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Une semaine s’est écoulée depuis mon épopée nocturne catastrophique. Une semaine que dans ma tête, je vivais un bouleversement total de mon univers. Déjà une : Logan m’avait brusquement laissé tombé comme une vieille chaussette sans m’expliquer clairement pourquoi… et de deux : j’ai eu beau lui courir après tout la semaine, pas moyen de réussir à décrocher deux mots à Saint Lucas depuis notre folle aventure acromentulesque et sa nuit à l’infirmerie. Rien ! Soit il est devenu un fantôme, soit il me fuit et je peux un peu comprendre pourquoi on fuirait la catastrophe ambulante que je suis. Mais je veux juste m’excuser ! Et sans en rajouter si possible… En évitant de le faire devant Hopkins par exemple *tousse* J’ai été tellement étourdie… tellement idiote. En fonçant dans la salle de bain des préfets, non seulement je me suis donné en spectacle mais j’ai été terriblement insensible à son égard. Il m’a sauvé la vie. Il mérite quand même que je le remercie comme il se doit. Pas juste en lui demandant de ne rien dire à personne.

Autant c’est facile de retrouver un ami et de lui demander pardon. Autant… un préfet, étudiant, taciturne c’est tout de suite plus compliqué. Il ne joue même pas au Quidditch je l’avais pour ainsi dire… jamais croisé avant ce soir là ! Et pourtant, il connaissait mon nom… Il aime le quidditch peut-être ? En tant que préfet, il doit un minimum regarder les match non ? En fait voilà, depuis une semaine j’ai mille questions qui tourne en boucle dans ma tête. Est-ce que Saint Lucas ceci ? Est-ce que Saint Lucas cela ? J’ai même fini par retourner voir Southman pour lui demander deux trois trucs et il m’a simplement répliqué : que je devais aller le remercier en bonne et due forme. J’aimerais bien… lui offrir quelque chose par exemple mais… j’ai aucune idée de : quoi ? Ce serait bizarre non ? Je le connais pas, on ne se connait pas et pouf je lui offre un cadeau ? Oui, non ? Ma vie est devenue un enfer…

Quand je ferme les yeux, non seulement je peux sentir le souffle du baiser sur le front que Logan m’a fait pendant notre première rencontre, comme une marque indélébile mais désormais… quand je ferme les yeux je revois Saint Lucas étendu sur le sol. Ou à l’infirmerie. Et je m’en veux tellement. Je ne peux rien dire à personne et je suis vraiment devenue infecte sur le terrain. Mon équipe me surnomme la teigneuse parce que les entraînements n’ont jamais été aussi intense. J’ai eu beau me creuser la tête, c’est Southman qui m’a aidé à trouver une idée de cadeau. Bon… c’était déjà ça. Maintenant il fallait trouver un moyen de le revoir… sans le gêner. Sans qu’on nous voit en fait. J’suis qu’une petite septième année, on a rien à faire ensemble, j’ai bien compris l’deal. Mais… j’ai eu une idée à ce propos. Et dans le message que je lui ai envoyé, il y avait marqué ceci :

« Saint Lucas,

Il y a des choses que je dois te dire. Te les écrire ne semble pas à la hauteur de ce que tu as fait pour moi et je tiens à te remercier comme il se doit.

Rendez-vous ce samedi vers 15h dans la salle des récompenses du troisième étage.

Cela ne prendra pas longtemps,

Avec toute mon amitié sincère,

Huang
»

J’ai signé Huang parce que je ne pense vraiment pas qu’il pourrait me confondre avec l’un de mes frères. Nous sommes déjà samedi et l’air s’est franchement rafraîchi en ce jour. Je me sens seule, perdue dans ma tête, avec tous ses tourments inutiles qui me taraudent : Va-t-il venir ? Va-t-il écouter cette fois ? Tout s’est passé si vite. On ne se connait même pas en fait. J’aimerais… le connaître un peu mieux. Je n’ai pas peur des clichés, des idées reçues toutes moisies. J’adore les potins c’est vrai mais si j’ai la personne en face de moi, je prendrais toujours le temps de l’interroger, d’avoir son avis, de cerner qui j’ai vraiment en face de moi. Je ne peux pas écouter les autres pour me forger mon avis, c’est impossible. Et je compte bien faire la même chose avec Saint Lucas. Ou James. Ca sonne mieux de l’appeler James dans ma tête.

