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descriptionSe faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé) EmptySe faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé)

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Comment elle s'était retrouvée dans cette situation déjà ? Ah oui...

Revenons au début de toute cette aventure. Aujourd'hui, c'était jour de sortie à Pré-au-lard. Comme à chaque fois, Moïra s'était joint à la fête pour acheter quelques friandises au caramel et passer un moment aux Trois Balais. Elle avait bu deux Bièraubeurre, puis elle avait faussé compagnie à ses camarades pour s'aventurer du coté de la Cabane Hurlante. Comme beaucoup d'élèves, elle avait déjà tenté de rentrer dedans, mais elle n'avait trouvé aucun accès qui ne fut condamné. Elle se contentait donc de l'observer depuis le pied de la colline, se plaisant à imaginer ce qu'il pouvait bien y avoir dedans.
La cabane l'intéressait beaucoup pour toutes les légendes qui tournaient autour. Elle s'était installé une petite demi-heure pour rêvasser un peu, écrire quelques notes, des observations, quelques paroles pour une chanson improvisée... Puis, constatant qu'il commençait à se faire tard, elle s'était levé et avait repris le chemin du centre ville pour rejoindre les autres et retourner à Poudlard.

Les mains dans les poches, chantonnant tranquillement, elle pensait au repas qui les attendaient à leur retour au château, le son de ses épaisses semelles étouffé par le chemin de terre battue. Elle mit un moment à réaliser qu'elle était suivi. Un type en robe miteuse, les joues mangées par une barbe mal rasée, des cernes monumentales sous les yeux et la peau sale. Elle accéléra le pas, mais réalisa bientôt qu'un autre individu louche lui barrait le chemin. Alors que la racine de ses cheveux virait au vert sous l'inquiétude, elle prit une rue transversale, comprenant trop tard qu'elle s'était engagée dans un cul de sac. Quand elle voulu rebrousser chemin, ils étaient trois à lui barrer le passage, un sourire mauvais aux lèvres.

- Alors petite, on s'est perdu ?

La réplique fut ponctuée par un rire gras, et Moïra fronça les sourcils. Elle commençait à avoir vraiment peur, et en même temps... Cette réplique était typique des agresseurs dans les feuilletons Moldus à deux balles. La situation aurait pu lui paraitre comique si elle n'avait pas été bloquée dans une ruelle par trois types louches.

- Bougez de là, faut que je rejoigne les autres.

Elle fit quelques pas, mais fut rudement poussée au fond de la ruelle par l'un des types. Alors qu'elle sortait sa baguette pour passer en force, celui qui avait parlé fut plus rapide qu'elle. Il brandit la pointe de sa baguette vers l'adolescente, qui sentit le manche de la sienne lui glisser entre les doigts et tomber plusieurs mètres plus loin, inutile. Elle jura. Et les choses se précipitèrent.

Les trois types bondirent sur elle. On lui tira les cheveux, fouilla ses poches tandis qu'elle se débattait comme un beau diable, envoyant voler ses poings et ses grolles en tous sens, déballant des bordées de jurons de plus en plus sonores, son accent écossais revenant à vitesse grand V. Elle comprit à quelle point elle était dans la merde quand elle entendit un "CRAC" sonore. La couture de sa robe de sorcière venait de céder sous la poigne d'un de ses agresseurs. Elle ne s'en tirerait pas seule.

Heureusement, elle avait un atout dans sa poche, à savoir sa voix. Tirant parti de toutes ses années de chant, elle inspira autant d'air qu'elle le pouvait et hurla à s'en faire péter les cordes vocales, aussi fort qu'elle le put.

- A L'AIIIIIIIIIIIDE !

Avec un tel cris, il était probable qu'on l'ait entendu à bien quatre pâtés de maisons. Elle avait plus qu'à espérer que quelqu'un de bien intentionné intervienne...

descriptionSe faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé) EmptyRe: Se faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé)

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Je baillais tandis que je me levais d’une nuit loin d’être reposante. J’étais du coup d’une humeur massacrante pour ne rien vous cacher. Ce n’est pas souvent que je dors aussi mal, mais mon pouvoir de voyant avait semblé vouloir s’activer ce connard et j’avais eu une vision d’une jeune femme agressée dans une ruelle. Autant dire que c’était loin d’être le genre de truc qu’on voulait voir en rêve ou autre. Je ne connaissais même pas cette gamine pour tout dire ni même ses agresseurs mais en tout cas, ça m’avait réveillé en sursaut. C’est vraiment chiant ce genre de trucs dès le réveil. Mon pouvoir ne se manifestait que très peu ces derniers temps et c’était toujours pour me montrer des horreurs plutôt que des trucs funs. Bonjour le pouvoir qui craint un max…

