Pangloss Anima
Création d’un sort
Le réveil avait été plus que dur, comme à chaque fois que tu tentais de dormir un peu après avoir eu des longues insomnies et que tu faisais des cauchemars chaotiques et frustrants. Depuis quelque temps, tu avais beaucoup de choses en tête et on ne pouvait pas dire que tes ASPIC te stressaient particulièrement. Non. C’étaient d’autres choses qui te titillaient, des projets personnels, la situation familiale, la compétition de tes prétendants qui s’était lancée, ton anniversaire qui approchait à grands pas…
Tu détestais cette date, bien plus que tu ne détestais Noël et d’autres festivités ennuyeuses et bruyantes du même genre. Mais, si tu n’aimais pas tes anniversaires, c’était pour une toute autre raison que le bruit ou l’absence de ta famille… C’était parce que ta mère était morte le jour de ton septième anniversaire. Ce jour-là, vous étiez seules. Ton père était occupé avec les affaires du Ministère et n’avait pas pu se libérer pour l’occasion. Comme à-peu-près tous les ans, l’absence de ton père faisait des dégâts dans l’esprit de la petite fille que tu étais. À l’époque, tu n’arrivais à comprendre qu’il était aussi occupé et important qu’il ne pouvait simplement pas vous accorder plus de temps. Tu savais qu’il t’aimait, puisqu’il t’embrassait sur le front quand il rentrait du boulot, même quand tu étais déjà au lit – parfois, ça te réveillait, mais il te souriait avec tendresse, tapotait la couverture et disait de te rendormir. Quelques mois auparavant, ton chien avait été écrasé et tu n’étais pas très bien, moralement parlant. Ils avaient prévu de garder la surprise, estimant qu’il était peut-être temps que tu passes à autre chose et que tu aies un ami loyal auprès de toi, raison pour laquelle ta mère avait décidé de t’amener à l’endroit où ton père et elle avaient prévu de t’amener pour ton anniversaire – c’était une surprise : un refuge pour animaux, tenu par un éleveur de Fléreurs. Ils voulaient que tu vois d’autres animaux et que tu éprouves l’envie d’en adopter un.
Toutefois, vous n’êtes jamais arrivées à destination.
Du moins, pas vraiment ensemble.
C’est en bonne partie de jour-là que tu as cauchemardé, aujourd’hui.
Tu étais petite, mais ta mémoire était aussi vivace que le jour que c’est arrivé. Tu te revoyais cachée, comme ta mère te l’avait demandé, dans les bois de Norfolk. Elle n’avait remarqué que trop tard que la personne que vous aviez croisé vous avait, en fait, suivies pendant un petit moment avant de vraiment se décider à passer à l’action : c’était un mage noir du nom de Hughes Hunchback. Hélas, tu étais la fille de Kingsley Shacklebolt, l’homme qui l’avait failli l’envoyer à Azkaban quand il travaillait avec lui en tant qu’auror, où pourrissait une partie de sa famille – et, inutile de dire qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes, à l’époque, pour l’incriminer, ne serait-ce que pour complicité. Hunchback avait plus qu’une dent contre ton père et vous faire du mal était le meilleur moyen d’atteindre le Ministre de la Magie – ton père.
Tu t’en rappelles encore…
C’était un très grand individu à l’air amical, presque avenant. Le typique « Gentil monsieur » qui aurait pu aider quelqu’un de perdu, en temps normal et qui, en vrai, indiquait la mauvaise route pour mieux pouvoir coincer sa cible avant de la tuer sauvagement – mais ça, tu ne le savais pas encore : tu ne pouvais que sentir qu’il y avait quelque chose d’étrange chez lui, qu’il n’avait pas des bonnes intentions et tu ne le comprenais pas. Ta mère était une grande sorcière, mais on ne peut pas faire grande chose quand on est pris en traître… au dépourvu. Il n’a pas eu la lâcheté d’utiliser un sort impardonnable sur elle, non. Il l’a attaquée par derrière et a voulu t’emporter avec lui, dans le but de blesser davantage ton père. Tuer ta mère n’était pas dans ses plans, pas dans l’immédiat, mais c’est ce qu’il a fait quand elle est parvenue à te sauver.