Je franchis les portes et comme prévu, l’endroit est désert. Je me balade parmis les trophées de Quidditch, les récompenses exceptionnelles, les coupes en or qui brillent. Il sera bientôt 15h, d’ici une dizaine de minutes. Je reste figé en arrivant devant une vitrine avec marqué : “ Les Jeux du Sorcier “ Je n’en crois pas mes yeux et constate que la première coupe est gravé sous le nom de “ James St Lucas “. Oh en voilà une surprise ! Je suis toute excitée à l’idée de lui poser mille questions sur le Tournoi. Il a gagné la coupe ? C’est énorme ! Il est vraiment si fort que ça ? Dans ma tête, je le revois allonger et inconscient et je ravale ma joie. Oui Chizu, il s’est vraiment donné à fond et s’est mis dans un sale état. Puis quand j’y repense, il ne sourit jamais. C’est un peu triste de se rendre compte que quelqu’un ne sourit jamais vous ne trouvez pas ? Nouvelle objectif du jour : se faire pardonner ET réussir à le faire sourire. Si j’arrive cet exploit, je pense que je pourrais être vraiment fière de moi.

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Une semaine s'était déroulée depuis ce fameux événement. J'avais mis quelques jours avant d'être parfaitement remis, mais rien de plus normal au vu de la fatigue que j'avais accumulé ce jour là. Le reste de la semaine avait été assez calme sauf le samedi où j'avais fait la rencontre de Milla. Cela non plus n'avait pas été de tout repos. J'avais été mis en défaut de bien des manières et ça me perturbait encore. Je ne peux expliquer cette sorte de charme qu'elle avait exercé sur moi. Même sans cela, certain passage de notre conversation ne cesse de me préoccuper. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai du mal me sortir son regard de ma tête.
Étrangement, c'est un autre regard qui se superpose à celui-ci. Je voix les yeux de la petite lapine. Ce n'est pas anodin si je pense à elle actuellement. En effet, je viens de sortir de la demeure des Serdaigle en ce samedi légèrement couvert afin de me rendre à un rendez-vous qu'elle m'a fixé. Je ne peux expliquer la surprise qui m'a parcouru lorsque j'ai lu sa lettre. J'étais sur le cul si je puis l'exprimer ainsi. Heureusement, personne n'avait remarqué cette lettre lors de la distribution du courrier journalier, ni ma stupeur lors de sa lecture. Le dernier sentiment que je me souviens avoir ressenti à son égard était de la colère. Ce qui avait justement était une des raisons de mon côté froid à l'approche de Milla durant notre rencontre alors que le contenu de sa lettre semblait laisser transparaître un sentiment de reconnaissance alors que mon point de vu sur notre rencontre respirait un égoïsme important de sa part.

Je me dirigeais ainsi vers le château avec de grandes interrogations sur ce qui pourrait ressortir de cette entrevue. Je dois aussi être discret, je ne serrai quoi dire dans le cas où une rumeur venait à surgir sur le fait que je vois une 7ème année en secret. J'imagine déjà un Rajani furieux essayant de me faire la peau et c'est bien la dernière chose qui m'intéresserait en ce moment. Non je suis assez curieux voir inquiet de ce qui peut se dérouler durant cette future rencontre qui s'annonce.
D'une certaine façon, je me dis que cela va permettre de mettre les choses au point entre nous d'une manière plus conventionnelle car une salle de bain n'est pas forcément appropriée pour ce genre d'action.

Arrivant devant les portes du château, je grimpe rapidement les marches afin de me rendre à la salle des trophées où elle m'a donné rendez-vous. Je ne me suis pas spécialement mis sur mon 31. Je n'avais pas de raison de penser qu'elle cherchait à avoir un rencard par intermédiaire de cette lettre. Il serait vraiment étrange de sa part vis à vis de nos années respectives.
J'arrive ainsi après quelques minutes devant la salle où se trouve mon trophée des premiers jeux sorciers.
M'approchant je l'aperçois entrain de regarder les différentes coupes dans les vitrines. Je lui lance alors un simple :

« Yo ! »

