses lèvres à moins de deux centimètres de celles de Blake. Mais tu ne me fais plus jamais un coup pareil, compris? Le genou par terre, c’est une demande en mariage, abruti! T’imagines si quelqu’un a vu ça? Bonjour les rumeurs demain matin, ça commencera bien notre « belle histoire » tiens… ajouta-t-elle à moitié moqueuse et à moitié sérieuse, ayant rouvert les yeux pour le regarder avec sévérité et dégagé une main de ses cheveux pour lui pointer un doigt accusateur sous le nez digne de Molly Weasley.
Quand Nayla commença, tout en l'enlaçant d'encore plus près, que cela ne pressait pas et qu'elle n'en avait pas elle-même encore parlé à sa propre mère, Deryn sembla balayer sa remarque du revers de la main.
"Non, ce n'est pas du tout ça! Bien sûr qu'il faut que je le leur dise. Faut juste que... Que j'en prenne le temps, c'est tout. Et puis pour ta mère..."
Et puis sa mère... Quoi? Deryn se retint au dernier moment, car elle sentit bien qu'elle avait failli dire quelque chose de blessant sans vraiment sans rendre compte sur le coup. Quoi, sa mère? Elle n'avait aucune importance? Elle ne comptait pas? Parce que Nayla était une Sang-de... Née-Moldue? Et donc que sa mère comptait pour quantité négligeable? Elle n'avait pas été loin de dire quelque chose de ce type, car tel était la vision habituelle des sorciers vis-à-vis des Moldus, et plus encore chez les sangs-pures. Mais évidemment, cela ne pouvait être que blessant. Aussi Deryn chercha à détourner de la manière la moins maladroite possible la fin de sa phrase.
"Ta mère... Je suppose que ça doit être compliqué pour elle de comprendre tout ça, non?"
Bon, ce n'était pas une parfaite réussite, cette phrase, mais c'était mieux qu'un "on s'en fiche, non?" qui avait failli venir aux lèvres de Deryn. Et cette situation pleine de tension n'aidait pas du tout Deryn à se détendre, même après que Nayla se soit réfugiée dans le creux de son cou. Et puis voilà qu'elle se met à évoquer les fêtes de fin d'année.
"Ah... Oui... Bien sûr... Je suppose, oui! Enfin bon, tu n'aurais pas peur d'être un peu perdue si tu venais chez moi, chez de vrais sorciers? Et puis tu ne manquerais pas à ta mère, justement? Et puis peut-être que je les passerai ici, ces fêtes. Ca ne serait pas un si grand mal que ça, avec les BUSE à la fin de l'année."
Pas à un seul moment Deryn ne songea à ce que Nayla puisse chercher à l'inviter, à l'inverse, chez elle. L'idée même de passer dans le monde des moldus paraissait tellement irréel dans la tête de Deryn que cela lui aurait tout simplement fait penser à une idée loufoque.
Quand je lui avoue qu’elle @Lizbeth Montgomery me plait, je la vois rougir et sourire. C’est bon signe pour moi non ? En tant normal, quand ce n’est pas positif j’ai le droit à un sourire moqueur ou alors à un verre dans la figure. Je vous jure, qu’un jour c’est arrivé. Ou alors, c’était quand moi j’ai repoussé les avances de quelqu’un peut être ? Enfin peu importe, ce n’est pas important pour le moment. Elle semble étonnée de cette révélation par ses interrogations. Je ne peux pas me retenir de rire quand elle évoque ma popularité. Avant peut être, mais maintenant je ne suis qu’une ancienne joueuse à la retraite et qui enseigne le vol à des adolescents. Cela ne vend pas vraiment du rêve pour faire tomber quelqu’un à ses pieds. J’aimerais lui répondre, mais j’ai trop peur de l’interrompre sur sa lancé. Alors je reste silencieuse, tout en gardant ma main poser sur sa hanche, vu qu’elle ne se dégage pas de mon étreinte.
Elle poursuit et je dois l’avouer qu’elle fait battre mon petit cœur de grande perche en se souciant de moi comme ça et quand sa main touche la mienne. Elle est tellement adorable, alors qu’elle vient d’être blessée, elle troue le moyen de se soucier de la personne. C’est pour ça que j’ai un crush sur elle. Cette fille est tellement parfaite, elle ne s’en rend même pas compte. En plus elle m’avoue que je ne la laisse pas indifférente. Un large sourire apparait sur mon visage. Même si j’ai dit que je lui laisserais le temps nécessaire, je n’arrive pas à contenir ma joie de savoir que j’ai peut-être une chance avec elle. Lizbeth serre ma main dans la sienne avant de prendre la parole en me remerciant. Je soupire d’apaisement avant de prendre enfin la parole.
