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descriptionC'est dur d'être une Malefoy et d'arriver à Poudlard. EmptyC'est dur d'être une Malefoy et d'arriver à Poudlard.

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Annonce pour Poudlard et courses au Chemin de Traverse


Poudlard, je ne savais pas quoi en penser. Père et Mère m’en avait parlé, pas forcément en bien, jugeant qu’elle était trop gentille, que Dumstrang aurait été mieux pour moi, j’y aurais appris beaucoup plus de choses. Mais j’avais réussi à les faire flancher, me servant de larmes de crocodiles pour pleurer que je serais trop loin d’eux à Dumstrang, que je ne pourrais pas rentrer à toutes les vacances, que je ne voulais pas être si loin d’eux. Cela avait une part de vrai, je ne voulais pas trop m’éloigner, après tout je n’avais que onze ans, mais surtout je voulais étudier où avait travaillé Dumbledore et dans l’école que dirigeait Minerva McGonagall.

Lors de mes cours sur la guerre, les différents camps et la suprématie du « Maitre », je ne sais pas qui c’était lui, je m’étais rapidement identifié à un camp, celui du Bien, l’opposé à mes idiots de parents et à Voldemort. Donc forcément, quand j’avais appris que j’allais à Poudlard, je m’étais fait une joie immense, jusqu’à apprendre que Père voulait m’envoyer à Dumstrang. Forcément, je n’étais pas contente et donc avait pleurer autant que je pouvais, ne voulant pas y aller, et mes parents avaient cédé. Je pouvais aller à Poudlard si c’était vraiment ce que je voulais. Riant aux éclats, je m’étais réfugié dans ma chambre pour fêter cela. J’avais également la permission de faire mes achats le lendemain à un des elfes de maisons comme chaperon.

Avec Vermine, notre elfe de maison, nous étions allés sur le Chemin de Traverse pour faire mes achats, Père et Mère étant trop occupé pour m’y accompagner. C’était Vermine qui avait l’argent, j’étais trop petite pour l’avoir, et nous entrions dans les différentes boutiques en fonction des besoins pour l’école. Tandis qu’on se promenait, je finis par lui poser une question qui me trottait dans la tête depuis un moment.

« Dis Vermine, pourquoi tu t’appelles comme ça. C’est moche Vermine. En fait, vous avez tous des prénoms moches. Vermine, Traitre, Raclure, Ordure, Incapable, c’est trop moche comme prénom. Pouah, beurk.
- Maitresse Malefoy, Vermine être désolé que son prénom pas plaire à Maitresse. C’est Maitre Malefoy qui appeler Vermine comme ça. Avant Vermine s’appeler Pierce. Mais un jour Maitre Malefoy décider que Pierce s’appeler Vermine.
-Pourquoi Père vous a changé votre prénom à tous.
- Oh, Vermine pas avoir le droit de dire. Maitre Malefoy pas vouloir.
- Dis moi Vermine. C’est un ordre.
- Pardon Maitresse Malefoy. Maitre Malefoy changer notre prénom quand Dobby partir.
- Dobby ?
-Dobby être elfe de maison très méchant. Dobby copain avec Potter. Potter vilain garçon. Dobby faire beaucoup de mal. Dobby responsable de prénom Vermine. Méchant Dobby. Maitre Malefoy très faché. Maitre Malefoy punir tous les elfes. Maitre Malefoy leur donner un autre prénom.
- Mais vous êtes les elfes de Mère.
- Maitre Malefoy changer prénom et Maitresse Nott approuver.
- D’accord Vermine. Merci. »

J’avais fini mes courses de rentrée avec mon elfe sans rien rajouter et en rentrant j’avais montré tout mes achats à Mère, notamment ma nouvelle baguette en bois de bouleau et un cœur de ventricule de dragon. J’étais fin prête pour la rentrée qui aurait lieu dans quelques semaines.

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Voyage et Répartition éprouvante


Le jour de la rentrée, Mère me trouva exécrable, excitée comme un Niffleur sur la piste d’un Gallion et manqua à plusieurs reprises de me punir. Elle l’aurait fait si ce n’était pas le jour de ma rentrée en première année et qu’il fallait me pardonner cet état d’excitation indigne d’une Malefoy. Déjà que j’étais habillé comme une poupée de salon, il ne fallait pas trop m’en demander non plus. On partit à l’heure, arriva à l’heure et je fonçai sans encombre dans le mur pour ressortir sur la voie 9 ¾ comme convenu. Le Poudlard Express fumant était déjà là, me suppliant de monter à l’intérieur pour aller faire ma rentrée. Un bisou à Mère, un bisou à Père qui avait pu se libérer pour être là, des dernières recommandations comme le brossage de dent ainsi que les rendre fière, et je montais dans le train avec ma chouette, m’installant dans un compartiment vide, côté fenêtre. Je ne vis, ni ne sentis les regards des adultes se poser sur moi le long de mon trajet jusqu’au train, inconsciente du fait qu’on me jugeait par rapport à mon père. Certes, je n’aimais pas ce qu’il avait fait à des gens, mais je pensais être la seule à penser ainsi donc je n’y prêtais pas attention plus que cela. Le train siffla, je fis un dernier coucou à ma famille avant de partir vers de nouvelles aventures.