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Absorber par ma contemplation et ma soudaine surprise, je ne l’entends pas arriver. « Yo ! »  Sa voix me surprend légèrement et je tourne la tête vers lui en me redressant. « Yo ! Contente que tu sois là… » Je lui réponds en mettant mes mains dans mon dos et en sautillant presque sur place, un peu gênée, ne sachant plus vraiment quoi dire maintenant que le scénario prévu devenait réalité. Je me mords la lèvre et fronce les sourcils. Il est venu donc… tu vas pouvoir dire ce que tu as sur le coeur nan ? Pff “sur le coeur” quoi. Les expressions je vous jure. C’est crédible d’utiliser cette métaphore ? C’est juste un préfet que j’ai… plutôt malmené… par inadvertance ? Allez Chizu, arrête de tourner en rond dans ta tête et dis quelque chose ! « Je ne … savais pas que tu avais gagné la coupe… Félicitations encore... » Je me râcle la gorge et fais quelques pas pour m’écarter de la vitrine s’il voulait mieux la voir. « Je… voulais repartir sur de bonnes bases et… surtout je voulais m’excuser. » Bon voilà, je me lance dans le vif du sujet. Plutôt nerveuse, je ferme les yeux et je me mets à parler très vite.

« Je… C’est… horrible ce qui s’est passé. C’est à cause de moi. Et de mes idées foireuses… Quand tu m’as suivi dans la forêt… j’ai complètement paniqué. Et après… Je ne sais pas toi mais je frissonne encore la nuit quand je repense aux acromentules haha ! » Je me passais la main derrière le crâne, ébouriffant mes cheveux un peu, en tentant de reprendre contenance, sentant mon coeur battre très fort. Je ne suis pas en danger pourtant… C’était peut-être juste le fait de repenser à cette situation ? « Tu as continué de me chercher alors que tu n’y étais pas obligé… Tu es venu à mon secours… C’est fou quand j’y repense. Tu as même suivi mon plan avec le balai alors que… tu n’avais plus d’énergie et je…  » Un frisson me parcourt de part en part. Vraiment, cette image m’a beaucoup plus marqué que je ne l’aurais cru. Plus que les acromentules. C’est son visage à lui que je vois le soir dans mes cauchemars, étendus, inconscient. Par ma faute. « Je tenais à te remercier. Du fond du coeur. Merci d’être venue à mon secours. Je… je n’oublierais jamais ce que tu as fait. »

Même si cela n’est pas flagrant, j’ai été élevé dans une famille chino-japonaise. Niveau respect, coutume, convenance, même si je suis née et j’ai grandi à Londres, j’ai des valeurs bien ancrées qui me suivront toute ma vie. Alors que je continue mon discours, je garde en tête que je dois m’excuser dans les formes. J’ai le ventre noué tellement je me sens coupable encore et je concentre mes efforts pour lui dire ceci : « Mais surtout… Quand je ne t’ai pas trouvé à l’infirmerie… j’ai été complètement déboussolée. Je suis venu te déranger… et je ... » Mes joues sont encore rouge de honte quand j’y pense. Je ne fixe que le sol pour ne pas affronter son regard. Plus que sa voix, ses yeux bleu électrique me fascinent et je ne veux pas me laisser distraire. Surtout si je peux y voir de la colère… à mon égard. « Je suis qu’une triple idiote ! Je voulais savoir comment tu allais, si tu te sentais mieux et … et rien n’est sortie. J’ai pensé qu’à moi… Et ça fait une semaine que je veux juste te dire que... »

Je sers les poings et je m’incline. Bien bas, juste le buste, pour lui montrer à quel point je suis désolée. « Je veux te présenter mes excuses. Pour tout. Pour la forêt… ma fuite… mon manque de compassion… et de t’avoir dérangé… Pour tout ce que j'ai fait... Je te demande pardon. » Comme le veut la tradition, je reste ainsi et ne bougerai pas tant qu’il ne me l’aura pas demandé. Des larmes ? Je ne sais pas vraiment ce qui m’arrive. Je suis plutôt émue de lui dire enfin “ce que j’ai sur le coeur”. Finalement la formulation est bonne non ? C’est un poids que je porte et je veux tout faire pour me rattraper dès à présent. Saint Lucas. James. Peu importe ton nom, j’espère que tu accepteras mes excuses et que nous pourrons alors, repartir du bon pied toi et moi.