C’est moi qui te remercie belle gosse. Je suis pas du genre à garder pour moi ce que je pense. Sauf là parce que je voulais pas te blesser et tu m’as enlever une épine du pied en me permettant de te dire à quel point tu es une femme fabuleuse.
J’en profite évidement pour lui glisser un petit compliment au passage. Ca fait toujours plaisir et en plus j’en ai envie. Je prends sa main dans la mienne et la porte à ma bouche pour l’embrasse sur les phalanges sans détourner mes yeux des siens.
Et prend le temps qu’il te faudra sans te soucier de moi d’accord ? Si finalement tu n’as pas envie de me supporter ce que je peux comprendre c’est pas grave. Je suis une grande fille.
Je lui fais un clin d’œil avant de sourire. Je me sens beaucoup plus légère à présent que nous avons pu parler et mettre les choses au clair. Bon cela risque d’être un peu plus compliqué pour moi. Je vais devoir faire preuve de patience, ce qui n’est clairement pas mon fort. Mais pour les beaux yeux bleus de la belle, je suis prête à faire l’effort. Je recule d’un pas et lâche sa main afin de lui laisser un peu d’air pour respirer. Surtout qu’elle est devenue cramoisi à force de rougir. Je pose quand même ma main dans son dos en souriant afin de l’accompagner vers le buffet.
Allons boire quelques choses maintenant d’accord ?
Alors que je l’emmène vers le buffet, je regarde un peu dans la pièce. Mon regard est attiré vers deux élèves qui se bécotent. Il s’agit simplement de mes joueurs lions @Lionel Blake et @Roxanne Weasley. Mon dieu ! Je suis trop contente ! J’ai envi d’aller les féliciter tout les deux, mais je me ravise, pour le moment. Je compte bien les charrier un peu quand je les verrais à l’occasion. Pour le moment je les laisse profiter de leur soirée. Je cherche @Mapple Grace du regard. Je la vois à l’autre bout et lui montre du doigt les couples dans un coin en levant les poussent en l’air comme une gamine. Je regarde ensuite ma cavalière et la regarde un peu gênée en riant.
Désolé, j’adore les ragots et quand mes élèves se mettent ensemble !
Le stress montait de plus en plus pour le rouquin. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de choses, comme dit précédemment c’était la première fois qu’il demandait à une fille de sortir avec lui. C’est pourquoi il avait un peu fait n’importe quoi, à commencer par le fait de mettre un genou à terre, signe normalement d’une demande en mariage. Mais pouvons-nous réellement en vouloir à quelqu’un qui tente désespérément de sortir de sa « zone de confort » afin de montrer ses sentiments et son intérêt pour la personne, et en l’occurrence Roxanne. Pour lui, la question du souci Quidditch était vite réglée. Il savait que dans leur caractère ils pouvaient rester amis même si ils se quittaient, et il y avait peu de chances que l’un ou l’autre fasse du mal à l’autre. Donc si cela ne marchait pas entre eux, ce serait juste une question d’atomes crochus et pas une histoire sordide de tromperie ou n’importe quoi. Surtout que la seule chose qui aurait pu les faire fuir aurait été le fait que le Quidditch avait une part extrêmement importante dans leurs vies et dans leurs pensées, mais vu que cela était le cas pour les deux, il n’y avait pas vraiment de quoi s’en faire.
Il n’avait pas répondu à la question de Roxanne, préférant attendre la réponse à la question qui lui brûlait les lèvres depuis ces quelques jours. Cette simple question qui lui trottait la tête depuis ce temps, cette même question qu’il n’aurait jamais pensée ne serait-ce qu’imaginer quelques semaines auparavant, et qui pourtant était là, bien tapis entre deux blagues à propos du Quidditch. Car oui, il n’avait pas eu le béguin pour elle en quelques jours, cela faisait longtemps qu’il était intéressé par elle, mais il se voilait la face lui-même. Mais cela, je pense que vous l’avez compris, quel abruti ce rouquin !
