ExpelliarmusConnexion
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

descriptionPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé) EmptyPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé)

more_horiz

Première journée de cours et déjà des larmes


Cette matinée avait pourtant bien commencé. Je m’étais réveillé dans mon lit, dans le dortoir de Gryffondor. C’était ma première journée de cours, j’allais apprendre la magie, me faire des amis, manger la délicieuse nourriture de Poudlard. Mais quand j’étais descendu dans la Grande Salle et que le courrier était arrivé, cela avait dégénéré. Mes deux parents, trouvant que Gryffondor ce n’était pas assez bien pour leur fille m’avait tout les deux envoyés une Beuglante pour me gronder, l’une d’elle menaçant même de me déshériter. Autant dire que j’étais très heureuse. Et là devant moi, j’avais le tas de cendre tandis qu’autour de moi c’était le silence.

Ne supportant pas tout ces regards braqués sur moi, je retins du mieux que je peux mes larmes, même si elles coulent beaucoup et me lève de table. J’arrive à peine à croasser un « Excusez-moi » avant de m’enfuir le long de la table tout en pleurant, bousculant sans les voir mes camarades arrivant en sens inverse. Quittant la Grande Salle, je continue ma course tout droit, sortant dans le parc pour venir m’asseoir contre le mur, à quelques mètres de la porte. Roulé en boule, je sanglote tout ce que je peux sangloter, ayant même du mal à respirer tellement je pleure.

Cela ne m’empêche pas d’entendre des pas venir dans ma direction, signe que quelqu’un m’aurait suivi alors que je voulais être seule. Je tente bien de demander qu’on me laisse, même si c’est sans résultat car je n’arrive même pas à parler, juste à pleurer encore et encore, à chercher ma respiration qui me manque par moment, tousser pour essayer de la retrouver et recommencer à pleurer, un véritable cercle vicieux dans lequel je me suis enfoncé à cause de deux pauvres lettres, bon d’accord des Beuglantes, envoyés par mes parents. Je n’ai que onze ans, je ne peux pas être parfaite dès le début. Et puis Gryffondor c’est bien aussi. Mieux que Serpentard.

descriptionPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé) EmptyRe: Première journée de cours et déjà des larmes (Terminé)

more_horiz
Ame futte ji katamaru
雨降って地固まる

( La pluie tombe, le sol se durcit. )
(comprendre "après la pluie, le beau temps")

1950f62c6ed97fb3578bf4511802df24547428c0.gifv2RZM.gif


( thème musical ) [ SEPTEMBRE 2012 ]

Aujourd’hui était notre premier jour de notre première année à Poudlard. Un grand moment en somme, que nous attentions tous avec avidité. Pouvoir goûter à tous ces « on dit » qu’on avait pu entendre à propos de la célèbre école pour sorcier, ça n’avait pas de prix. Sans grande surprise le Choixpeau avait décidé de m’envoyer chez les gryffondors la veille au soir, durant la répartition des 1ères années. En fait, depuis que ma famille – et surtout mon grand frère – avaient su que je serais accepté l’année suivante à Poudlard, ils avaient déjà fait leurs pronostics. D’un commun accord il avait été décidé – sans mon consentement – que j’allais forcément terminer chez les rouges. La maison des âmes fortes, des têtes brulées, des courageux et autres joyeusetés. En toute franchise, j’avais beau n’avoir que onze ans, je m’en fichais un peu de cette histoire de maison. Tant que je pouvais me faire de nouveaux amis et passer des années paisibles entre les murs de Poudlard, le reste m’irait.

Mais qu’aurait été la situation si je n’avais non pas appartenu à une famille de sang-mêlé, mais de sang-pur ? Aurais-je finis comme elle ? pensais-je intérieurement tandis que la beuglante se consumait entre les mains de ma voisine de table. J’étais descendu un peu tôt ce matin parce que je mourrais d’impatience de goûter à toutes les sucreries qui allaient être servies pour le petit déjeuner. Pas une seule seconde, depuis que j’avais sauté de mon lit pour rejoindre la grande salle, je m’étais imaginé pareil premier petit déjeuner à l’école des sorciers. Parce que ma voisine de table, une jolie blonde aux airs un peu timides et aux grands yeux bleus, ne venait non pas de recevoir une, mais deux beuglantes. Vraisemblablement envoyées par chacun de ses deux parents. La double peine, quoi. La deuxième beuglante n’avait pas terminé de se consumer dans l’assiette de la jolie blonde que, déjà, les épaules de cette dernière se mettaient à tressauter. Et de grosses gouttes de la taille de mon ongle de pouce – ou presque – dévalèrent ses pommettes hautes en un flot discontinu. Une désagréable sensation s’empara de moi, pareil à un frisson d’effroi, et me traversa de la tête aux pieds. J’étais tellement désolé pour elle à cet instant. Si je n’avais pas été très attentif pendant la séance de répartition, le patronyme Malefoy était revenu plusieurs fois dans le discours de chacune des beuglantes et la veille j’avais entendu deux élèves plus âgés murmurer à propos de la Malefoy de première année qui s’était retrouvée chez les gryffondors. Du jamais vu auparavant. Normal qu’elle finisse dans cet état après.