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Je ne savais vraiment pas pourquoi j'étais venu. Sûrement une certaine curiosité en somme. J'aimais bien tirer les choses au clair et passer à autre chose. Cela devait être la même chose de son côté. Une petite explication rapide et tout sera réglé. Enfin, je pense. Pour ma part, je n'avais pas grand chose à dire et le peut que je risquais de faire est de créer un malaise plus qu'autre chose. De nombreuses personnes sont au fait de mon tact légendaire quand il s'agit de s'expliquer avec quelqu'un d'autres surtout dans de situations légèrement délicates. Je ne suis pas face à un universitaire. Elle reste une adolescente un peu perdue. Ce n'est pas pertinent d'être méchant, cela ne sera pas constructif ni utile. Je fais donc faire un effort et écouter ce qu'elle a sur le cœur comme ça cela sera clos. Je pourrais juste lui demander de me laisser prendre mes bains tranquilles dans le futur.
Prenant mon mal en patience, je commençais donc mon écoute pieuse. Je sentais que j'allais longtemps écouter avant de pouvoir dire quelque chose, une sorte de pressentiment.
Elle commença donc son monologue par une remarque sur la coupe qu'elle regardait en ce moment même. Y jetant un coup d’œil, je vis que c'était la mienne. Rien d'étonnant qu'elle la trouve après tout.

Elle enchaîna rapidement sur ce qu'elle voulait réellement aborder, notre relation enfin les bases de notre rencontre. Elle commença donc par enfin s'excuser pour son comportement. C'était pas trop tôt, elle aurait fait ça la semaine d'hier, tout aurait été réglé, maintenant c'est bon. On reprend nos petites vies et on est tranquille. Il semblait que ce n'était pas tout ce qu'elle voulait me dire. Je m'étais peut être emballer un peu vite. Je repris donc mon écoute.
Pendant de longues minutes, je l'écoutais sans la déranger. Il semblait qu'elle en avait vraiment beaucoup sur le cœur. Je me retrouvais dans une situation où je savais vraiment pas quoi faire. Elle semblait complètement bouleversée alors qu'il n'y avait pas eu de morts donc au final pas de quoi se rendre malade. On est tous les deux vivants et en bonne santé. Je ne sais vraiment pas où elle veut en venir. Elle s'est excusé, on passe à autre chose. Je ne sais pas si c'est le fait d'être une femme ou d'être jeune, mais elle se met bien trop la pression. Quand je réfléchis cela doit être la première option car que ce soit Adhara ou encore Milla, c'était la même chose. Je comprends qu'on peut se mettre la pression, mais pas pour une chose comme celle-là.

J'attendis un peu et remarqua qu'elle avait terminé ce qu'elle voulait me dire. Je ne savais pas trop quoi répondre. Pourquoi je me retrouve dans ce genre de situation dernièrement. J'ai l'impression qu'on est passé du style Shonen voir Seinen à celui du Shojo. Je vais essayer d'être aussi délicat que je peux.

« Ne t'inquiètes c'est du passé, tu as compris que les petites lapines ne vont pas se balader en pleine forêt sinon le lou... euh l'araignée vient les manger. On est tous les deux vivants et en bonne santé. Tu peux passer à autre chose. On va continuer notre vie tranquillement comme avant. »

Je suis content, j'ai été le plus délicat possible.

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Ok euh… C’est moi ou y’a une silence gênant là ? J’imagine qu’il doit être un peu perdue avec mon comportement. On s’incline pas trop par ici. Mais je tiens bon et attends qu’il me parle. Ce qui, heureusement pour mon dos, finit par arriver.  « Ne t'inquiètes c'est du passé, tu as compris que les petites lapines ne vont pas se balader en pleine forêt sinon le lou... euh l'araignée vient les manger. On est tous les deux vivants et en bonne santé. Tu peux passer à autre chose. On va continuer notre vie tranquillement comme avant.  » Je ne peux réprimer un sourire au moment où il se plante dans son image. Je hoche la tête et me redresse, profondément soulagée. Je lui offre mon plus beau sourire et je retrouve une attitude normale. « Tu as raison. Merci beaucoup. Wouah! » Je m’exclame en retrouvant mon énergie. « Je suis super soulagée que tu me dises ça ! C’est vrai… il faut juste aller de l’avant… Y’a pas besoin d’en faire tout un plat hein ? »

