« AAAAAAAAOOOOOOUUUUUUUUUUUUUH !!!! »
Cria une bête à poil en plein milieu de la forêt interdite de Poudlard. Lieu de beaucoup de croyances, les élèves aimaient s’imaginer le pire à propos de cette forêt, ce qui pouvait agacer la directrice McGonagall qui avait l’habitude de voir des élèves tenter de faire le mur les jours de pleine lune. Cette dernière ne cherchait néanmoins pas à clore le sujet, puisqu’elle laissait les rumeurs se diffuser, sans doute cela la faisait rire secrètement. Ce fameux loup, il se disait de lui qu’il travaillerait à Poudlard. Un animal dans le personnel, c’était invraisemblable et pourtant…
Les rumeurs les plus folles racontaient que des humains comme vous et moi avaient pris l’habitude de se transformer les soirs où la lune était à son zenith, afin d’aller se promener nus dans la forêt et de crier leurs poumons. Si cela pouvait prêter à sourire, de nombreuses personnes en firent une vendetta, prétextant que les cris perturbaient leur horloge biologique. Parmi ces gens-là, il y avait des hauts placés du ministères et d’autres sang-purs qui n’appréciaient tout simplement pas les races différentes. Chuck ne faisait pas parti des gens étant contre les loups garous, bien au contraire, puisque le loup garou qui hurlait régulièrement dans la forêt de Poudlard depuis quinze ans, c’était lui !
Pour tout dire, le concierge n’était pas né loup garou, du moins sa mère ne lui fit jamais mention de ça. Tout ce dont il pouvait se souvenir, c’est que cette double personnalité est arrivée subitement du jour au lendemain, peu de temps après que vous savez qui fût tué par le célèbre Harry Potter. Le monde en délire fêta ça dont Chuck. Il avait décidé de rejoindre la manifestation qui avait lieu au Pré-du-Lard, une fête durant laquelle le tavernier avait promis de ne regarder à la dépense. L’alcool coula à flot, les noms d’oiseaux également ainsi que les blagues vaseuses sous le pantalon. La mémoire de Perkins de ses évènements étant un peu floue, il se souvint juste qu’un sorcier insulta sa mère de moldue, ce qui en soit était vrai, mais ce dernier l’aurait mal pris et aurait menacer d’éclater une bouteille sur la tête de son ennemi d’un jour. Celui-ci prit les devants et se jeta sur Chuck, tenta de le griffer avant de le mordre tel un sauvageon. Le futur concierge s’empara de la bouteille qu’il fracassa sur le crâne de son assaillant qui tomba au sol, avant d’arracher un morceau de son t-shirt pour panser la plaie, et accessoirement se faire jeter comme un malpropre par le tavernier qu’il l’avait viré de l’établissement. Fort heureusement pour Perkins, le patron était mort quelques mois après de vieillesse, si bien qu’il put retourner rapidement à la taverne.
Chuck était donc dans le plus simple appareil, hurlant comme pas possible, quand un cri similaire au sien se fit entendre plus loin. Intrigué, Perkins se mit à bondir dans la forêt, tel le canidé qu’il était, du moins quelques soirs dans l’année.