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Arsène Lupin du dimanche

Expelliarmus :: Les 3 Balais :: Les Toilettes de Mimi Geignarde :: Le Passage pour la chambre des secrets

Arsène Lupin du dimancheMer 29 Juil - 15:20

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C’était la loose.

Un peu comme 70% de la vie d’Arthis, mais cette fois-ci en pire. Un peu comme lorsqu’elle avait coincé l’un des filleuls de sa mère d’un un box vide de l’écurie du château sans s’en rendre compte, sans grand danger, d’une incroyable étourderie et d’une certaine manière, assez facile à régler.

Sauf que le facilement réglable, la mettais directement en relation avec une “effraction” (non parce que vraiment n’utilisons pas de grands mots) dans la salle de ses charmants professeurs. Rien de bien méchant en gros.

Ha. Ha

Alors, pourquoi risquer sa scolarité (peut-être même sa vie, personne ne sait ce qui se cache là derrière) me direz-vous ? et c’est une excellente question, tout ça pour… le prochain plan de bataille pour le match de quidditch à venir. Qu’est-ce qu'il faisait là ? très bonne question ! mais j’ai envie de vous en poser une autre, pourquoi son carnet à gribouilli (celui qui lui sert à rêvasser pendant le cours) lui avait été injustement arraché lors d’un de ses cours ? Bon ok, sans doute qu’elle gribouillait, mais elle ne faisait même pas de bruit ! Et comme par le plus grand des hasards, son plan se trouvait dans ce fameux carnet.

Alors oui, il aurait été plus simple de demander à ses camarades de l'équipe qu’elle puisse recopier le dit plan. Sauf que bah malheureusement l’égarement d’un plan, elle l’avait déjà fait pas mal de fois et que tous lui avaient dit que la prochaine fois elle devrait le retrouver toute seule ! (et la camaraderie alors ?!)

La jeune Gryffondor était donc maintenant devant la porte de la salle des professeurs avec l'aire la plus décontractée possible, genre: “j’ai tout à fait le droit d’être là”. Elle posa la main sur la poignée, mais ça ne pouvait pas être si facile, si ? la porte devait être gardée par un tas de sortilège et d’enchantements.

Clic

Ah bah non, elle passa sa tête pleine de cheveux dans l'embrasure de la pièce, jeta un coup d’oeil, à première vue personne ! ouf ! le reste du corps finit de rentrer lui aussi dans la salle.

Ben maintenant qu’elle était là, il n’y avait plus qu’à trouver son carnet là-dedans ! Elle commença par l’une des tables se trouvant à sa gauche.

Re: Arsène Lupin du dimancheJeu 30 Juil - 16:30

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Café. J’avais besoin d’un café. Bien sûr qu’il n’était plus l’heure depuis longtemps et que le dîner approchait à grands pas… A grandes enjambés même si j’en crois ma montre. Et pour ne pas m’endormir pendant la meilleure blague de McGonagall, il allait falloir s’accrocher.

J’ai eu une nuit interminable avec une hécatombe provoquer par un surdosage de pastilles de gerbes Weasley cette nuit, qui m’avait empêché de dormir. Et une journée bien chargée où nous avions été réquisitionnés ma collègue Diana Croford (qui est aussi ma fille cachée) et moi pour aider les guérisseurs à Sainte Mangouste face à une véritable énigme médicale. Autant dire que je n’en pouvais plus. Ce n’était plus de mon âge tout ça.

En me dirigeant vers la salle des profs, j’espérais croiser la frimousse de Skylar ou Lizbeth. Je m'inquiétais pour ces deux-là. La pleine lune remontait à quelques jours mais je ne les avais pas encore recroisé depuis. Et comme j’avais été brusquement occupé et pris de court… La porte de la salle étant entrouverte je me permis d’entrer. Joyeusement, je lançais en franchissant le seuil : « Y’a quel… ? » En apercevant une silhouette très chevelu, je crus un instant halluciné avec la fatigue. De dos… on dirait Diana quand elle était petite. Enfin, une image assez proche que je m’étais créé puisque je n’avais pas encore eu l’occasion de lui parler à l’époque.

Non, je secouais la tête pour me réveiller. Ce n’était pas Diana. Mais… Qui cela pouvait bien être ? J’étais figé sur le seuil de la porte et autant dire qu’avec ma largeur d’épaule naturel (et non négligeable), difficile pour la silhouette de s’en aller. Si quelqu’un était bien là et que mon imagination ne me jouait pas des tours dans la pénombre ambiante de la salle. Impossible à dire. Sans caféine, je n’étais plus bon à rien.

Re: Arsène Lupin du dimancheDim 2 Aoû - 8:31

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Jusque-là, pas moyen de retrouver son carnet !