Durant tout le voyage, je parlai avec d’autres élèves, des premières années comme moi qui semblait tout excité de découvrir le château et ce qu’il abritait. On ne pensa même pas à se présenter, juste à parler de nos envies, de nos espoirs jusqu’à ce qu’un grand nous prévienne qu’il fallait qu’on enfile nos robes de sorciers, contexte à une joyeuse pagaille, l’un donnant un coup de coude à l’autre pendant que le troisième se débattait avec sa robe devenue trop petite, alors que pour le quatrième elle était trop grande, normal ils avaient inversé, mais on finit tout de même par être tous prêt, et encore plus excité quand on finit par arriver.

Descendant avec tout le monde, je suivis le flot des premières années pour monter dans les barques et découvrir ma nouvelle maison à partir du lac. Et c’est qu’elle était gigantesque, et magnifique avec toutes ses lumières allumées. J’avais déjà plein d’étoile dans les yeux et mourait d’envie d’en découvrir l’intérieur et arpenter les couloirs. Comme pas mal de mes camarades sûrement. Et cette envie fut renforcé quand je vis l’intérieur du hall d’entrée qui était totalement gigantesque et super beau. J’étais certaine qu’il pouvait contenir au moins deux trolls sans se casser tellement il était grand. Mais je n’eu pas le temps de demander son avis à mon voisin car on nous demanda de nous ranger par deux pour faire notre entrée dans la Grande Salle où aurait lieu la Répartition. Je sentais déjà sur mes épaules s’installer la pression de faire plaisir à mes parents, croiser les doigts pour demander dans la bonne maison, du moins celle qu’ils souhaitaient, sans savoir pour autant laquelle c’était. Et la pression ne s’en alla pas de mes épaules quand on fit notre entrée dans un silence de plomb, tout les élèves répartis sur quatre tables nous observant défiler pour nous arrêter devant un chapeau tout miteux qui se mit à chanter.

Tout le monde l’écouta chanter, faire son discours avant que le professeur qui nous avait conduit jusqu’ici nous explique ce qu’il fallait faire. Bon, cela semblait aller simple, aller nous asseoir sur le tabouret, mettre le chapeau, attendre pour finalement aller à la maison qu’il nous avait désigné. J’eu tout le temps de voir et revoir comment cela fonctionnait avant que l’on m’appelle.

« Malefoy, Adhara »

A cette énonciation, je sentis un changement d’ambiance se faire dans la salle. D’abord tout les professeurs me faisant face se rapprochèrent de la table pour me voir un peu mieux, les élèves déjà assis dans mon dos se mettant à chuchoter. Devant cette ambiance lourde, je sentis les larmes me monter aux yeux car je savais parfaitement ce que cela signifiait, on me pensait comme Père et Mère. Mais je n’étais pas comme eux, je ne voulais pas l’être ! Ce fut les jambes tremblantes que j’allais m’asseoir sur le tabouret et ferma les yeux pour qu’on ne me voit pas pleurer. Le Choixpeau, car c’était son nom, essaya de me consoler avant de m’assurer que je n’irais pas à Serpentard comme mes parents, que je n’en avais pas les qualités et finalement il m’envoya à Gryffondor. Le silence resta pesant un instant avant que l’une des tables se mettent à applaudir, bientôt suivis par les autres tables et par les professeurs derrière moi. Titubant, mes petits yeux mouillés de larmes, de peur, de chagrin, d’un tout, je me dirigeais vers ma nouvelle maison et m’installa entre deux grands qui me couvrirent de câlins pour me consoler, touché par mes larmes innocentes. Larmes bien vite disparues quand on attaqua le dîner qui était trop trop bon.