Le temps que je me ressaisisse la demoiselle avait déjà sauté sur ses pieds, bafouillant un semblant d’excuse, avant de s’éclipser par la grande porte. Non sans bousculer quelques personnes sur son passage. Ce n’est pas ça qui allait lui permettre de ne pas se faire remarquer. Pourtant elle avait eu de la chance dans son malheur, nous n’étions qu’une petite trentaine, tout au plus, lorsqu’elle avait décacheté son courrier. Enfin, je dis ca mais les rumeurs ont l’air d’aller bon train par ici. Toute cette histoire m’avait efficacement coupé l’appétit. Je ressentais déjà le pincement des remords poindre et venir titiller mes poumons. Ok, très bien, puisque c’est comme ça. Ni une, ni deux, je tirais sur ma chemise, impeccablement enfilée, pour la sortir de mon pantalon. En tenant les deux pans de celle-ci, j’entrepris de l’utiliser comme panière et y déposait une multitude d’ingrédients variés. Des pancakes, quelques fruits de saison, des brioches fourrées et même des croissants qui me semblaient pourtant être des spécialités françaises. Lorsque mon cabas de fortune ne pu plus rien accueillir j’en refermais les bords vers le haut pour ne rien perdre en route et me décidait à me lever à mon tour de table. Quelques curieux qui m’avaient vu faire mon petit manège, me regardèrent bizarrement, mais heureusement pour moi personne n’osa m’interpeller avant que j’atteigne les portes de la grande salle. Un verre de jus de citrouille à la main, je me dirigeais un peu à l’aveuglette parmi la marrée qui se mouvait en sens inverse. Des remarques désobligeantes, prononcées par des élèves qui venaient vraisemblablement d’être bousculés un peu plus loin, m’indiquèrent le chemin à suivre. Très vite je me retrouvais dans le parc attenant à l’école et je n’eu plus qu’à suivre les bruits étouffés de pleures pour m’orienter.

La blondinette était bien là, acculée contre un mur, les genoux ramenés contre sa tête dans une position de défense. Entre deux sanglots, elle réussi tout de même à me supplier d’aller voir ailleurs, ce que je ne fis pas le moins du monde évidemment. A la place, je décidais de m’asseoir à nouveau à côté d’elle. Avec des gestes d’une haute précision – oui, je m’appliquais – je fis en sorte d’ouvrir le renflement de ma chemise pour en déposer le contenu sur mes cuisses. J’avais besoin de me libérer les mains. Le verre de jus, je le posais devant la blondie et de ma main libre j’entrepris de lui caresser le dos comme le faisait si souvent ma maman quand j’étais vraiment malheureux. Si ça marchait sur moi, ça devait bien marcher sur elle aussi, peu importe son nom de famille.

Si elle eut un soubresaut à mon contact, elle ne sembla pas me déloger tout de suite. Aussi en profitais-je pour continuer tout en lui murmurant :

« — Tiens, tu devrais manger un peu. Tout paraît toujours s’arranger quand on a le ventre plein. Puis tu sais, une beuglante, on est tous amené à en recevoir une dans sa vie. Toi c'est arrivé un peu plus tôt que pour les autres, voilà tout. »

Toujours pas de signe de vie. Bon, essayons autre chose.

« — Je m'appelle Hiroshi, mais tu peux m'appeler Hiro si tu préfères. Je suis chez les Gryffondors, comme toi. Et à part ce vilain nom de famille qui semble t'apporter beaucoup de problèmes, ton prénom, c'est comment ? »
Pando

descriptionPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé) EmptyRe: Première journée de cours et déjà des larmes (Terminé)

more_horiz
Je ne pensais pas que mon premier jour à Poudlard pouvait commencer comme cela. Moi je m’attendais à me réveiller, descendre prendre mon premier petit déjeuner avec mes camarades, nous rappeler notre soirée de la veille, en rire et nous amuser. On aurait eu nos emplois du temps, aurions sans doute grogner sur nos horaires avant d’aller en cours. Une journée classique. A la place, j’ai reçu deux Beuglantes, par mes deux parents, une menace d’être déshéritée et je me retrouvais à pleurer dans un coin du parc, le ventre vide et ne sachant plus quoi faire.