J’avoue que si je pouvais avoir plutôt la vision de quand je reverrais Callandra ce serait davantage joyeux comme perspective. Bon tout ne se réalisait pas, mais je ne sais pas j’avais un mauvais pressentiment. Ce n’était peut-être rien, quelquefois j’étais trop dans un mood pessimiste et je m’attendais beaucoup trop au pire, j’imagines qu’un tel réveil ça aidait à ne pas être très optimiste pour le reste de la journée. Je m’étirais encore dans mon lit faisant craquer les articulations de mes bras avant de me lever et de travailler aussi mon dos et mes jambes.

J’allais ensuite à la douche pour définitivement me réveiller avant d’aller me servir un café noir aussi serré que faire se peut pour finir de me donner du punch. Je comptais aller en ville faire quelques achats aujourd’hui. J’avais besoin de faire quelques courses et notamment de trouver le parfait cadeau de saint valentin pour Callandra. On était ensemble depuis quelques mois maintenant et on se rapprochait dangereusement de la fête des amoureux. Je me devais d’être digne d’elle en lui offrant quelque chose qu’elle apprécierait vraiment. Excepté que je n’avais aucune idée à l’heure actuelle donc j’allais écumer les boutiques pour me donner des idées.

On se voyait peu en plus ses derniers temps avec tout ce qu’il s’était passé et ses entraînements. Elle devait être assez fatiguée. Donc difficile de savoir ce qu’elle pourrait notamment vouloir car on n’avait pas tant que ça l’occasion de discuter. Et même si on parlait par échanges de lettres avec nos hiboux ce n’était pas pareil, on ne pouvait pas tout demander comme ça. Trouver des cadeaux ça se faisait souvent en écoutant simplement sa moitié parler et en restant attentif à ce dont elle aurait besoin ou aimerait dans un futur proche.

Un nouveau balai pourrait être intéressant mais est ce que j’avais seulement les moyens de lui acheter la gamme au-dessus en sachant que je n’étais même pas sûr de celui qu’elle avait à l’heure actuelle ? Ouais nous sommes d’accord j’avais encore de gros efforts à faire pour être digne d’être son chéri. Je soupirais me disant que ce n’était vraiment pas le genre de trucs dans lequel j’étais fort ayant pendant plusieurs années vécues seul dès que je pus. Je n’étais clairement pas habitué à penser aux autres et à leurs besoins. C’était bien la première pour laquelle j’avais vraiment envie de m’en préoccuper. Comme quoi y a que les cons qui ne changent pas d’avis comme on dit.

Je partis donc en quête des mes divers achats. Je trouvais assez rapidement pour tout ce qui était courses que ce soit alimentaires ou autres. En revanche je n’avais toujours aucune idée pour Callandra. Rien de ce que j’avais vu pour le moment me donnait envie. Puis, je finis par voir dans la vitrine d’une boutique un article qui me scotcha direct. C’était ça ! Il s’agissait un petit collier avec un balai et il était marqué à côté du bijou qu’une gravure était offerte avec. C’était parfait. J’allais entrer dans la boutique bien décider à ne pas louper ça quand j’entendis une voix de femme qui criait à l’aide non loin. Mon regard passa du pendentif au lieu approximatif du cri et je serais les dents.

Eh merde ! dis-je tandis que je rebroussais chemin n’entrant pas dans la boutique et courant vers le lieu du cri.

Ce que je vis me glaça le sang. Merde…ma vision…elle s’était avérée juste. Sans attendre j’interpellais les hommes qui agressais une jeune femme d’une quinzaine d’années à tout péter.

Oï relâchez là immédiatement. Ma patience est très amoindrie aujourd’hui…

Les hommes se regardèrent l’air de dire on s’en fout, non ? Après tout ils étaient trois donc ils jouèrent la carte des gars en surnombre. Ok, très bien. Il ne viendrait pas pleurer s’ils finissent à l’hôpital.

Je m’avançais de manière rapide et ni une ni deux je pris l’un d’eux au col et le fit basculer en arrière sans attendre tandis qu’il se pris mon pied en pleine face ce qui l’éjecta en dehors de la ruelle vu qu’au final elle n’était pas bien grande.

