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descriptionQuand Usui était encore plus petit. EmptyQuand Usui était encore plus petit.

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PROLOGUE

Le passé d'Usui, devant vos yeux ébahis ! Et on commence par une image choc, Usui à 1 an et demi ! Cette image, c'est la photo que Akemi Ishigami, mère de Usui et patronne du Vivet doré (hommage à son passé de joueuse de Quidditch), garde toujours précieusement sur elle. Si vous la rencontrez un jour et que vous parlez suffisamment longtemps avec elle, elle finira forcément par vous la montrer, c'est O-BLI-GEn au grand dam de son enfant.  

LA PHOTO :



SOMMAIRE

  • Epreuve d'oral d'Anglais - BUSE
  • Epreuve d'oral d'Anglais - ASPIC
  • Le jour où Usui a eu un chat.


Dernière édition par Usui Ishigami le Mer 24 Juin - 22:29, édité 3 fois

descriptionQuand Usui était encore plus petit. EmptyRe: Quand Usui était encore plus petit.

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Epreuve d'oral d'Anglais - Examen BUSE

ou comment Usui s'est retrouvé.e avec un A dans cette matière.


A Mahoutokoro, les élèves passaient les épreuves théoriques le matin, de 8 à 12h, et les épreuves pratiques l'après-midi. Aujourd'hui, c'était les Buses d'Anglais. Sans surprise, Usui s'en était aussi bien tiré.e que dans les autres matières, et iel attendait maintenant tranquillement son tour dans le couloir, s'exerçant à reproduire une feuille d'érable en origami. Iel avait eu le schéma explicatif à un atelier du club. Si Usui n'en faisait pas parti, iel ne ratait jamais leurs ateliers. Iel y apprenait de nouveaux modèles et astuces qu'iel reproduisait le soir pendant qu'iel lisait ou apprenait ses cours, avant de les oublier dans sa chambre ou dans un coin de la salle commune. Usui mettait un point d'honneur à ne passer à un autre modèle que lorsqu'iel savait reproduire celui sur lequel iel s'exerçait instinctivement.

La porte de la salle d'examen s'ouvrit, et la camarade qui le précédait dans le classement alphabétique en sortit. Usui en se leva et entra. Iel s'inclina devant les membres du jury jusqu'à ce que son corps forme un angle droit, avant de s'asseoir en face de leur table. Au milieu de celle-ci trônait la directrice de l'école, la princesse impériale Ichiko de Itachi. A sa gauche se trouvait les vice-directeur et deux professeurs d'anglais de Mahoutokoro. A sa gauche il y avait trois haut-fonctionnaires du département de la coopération magique internationale. Tous, bien que parfaitement bilingues (et avec une mine plus austère les uns que les autres) étaient japonais. Mahoutokoro et le Japon gardaient toujours jalousement leurs secrets malgré l'ouverture du pays sur le monde, et la seule fois où des étrangers avaient foulé le sol de l'école, si l'on exceptait les joueurs de Quidditch égarés, était lors de l'occupation américaine du pays. Usui, au bout de plusieurs épreuves pratiques, ne savait toujours pas s'iel était censé.e être impressionné.e de se retrouver devant des personnes aussi importantes, ou si cela était juste une des conséquences de la réputation d'excellence que l'école entretenait soigneusement. Les trois haut-fonctionnaires, eux, semblaient attendre beaucoup de sa part, après avoir vu son manteau doré. Mais ce n'était pas son problème.

Le vice-directeur, après avoir présenté les membres du jury, laissa la parole à l'homme le plus à gauche de la directrice, et qui était le directeur du département. Celui-ci lui expliqua que son oral prendrait la forme d’une discussion, afin de pouvoir juger de sa capacité à utiliser l’anglais dans le cadre de la vie de tous les jours, terminant par un :

Introduce yourself.

Quelques secondes passèrent, sans qu’il ne se passe rien. Usui se contentait de le regarder sans rien exprimer d’autre qu’une vague attente. Le directeur fronça légèrement les sourcils, et réexprima sa demande. Comme l’élève en face de lui ne disait toujours rien, il tenta d’autres approches, mais Usui gardait les lèvres résolument scellées. Les trois employés du ministère se regardèrent, de plus en plus décontenancés, puis désemparés, avant de tourner la tête vers le corps étudiant. Les professeurs et le vice-directeur avait l’air sincèrement gênés, et ils répondirent d’une moue désolée. Personne n’avait jugé bon de les prévenir du mutisme sélectif de leur élève, les professeurs et le vice-directeur parce qu’ils pensaient sincèrement qu’Usui aurait au moins daigner participer à un examen aussi important, la directrice parce que tout de même, c’était plus drôle ainsi.