Tu détestais cette date, bien plus que tu ne détestais Noël et d’autres festivités ennuyeuses et bruyantes du même genre. Mais, si tu n’aimais pas tes anniversaires, c’était pour une toute autre raison que le bruit ou l’absence de ta famille… C’était parce que ta mère était morte le jour de ton septième anniversaire. Ce jour-là, vous étiez seules. Ton père était occupé avec les affaires du Ministère et n’avait pas pu se libérer pour l’occasion. Comme à-peu-près tous les ans, l’absence de ton père faisait des dégâts dans l’esprit de la petite fille que tu étais. À l’époque, tu n’arrivais à comprendre qu’il était aussi occupé et important qu’il ne pouvait simplement pas vous accorder plus de temps. Tu savais qu’il t’aimait, puisqu’il t’embrassait sur le front quand il rentrait du boulot, même quand tu étais déjà au lit – parfois, ça te réveillait, mais il te souriait avec tendresse, tapotait la couverture et disait de te rendormir. Quelques mois auparavant, ton chien avait été écrasé et tu n’étais pas très bien, moralement parlant. Ils avaient prévu de garder la surprise, estimant qu’il était peut-être temps que tu passes à autre chose et que tu aies un ami loyal auprès de toi, raison pour laquelle ta mère avait décidé de t’amener à l’endroit où ton père et elle avaient prévu de t’amener pour ton anniversaire – c’était une surprise : un refuge pour animaux, tenu par un éleveur de Fléreurs. Ils voulaient que tu vois d’autres animaux et que tu éprouves l’envie d’en adopter un.
Toutefois, vous n’êtes jamais arrivées à destination.
Du moins, pas vraiment ensemble.
C’est en bonne partie de jour-là que tu as cauchemardé, aujourd’hui.
Tu étais petite, mais ta mémoire était aussi vivace que le jour que c’est arrivé. Tu te revoyais cachée, comme ta mère te l’avait demandé, dans les bois de Norfolk. Elle n’avait remarqué que trop tard que la personne que vous aviez croisé vous avait, en fait, suivies pendant un petit moment avant de vraiment se décider à passer à l’action : c’était un mage noir du nom de Hughes Hunchback. Hélas, tu étais la fille de Kingsley Shacklebolt, l’homme qui l’avait failli l’envoyer à Azkaban quand il travaillait avec lui en tant qu’auror, où pourrissait une partie de sa famille – et, inutile de dire qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes, à l’époque, pour l’incriminer, ne serait-ce que pour complicité. Hunchback avait plus qu’une dent contre ton père et vous faire du mal était le meilleur moyen d’atteindre le Ministre de la Magie – ton père.
Tu t’en rappelles encore…
C’était un très grand individu à l’air amical, presque avenant. Le typique « Gentil monsieur » qui aurait pu aider quelqu’un de perdu, en temps normal et qui, en vrai, indiquait la mauvaise route pour mieux pouvoir coincer sa cible avant de la tuer sauvagement – mais ça, tu ne le savais pas encore : tu ne pouvais que sentir qu’il y avait quelque chose d’étrange chez lui, qu’il n’avait pas des bonnes intentions et tu ne le comprenais pas. Ta mère était une grande sorcière, mais on ne peut pas faire grande chose quand on est pris en traître… au dépourvu. Il n’a pas eu la lâcheté d’utiliser un sort impardonnable sur elle, non. Il l’a attaquée par derrière et a voulu t’emporter avec lui, dans le but de blesser davantage ton père. Tuer ta mère n’était pas dans ses plans, pas dans l’immédiat, mais c’est ce qu’il a fait quand elle est parvenue à te sauver.
Dernière édition par Eleanor I. Shacklebolt le Dim 9 Mai - 13:44, édité 2 fois