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Août 1992


-Pfff, Études des moldus? Il n'y a rien à apprendre sur cette vermine! maugréa son père en regardant la liste des choix de cours optionnels d'Ariana. Ce n'est bon à rien, quand vas-tu comprendre que ta scolarité est inutile? Tu ferais mieux d'arrêter tout de suite cette perte de temps et devenir une bonne petite femme au foyer, une cracmol ne peut rien apporter de mieux à notre société que de servir ses supérieurs, en l'occurrence moi, tu devrais bien savoir cela.

Ariana serra les dents pour ne pas relâcher son venin de Serpentard sur son père. La seule fierté qu'elle ait réussi à obtenir d'eux était d'avoir été choisie par la "bonne" maison. Outre cela, elle n'enchaînait qu'échecs par dessus déceptions, malgré ses bonnes notes dans la majorité des matières... Celles qui ne nécessitaient pas de baguette, en l'occurrence. Mais sa mère comme son père ne regardaient que les mauvaises.

-Je... ne dites-vous pas toujours qu'il vaut... mieux connaître son ennemi, père? osa-t-elle en baissant les yeux pour qu'il ne voit pas qu'elle mentait, espérant qu'il apprécierait la soumission feinte.

La jeune cracmol avait toujours été dégoûtée par les visions élitistes de sa famille et ne considérait pas les moldus comme des déchets, mais il lui fallait continuer à prétendre si elle voulait garder un toit sur sa tête. Au moins jusqu'à sa majorité et son émancipation. Bien qu'elle ait prétendue vouloir changer de nom à l'école pour ne pas leur faire honte, la vérité était que ça l'arrangeait de ne pas être associée aux Carrow. Alecto et Amycus étaient à Azkaban pour avoir suivi le Seigneur des Ténèbres lors de sa montée en puissance, pour avoir notamment torturé et tué des moldus et nés-moldus. Elle ne voulait pas que qui que ce soit pense qu'elle adhérait à ce genre de mentalité, du coup, allez sous le nom de Klein l'arrangeait secrètement. Et puis... Elle commençait à être si bonne pour feindre l'accent allemand qu'elle ne se rendait même plus compte qu'elle le faisait à la maison!

-Je veux dire... connaître leurs faiblesses, cela ne sera-t-il pas à notre avantage lorsqu'un autre Seigneur voudra prendre le pouvoir pour remettre les Sorciers à la place qui est la nôtre dans le monde?

Malgré l'habitude d'être frappée, la jeune Carrow ne put retenir un couinement de douleur lorsque la gifle lui fit tourner brusquement la tête de côté. Le regard d'Aiden Carrow était si plein de haine lorsqu'il parla qu'elle garda les yeux baissés, incapable de l'affronter.

-N'oses plus jamais prétendre que ta place est parmis "nous". Tu es une classe à part, juste assez bonne pour ne pas être jetée aux ordures, mais de loin inférieure aux vrais sorciers. J'aurais dû obliger ta mère à t'avorter quand elle a appris qu'elle était enceinte de toi, tu n'es qu'une puérile perte de temps et d'énergie.

Abby, qui était restée silencieuse jusque là, étouffa un sanglot en essayant de le camoufler en rictus aineux. La seule raison pour laquelle elle avait choisit de porter cette grossesse (terriblement tardive, 25 ans après la naissance de son deuxième enfant) c'était parce qu'ils étaient alors en pleine guerre. Alecto et Amycus pouvaient mourir n'importe quand en servant la volonté du Seigneur des Ténèbres, et bien qu'elle adhérait à son idéologie, elle ne voulait pas voir sa branche familiale disparaître.

Évidemment, sa grossesse n'avait pas été planifiée. Au contraire, elle était certaine d'avoir ressenti des symptômes de pré-ménopause, ce qui ne l'étonnait guère, alors qu'elle approchait la fin quarantaine. Mais elle avait été surprise par des nausées, et un médicomage lui avait confirmé qu'elle portait son troisième enfant. Toute la grossesse avait été pénible, son accouchement un cauchemar dont elle avait craint ne pas sortir vivante, et même son équipe médical ne savait pas s'ils pouvaient sauver la mère et l'enfant, voir ni l'un ni l'autre. Ariana avait longtemps manqué d'air après sa naissance. D'ailleurs, Aiden avait voulu la noyer dans une rivière lorsqu'elle n'avait que deux ans, alors qu'elle ne marchait et ne parlait pas encore. "Elle est débile" disait-il tout le temps. "On ferait une faveur à l'univers de se débarrasser d'elle" continuait-il. Et ça, ce n'était que la cerise sur le sundae des étrangetés entourant ce petit bébé. Trop tranquille, elle ne pleurait jamais, dormait beaucoup et buvait peu. On pourrait croire qu'il s'agissait là d'un "bébé parfait", mais ce n'est pas normal. En plus, elle ne souriait et ne riait pas plus, et ça, c'était beaucoup plus inquiétant.

