Comme des enfants
Quand je lui dis que je souhaite invité une amie, il semble tout un coup très intéressé par l’idée en me demandant qui précisément. J’éclate de rire, pas pour me moquer de lui, je n’oserais pas. Mais surtout parce que sa réaction ne cache en rien ses arrières pensés. Je lui donne une petite pichenette sur le nez et le regarde avec tendresse.
Je ne sais pas encore, mais peut être quelqu’un qui pourrait te plaire pour que ton coté romantique puisse s’épanouir !
Je ne comprenais pas pourquoi mon cousin était toujours célibataire d’ailleurs. Il avait tout pour rendre une fille heureuse, en plus je n’étais pas du genre à être la cousine surprotectrice ou l’empêcher à sortir avec quelqu’un. Je m’installe confortablement en commençant déjà a réfléchir à qui j’allais bien pouvoir inviter. Mais mon esprit parti bien loin et finalement je pense à ma famille et notamment aux pâtisseries de ma grand-mère. Cela me donne faim et j’ai envi de gâteaux là maintenant.
J’exprime mon envie à Alix qui semble plus qu’emballer. Je prends une autre feuille et un stylo pour commencer à écrire une lettre à notre grand-mère. En plus, ça lui fera sans doute plaisir qu’on lui raconte un peu ce qu’il se passe. Je ne suis pas rentrée depuis noël, ayant passé toutes les autres vacances au château. Il faut que je lui écrive plus souvent et à mon père aussi. Je me laisse trop facilement débordée par mes responsabilités, les cours et Logan.
On va lui écrire ensemble, je suis sur que cela lui fera plaisir. Qu’on lui raconte un peu nos vies au château. Je vais aussi écrire à mon père.
Mon stylo s’arrête à la première phrase, car durant quelques secondes j’ai envi d’écrire à mon frère, même si je sais que la lettre n’arrivera jamais à destination. Depuis que ma mère m’a enfin écrit en début d’année pour lui dire de ne jamais revenir la voir car elle ne veut pas que Edmond soit au courant de mon existence. Je me demande s’il a gardé ma boule à neige, du moins s’il a pu. Mon regard devient triste en regardant dans le vague.