Je ne le répéterais qu’une seule fois. Lâchez là immédiatement !

descriptionSe faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé) EmptyRe: Se faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé)

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Les mois sont passés depuis l’attaque du pré-au-lard. Je ne suis pas au mieux de ma forme depuis ce moment. J’enchaine les entrainements afin de toujours atteindre de nouveaux sommets, mais la consommation de potion pour me remettre sur pied ne sont pas la meilleure solution afin de parvenir à mes fins.
J’ai cette fâcheuse impression de m’écarter de plus en plus des autres. Je ne sais que dire face aux contacts avec autrui. J’ai l’impression que mes relations ne font que disparaitre les unes après les autres. Becky a disparu des radas sans me laisser d’explication et je pense que cela est une des causes de mon renfermement et cela sans parler du départ de Wayne pour le ministère. Je suis au fond du trou. Même la petit Schizu semble avoir pris des distances sans que je ne comprenne vraiment de quoi il en retourne. Au moins, l’autre pignouf indien ne me causera plus de problèmes.

Je me dois de faire avec la situation actuelle, mais je suis assez triste et je n’arrive pas à remonter la pente. Je vais voir Hulrick de temps en temps afin de m’entrainer et de me détendre un peu. Je pense que c’est le seul que je vois régulièrement actuellement. Je devrai peut-être aller le voir aujourd’hui même si c’est la sortie des élèves de Poudlard donc le village va être blindé par les différents jeunes venant profiter du village ce qui m’exaspère au plus au point.
Malgré cela, je m’habillais afin de prendre la direction du village. Ma baguette était rangée dans son étui habituel au niveau de mon poignet. Je sens que cette journée va être des plus massacrantes. Il est temps de mettre le nez dehors après tout ce temps.
Je regarde le ciel et la fraicheur me remplit d’un sentiment nostalgique. Je pars ainsi en vadrouille avant de me rendre au dojo d’Hulrick. Je pense passer plusieurs minutes à me balader à travers le village avant d’entendre un cri me glaçant le sang. C’était un appel à l’aide. Sans la moindre hésitation, je fonce dans la direction d’où provient le cri.

Je me retrouve ainsi dans une ruelle où se trouve trois sales types entrain d’agresser une jeune fille. Une colère profonde surgit en moi, mais je dois conserver mon calme et ma lucidité. En une fraction de seconde, je fais surgir un patronus auquel je confie un message vis-à-vis des aurors actuellement en faction.
Je vis un gars voler, d’un simple regard, je perçus celui que je devais justement voir. Il était déjà aux mains avec les agresseurs enfin le premier était déjà au sol. Une fois le patronus parti, je commençais à courir vers les agresseurs alors qu’ils étaient focus sur Hulrick.
Transplanant, j’arrivais dans le dos des deux gars restants. Le premier avait lâché la fille afin de se ruer sur leur adversaire. J’en profitais pour lancer un sortilège de saucissonage sur celui-au sol et visant la main du dernier qui tenait la fille. Je lâchais un difindo précis afin de lui entailler la main. Ainsi, il relâcha la fille et de ma main libre, je lui attrapais l’épaule avant de transplaner de nouveau derrière Hulrick.

« Je te laisse les finir », lui lâchais-je avec un sourire au coin des lèvres. « Les Aurors ont été prévenus, ils arrivent pour les prendre en charge. »

descriptionSe faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé) EmptyRe: Se faire bully dans une ruelle parce-qu'on a la tête dans les nuages : check | ft. Hulrick Schwartz - James St Lucas (Terminé)

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Moïra avait espéré attirer une personne pour lui venir en aide. Son plan improvisé avait porté ses fruits au delà de ses espérances, puisque deux personnes déboulaient à présent dans la ruelle. Un des types avait déjà volé et s'était vu immobilisé par un sortilège d'entrave, et ses deux derniers agresseurs étaient à présent aux prises avec les deux jeunes hommes qui avaient répondu à son appel de détresse. Enfin libre de ses mouvements, la demoiselle se précipita pour ramasser sa baguette magique. Elle fit volte face en empoignant le pan déchiré de sa robe de sorcier de sa main libre pour l'empêcher de partir dans tous les sens et de montrer des choses qu'elle préférait ne pas exposer en publique, mais elle eut à peine le temps de brandir sa baguette que les mots arrivaient à ses oreilles.

Les Aurors étaient prévenus, et ils arrivaient.

La nouvelle fit l'effet d'une douche froide sur ses agresseurs, qui perdirent le peu de superbe qu'ils avaient encore. Celui qui avait été transplané de force à l'entrée de la ruelle se dégagea d'un brutal coup d'épaule et parti en courant comme un dératé, tandis que la collégienne pointait sa baguette sur le dernier de ses agresseurs encore debout et à portée de ses sorts.