Mais elle avait fini par parler. Très bien, d'ailleurs, du jour au lendemain, en phrases complètes, comme si elle avait juste attendu le bon moment pour ouvrir la bouche. Y voyant de l'espoir, Abby ne s'était pas inquiétée assez tôt de l'absence de manifestations magiques autour d'Ariana, croyant simplement qu'elles apparaîtraient "en retard", comme le reste. À tort.



Dernière édition par Ariana Carrow le Lun 26 Juil - 15:11, édité 1 fois

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Juin 1997


Des batailles battent leur plein dans le château. Poudlard est sous l’attaque des Mangemorts, les élèves et les professeurs résistent comme ils le peuvent. Anna a la trouille. Elle veut se cacher, mais a peur d’être trouvée. Elle veut bouger, mais a peur de se faire attaquer! La cracmol n’a littéralement aucun moyen pour se protéger, et elle est certaine d’y passer cette nuit. Même la salle commune des Serpentard ne lui semble pas sécuritaire.

Puis, elle pense à cette autre personne, au sein de l’école, qui se sent probablement aussi démunie qu’elle. Alors elle se lève d’un bond hors de sa cachette. Il lui faut vérifier qu’il va bien, qu’il ne risque rien, qu’il est toujours en vie. Klein commande à son hibou, qu’elle cajolait pour se rassurer, de chercher le chat de son meilleur ami, sa meilleure chance de le repérer lui. Puis elle part de son côté, sa baguette inutilement tenue en main, fonçant en direction du bureau du concierge, où il avait le plus de chances d’être.

Toutefois, en montant les escaliers du sous-sol pour se rendre au rez-de-chaussé, elle se rend compte que les bruits de combats sont de plus en plus forts. Il lui faut faire preuve d’ingéniosité en utilisant habilement les passages secrets pour atteindre la pièce d’où travaille habituellement Rusard. La porte étant grande ouverte, elle panique et s’y précipite, craignant de l’y trouver mort, mais le bureau est vide. Prenant quelques instants pour reprendre son souffle, elle recommence son manège afin de s’éloigner du lieu des combats, montant les étages à la recherche d’une bonne cachette, parce que si elle pouvait en trouver une, il y aurait pensé, lui aussi!

Il y a des combattants partout dans Poudlard, au point où Anna est certaine de voir son heure arrivée. En atteignant le troisième étage, Klein pense soudainement à la salle des trophées. C’est un endroit qu’Argus affectionne particulièrement, et il regorge de cachettes. Elle est à la fois soulagée et découragée en trouvant la porte fermée et verrouillée.

-Alo… aloho… alohomora?

Pas la moindre étincelle ne jailli de sa baguette, son hésitation est trop grande, sa peur lui tord les entrailles, et elle n’a presque pas pratiqué de sortilèges au cours des deux dernières années. Anxieuse, elle colle son oreille à la porte, mais ne décèle aucun bruit.

-Argus? Argus s’il-te-plait c’est moi, Anna! Ouvre, j’ai peur!

Aucun autre élève de l’école n’aurait osé le tutoyer, encore moins l’appeler par son prénom, mais Klein avait obtenu ce droit il y avait quelques années. Ils se comprenaient, tous les deux. Anna n’était peut-être pas une « vraie » cracmol, contrairement à Rusard, mais c’était tout comme. Le sévère et grognon concierge avait une petite faiblesse, et c’était d’être compris, écouté, respecté même, ça le rendait aussi mou que de la guimauve. Il avait été celui qui avait appris à la fausse allemande comment repérer et utiliser les passages secrets pendant sa deuxième année, lui permettant ainsi de voyager dans Poudlard de façon presque invisible, elle qui faisait régulièrement les frais des moqueries de ses comparses de classe et de maison à cause de sa faiblesse.

-Quelle est la saveur de pâté préférée de Miss Teigne? finit finalement par lui demander la voix rauque, mais visiblement inquiète, derrière la porte.

Anna soupira de soulagement. Il vérifiait son identité en lui posant une question à laquelle elle seule pouvait répondre, c’était tout naturel, prudent même. La chatte profita de ce moment précis pour apparaître, en compagnie du hibou de l’élève.

-Foie et tripes de Gryffondor, tu nous laisses entrer maintenant? Elle a faim.

À cela, la chatte répondit d’un miaulement puissant, et la porte de la salle des trophées s’ouvrit. Le quatuor s’y engouffra, verrouilla la porte derrière eux, et alla se cacher dans le fond de la pièce, dans un coin invisible depuis la porte.

-Qu’est-ce qui se passe là-bas?