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Premier petit déjeuner à Poudlard et première Beuglante


La soirée après la Répartition se passa super bien, on mangea beaucoup, j’appris à faire connaissance avec mes camarades, même si beaucoup ne me parlèrent pas du fait de mon nom de famille. Et puis vint l’heure de découvrir ma salle commune, mon dortoir et de passer ma première nuit à Poudlard avant de commencer les cours dès le lendemain matin. Il était clair que je risquais de ne pas réussir à dormir cette nuit tellement je me sentais excitée par tout cela. Dès que nos préfets donnèrent le signal du départ, tout les premières années se levèrent pour les suivre, montant dans les étages jusqu’à un portrait d’une grosse dame qui nous salua avant de s’effacer pour nous laisser passer. Notre salle commune était juste magnifique, rouge et or de la tête au pied et je tournais sur moi-même pour tout regarder, au risque de tomber mais je passais outre. C’était juste merveilleux et il me hâtait de découvrir notre dortoir. C’est la raison pour laquelle je m’y précipitais dès que je le pus, choisissant un lit près de la fenêtre pour pouvoir regarder à l’extérieur. C’était vraiment trop bien et j’étais certaine que je m’y plairais.

Contrairement à ce que je pensais, je m’endormis assez facilement une fois les dents brossées et que j’étais bien au chaud dans mon lit. Mes yeux se fermèrent lentement pour ne se rouvrir qu’au matin. Mon rêve était finalement réalité et un rire nerveux se saisit de moi en me rendant compte de cela. Me préparant, je descendis dans la Grande Salle avec d’autres Gryffondor pour aller prendre mon petit déjeuner. Alors que nous mangions, deux hiboux que je connaissais parfaitement se posèrent devant moi. Père et Mère m’avaient envoyé du courrier. Et à mon avis ce n’était pas quelque chose que j’aurais oublié. Surtout qu’au vu de la couleur, j’allais avoir le droit à deux Beuglantes.

Décidant de commencer par celle qui serait sûrement la pire, je libérais le hibou de Père et l’ouvrit. Et comme je m’y attendais, cela fut un moment de torture auditive. Sa voix était calme, trop calme même, et surtout elle était extrêmement froide. Je l’aurais eu en face de moi, cela aurait été pareil car je ressentais parfaitement le regard glacial qu’il aurait posé sur moi si j’étais en sa présence.

« Adhara Malefoy, vous me décevez énormément. Je vous ai tout donné, je vous ai payé les meilleurs précepteurs qui vous ont éduqué, ai veillé à vos besoins pour que vous ne souffriez de rien. Je vous ai même reconnus alors que vous n’êtes que ma batarde et vous ai fait l’infime honneur de vous laisser utiliser le nom de Malefoy. Et c’est ainsi que vous me remerciez ? En ne perpétuant pas la tradition familiale d’aller à Serpentard ? Si encore vous étiez aller à Serdaigle, je vous l’aurais pardonné, Poufsouffle, aussi même si cela aurait été plus difficile, mais à GRYFFONDOR. Une Malefoy à GRYFFONDOR. Qu’ai-je fait pour avoir comme fille une incapable qui rejoint la maison Gryffondor, la maison de Potter. Ne vous ai-je pas appris que cet homme était une engeance de médiocrité. Et vous, vous trouvez le moyen d’aller dans la même maison que lui. Cela sous-entendrait que ma fille est médiocre, qu’une MALEFOY est médiocre ! Je ne le tolérerais pas ! Nous reparlerons de cela à votre retour à la maison, jeune fille. »

La lettre se consuma entre mes doigts tandis que je tremblais. Autour de moi, mes plus proches voisins étaient silencieux, ne sachant plus quoi dire ou faire. Et moi il me restait une Beuglante à ouvrir, celle de Mère. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais il me fallait le faire sinon cela serait pire. Libérant à son tour la chouette de Mère, j’ouvris la seconde Beuglante, pour littéralement me faire hurler dessus. J’aurais dû inverser les ouvertures.

« INGRATE. Oui Adhara, tu es une INGRATE. Avec ton père nous t’avons tout donné et tu nous remercie ainsi, en allant à Gryffondor. Tu mériterais que l’on te déshérite pour effacer la honte que nous inflige, pour le fait d’entacher la réputation des Malefoy. Si tu avais été une Nott, je l’aurais fait, sans aucune hésitation espèce de petite ingrate. Mais, heureusement pour toi, tu es une Malefoy. Ce choix revient à ton père. Soit en sûre, il en sera avisé de la sanction que j’aimerais appliquer envers notre ingrate de fille. Tu es une HONTE pour notre famille ! »

A son tour la lettre se consuma tandis que je sentais les larmes qui coulaient le long de mes joues. Je sentis bien des mains compatissantes essayer de me consoler, en vain. Je n’avais plus faim, j’avais trop honte, je voulais me cacher loin de tout cela. Sortant de table, je tournais le dos à mes camarades et pris la fuite pour aller me cacher. Ma première année commençait très mal.

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