Arthis n’aurait pas pu dire si elle se trouvait dans la salle des professeurs depuis longtemps et en fait, elle espérait que non, parce que dans son esprit, elle aurait préféré rentrer dans la salle trouver son carnet tout de suite, sortir aussi vite qu’elle était rentrée, partir dans les couloirs en courant pour aller profiter de son dîner et retrouver un rythme cardiaque convenable.

Mais jusque-là c’était pas probant… La table n’avait rien donné, elle s’était donc tourné vers une armoire et elle tentait toujours d’en fouiller toutes les étagères lorsqu’elle entendit quelqu'un entrer joyeusement dans la salle des professeurs.

Autant vous dire que le sang de la jeune fille n’avait fait qu’un tour dans son corps. Parce que qui disait, personne rentrant dans la salle des profs, voulait dire, profs rentrant dans la salle des profs et ça ben… on ne peut pas dire que ça arrangeait ses affaires.

Elle voulut se retourner très vite en hurlant qu’on épargne sa vie (bon ok, c’était un petit peut exagérer, ce n'est sans doute pas ce qu’elle allait dire), mais à la place elle se retrouva complètement statufier sur place. Il fallait qu’elle réfléchisse à un plan et pour une fois, un qui ne soit pas totalement foireux.

Peut-être que le mieux à faire dans cette situation, c’était de dire la vérité, de se prendre des heures de colle jusqu’à la fin de l’année et que ses parents soient mis au courant…

So fun…

Mais s'il fallait choisir l’option la moins foireuse, c’était définitivement celle-là.Elle finit donc par se retourner le plus lentement possible (ça ne servait à rien en plus de caser quelque chose dans la précipitation), garda sa tête baissée, n’osant pas regarder son professeur et avoua tout.

-Bonjour professeur, je sais que je n’ai aucune excuse pour être ici, mais… vous voyez, en fait… Je…

Oui bon non, pas tout.

Re: Arsène Lupin du dimancheLun 3 Aoû - 16:36

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La silhouette était bien là, la fatigue ne me jouait pas des tours. C’était déjà ça. J’en fus intimement convaincu dès que celle-ci se retourna lentement en gardant la tête baissée dans la masse de cheveux que je distinguais désormais comme roux. Elle se tenait devant l’armoire ouverte des objets trouvés. Elle bredouilla quelques mots, sentant probablement mon regard interrogateur sur sa personne. « Bonjour professeur, je sais que je n’ai aucune excuse pour être ici, mais… vous voyez, en fait… Je… » Elle n’osait même pas me regarder, ayant conscience d’avoir été prise en faute.

Je m’approchais d’un pas et refermais la porte. Je levais une main comme en signe d’apaisement. « Ne t’inquiète pas je ne suis pas professeur. » Même si ce n’était peut-être pas forcément rassurant pour elle. Je reste un adulte qui travaille dans cet établissement. Bien qu’elle ne levait pas les yeux vers moi, je finis par me rappeler d’où est-ce que je connaissais cette silhouette et ces très volumineux cheveux roux. « Tu fais partie de l’équipe de quidditch des gryffondors il me semble ? Hmm… poursuiveuse ou… non batteuse il me semble ? » Je suis fan de quidditch, je ne manque aucun match pour rien au monde.

J’aime être proche des élèves et je m’efforce de me rappeler de leurs noms surtout si ils sont là depuis plusieurs années. A vu de nez, elle doit être en 5 ou 6ème année, j’ai dû voir plusieurs matchs de quidditch… Elle doit donc s'appeler … « Miss Selwyn ? » J’espère ne pas me tromper sur son nom. Puis me souvenant qu’elle ne m’avait peut-être par reconnu… même si avec ma blouse c’est plutôt facile de s’apercevoir que je ne suis pas professeur ou alors je serais professeur de S.V.T dans un lycée moldu, à la limite, j’ajoute : « Je suis Monsieur Southman, infirmier de Poudlard. »

Les poings à présent sur les hanches et le regard faussement sévère je lui demande alors : « Même si tu n’as pas d’excuses… Tu dois bien être là pour une raison bien précise chère demoiselle ? » J’avais certes le pouvoir de lui retirer des points mais je détestais m’en servir. Par contre, elle allait devoir vraiment me dire ce qu’elle était en train de faire, et sans un soupçon de mensonge, sinon cette histoire n’allait peut-être pas si bien se terminer pour elle. Je jetais un oeil à la machine à café et poussais un léger soupir. Allez, j’en avais vraiment besoin, je me dirige vers elle et me sers, choisissant de lui faire confiance et de ne plus spécifiquement bloqué la porte. Je l’ai reconnu, me laisser en plan ne serait pas la meilleure manière de me convaincre de sa bonne foi.