- Locomotor Mortis.

Les jambes du type se collèrent l'une à l'autre et il tomba sous la surprise et la soudaine immobilité de ses jambes. Dans l'urgence, c'était le seul sort qui lui était venu en tête.
Maintenant que toute menace immédiate était écartée, le stress s'abattit sur elle comme une chape de plomb et elle sentit ses mains se mettre à trembler de manière incontrôlable. Elle prit néanmoins le temps de ranger sa baguette dans sa poche avant d'emmêler ses doigts devant elle, essayant d'apaiser leurs tremblements. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Sa robe déchirée laissait voir son épaule et la naissance de sa poitrine, et elle rabattit soudainement le tissu sur elle, dénouant ses mains. Bref, elle s'agitait, cherchait quelque chose sur lequel focaliser son attention, oubliant que ses cheveux, sous la peur, étaient devenus entièrement gris acier.

- M... merci de votre aide. Quelqu'un peut lancer un reparo sur ma robe..? Je... je crois que mes mains tremblent trop.

Les secondes s’égrenaient, et elle avait l'impression de réaliser un peu plus fort à chacune d'entre elles ce à quoi elle venait d'échapper. Décidée à se reprendre, elle inspira longuement et expira de même, mettant à profit les exercices de respiration que lui avait appris sa prof de chant. Elle finirait bien par arriver à se calmer... N'est-ce pas ?

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Sérieusement ils auraient pas pu juste rester tranquille et emmerder personne ? J’avais pas que ça à faire de faire la police bordel…Surtout que j’avais enfin trouver le cadeau de Callandra. Si jamais il n’était plus en boutique je pense que j’allais les maudire sur les prochaines générations à n’en pas douter. Pour le moment, je me contentais d’en envoyer un premier bouler tandis que j’interpellais les autres pour qu’ils soient raisonnables. Mais bon, faut croire qu’ils étaient vraiment trop cons pour pas comprendre qu’ils n’avaient aucune chance face à moi. Dans un état où je serais calme, pourquoi pas, mais dans mon état d’énervement actuel, ils allaient prendre cher peu importe qui ils étaient.

L’un d’eux fonça sur moi. Apparemment ça ne lui avait pas plus de voir que l’un de ses potes s’étaient fait éjecter. Je ne comprends vraiment pas pourquoi, il l’avait cherché…Ses mouvements en tout cas étaient bien trop désordonnés pour donner quoique ce soit d’intéressant. J’esquivais de manière nonchalante avant de stopper son bras lors de son dernier coup. Je le lui pliais et lui mis son propre coude dans le nez avant de lui balancer un bon coup de genou dans le bide ce qui lui coupa le souffle et le fit s’effondrer à genoux sur le sol. Oui ça fait mal mon petit pote, mais fallait y penser avant ~

L’autre avait la main entailler tandis que j’avais subrepticement vu James débouler et transplaner avec la fille pour la mettre à l’abri. Il me fit savoir qu’il me laissait les finir et que les Aurors étaient déjà au courant et qu’ils n’allaient pas tarder. Je trouvais qu’ils tiraient un peu au flanc tout de même. Ils devraient déjà être là ces abrutis…Bref, le dernier bonhomme avait été transplaner au niveau du devant de la ruelle et avait pris les jambes à son cou quand il sut que les Aurors se ramenaient. Bandes de lavettes…

Je passais à côté de James et de la jeune femme mettant ma veste sur les épaules de la jeune femme avant d’aller jusqu’au mec qu’elle avait immobilisé avec un sort de locomotion.

Je te laisse faire le réparo tu es meilleur que moi niveau magie dis-je en haussant les épaules.

Je mis un coup sur la nuque du gars au sol histoire qu’il reste tranquille jusqu’à l’arrivée des Aurors et revint vers les deux jeunes par la suite.

Est ce que ça va mademoiselle ? Vous êtes blessée ?

Je regardais James qui ne semblait pas au mieux de sa forme non plus et me dit qu’en fait c’était notre journée à tous les trois. Aucun de nous trois n’aurait dû se lever je pense.

Jeune fille je crois que ce ne serait pas un mal que vous passiez suivre des cours au dojo de temps à autre. Cela éviterait sûrement que vous vous retrouviez dans des situations similaires. Je peux vous apprendre à vous défendre seule. Si ça vous intéresse voici ma carte.

