Qui disait retour à Poudlard, disait Quidditch ! Parce que avouons-le, à la maison, non seulement elle n’avait pas trop le temps de pratiquer, mais en plus à la vue de tous les touristes moldus, ça le faisait pas tellement !
C’était donc le coeur léger et totalement en joie, qu’elle s’était dirigée vers le terrain de Quidditch, sa tenue de sport, sa batte sur l’épaule et le balai à la main. Sauf que bah, elle avait vite déchanté, parce qu’une équipe adverse avait déjà réquisitionné le dit terrain et personne n’avait le droit d’entrer et ça, ce n'était pas juste ! Bon pas qu’il garde leurs entraînements secret, ça son équipe le faisait aussi, mais privatiser le terrain si vite après la rentrée ça vraiment… c’était… vraiment, mais alors vraiment… pas cool.
Elle se souvint du discours de sa capitaine d'équipe au buffet de la rentrée et se dit qu’elle était tout à fait capable de le faire aussi… C’était d’ailleurs étonnant que Gryffondor ne soit pas l’équipe ayant réservé le terrain d’ailleurs. Il suffisait donc de prendre son mal en patience…
Oui mais… elle avait vraiment envie de jouer, ne serait-ce que pour se rappeler de la sensation de vol et de l’adrénaline que provoque un bon coup dans un cognard ! Alors elle se dirigea vers la réserve où l’on gardait les différents sets de balles et de protections. Se munit de protections pour les bras, les jambes et la tête. Emprunta un cognard et se dirigea vers un recoin du parc, pas très loin du lac où il semblait n’y avoir personne.
Au début, elle ne fit que s’équiper et se permit de faire des arcs de cercle avec son balai, mais sans sortir le cognard. Histoire de retrouver ses sensations premières avec le vol et vérifier que ses réflex n’était pas trop rouillé après deux mois sur la terre ferme.
Après quelques loopings, vrilles et descentes en piqué elle se sentit enfin prête à se servir de sa batte et de son cognard, elle libéra donc ce dernier et enfourcha à toute vitesse son balai pour remonter dans le ciel. Au premier coup qu’elle lui donna, elle sentit le frisson que l’adrénaline provoquait chez elle.
Aaaah, ça c’était la belle vie !