-J’en sais rien, je me suis cachée… j’ai cru entendre que quelqu’un est mort, mais c’était flou. J’ai la trouille, je veux partir d’ici!

Rusard grogna de dépit. Anna allait bientôt terminer sa scolarité et partir de Poudlard, il s’imaginait bien qu’elle l’oublierait et ne le reverrait jamais, qu’elle n’aurait plus rien à faire d’un vieux raté comme lui une fois dehors. De son côté, Klein n’avait pas vraiment envie d’arrêter d’étudier, elle adorait cette école, se sentait plus chez elle que n’importe où ailleurs entre ces murs… C’est pourquoi voir son chez soi saccagé et hôte de tant de violence lui brisait le cœur.

-Tu devrais partir avec moi…

-Hmrrr ? grogna Argus, les sourcils froncés.

-Fuis Poudlard! La guerre n’est pas prête de finir. Fuis l’Europe! Dès que je sors d’ici, si on s’en sort vivants bien sûr, je dégage du pays. Mes aînés sont des partisans du Seigneur des Ténèbres, je ne peux pas ne pas prendre de parti. Il faut que je m’en aille, avant de me faire tuer. Pars avec moi Argus! S’il-te-plait! le pria-t-elle en éclatant en sanglots.

Quelques heures plus tard, attirés par le chant du phénix, ils sortirent de leur cachette, découvrant que les combats étaient terminés et que le Directeur était mort. Les examens qui restaient seraient repoussé à une date indéterminée. Anna ne revint à Poudlard que pour les conclure, refusant de quitter l’école sans ses ASPICs en poche, et quitta ensuite immédiatement la Grande-Bretagne. Seule.

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Mai 1999


Elle allait fêter son vingtième anniversaire avec le plus bel entourage qu’elle avait jamais eu. Ici, à Ouganda, elle avait des amis, des gens qui l’avaient intégrée à leur « famille ». Parfois, Ariana songeait qu’elle devrait rester ici pour toujours. C’était tellement plus beau que chez soi, en Afrique. Pas seulement à cause de la température de merde toujours humide de la Grande-Bretagne, mais à cause de l’accueil. La communauté sorcière dans le sud-africain était merveilleusement tissée serrée. Et sa particularité à elle… n’embêtait personne. Carrow avait une place dans cette société, même si elle était sœur d’anciens Mangemorts, même si sa magie était presque absente.

Et il n’y avait pas de guerre sorcière, non plus. Certes, Voldemort avait été vaincu quelques mois auparavant, mais Ariana avait encore trop peur des partisans toujours en fuite pour rentrer. Tant qu’elle ne serait pas certaine qu’Alecto et Amycus étaient derrière les barreaux, ou mieux, morts… Et même là. Quel avenir avait-elle vraiment, en Angleterre, en étant une presque cracmol? Alors qu’ici…

Ici elle dansait en tenant les mains de sa nouvelle « famille », composées de sorciers de sang pur, de sang-mêlé, de cracmol… En fait, elle n’en était pas toujours certaine. Parce que la « couleur » du sang, ici, n’avait pas d’importance. Les enfants de sorciers nés sans pouvoirs n’étaient pas isolés et renvoyés chez les moldus, ils étaient intégrés, avaient leur part à jouer dans la communauté. Par conséquent, ils se mariaient avec des sorciers, et leurs héritiers avaient une chance d’accéder à la magie, ce qui rendait la communauté sorcière beaucoup plus stable et forte.

Et ils avaient cette façon si particulière d’utiliser la magie. Les baguettes étaient encore impopulaires à Ouganda, ils incantaient en utilisant leurs mains… ou la danse. En groupe, ils accomplissaient des sortilèges compliqués. En se tenant les mains, ils canalisaient leurs forces. Même les cracmols y participaient. Même Ariana avait participé. Pour la première fois de sa vie, elle s’était sentie puissante, avait eu l’impression que sa magie comptait, ressenti l’effet d’épuisement après avoir accompli un sortilège de haut niveau, autrement inaccessible.

Sauf qu’elle était quand même rentrée. Elle en avait vu, du pays, après deux ans à explorer le monde. Il lui fallait rentrer. Le lendemain de son anniversaire, Carrow avait dit « au revoir » aux sorciers d’Ouganda. Pas « à dieux », parce qu’il était certain qu’elle reviendrait. Mais avant de repartir à l’aventure, elle avait des affaires à régler à Londres. Les visions différentes des cracmols d’un pays à l’autre l’avaient tellement inspirée qu’elle avait découvert sa véritable vocation dans la vie. En remettant les pieds chez elle, dans cette demeure dont elle avait hérité à la suite de la mort de ses parents pendant la dernière guerre et l’emprisonnement de ses aînés, elle prit s’abord quelques jours pour s’approprier les lieux, en faire une résidence pure et exempt de « mauvaise » sorcellerie. Puis, elle avait mis le cap vers le Ministère de la Magie. Il était temps que les choses changent.