Je lui tendis un petit bout de carton avec mes coordonnées et l’adresse du dojo. Après tout, le dojo avait été créer pour éviter ce genre de situation donc à elle de voir si elle était intéressée.

Tu venais me voir James ? Désolé mec, la journée ne se passes pas du tout comme prévu. Si tu veux on peut aller aux trois balais boire une petite Bièraubeurre après. D’ailleurs si vous voulez venir jeune fille, ça vous ferait peut-être du bien de boire un verre à vous aussi.

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Une vraie bande de blaireau. Je regardai Hulrick s’occuper d’un des gars qui lui avait foncé dessus. Observant les alentours, je vis que celui dont la main avait été entaillé par mon sort avait transplané et essayait de prendre la fuite. Je mémorisai rapidement son visage alors que la jeune fille nous demandait si l’un de nous pouvait réparer sa robe. J’avais toujours ma baguette en main et Hulrick ne semblait pas enclin à s’en occuper. Il préfère distribuer les coups. D’un simple coup de poignet, je lançais le sort tout en continuant d’observer les alentours.
Hulrick commença par s’occuper de la jeune fille avant de me demander les raisons de ma présence dans le coin. D’un mouvement de la main, je lui demandais une seconde.

Transplanant, je me lançais à la poursuite du dernier larron. Je ne voulais pas le laisser s’enfuir comme cela. Arrivant dans une rue bien plus bondé, je n’apercevais pas grand-chose. Le nombre d’élève n’aidait pas, mais j’avais bien mémorisé son visage et j’aperçus alors qu’un qui lui ressemblait pas mal. Celui-ci se tenait la main et semblait vouloir se dissimuler dans la foule. Je m’avançais vers lui de manière subtile en pressant le pas afin de ne pas le faire fuir.
Arrivant dans son dos, je lui posais une main sur l’épaule.

« Alors, on part sans dire au revoir. »

Se tournant rapidement, il me fit face et je vis son visage blêmir. Il esquissa un mouvement pour transplaner, mais tenant fermement son épaule, celui-ci m’emmena avec lui. Nous nous retrouvâmes dans une petite ruelle similaire à celle où se trouvait Hulrick et la jeune fille. Je n’allais pu lui laisser le temps de réagir une nouvelle fois. Dès notre arrivé, je lui assénais un premier coup de la paume au niveau du sternum. Cela le fit voler sur un un bon mètre. Je voyais que les cours avec mon entraineur n’était pas inutile, même si j’étais plus dans l’attaque que dans la défense.
Saisissant ma baguette, je lançais à l’aide d’un fluide mouvement un sort d’immobilisation. Il tomba face contre terre se cassant surement le nez au passage. Celui-ci ne pouvait plus s’enfuir. M’approchant de lui, je le retournais d’un mouvement du pied et je voyais en effet du sang couler au niveau de son visage. M’agenouillant à ses côtés. Je lui susurrais quelques mots.

« Il ne faut pas partir aussi vite. J’ai des amis qui veulent te voir. J’aime bien ma petite vie tranquille à Poudlard et je ne voudrai pas qu’elle change à cause d’actions comme les tiennes. Je pense que tu ne veux pas que cela arrive non plus. N’est-ce pas ? Il serait dommage que je me mette en colère et que je sois obligé de te retrouver. » lui dis-je en lui lançant un regard glacial.

J’en profitai pour lui projeter une vision froide et terrifiante afin qu’il comprenne bien. J’attrapais alors son col avant de transplaner dans la ruelle ou se trouvait Hulrick. Je laissais ma victime au niveau de ses compagnons. J’aperçevais les Aurors qui arrivait au bout de la ruelle. Je leur indiquais les trois malotrus et ils se dirigèrent vers nous afin d’avoir de plus amples informations. Je répondais à Hulrick avant qu’ils arrivent à notre niveau.