Re: Arsène Lupin du dimancheDim 9 Aoû - 15:50

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L'infirmier ? L’infirmier plutôt qu’un professeur ? Peut-être que c’était son jour de chance en fin de compte. Qu’avait dit son horoscope ce matin ?

Rooohla barbe, elle ne lisait même pas l’horoscope (comme si elle avait le temps)

Bon ok, on respire et on relève la tête, parce que quand même ce n'est pas poli de parler en regardant ses petits pieds. Puis de toute façon il l’avait totalement reconnue et même appelée par son nom, il savait donc tout à fait qui elle était (même si je le jure la fuite ne faisait plus partie de son plan). Ce qui était pour le moins pas du tout étonnant vu qu’avec son activité sportive intensive et son poste au quidditch elle avait parfois passé un temps considérable à l’infirmerie coucou les cognards).

C’était marrant comme il avait essayé de lui faire peur avec son regard noir, mais la rousse était presque certaine d’avoir vu passer une lueur amicale dans ses yeux. Elle se sentit un peu mieux, son plan "ni vu ni connu" était peut-être tombé à l’eau, mais le “ évitons de se faire coller jusqu'à la fin de ma scolarité” pouvait encore marcher.

- En fait je… Commence-t-elle en le regardant se diriger vers la machine café.

Tiens donc les professeurs avaient une machine à café ? comme pour les moldus. Arthis avait toujours imainé qu’un Elf de maison était chargé de ce genre de truc, peut-être même qu’un sortilège permettait de… Non, non, NON ! elle n’était pas là pour tergiverser sur les moyens que ses professeurs utilisaient pour se subtenter.

-Jesuisiciparcejemesuisfaisconfisquermoncarnet !

Respiration.

-DedansilyaquelquechosedevraimentessentielpourmonprochainmatchdeQuidditch.

Respiration.

-Jesuisvraimentdésoléemaisj’enavaitvraimentbesoin.

Voilà, c’était dit.

-Ne me mettez pas des heures de colle pas jusqu'à la fin de ma scolarité s’il vous plaît.

Elle ne pouvait pas vraiment lui demander de ne pas retirer de points, elle se doutait que ça ne passerait vraiment pas, s'il lui en enlevait beaucoup, elle voyait déjà deux trois personnes qui pourraient bien lui retomber sur le dos… Mais bon c’était la vie qu’Arthis Selwyn avait décidé de mener.

Dramatique.

Re: Arsène Lupin du dimancheLun 17 Aoû - 12:27

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Tout en appuyant sur le bouton de la machine à café moldu avec laquelle j’avais un passif bien particulier : en effet, c’était sur ma demande qu’elle avait été installé. Je ne supportais pas de voir apparaître mon café derrière moi sans crier gare. J’avais besoin de prendre ma dosette, de choisir ma tasse, d’appuyer sur le bouton et de surtout entendre le son de la machine ainsi que le parfum du café qui embaume la pièce instantanément. C’était tous ses détails qui faisaient une vraie pause café à mes yeux. Même si je devais être le seul à l’utiliser désormais avec mes habitudes moldus de prof d’université bien tenace. Peut-être Lizbeth et moi. Je l’ai initié à mon rituel et elle a eu l’air d’apprécier.

« En fait je…» Ce qui faisait qu’avec le bruit de la machine, je n’avais pas cerné grand-chose des explications de la jeune fille prise en flagrant délit. Je cernais à grand peine les mots suivants et hasardeux : « carnet...Quidditch...maisj’enavaitvraimentbesoin. » Oulah, jeune fille ! C’est trop rapide pour mon cerveau embrumé ! Je levais la main comme pour la stopper. La machine termina de faire sa rengaine pile à sa dernière phrase. « Ne me mettez pas des heures de colle pas jusqu'à la fin de ma scolarité s’il vous plaît. » Je secouais une main compatissante tout en me saisissant de mon café de l’autre.

« Oulah, c’est pas vraiment mon genre, je n’ai aucune envie de te punir tu sais. La discipline je laisse ça aux préfets. » Comme j’avais vraiment envie de m’asseoir et de me reposer, je m’installais à la table et lui fis un geste pour qu’elle me rejoigne si elle en avait envie. « Avec le boucan de la machine, je n’ai rien saisi. Tu vas devoir m’expliquer ça depuis le début. » Je pris une première gorgée de café brûlant. Hm. Parfait. « Et je connais bien la capacité légendaire des gryffondors à s’attirer des ennuis. J’en étais un moi aussi. Alors je t’écoute ma grande, respire et reprends depuis le début. »

Re: Arsène Lupin du dimanche

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