La vie me paraît tout à coup plus belle et mon ventre tout à fait décrispé et serein. Je suis dans une forme olympique, ravie en essuyant rapidement les larmes naissantes au coin de mes yeux. « Tu es d’accord pour qu’on recommence à zéro du coup ? Enchantée, Capitaine Chizu Huang de l’équipe des Serdaigles en septième année. Mais… tu peux m’appeler Chizu. » Je lui tends la main en espérant qu’il la prenne, relevant les yeux vers lui, tentant de comprendre ses réactions. Il a vraiment l’air… de pas savoir ce qu’il fait là. Il est nettement moins menaçant ainsi. On dirait un peu un gamin qui s’est perdu. Cette pensée me fait rire. Mais je me reprends en pinçant mes lèvres. « Tu… n’as pas l’air d’avoir beaucoup d’amis toi… je me trompe ? » Je reprends confiance. Il ne me fait plus peur. J’ai beaucoup de… curiosité à son égard et j’espère vraiment ne pas le faire fuir. J’attends patiemment sa réponse avec ma main tendue vers lui. Au sens littéral tout comme au sens figuré.

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Ma manière d'aborder semblait avoir fait mouche. En effet, je ne m'attendais pas à un tel revirement de situation. Elle passe du lapin tout tremblement qui va limite se faire bouffer par le première carnivore qui passe au lapin qui saute dans tous les sens. C'est pas bon pour moi ce manque de cohérence ! Je ne sais pas comment réagir face à autant d’énergie surtout de la part d'une jeune fille. J'ai l'impression d'avoir trente ans en comparaison. Rien que de l'observer toute pimpante me fatigue. Elle est maintenant toute souriante, tellement que je pourrais compter l'ensemble de ses dents. Je peux comprendre l'enthousiasme, mais il faut parfois se contenir et non exploser comme un feu d'artifice.

« Je suis content que tu sois soulagée. Après pas besoin d'autant d'effusion de joie. »

Plus je la regardais et plus j'avais l'impression qu'elle venait de revenir à la vie. Je n'avais pourtant pratiquer aucun bouche à bouche pour la réanimer. Je ne comprenais pas. Je pense que j'étais trop concentré sur la magie pour comprendre une manière de vivre si explosive. J'ai vraiment le sentiment d'être complètement à l'ouest. Elle repris la parole après s'être calmée. Elle semblait vouloir repartir sur des bases saines. Je n'y voyais aucun inconvénient. Elle se présenta donc officiellement, mais si je savais déjà tout cela. Elle me tendit aussi sa main avant d’enchaîner sur le fait que je ne semblais pas avoir énormément d'amis. C'était tout sauf délicat.

« Tu me demandes de repartir à zéro et tu me cales un coup à la jugulaire juste ensuite. Je vais te tirer tes oreilles de lapine, tu vas voir. »

Je sais vraiment pas comment traiter avec cette fille, une vraie adolescente. Aucune demi-mesure.

« Bon, je suis James St Lucas le préfet en chef des universitaires, optionnellement champion de la première édition des jeux sorciers et accessoirement le filleul du directeur des Serdaigles. »


Je pense que la présentation était complète comme ça.

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«  Je suis content que tu sois soulagée. Après pas besoin d'autant d'effusion de joie. » A sa remarque je me calme un peu. J’ai tendance à ne pas contrôler mon afflux d’énergie surtout quand j’entends une bonne nouvelle. Je continue de lui sourire mais sans sauter partout. En tout cas, je fais de mon mieux. « Tu me demandes de repartir à zéro et tu me cales un coup à la jugulaire juste ensuite.[...] » Un coup ? Pourquoi il me dit ça ? Je penche la tête que le côté... «  [...] Je vais te tirer tes oreilles de lapine, tu vas voir. » Oh. Son ton reste gentil apparemment. Je garde mon sourire, rassurée. Mais je ne suis pas passé loin d’une catastrophe. Je dois vraiment faire plus attention à ce que je dis… Son visage est impénétrable, je n’arrive pas à savoir s’il tend à me répondre ou non… Mais enfin une réponse arrive et me remplit de joie à nouveau. « Bon, je suis James St Lucas le préfet en chef des universitaires, optionnellement champion de la première édition des jeux sorciers et accessoirement le filleul du directeur des Serdaigles »