« Je venais en effet au dojo. J’avais une envie de sortir et tu vois le résultat quand je mets le nez dehors. On peut aller boire un coup ça me ferrait du bien en effet. »

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La totalité de ses agresseurs étaient maintenant maitrisés. Malgré tout, Moïra ne parvenait pas à se détendre. Ses nerfs, mis à rude épreuve par cette agression, ne semblaient pas vouloir se calmer, et elle frottait ses doigts entre eux dans l'espoir de calmer leurs tremblements.
Son regard passait de l'un de ses sauveurs à l'autre. Elle tendit une main mal assurée et referma ses doigts sur la carte que lui tendait l'un d'eux. Elle l'examina d'un regard entre la curiosité et la crainte. "Hulrick Schwartz, Professeur de self-défense", suivi d'une adresse et d'horaires d'ouverture. Le self-défense... Ce n'était pas quelque chose de très connu chez les sorciers, qui se reposaient souvent sur la magie dans tous les aspects de leur vie, mais Moïra avait passé énormément de temps avec les moldus, puisque ses parents l'avaient inscrite à l'école moldue de leur quartier lorsqu'elle était enfant, et elle avait parfois entendu d'autres gamins en parler.
Alors qu'elle examinait la carte e visite du dénommé Hulrick, les deux hommes convinrent d'aller boire une Bièraubeurre aux trois balais. Moïra en avait déjà pris une ou deux un peu plus tôt dans la journée, mais vu son état de nerfs elle se disait que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée... La boisson, quoi que très peu alcoolisée, au point qu'on en serve sans problème à des jeunes de 3eme année, la réchaufferait sans doute quand-même. La demoiselle avait même bon espoir que cela l'aide à se calmer. Aussi, quand on lui proposa de les accompagner, elle hocha un peu la tête et accepta de les suivre.

*ressaisis-toi ma grande, tu est moins impressionnable que ça d'habitude !*

Les Aurors arrivaient enfin. Ils finirent de maitriser définitivement ses agresseurs et posèrent toute une série de question sur ce qui s'était passé. Moïra tâcha d'y répondre le plus précisément possible, expliquant la raison de sa présence (oui, écrire des chansons devant la cabane hurlante constituait un motif tout à fait valable de s'éloigner), puis elle s'était perdu dans ses pensées... Bref. Elle leur raconta tout ce qui s'était passé, et le fait d'en parler sembla l'aider à rationaliser tout ça puisqu'à la fin de son récit, aussi court fut-il, elle se sentait un peu mieux et sa voix avait cessé de trembler. Elle laissa Hulrick et James (puisque l'autre l'avait appelé par son nom) raconter ce qu'ils avaient vu, puis les Aurors emportèrent les trois agresseurs et ils se retrouvèrent seuls.
L'adolescente leva alors les yeux vers Hulrick et James et tenta un mince sourire, qui ressembla plus à une espèce de crispation étrange de ses joues.

- Bon... On y va ?

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On était vraiment bien synchronisé avec James. Pourtant on ne s’était pas encore rencontré aujourd’hui. C’était assez drôle quand on y pense. La jeune femme voulait qu’on lui répare sa robe et je laissais James le faire. Je devais bien dire que je me fichais pas mal qu’elle soit à poil ou non. Là j’avais surtout envie de me défouler. Une fois la majorité des agresseurs maîtrisés je venais m’enquérir de l’état de la demoiselle.

Je souriais en voyant James transplaner. Il était toujours aussi réactif. J’aurais pu le faire aussi mais j’avais des doutes sur ma destination à la fin du transplanage. Ce n’était pas vraiment ce que je préférais la magie. Il revint assez rapidement joignant le dernier larron à ses potes à terre et neutralisés tandis que les Aurors se ramenaient déjà au bout de la rue. Je souris amuser.

Tu devrais être content James au moins à chaque fois que tu sors tu ne t’ennuies pas si tu ramènes autant d’action à chaque fois ~ Je penses que ta poisse légendaire et la mienne ça amène beaucoup de soucis.

Je propose d’aller boire un verre aux trois balais histoire de se détendre après tout ça et les deux acceptèrent. Après tout, ça ne pouvait faire que du bien, et faire descendre la pression accumulée par cette situation de stress. Les Aurors prirent rapidement en charge les agresseurs et nous demandèrent à chacun notre implication dans la situation, comment cela s’était déroulé tout ça. Finalement, ils nous laissèrent et partirent avec les trois hommes tandis qu’on se retrouvait de nouveau la jeune femme, moi et James. Je rigolais doucement quand j’entendis la jeune femme demander si on y allait.

Oui allez go !

Je me dirige sans attendre vers le fameux bar des Trois balais et nous y fait entrer rapidement, prenant une table un peu à l’écart où l’on pourra se détendre tranquillement. Je commande trois Bièraubeurre tandis que je souris.

J’ai l’impression qu’il se passe toujours un truc quand tu viens me voir James, non ? Du coup, j’ai du mal à savoir si c’est ta poisse ou la mienne qui entre en ligne de compte.

Je hausse les épaules tandis que je regarde la jeune femme.