Le ton légèrement énervé de la jeune fille le fit se relever d’un coup tandis que son stress commençait à se faire ressentir. Ses mains s’étaient mises à trembler, heureusement qu’elle ne les voyait pas, cela aurait été beau tiens ! Lionel se serait contenu pour paraître fort et sûr de lui, et il aura fallu une seule phrase pour que le rouquin perde l’équilibre, ou plutôt que toute son insécurité cachée ne prenne le pas. Cette insécurité que rares étaient les élus à l’avoir vu. Seul Hiroshi à ma connaissance. Tout fusait très vite dans son esprit tandis qu’il se retrouvait maintenant droit en face d’elle. A l’instant où il venait de croiser le regard de la belle Weasley avec le sien, il sentit sa main se poser dans ses cheveux roux. Par réflexe, ses yeux roulèrent légèrement pour essayer de voir cette main qui était pourtant impossible à voir, mais cela était un pur réflexe. A ce même moment, il sentit ses lèvres être plaquées contre celles de Roxanne, et ses yeux retournèrent droit devant lui, s’écarquillant légèrement. Plein de questions passèrent, mais finalement, ses mains se posèrent autour de sa taille, venant fermer les yeux pour approfondir le baiser.
Elle n’avait pas besoin de répondre, le baiser seul répondait à toutes les questions qu’il se posait. Comme si tout cela n’avait plus d’intérêt, et qu’il avait atteint son « objectif ». Son cœur s’emballa d’un coup, comme la première fois où il avait touché à un balai volant en première année à Poudlard. C’était le même style d’excitation. Encore mieux que le baiser volé quelques instants auparavant, sûrement car celui-ci était passionné et qu’elle l’embrassait en retour. A l’instant où leurs lèvres se quittèrent, il ouvrit à nouveau les paupières, à semi-ouvertes, et regarda Roxanne qui venait de lui dire oui. Suivant cela une petite remarque à nouveau sur le fait qu’il avait posé un genou à terre, venant lui pointer un doigt accusateur. Roxanne faisait cela assez régulièrement, alors cela ne le choquait pas plus que cela. Le rouquin eu un léger sourire alors qu’il haussa les épaules.
- Je ne faisais que m’entraîner pour plus tard. Roxanne Blake semble plutôt sympa comme nom.
Dit-il dans un ton moqueur, voulant reprendre son assurance habituelle et ne plus se sentir aussi faible à côté d’elle. Enfin faible… Amoureux serait peut-être un mot plus judicieux. Roxanne était officiellement sa petite amie à partir de ce soir. Rien que cette idée venait lui faire naître un sourire idiot sur le visage, un sourire de joie. Cela lui arrivait rarement, c’était le même sourire qu’il avait lorsqu’il parlait de Quidditch tel un passionné. Il semblait qu’il avait trouvé une nouvelle passion en plus du Quidditch, une passion aux cheveux roux et au teint basané. D’ailleurs en parlant de roux, une pensée lui traversa à nouveau l’esprit. Les élèves le prenaient déjà pour un Weasley depuis un moment, le prenant pour un cousin de Roxanne et Fred, alors qu’est ce que ça allait être maintenant ? Oh et Fred, il faudrait peut-être qu’il lui dise. Après tout c’est un très bon ami, et il ne voulait pas qu’il le prenne mal, mais connaissant le bougre, il viendrait plutôt être content et l’appeler beau-frère pour le taquiner. Et Hiroshi… Depuis le temps qu’il voulait qu’il soit avec quelqu’un, qu’il lui arrangeait des coups, qu’il s’était introduit dans sa vie amoureuse à de nombreuses reprises, il n’allait pas y croire. Qu’en final son roux préféré avait trouvé quelqu’un par lui-même, et quelqu’un qu’il connaissait depuis longtemps.
En passant son regard par-dessus l’épaule de Roxanne, il remarqua au loin les professeures de Vol et de Soins aux Créatures Magiques ensemble. Elles s’étaient éclipsées quand ces deux-là ? Enfin, cela n’était pas son problème, il n’était pas leur père. Il avait vu qu’elle avait vu ce qu’il s’était passé, et cet échange de regard était assez gênant. Mais rien qu’à l’appui du regard, il avait compris qu’il allait être bon pour une discussion avec la prof et qu’il ne connaîtrait plus la paix pour la soirée. Mais pour le moment, il voulait rester avec Roxanne. Comme elle venait de le dire, leur histoire venait de débuter, et qui sait où cela allait les mener ?
- Bon, on retourne à l’intérieur ? Je crois que ça manque de roux qui tombent sur la piste de danse.
Il eu un léger rire, se moquant de lui-même ainsi que de Roxanne. Mais le sous-texte était assez clair, il voulait à nouveau danser avec sa bien-aimée.