Utilisant l’entrée des visiteurs déguisée en cabine téléphonique, Ariana débarque au comptoir de sécurité et tend sa baguette au vigile, laquelle semble surprendre le sorcier en poste. C’est que l’objet semble drôlement neuf, du coup, il ne comprend pas ce que ses yeux lui montrent les résultats de l’enregistrement : la baguette appartient à une certaine Miss Carrow, et ce depuis 1990. Elle aurait dû être beaucoup plus usée.

-Ariana Carrow? demande-t-il de sa voix rauque dûe à la répétition, mais drôlement intriguée.

-Elle-même, répond-t-elle simplement en récupérant le bout de bois inutile. J’ai un rendez-vous avec le Directeur de la Coopération magique internationale.

Quelques heures plus tard, alors qu’elle sortait du bureau de son nouveau patron, Ariana était soulagée. Le Directeur avait été étonné par la facilité avec laquelle Carrow s’était liée avec de nombreuses communautés magiques de partout dans le monde, avec lesquels elle avait gardé contact. Elle commençait dès maintenant un travail d’émissaire du Ministère de la Magie de Grande-Bretagne. Dans quelques jours, elle repartirait à sa découverte du monde… mais en étant payée!

Ceci n’était certes pas son but ultime, mais c’était la première pierre qui paverait le chemin vers le Décret dont elle rêvait chaque nuit.

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Mai 2009


Plusieurs avaient été récalcitrants de voir la petite sœur des terribles Carrow débarquer au Ministère. Elle y comprit. Ariana doutait, profondément, d’être à la hauteur des attentes, mais il était hors de question de baisser les bras sans avoir essayé de réaliser son rêve. Pendant des années, elle a voyagé pour le Département de la coopération magique internationale. De simple émissaire, elle est devenue Diplomate, puis Ambassadrice. Les échelons avaient été plus faciles à monter qu’elle ne l’avait cru pour une presque cracmol, mais après-tout, on n’attendait pas d’elle qu’elle utilise sa magie, mais bien qu’elle exploite les relations qu’elle avait construites entre 1997 et 1999 pour consolider les liens des autres gouvernements avec la Grande-Bretagne.

Parfois, elle ne passait que quelques semaines dans un pays, d’autres fois elle y restait des mois, régulièrement, elle rentrait à « la maison », où il lui arrivait de travailler en partenariat avec le Département de la Justice Magique, lorsqu’il était temps de signer des traités et accords internationaux. Ces fréquents contacts avec la Justice lui permettait encore de travailler ses relations, mais plutôt de façon personnelle que professionnelle. Ici et là, elle glissait ses impressions sur la façon dont était traités les cracmols au travers le monde, laissant planer l’objectif de changer la perspective européenne à ce sujet.

Éventuellement, l’information tomba dans la bonne oreille, et des pourparlers commencèrent. À partir de ce moment, l’élaboration d’un Décret national visant le soutient et l’intégration des cracmols dans la société sorcière débuta. Ariana ne se faisait pas d’illusions, elle savait qu’il faudrait plusieurs années pour faire passer une telle loi, puisqu’il y avait d’abord des mentalités à changer parmi les familles plus élitistes de leur société, lesquelles avaient, depuis longtemps, renié leurs cracmols pour les envoyer vivre parmi les moldus. Elle espérait toutefois qu’en montrant comment, dans certains pays, comme plusieurs en Afrique du sud, les sorciers sans pouvoirs avaient leur rôle à jouer, prenant des positions de conseillers ou de fonctionnaires. Plusieurs métiers pouvaient être exercés par des cracmols, si seulement on leur donnait la chance d’accéder à la même éducation que les autres. C’est pourquoi l’objectif ultime du Décret serait d’ouvrir les portes de Poudlard aux cracmols, avec un cursus adapté. Ça ne se ferait pas demain, c’était certain, mais Carrow allait se battre bec et ongles pour y parvenir.

Et cela commencerait par avoir un pied dans l’école. Une fois le projet du Décret lancé et en cours de travaux, Ariana s’attaqua maintenant au cursus scolaire qui n’avait pas été mis à jour depuis des siècles : celui d’histoire. Cette « deuxième partie » de son rêve avait été beaucoup moins difficile à obtenir. Avec Kingsley Shacklebolt comme Ministre de la magie, les réformes étaient légions au sein du Ministère. Merveilleusement entourée par de nombreux employés renommés du Département de la Justice Magique, dont Hermione Granger, le nouveau cursus n’avait pris que deux ans avant d’être prêt à être mis en place, utilisant nombre des connaissances de Carrow. Mais il faudrait quelqu’un de nouveau pour l’enseigner… Binns n’allait pas faire l’affaire…

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