Ce n’est pas une situation simple que tu as vécu aujourd’hui jeune fille. Mais tu as plutôt bien réagi en définitive. Penses-y pour les cours, tu n’es pas obligé de t’inscrire sur toute l’année, mais je pense que d’avoir quelques bases pourrait t’aider.

Je n’étais pas en manque d’élèves donc elle ferait bien ce qu’elle veut. Si j’insistais c’était simplement parce qu’elle pourrait en avoir vraiment besoin. Même si elle avait réagi pas trop mal, si on n’était pas intervenu avec James, ça ne se serait clairement pas aussi bien passé.

Sinon James qu’est-ce que tu racontes ? Tu venais me voir pour discuter un peu, juste parce que tu t’ennuyais ? Dis moi ~ Tu aurais trouver une copine peut être ?

J’avoue que je le taquinais pas mal par rapport à ça, cela me faisait rire, mais il n’était pas vraiment du genre à se laisser prendre au jeu. Je n’arrivais pas souvent à le déstabiliser pour ça que je continuais, pour tester ses limites.

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Quelle chance si on peut appeler de la chance. Il ne m’arrive que des problèmes ces derniers temps. Après il est possible que cela soit du au fait que je le cherche. Je ne lâche jamais rien. Surtout en ce moment après tout, je garde une certaine rancune dans les derniers évènements m’ayant affecté. J’avais fait l’effort de commencer à m’ouvrir sérieusement à une autre personne et malgré cela, elle disparait sans me laisser le moindre mot. Il ne faut pas s’étonner si je me renferme de plus en plus au vu de cela.
Qu’elle est l’intérêt de faire des efforts, je m’en sors très bien seul. Il n’y a rien d’étonnant à cela au final. Le professeur Hasltein est mort car il manquait clairement de vigilance, c’est une chose triste, mais il faut être réaliste. Lorsque tu viens à perdre face à un élève en duel alors que tu es censé être le professeur et un champion de duel, c’est qu’il faut se remettre en question. Il n’a pas su le faire et il a trouvé plus fort que lui.

Je m’extirpais de mes pensées lorsqu’un des aurors vint me voir. Je les connais tous et ils me connaissent tous. C’est Malphas qui dirige maintenant les Aurors au ministère, il n’y a rien d’étonnant surtout vis-à-vis de mon entrée future dans le corps des Aurors. Il ne me reste plus beaucoup de temps à attendre. Je vais bientôt laisser tout cela derrière moi et sans conserver de grandes attaches.
J’expliquais à l’Auror l’ensemble de la scène et les enjeux derrière cela. Je le vis regarder d’un air agressif les trois gars avant de demander à ses collègues de s’en saisir. Il me remercia, mais il me rappela aussi que je ne devais pas rendre justice par moi-même. Je n’étais aujourd’hui qu’un simple étudiant. Je le rassurai sur son inquiétude et le remercia.
Il ne me restait plus beaucoup de temps.

Me retournant vers Hulrick et la jeune, j’écoutais ce que celui-ci avait à me dire sans prêter une grande attention à la demoiselle.

« Tu sais bien que j’ai une chance légendaire. Au moins cela me sera utile plus tard lorsque je chercherai des mages noirs. Ils viendront directement me voir afin de m’affronter. Je n’aurai même pas besoin de les chercher. »

Je le vis se tourner vers la fille afin de la rassurer et de lui prodiguer des conseils. Je n’écoutais pas, je regardais le ciel avec un regard un peu vide. Je ne savais quoi dire de plus en cet instant. J’ai arrêté de vouloir rassurer les gens. Je ne suis pas doué pour cela. Je me concentre sur ce que je sais faire.
Hulrick ayant fini avec la jeune me demanda ce qui m’amenait et voulut me taquiner.

« Tu penses vraiment que j’ai des choses intéressantes à dire ? Je pratique la magie en boucle en ce moment et au vu de ta grande affinité avec, je pense qu’il est compliqué d’échanger sur les ressentis par rapport à un potentiel flux ressenti lorsqu’on fait l’usage d’un sort et des mécaniques de réflexes même si ces derniers peuvent être similaires aux arts martiaux. Sans parler de l’impulsion émise à travers le sort afin de l’amplifier ce qui augmenterait sa puissance. On peut parler aussi des différentes affinités avec les types de magies, mais c’est encore un autre sujet. »

Je reprenais ma respiration avant de continuer.