Je sentis bien quelqu’un s’asseoir à mes côtés, même si je tentais de le repousser une première fois avant d’abandonner. Un sursaut me pris quand il commença à me caresser le dos, j’eu même envie de m’écarter mais je ne le fis pas, trouvant cela réconfortant. Et puis j’étais trop occupée à essayer de me ressaisir pour pouvoir manger. C’est vrai que je commençais à avoir faim quand même. Surtout que cela semblait bon ce qu’il avait amené. Je souris en entendant qu’il qualifiait Malefoy de « vilain nom de famille » et je me redressais tout en essuyant mes yeux.

« Adhara, je m’appelle Adhara. C’est joli Hiroshi. Et oui c’est vrai que je commence à avoir faim, merci. »

Je pris le verre de jus pour le boire en une seule fois, ayant besoin de récupérer l’eau que j’avais évacué en pleurant. Le regardant pour la première fois, je lui fis un timide sourire avant de prendre un pancake et croquer à pleine dent dedans, commençant à manger.

« C’est joli de dire « vilain nom de famille », car c’est ce qu’il est pour moi. Il n’est pas beau. J’en ai un peu honte, mais tu as vu la réaction de mes parents, il y a de quoi avoir honte. Tout ça parce que je ne suis pas dans la maison qu’ils voulaient, je me fais pleurer. »

Je sentais les larmes qui recommençaient à couler sur mes joues et les essuyait frénétiquement en enfournant une brioche fourrée pour ma bouche pour manger.

descriptionPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé) EmptyRe: Première journée de cours et déjà des larmes (Terminé)

more_horiz


« — Adhara, je m’appelle Adhara. C’est joli Hiroshi. Et oui c’est vrai que je commence à avoir faim, merci. »

Je lui souris de toutes mes dents en espérant que cela réussissent à la réconforter un peu.

« — Vas-y, sers-toi, c’est pour toi. »

Fis-je en tirant un peu sur les extrémités de ma chemise pour lui donner du mouvement. Elle s’empara du verre de jus et le bus d’une traite ce qui m’amusa fortement tandis que je songeais que nous venions de faire un pas vers l’avant ! Je ne réussissais pas à me défaire de mon sourire. A bien y regarder il y avait quelque chose de délicat, même de mignon, chez ma consœur de maison. Lorsque ses yeux s’accrochèrent aux miens je fus pris de court par la couleur si particulière de ses iris et il me fallut quelques minutes pour que je ne déglutisse et pour que mon organisme ne se remette en marche. Elle était beaucoup plus jolie souriante. Ma main quitta son dos tandis qu’elle se servait timidement dans mes victuailles. Je l’écoutais attentivement, sans dire un mot. Quelque chose me disait qu'Adhara avait surtout besoin d’une oreille attentive en ce moment. Mais elle se remit à pleure à chaudes larmes et mes lèvres s’étirèrent dans une mine peinée pour elle.

« — Je t’avoue que j’ai entendu quelques rumeurs assez désobligeantes à propos de la réputation de ta famille… Mais on ne se résume pas qu’à ça. Ce sont nos choix et nos actions qui devraient nous définir, pas notre sang ni notre patronyme, quel qu’il soit. »

Je fis un geste des épaules, pareil à un petit tressautant, pour la motiver à voir le bon côté des choses.

« — Aller, ravales moi ces grosses larmes de crocodile qu’on puisse nous rendre à notre premier cours de l’année haut-les-cœurs. »

Je jetais un œil sur un muffin au chocolat que j’avais emporté avec moi et entrepris d’en soustraire quelques miettes du bout des ongles pour les picorer.

« — D’ailleurs, pour changer de sujet, je trouve qu’Adhara aussi c’est très joli comme prénom…bien plus qu’Hiroshi. Puis ça compense largement ton nom de famille, crois-moi ! »

Mon regard revint se poser sur Adhara avant que je ne me décide à me relever.

« — Tu viens ? Je crois qu’on commence par un cours de Sortilège. Mais on pourra toujours le vérifier auprès d’un autre élève, quand on en croisera un dans les couloirs. »

Je lui tendis une main pour l’aider, utilisant l’autre pour garder le contenue à l’intérieur de mon panier de fortune. Je récupérerais le verre dès que j'aurais la main libre.
Pando

[RP TERMINÉ]

descriptionPremière journée de cours et déjà des larmes (Terminé) EmptyRe: Première journée de cours et déjà des larmes (Terminé)

more_horiz
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum