Petits commérages entres adultes
Aujourd’hui était un jour particulier. Pourquoi ? Tout simplement parce que je manquais de motivation pour travailler. Et cela c’est bien vu. Je faisais le strict minimum durant mes cours et pour les entrainements, j’ai passé le plus claire de mon temps dans mon bureau, laissant les capitaines gérer leurs équipes. Souvent, je fais ça de temps en temps et j’observe par la fenêtre leurs comportements en prenant des notes. Mais aujourd’hui, rien du tout ! Je n’avais pas envi de ça. Je regarder juste pour être sur qu’ils ne fassent pas de bêtises. JE passe ma journée a ruminer, car cela faisait déjà deux jours que je n’avais pas vu Lizbeth. Et cela allait encore durée deux jours avant qu’elle ne revienne à Poudlard.
Elle était partie pour soigner une bestiole dont j’avoue, je n’en avais rien à faire. Car en ce moment, je ne pense qu’au fait que ce truc de merde a emmené ma belle loin de moi. Je ne pensais pas être attachée aussi vite à elle, mais mine de rien j’ai pris l’habitude de la voir tous les jours. J’ai besoin de me changer les idées et rester dans mon bureau toute seule ne m’aide pas. Je regarde l’heure et décide de me lever pour rejoindre mes élèves sur le terrain.
Bon les gosses, aujourd’hui je vous fais cadeaux de dix minutes d’entrainement. Alors vous allez tous aux vestiaires et dans justement dix minutes je ne veux voir personne ici ok !
Je tape dans les mains pour les incités à se dépêcher. Comme ça j’allais pouvoir broyer du noir et faire ma mauvaise langue avec Chuck plutôt que prévu. C’était un super gars et il n’y avait pas besoin d’être sorcier pour le savoir. Je soupire en pensant à nos dernières soirées, d’ailleurs l’une d’elle j’ai finis par vomir dans un seau dans son bureau. Il faut vraiment que je me calme avec l’alcool. Je fais vraiment un mauvais exemple pour les élèves. Les dix minutes passent relativement vite, alors que tout le monde sort comme je l’ai demandé. Aucun ne traine ou essaye de me parler, ils ont tous compris que je n’étais pas d’humeur. Je les salue quand même de manière poli et ferme les vestiaires avant d’aller vers le château.
Je décide d’y aller en trottinant, un peu d’effort ne me fera pas de mal. Mais bien vite, j’abandonne cette idée, j’ai la flemme. Mon dieu ! Qu’est ce qui m’arrive ! Ce n’est pas normal ça ! Je n’ai pas le temps de me lamenter que j’arrive quand même assez rapidement au haut des marches. Je trace les halls, saluant les collègues assez brièvement pour rejoindre celui qui m’attends. Je frappe à sa porte et n’attends pas qu’il me réponde pour ouvrir la porte. Ce n’est pas un manque de respect pour moi, car j’éprouve beaucoup de respect pour Chuck, c’est juste que j’ai hâte que notre soirée commence.
Salut mon pote ! Serre moi tout de suite un verre j’en ai besoin.