La colère succéda, et le directeur se tut aussi, le visage empourpré refusant de se ridiculiser plus longtemps devant cette jeune personne de second cycle. Et comme on avait arrêté d'ellui parler, Usui arrêta de les regarder, se remettant à son origami qu’iel n’avait pas lâché. C’est à ce moment-là que Ichiko de Hitachi ouvrit son éventail pour dissimuler l’envie de rire qui commençait à se faire un peu trop présente. Usui n’ouvrait la bouche que quand iel en ressentait réellement le besoin, et iel ne voyait pas l’intérêt de le faire pour répondre à des questions stupides de personnes qu’iel ne reverrait sans doute jamais de sa vie. De plus, iel n’avait besoin que d’un Acceptable pour continuer à suivre cette matière au troisième cycle, et sa note théorique compenserait sa note de pratique. Iel n’avait donc aucune raison de se fatiguer à entretenir une conversation pendant 30 longues minutes. Car c’était là la durée de l’examen, que personne ne pouvait écourter avant, sauf cas de force majeur, et où seul le vice-directeur et l’élève pouvaient parler.

Ce fut parmi les minutes les plus longues de la vie des adultes ici présent. La directrice s’éventait paisiblement tandis que les autres étaient occupés à ruminer dans leur coin. Lorsque le vice-directeur annonça, d’une voix très légèrement tremblante de colère contenue, que l’examen était terminé, Usui se leva, et s’inclina tout aussi respectueusement qu’à son entrée. En ce qui concernait l’élève, iel n’avait pas perdu son temps, sa feuille d’érable en papier plié étant terminé. Elle était parfaite. Encore deux ou trois, et iel pourrait passé ça un modèle suivant. Iel la posa sur le bureau, devant la directrice, s’inclina encore une nouvelle fois, puis quitta la salle, pas plus troublé qu’iel ne l’avait été à son entrée.

Et c’est ainsi que Usui eut son premier T en épreuve pratique d’Anglais, compensé par un O en épreuve théorique, ce qui lui valut la plus mauvaise note de ses Buses, un A.

Dernière édition par Usui Ishigami le Mer 24 Juin - 21:18, édité 1 fois

descriptionQuand Usui était encore plus petit. EmptyRe: Quand Usui était encore plus petit.

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Epreuve d'oral d'Anglais - Examen ASPIC

ou comment Usui s'est retrouvé.e avec un autre A dans cette matière.

Près de quatre ans après, Usui était de retour en salle d'examen pour un autre examen pratique d'anglais, celui d'Aspic cette fois-ci. Le jury était le même, et l'ambiance dans la salle était plus tendue. Aucun des adultes n'avaient oublié son passage lors des BUSE, et si certaines s'efforçaient à garder le visage le plus neutre possible, on sentait qu'ils n'avaient pas totalement digéré l'insolence de la jeune personne.
Cette fois-ci, comme lui expliqua le vice-directeur, l'examen consistait à une présentation de 30 min sur les caractéristiques des mythes sorciers anglo-saxons. On lui laissait trente minutes pour se préparer. Usui s'installa à la petite table prévu pour les élèves, et se mit aussitôt au travail. Trente minutes plus tard, après avoir noirci un parchemin de notes serrées, Usui était prêt.e.

L'élève revint devant le bureau. Iel attrapa la baguette de noisetier qui tenait son chignon, et ses longs cheveux tombèrent en cascade sur ses épaules. La directrice hausse un sourcil étonné, les employés du ministère fronçèrent les sourcils, et les membres du corps professoral retinrent leur souffle en anticipant la honte que leur élève allait encore une fois leur infligé. Mais Usui ne leur laissa pas le temps d'ouvrir la bouche que déjà iel traçait des petites lettres de feu, de l'alphabet anglais bien sûr, dans l'air, à la pointe de sa baguette magique. Iel n'avait toujours aucune envie de parler pendant trente minutes, mais le sujet l'intéressait, et iel voulait exprimer ce qu'iel avait à dire sur le sujet. L'usage de la magie n'étant pas interdit lors d'un examen pratique (iel avait bien pris le soin de vérifier avant), l'élève passa tout son examen ainsi, les phrases en lettres de feu s'évaporant dans les airs au fur et à mesure que d'autres prenaient leur place. C'était fatigant et demandait de la concentration, comme indiquait les yeux plissés de concentration d'Usui, mais toujours moins qu'un monologue interrompu d'une demi-heure de son point de vue. L'autre problème de cette méthode était surtout que cela nécessitait plus de temps de s'exprimer ainsi, et le plus dur était surtout de synthétiser. Mais Usui avait eu le temps de 'dire' le principal de ce qu'iel voulait faire connaître sur le sujet, lorsque le vice-directeur, blasé passé la surprise, sonna la fin de l'examen.