Mapple GraceProfesseur de Botanique | Directrice de la maison Poufsouffle
Mapple avait salué ses deux collègues qui avaient décidés de sortir loin des regards indiscrets. Se concentrant, elle fit léviter une coupe de champagne jusqu'à elle, montrant la ses capacités à lancer des sortilèges informulés, mais aussi une certaine dextérité pour réussir à faire venir le verre doucement à elle et prendre une gorgée sans rien renverser. Cela serit dommage de se retrouver couverte de champagne devant @Kahina Senefer
Plus loin dans la salle, elle aperçue son amie @Amy Wolton, qui était difficile de manquer au vu de sa tenue, mais elle n'en n'attendait pas moins d'elle. Elle semblait se diriger vers le buffet, donc dans leur direction, mais pour s'assurer qu'elle la voit, Mapple voulu faire un signe de main ... avant de se souvenir que ses mains étaient coincées dans le costume. Grommelant un instant, elle agita sa baguette et leva son verre dans les airs, le balançant doucement de gauche à droite en essayant de ne rien renverser pour attirer l'attention de sa collègue.
A peine elle avait cessé son petit manège que cette fois c'était Abby qui attirait son attention en faisant de grands gestes. Elle semblait lui montrer un certain petit couple de Gryffondors en train de se bécoter. Ne pouvant pas lever les pouces à son tour, elle ne pu qu'hocher la tête, et donc le torse de son costume, vigoureusement. Il était vrai qu'en regardant de plus près plusieurs élèves avaient commencés à se bécoter à gauche et droite. C'était tellement adorable, mais heureusement que leur chère directrice de Poudlard n'avait pas encore fait son apparition parce que Mapple n'avait aucune envie de faire de rappel à l'ordre. Mais il ne fallait pas croire que la distraction d'Abby l'avait empêché de remarquer qu'une certaine professeur de soins au créatures @Lizbeth Montgomery était devenue rouge.
-Oh c'est mignon tous ces petits couples, j'espère qu'ils vont rester un peu sage parce que je n'ai pas envie de jouer les chaperons.
Elle supposait que sa collègue de botanique aussi voudrait plus profiter du bal plutôt que de jouer les chaperons. Elle se demandait d'ailleurs si Kahina souhaiterait rester avec elle, il fallait dire que maintenant Mapple commençait à réaliser que si son costume était amusant, pour l'instant elle était coincée au buffet en train d'essayer de faire doucement léviter sa nourriture. L'an prochain il faudrait qu'elle réfléchisse à un costume qui ne bloquerait pas ses bras.
-Je commence à réaliser que ce costume est plus ... restrictif que je ne l'aurais pensé. Je t'inviterais bien à danser mais j'ai bien peur de ... manquer de grâce dans cet accoutrement.
La soirée bat son plein. Tout le monde s’amuse et les premiers couples se forment sous les regards des professeurs curieux. Il ne faut pas croire, mais le corps enseignant aime aussi suivre les amourettes ! Mais ce qui est le plus impressionnant reste les costumes ! Des deux côtés il y a des choses magnifiques et très horrifiques. D’ailleurs, notre couple de professeur presque préféré qui a on doit bien le dire, les meilleurs costumes s’en vont vers le hall manquant de place dans la salle qui se remplis de plus en plus. Une fois dans le hall, ils discutent ensemble quelques temps, avant de quitter le château.
Cela n’empêche pas que la fête se poursuivent pour la plupart. Car la soirée va vite se terminer pour la belle Adhara qui alors qu’elle s’apprête à danser avec sa belle, reçoit de la part d’un hibou une beuglante qui lui tombe dans les mains. Horrifiée elle fait des allers-retours du regard entre l’enveloppe et la serpentarde, avant de s’excuser pour quitter le bal jusqu’à la fin de la soirée. Elle est suivie de près par le barman des trois balais qui quitte subitement la salle après avoir fait les yeux doux à son pirate préféré. Il ne reviendra pas non plus, pour une raison inconnue.
Lizbeth MontgomeryProfesseur de Soins aux Créatures Magiques | Administratrice
Bon, il ne fallait pas se leurrer Abby avait carrément toutes ses chances vu mes réactions, mais je préférais réfléchir à tout ça au calme. J’avais peur de réagir comme cela juste parce que j’avais été rejetée et que toute attention était bonne à prendre, même si ce n’était pas mon genre de base. J’étais blessée après tout alors, je ne savais pas vraiment où j’allais. Mais pourtant j’aimais être juste avec elle, rire ensemble, discuter, c’était tellement simple et agréable, cela m’apaisait. Je ne savais pas quoi penser du fait qu’elle semblait me choisir moi plutôt que quelqu’un d’autres, mais il faut croire que ce n’était pour l’instant pas prêt de changer vu ses dires sur le fait qu’elle serait capable de m’attendre. C’était vraiment adorable. Elle était pleine de considération pour moi, et ça me touchait énormément.
