Mais j’en ai rien à faire de ta pouffe moi…
C’est en recherchant un endroit calme, que je me retrouve dans la salle des Récompenses. Le premier réflexe des étudiants c’est d’aller à la bibliothèque ou dans leur salle commune pour travailler ensemble. Et de ce fait, l’endroit n’est plus calme et reposant. C’est pour cela que je me suis réfugié ici, au moins il n’y aura personne pour venir me déranger. Je m’avance dans la grande pièce. Mes pas raisonnent alors que j’admire les coupes, insignes et plaques des élèves qui étaient là avant moi.
Je m’arrête devant une plaque avec énormément de noms remerciant ceux qui ont donné leurs vies pour sauver non pas seulement l’école, mais le monde ce fameux 2 mai 1998. Je lâche un soupire, ne pouvant imaginer comment ce fut affreux. A l’époque des élèves plus jeunes que moi ont perdu la vie ce jour-là, pour un monde meilleur. Est-ce que j’en aurais été capable ? De me battre ? Rapidement j’efface cette pensée de ma tête, cela ne sert à rien de s’inventer une vie qui n’existe pas.
Je vais m’installer un peu plus loin sur un banc recouvert d’un coussin violet moelleux. Je pourrais presque faire la sieste dessus. Je me mets assise en tailleur et sort un bouquin de magie ancienne avec un parchemin et une plûmes. On n’entend plus aucun son dans la pièce. Juste le bout de ma plume qui gratte sur le papier. Tout en travaillant, je chantonne une chanson moldu qui date d’il y a quelques années.
Il pense à moi, je le vois, je le sens, je le sais...
Dernière édition par Winifred C. Fawley le Sam 14 Nov - 18:49, édité 1 fois