C'est ainsi qu'Usui eut un autre T à son examen pratique d'anglais, encore une fois compensé par son O en épreuve théorique, car même si le contenu méritait au moins un EE, écrire n'était pas parler.

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Le jour où Usui a eu un chat
ou pourquoi Yoru s'appelle Yoru.


Cela faisait un mois que Usui était à Mahoutokoro, et déjà il s'était fait sa petite routine. Il entrait dans le magasin saluer sa mère, puis il descendait dans la cuisine pour goûter. Mais cet après-midi, une étrange boîte trônait sur la table à la place de l'habituel flan et du jus de pêche. Sa presque-noyade n'ayant calmé sa curiosité que pour un temps, Usui grimpa sur la chaise, à genoux, pour pouvoir regarder dedans.
A l'intérieur de la boîte, il y avait un petit chaton. Sa fourrure était de trois couleurs différentes. Usui ne le savait pas encore, car iel n'avait pas encore lu tous les livres sur les félins qu'iel avait lu maintenant, mais c'était un pelage écaille de tortue, pelage très rare chez un mâle. Sa mère arriva à ce moment-là, après avoir fermé la boutique pour le restant de la journée. Elle sourit en se penchant pour regarder aussi le nouveau membre de leur petite famille.

C'est dommage, il était réveillé tout à l'heure.

Usui n'osait pas bouger, de peur de le réveiller. Iel mourait pourtant d'envie de pouvoir le prendre dans ses mains pour lui faire un câlin, ça transparaissait dans le moindre de ses traits. Sa mère eut un léger rire, passant une main dans les cheveux de son enfant.

Comment vas-tu l'appeler ?

Même si Usui ne parlait toujours pas, elle avait gardé l'habitude de s'adresser à ellui comme si c'était toujours le cas, ce que Usui appréciait beaucoup. Iel détestait qu'on parle à ellui comme si iel était un bébé. Même s'iel était petit.e, iel comprenait plein de choses !

A la question de sa mère, Usui pencha la tête sur le côté, signe qu'iel réfléchissait intensément. Son jeune visage se para d'une moue si sérieuse que sa mère pinça ses lèvres pour ne pas rire encore. Elle non plus ne voulait pas réveiller le chat.
Usui mit au moins trois bonnes minutes pour se décider. C'est que le choix d'un nom était une chose très importante. Iel désignerait le bébé chat toute sa vie, même quand il serait trop vieux pour attraper des souris. Iel ne pouvait donc pas choisir le premier nom qui lui passait par la tête !
Sa mère, elle, ne s'attendait bien sûr à aucune réponse. Elle l'appellerait Neko, et c'était très bien comme ça. Elle ne réagit donc pas tout de suite quand Usui, d'une petite voix assurée, finit par déclarer, toujours mortellement sérieux :

Yoru.

La mère de Yoru aurait pu être vexée que le premier mot que son enfant disait depuis presqu'un an était le prénom d'un animal. A la place, elle le prit dans ses bras, les larmes lui montant aux yeux. La très jeune personne tourna la tête vers elle, met très vite, son attention fut de nouveau prise par le chaton.
Usui l'avait appelé ainsi car les chats vivaient la nuit, même qu'ils avaient des yeux pour voir dans le noir, iel l'avait vu la semaine dernière en classe. A vrai dire, iel n'avait aucune idée de comment les chats devaient s'appeler, car ça par contre on ne le leur avait pas appris, mais ça lui paraissait bien comme nom. Et puis, si sa mère lui faisait un câlin, ça voulait dire qu'iel avait bien choisi. Usui osa enfin mettre une main dans la boîte, caressant la minuscule tête du félin du bout des doigts. L'animal bougea doucement une patte. Iel savait déjà qu'il allait beaucoup l'aimer. Iel allait jouer avec lui, et le regarder dormir, et lui faire des câlins, et lui donner à manger, et lui faire plein de caresses, et le disputer quand il ferait une bêtise, et lui raconter tous ses secrets, et faire disparaître ses crottes par magie (dès qu'il connaîtrait le sort pour ça), et le faire ronronner. Iel l’emmènerait à Mahoutokoro, et partout où iel irait. Ça allait être très bien.

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