« Et tu crois sérieusement que je m’intéresse encore au fait de trouver une copine et cela dans les temps actuels. Il ne me reste que peu de temps à Poudlard. D’autres choses importantes me préoccupent. J’ai par contre entendu dire une certaine histoire de balai à ton sujet. Tu veux m’en dire plus. Tant que tu ne te l’es pas foutu dans le cul ça devrait aller. »

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C’était bien sympa de faire une sortie pour aller boire un coup avec des potes. Maintenant que j’avais des gens qui étaient comme des proches pour moi. J’avais du mal à trouver des gens avant de quitter l’Allemagne. Mais depuis que j’avais décidé d’aller ailleurs, de faire ma vie dans un pays différent, maintenant j’arrivais mieux à me faire des liens. James, Kingsley, Eleanor, Callandra, Lancelot, y en avait des gens proches de moi maintenant. Et cela me faisait un bien fou. J’étais mieux dans ma peau et dans ma vie à présent.

Je souris en lui faisant savoir qu’il avait la poisse tandis qu’on entamait déjà le chemin jusqu’aux trois balais. Ce n’était pas loin donc le chemin ne durerait que peu de temps.

Vu comme ça oui, les adversaires vont limite se bousculer au portillon.

Une fois à la taverne la boisson arrive rapidement et je bois une longue gorgée de bière tandis que je cause un peu avec les deux avant de paniquer en se disant qu’elle faisait attendre des gens. Elle devait aller je ne sais pas om car elle avait rendez-vous. Je lui fis un rapide signe de main tandis qu’on continuait de discuter avec James. De toute façon elle faisait sa vie, elle n’avait pas besoin de nous.

Ouais tu m’as en effet perdu. Mais je comprends que quand on à une passion on passe beaucoup de son temps dessus. Mais tu ne voudrais pas faire un peu autre chose ? Après tout de ce que tu m’avais dit t’avais quand même été jusqu’à défaire le professeur de duel avant qu’il meure y a peu, non ? Du coup, tu es quand même pas mal cheaté si tu peux battre un professeur. Merci de m’accorder de m’honorer de ta présence pour boire une petite bière ~ dis-je taquin.

J’haussais les épaules face à sa nouvelle prise de paroles avant d’éclater de rire sur la fin.

Mon cul est encore et restera à jamais vierge ~ Pour ce qui est de cette histoire, c’est juste un peu n’importe quoi. Callandra à abuser avec ses copines en leur disant que quand elle prenait un manche à balai en main ben en fait ça équivalait à moi à un certain niveau de mon anatomie si tu vois de quoi je parle. Du coup, les rumeurs allant bon train dans votre école de commère voilà le résultat dis-je en rigolant.

Je souris plutôt fier de ma réponse me disant que Callandra était vraiment parti loin dans ce délire-là. Bon maintenant on en rigolait plus qu’autre chose. Tant que je ne la faisais pas fuir à la limite moi ça m’allait très bien.

Tu devrais passer me voir plus souvent ça fait du bien de voir des amis. Et à toi aussi plutôt que d’être dans tous tes bouquins. Vraiment. Je sais que ça ne doit pas être évident que t’as une certaine pression étant dans ta dernière année et également préfet en chef, mais à des moments tu peux aussi déléguer et respirer. Tu verras ce n’est pas si mal à ça ne te fera pas de second trou au derrière crois moi ~

Je n’étais pas du style très bavard de manière générale, mais James l’étant encore moins que moi si je ne disais pas un minimum de connerie on se regarderait dans le blanc des yeux malgré qu’on s’apprécie tous les deux. C’est un bon gars. Surtout qu’il s’y connait en magie mais qu’il est également bon en combat rapproché. Autant dire qu’il est un combattant des plus polyvalent. C’est je penses l’un des meilleurs de son âge, mais faut dire aussi qu’il passe son temps à bosser et à toujours vouloir se surpasser.

Je finis ma bière d’une traite et lui tapote l’épaule.

Bon c’est pas le tout mon pote mais je peux pas rester j’ai un cadeau de Saint Valentin à trouver pour Callandra et les boutiques vont fermer dans moins d’une heure. De toute façon, on est d’accord on se revoit d’ici une semaine maxi. On reviendra se boire un verre voir même se faire un petit gueuleton. Après on peut aussi aller chez moi j’ai un jeu de cartes si un poker te dit en plus du repas et de la boisson. Sur ce Auf Wiedersehen on s’envoit un hibou pour la prochaine rencontre ! dis-je en souriant avant de quitter précipitamment la taverne pour aller jusqu’au magasin où j’avais vu le fameux pendentif en espérant qu’il y serait toujours…

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