Ok. On avance ! Je range ma main qu’il n’a pas prise mais ne fais pas de remarque là dessus. Réfléchis Chizu, réfléchis. On ne heurte pas les gens. On les ménage. Surtout s’ils ne sont pas sociables : évitez de leur faire remarquer… ça ne se fait pas apparemment. Le filleul de Hopkins ? Ceci explique pourquoi il l’appelle par son prénom alors. Dans le bain c’est ce qu’il avait répondu… même si mes souvenirs sont plutôt confus sur ce moment tellement j’ai couru vite dans la direction opposée. « Ravie de te rencontrer, en des circonstances… plus classique ? » Je garde mon sourire. Je ne veux pas le gêner en rebondissant sur le fait qu’il soit le “filleul d’un directeur de maison”. Je ne suis pas connu comme étant la personne la plus délicate parait-il donc je vais faire un effort. Je me souviens d’une chose importante. « Oh ! J’oubliais ! » J’ai un cadeau pour lui ! C’est dans mon sac qui est … Un peu plus loin. Juste sur un banc non loin d’ici, j’y fais un tour et je reviens pour lui présenter un petit sac que je lui tends.

« C’est pour toi ! Pour … te remercier. » Il est grand le bougre, d’aussi près je m’en rends mieux compte. Une fois le cadeau donné, je me recule d’un pas. « C’est Southman qui m’a donné l’idée… Ce sont des remontants de Pomfresh. Il en a pour les joueurs de Quidditch qui dépassent leurs limites habituellement mais il m’a dit que… ça pourrait peut-être t’être utile. » J’espère de tout coeur que ça ne le vexera pas. Je suis sur des oeufs avec lui, je ne sais pas trop ce que je peux dire ou pas même si tout à l’air de bien se passer pour le moment. Je hausse les épaules. « C’est un drôle d’infirmier tu ne trouves pas ? Je lui suis reconnaissante de n’avoir rien dit… Je veux me montrer digne de sa confiance et… de la tienne aussi. » Je cherche son regard, cherchant à le cerner. Est-ce déplacé de lui offrir cela ? J’ai grandi avec deux grands frères, les menaces ou les taquineries, je connais. C’est plutôt étrange d’aborder quelqu’un d’aussi froid. Je me demande s’il a des frères ou des soeurs… Quel genre de famille il peut avoir. Est-ce qu’il y a des gens avec lesquels il peut être lui-même sans porter ce drôle de masque de préfet intouchable ?

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Maintenant que nous avons refait les présentations, je ne savais pas trop quoi faire. Je n'avais pas trop l'habitude des discussions cordiales. En effet, la plupart des mes idées dataient maintenant et j'avais très peu d'échanges avec les plus jeunes années. Je ne cherchais pas d'échanges non plus. J'aime bien ma tranquillité, les rares occasions qui me permettent d'échanger avec autrui sont soit dans le cadre de mes fonctions de préfet en chef ou encore dans le club de duel, sinon je reste le loup solitaire que j'ai toujours été. Je sais très bien que je vivre en solitaire n'est pas forcément la meilleure des choses, mais je me contente du strict minimum. De nombreuses personnes m'ont souvent fait relevé que c'était une carapace que je me créais pour éviter de souffrir et cela est sûrement la vérité. J'essaie de faire des efforts et encore aujourd'hui ça se voit.
En effet, quelques années auparavant j'aurai totalement ignoré la lettre de Chizu et j'aurai passé ma journée à m’exercer tranquillement. Aujourd'hui, j'ai pris la décision de venir afin de mieux cerner ce qu'elle ressentait et pourquoi elle désirait me parler. Je considérais cela comme un progrès d'une certaine manière. Je me montrais de moins en moins réfractaire à autrui, mais étrangement j'avais cette colère qui restait en moi.

Revenant à la réalité, j'observais la petite lapine qui semblait avoir quelque chose pour moi. Je fus encore plus étonné. Je pense que les personnes m'ayant offert des présents ce compte sur une seule main. Je ne pouvais qu'être honoré de recevoir un tel présent. J'observais donc ce qu'elle me tendait tout en m'expliquant ce que c'était.
Je connaissais très bien ces remontants, je m'étais basé sur eux pour confectionner mes remontants personnels en concentrant les doses afin d'obtenir un résultat plus explosif. Elles pourraient être utile car moi puissante contrairement aux autres qui peuvent être nocive si j'en abuse trop souvent.

« Je te remercie pour ce présent. J'en ferrai un bon usage. »

Je ne savais pas trop quoi rajouter de plus. Je préférai donc rester courtois et bref dans mes propos.