Je lui fais savoir qu’elle ne me laisse pas indifférente mais également tous mes doutes et mes réflexions pour lui faire savoir que j’avais besoin de temps. Elle semblait sur la même longueur d’onde alors je respirais à nouveau ravie de savoir que je n’avais pas de pression et que si ça devait arriver ça arriverait dans son temps.
Merci Abby tu es vraiment adorable. J’aurais que tu sois la première femme que je rencontre, je n’aurais pas à me poser toutes ces questions, ça aurait été une évidence. Je suis contente de savoir que tu es soulagée en tout cas, je préfère quand tu es toi-même. dis-je en souriant contente de l’avoir apaisée en la faisant cracher le morceau.
Elle finit par prendre l’une de mes mains et me fait un baise-main qui me fait rougir. Et en plus de ça elle peut-être tout à faire charmante. Une vraie chevalière, bien plus que moi il semblerait…
Tu sais très bien que ce ne sera pas possible Abby. Je ne peux pas ne pas me soucier des gens que j’aime. Mais merci de ta compréhension, je vais démêler ça au plus vite parce que ce n’est pas plus bon pour moi que pour toi.
Je continue de rougir en sentant sa main dans mon dos pour retourner au buffet. Entre sa main dans mon dos et le baise-main j’avais dû virer au cramoisi voir coquelicot. Bref, bonjour la discrétion…
Oui un verre ne me feras clairement pas de mal…
J’essayais de me débarrasser de mon gène quand je vis Abby regarder le couple de jeune de tout à l’heure Blake et Weasley il me semble. Je n’avais pas braiment ce qu’il s’était passé mais vu les dires d’Abby, je souriais. Ils étaient donc officiellement ensemble, il semblerait et Abby allait les charrier à mort les pauvres petits. Je la pris par le bras et fis un clin d’œil rapide à Lionel et Roxanne.
Sois sage avec eux, quand ce sera notre tour ils risquent de t’en faire baver à toi aussi réfléchis-y ~ dis-je tandis que je m’avançais lâchant son bras et la laissant réfléchir à mes mots.
C’était totalement dingue parce que je venais clairement de lui dire que c’était quasi certain entre nous. Cela avait été instinctif, mais quelque part, n’étais-ce pas vrai ? L’instinct c’est l’une des choses les plus sincères après tout car on agit avec le cœur avant tout. Je réfléchissais en souriant, mais je crois que quelque part, j’avais déjà ma réponse au sujet d’Abby.
On rejoint les autres au buffet ? Je commence à avoir un petit peu faim pas toi ?
Amy WoltonProfesseur de Sortilèges | Directrice de la maison Gryffondor
Bien sûr, Amy n'avait pas perdu de son mordant pendant ce temps, et elle renvoyait donc sans perdre de temps la balle à chacun de ses interlocuteurs. Ainsi, à @Lancelot D. Avery, elle lui rendit un gentil sourire, et, tout en faisant voler une coupe de la table jusqu'à sa main sans même regarder ou prononcer oralement la moindre formule, elle lui répondit.
"Ah! Mon petit Lancelot. C'est très gentil de ta part, mais ne t'inquiètes pas : je peux encore me servir de moi-même."
Puis, face au nouveau professeur @Kanryusai Yamamoto qui écorcha largement son nom, Amy répondit à nouveau avec un sourire, lui trouvant immédiatement un premier surnom dans la foulée.
"Oh, bonsoir professeur J'ai-mon-carrosse. J'espère que vous passez une excellente soirée en notre compagnie."
Oh, bien sûr, c'était une plaisanterie assez lourde par rapport à la difficulté de celui-ci de prononcer correctement son nom. Mais elle n'y avait pas résisté, et puis cela avait été dit sans la moindre méchanceté. Et, bien sûr, elle fit signe à son tour à la belle plante du fond, par un petit signe grâcieux de la main.
▬ Meredith fût aussi surprise qu'Adhara de voir le hibou apporter la beuglante. Et visiblement celui qui l'envoyait avait un ascendant important sur la jolie blonde pour qu'elle s'excuse et quitte la salle de bal.
Meredith se retrouva ainsi seule au milieu de la piste de danse qu'elle quitta, ses oreilles de chat basse. Elle se dirigea vers le buffet ou elle prit un verre, se demandant ce qu'elle allait faire maintenant, morose. Elle alla rejoindre Lancelot.
Et bien finalement c'est moi qui me suis fait laissée en plan.
Dit elle, se disant qu'elle allait peut être quitter le bal aussi. Sa queue de chat s'agitant mollement dans son dos.
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