« L'infirmier Southman n'a pas comme rôle d'être dans le punitif bien au contraire. Cela ne m'étonne pas de lui d'avoir une démarche plus positive dans sa manière de faire les choses. »

Perplexe par la situation, je ne savais comment réagir. Ainsi à ma grande habitude, je regardais ma montre et tenta une échappatoire.

« Si tout est okay pour toi, je vais donc te laisser. J'ai quelques choses à voir au niveau du pré-au-lard. »

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Quand j’ai mis le paquet dans les mains de James, il a eu sincèrement l’air surpris. Je crois que je souris jusqu’aux oreilles tellement je suis contente. Ca à l’air de lui plaire… Je suis super contente que mon cadeau lui plaise. « Je te remercie pour ce présent. J'en ferai un bon usage. » Il n’a pas l’air vraiment à son aise mais répond à mes affirmations sur Southman. «  L'infirmier Southman n'a pas comme rôle d'être dans le punitif bien au contraire. Cela ne m'étonne pas de lui d'avoir une démarche plus positive dans sa manière de faire les choses. » J’acquiesce à sa remarque, n’aillant jamais vu les choses sous cet angle. « C’est vrai ça ! Je n’y avais pas pensé… mais tu as raison. C’est son rôle de nous aider et jamais de nous enfoncer... » Complètement dans ma réflexion, je ne fais pas attention à ce qu’il dit en regardant sa montre. « Mais alors… Comment tu considères ton rôle de préfet pour le coup ? C’est pas trop dur de devoir “sanctionner” les gens ? C’est plutôt rare qu’un préfet accorde des points non ? »

J’ai un milliard de questions pour apprendre à mieux le connaître. Vraiment. Il peut être sympa quand il veut.. déjà il est venu aujourd’hui. Rien ne l’y obligeait. Je suis persuadée qu’il n’a pas un mauvais fond. Je veux vraiment outrepasser tous ses à priori ridicules et j’aimerais vraiment, ne serait-ce qu’une bref instant, le voir sourire. Ce serait possible selon vous ? Un défi à ma hauteur ? Il est vrai que je suis d’un naturel sociable et que je vais facilement vers les gens. Peu importe leur âge. Mais James me fait un peu penser à un grand frère un peu coincé. Vous voyez ? Le genre protecteur, qui a souffert donc qui ne va pas vers les autres et qui préfère rester dans son coin…  « J’ai une idée… est-ce que tu veux bien qu’on devienne ami ? » C’est sorti tout seul. Vraiment. « Ou déjà essayer non ? » Je hausse les épaules, attendant de voir sa réaction. Au moins j’ai dit le fond de ma pensée. C’est peut-être embarrassant comme question mais vraiment je comprends pas pourquoi il refuserait.

Ou alors je lui demanderais pourquoi et j’en saurais quand même plus à son sujet ? Il ne faut pas que je force les gens à m’apprécier non plus. Ok il m’a sauvé la vie. Ok je me sens coupable. Et j’ai envie de plus le connaître parce qu’il a l’air d’avoir un fond gentil. Mais après tout… une amitié ne peut pas se construire que dans un sens non ? Je sais pertinemment que j’ai l’air d’une enfant. Je me réfugie souvent dans mon côté enfantin pour me faire pardonner ou pour aborder les gens. Et d’un côté, je vois bien que tout nous oppose. Déjà rien qu’en maturité y’a pas photos. Je suis une gamine écervelée à côté de lui. Si tout le monde parle de lui c’est qu’il y a de bonnes raisons. C’est aussi en bien, c’est une personne brillante qui a remporté un tournoi quand même. Il m’a écouté, m’a pardonné même. Je prouverais au monde que James St Lucas n’est pas juste le monstre de sang froid qu’il paraît être. Et même si je ne le prouve pas au monde, au moins, moi je le sais c’est déjà pas mal ?

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Je n'avais rien de spécialement prévu, mais je ne voyais pas de raison de continuer cette discussion. En effet, nous avions abordé les différents points qui pouvaient être obscures entre nous. Maintenant, on passait à autre chose et on continuait notre petite vie tranquille tant qu'on le pouvait. Je la regardais afin d'observer une réaction vis à vis de ma dernière phrase, mais elle semblait l'avoir totalement occultée. Elle avait un manque certain d'attention. Elle partait dans tous les sens avec ces réflexions et ne prêtait guère attention quand tu lui parlais. Elle enchaînât un nombre important de question que j'allais devoir digérer afin de pouvoir lui répondre de manière efficace. Je me massais légèrement la tempe ayant un léger mal de tête qui commençait à surgir. Je pense que je n'allais pas resté longtemps. Même si je m'étais bien reposé, j'avais pas mal forcé ces derniers temps et j'essayais au maximum d'être au calme afin de calmer mes maux de têtes. Prenant la parole, j'allais essayer d'éclaircir ses lumières avant de prendre la tangente.

« Je ne sanctionne pas souvent les gens. Je suis plus là pour les aider qu'autre chose. Un préfet ne peut pas accorder de points ce n'est pas notre rôle. »

J'avais essayé d'être le plus succincte possible afin de ne pas m'étaler sur des détails inutiles. Je pense que je peux y aller maintenant. Je m'apprête à partir lorsqu'elle reprend la parole. Je suis assez circonspect par sa proposition. Elle me demande si on peut être ami. Je n'ai pas l'habitude qu'on me fasse de telle proposition.

« On peut essayé, je compte mes amis sur les doigts d'une main et notre départ de relation est assez particulier, mais pourquoi pas. »

Je n'avais rien d'autre à ajouter.

« Je dois par contre te laisser, j'ai besoin d'aller voir quelque chose au pré-au-lard.»

descriptionSalut, tu peux m'appeler Chizu. Merci de m'avoir sauvée | James (Terminé) EmptyRe: Salut, tu peux m'appeler Chizu. Merci de m'avoir sauvée | James (Terminé)

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James est vraiment une énigme pour moi. Mon cadeau a paru le surprendre et il l'a accepté sans rechigner. Dans cette salle des trophées désertés, je le regarde avec insistance et je me rends bien compte que quelque chose ne va pas. Je déborde d'énergie, si je ne me contenais pas je bondirais de joie partout. J'ai du mal à me concentrer sur lui, je prends donc une grande inspiration quand il prend le temps de répondre à ma question sur son rôle de préfet-en-chef. « Je ne sanctionne pas souvent les gens. Je suis plus là pour les aider qu'autre chose. Un préfet ne peut pas accorder de points ce n'est pas notre rôle »  J'acquiesce vivement. « Tu es un peu le Southman des préfets alors ? Sans la barbiche ?  » Vous ai-je déjà parler de mon humour décapant ? Je traîne trop avec des joueurs de quidditch. Cela n'aide en rien du tout à la qualité de celui-ci.

A ma proposition soudaine, je vois ses sourcils noirs se relever, circonspect. Au moins, il n'est pas insensible à ce que je lui demande. Un peu stressée soudainement, me rendant peut-être compte de l'absurdité de la situation, même si avec lui, il n'y avait rien de nouveau de ce côté-là, je croise les bras, attendant de voir ce qu'il allait finalement me répondre. « On peut essayé, je compte mes amis sur les doigts d'une main et notre départ de relation est assez particulier, mais pourquoi pas. » Euh... c'est positif ça non ? Effectivement, on ne pouvait pas dire le contraire en ce qui concerne le début de notre relation pour le moins tumultueuse. Mais alors que je comprends ce qu'il vient de me dire, je sens mon regard pétiller de reconnaissance et un large sourire occupé mon visage ravi.

« Je dois par contre te laisser, j'ai besoin d'aller voir quelque chose au pré-au-lard. » Ces mots me remettent les pieds sur Terre. Je secoue légèrement la tête et décroise les bras, acquiesçant en répondant. « D'accord, bien sûr. Désolée de t'avoir retenu. Et... merci d'être venu. » Je ne sais pas quoi faire de mes mains, je suis soudainement gênée mais toujours très heureuse, presque euphorique. J'ajoute simplement. « Bonne course alors ! J'irais à Pré-au-Lard le week-end prochain, on pourrait peut-être se retrouver quelque part ? Qu'est-ce que tu en dis ? » Moi, m'imposer et en faire trop ? Oui, toujours. Peu importe s'il accepte, je hausse les épaules.  «  A bientôt, James. »  Je lui adresse un petit signe de la main en le regardant partir. Je me demande vraiment où tout cela va nous mener. Mais après tout, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve ? Il faut provoquer le destin pour vivre de belle aventure à Poudlard.

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