Le prince n’en revint pas d’avoir échoué, non seulement à avancer pour lui-même, mais aussi de ne pas avoir pu aider Winifred. La remarque de Hastein le mit hors de lui. Discrédité sa belle ? Devant tout le monde ? Il y avait de quoi devenir dingue et il ignora complètement ce qui se passait autour de lui. Quand il vit la branche se diriger dans la figure de la poufsouffle il s’exclama :

Wini ! Nan !  

Il eut mal pour elle. La voilà à terre et le prince était pétrifié. Difficile de bouger, il tentait de rester attentif pour voir ce qui allait se passer.

Réussite Critique


Réussite


Echec


Echec critique

Les yeux rivés sur l’arbre centenaire je m’imaginais déjà la texture de l’écorce sous mes doigts, leur rugosité et aussi la fierté qui remonterait en moi à l’instant précis où je toucherai au but. Evidemment il me fallait encore parcourir quelques mètres pour y arriver. Quoique de tous je semblais encore être celui qui s’en sortait le mieux depuis que le top départ avait été annoncé. J’entendis quelques cris, des bruits de heurts. Ce son sourd d'un corps fracassé par le bois et qui s’échouent à même le sol quelques mètres plus loin. Du coin de l’œil j’eu même l’occasion de remarquer la stature fine et élancée d’Usui, dont les cheveux semblables à la neige donnaient l'impression de lui servir d’auréole. Pareil à une aura protectrice, tout du moins ce fut la pensée qui me traversa l’esprit tandis que je plongeais sur le côté pour éviter une énième branche de la taille d’un buste humain. La voix caractéristique du prince des lions s’éleva une seconde alors qu’il interpellait sa petite amie. Puis celle d’Hastein prit la relève pour signifier à Belerone qu'elle était éliminée. Bon courage à elle pour faire marche arrière parce qu’il n’était pas dit que le Saule Cogneur s'abstiendrait de la prendre pour cible pour autant. Mais à ce stade je préférais autant ne pas jeter de regard en arrière, de peur de rater une attaque fourbe de l’arbre énervé, ou un sortilège malintentionné de la part de l’un.e de mes congénères. Non, tracer, voilà ce qu’il me restait à faire. Mon souffle erratique me brûlait la trachée mais je fis mon maximum pour ignorer cette information. Il ne m'était pas aisé de garder le rythme, dans cette course aussi effrénée. Je serrais les poings fermement en espérant que cela suffise à me booster. Brusquement la petite lueur auréolée, que jusqu’ici j’arrivais à entrapercevoir du coin de l’œil, disparue purement et simplement comme balayée par la masse sombre d’un branchage hystérique. C’était Usui qui venait de s’en prendre une méchante en plein dans l’abdomen. Aïe. Si l’envie de me retourner pour constater les dégâts me chatouilla ce ne fut rien comparé à l’instant où le large gaillard des Poufsouffles se mit à clamer haut et fort qu’on dénombrait dorénavant un mort. Un frisson me parcouru. Je ne pouvais pas me tromper puisqu’il s’adressait ensuite directement à Alix, l’indétrônable énergumène qui servait d’acolyte à Usui… Que faire ?

édit - avancement (échec) + soutien (réussite) :

Sans réfléchir je fis volte-face et dégainais ma baguette.

« — Dissendium ! »

Criais-je. La seconde qui suivi un passage tout tracé s’ouvrit derrière moi non loin de l'endroit où se tenait Land le baraqué. Si mon attention première avait été de faciliter la tâche à Usui dans sa progression future, je fus bien forcé de constater que lea serdaigle ne semblait plus en état de poursuivre son chemin. Ma langue claquait tandis que l'envie de sermonner Usui pour l'obliger à avancer m'empoigna l'estomac, en vainc. Au même moment le bruissement inquiétant d’une branche contre mon flanc droit m’alerta et je préférais plonger à nouveau vers le côté opposé pour m’éviter toute mésaventure. Génial, pensais-je tandis que Meredith laissait déferler sa haine en injuriant copieusement le Saule dans sa langue maternelle. Si j’avais réussi à ne pas me ramasser la gueule je n’avais pas avancé pour autant. C’était un match nul pour moi sur ce coup.

A charge de revanche. Je ne m'avouerai pas vaincu pour si peu.

1er dé : échec, Hiroshi n'avance pas.
2ème dé : réussite, +1 pour @Land Ferlet car Usui est KO.

Pando

Appliqué à ne pas laisser la moindre branche de l’arbre le toucher, Alix ne regarde que d’un oeil sa cousine se faire aplatir par une branche et Sa Majesté l’Indien voler à sa rescousse en se faisant disqualifier. Franchement, Rajani est cool et Alix ne doutait pas un instant qu’il soutienne Wini… par contre il aurait préféré que le gryffondor soit un peu plus utile à la tâche mais bon le saule cogneur est un sacré défi pour tout le monde !

Tout le monde ? Non, un petit groupe d’irréductible gau… élèves parvient à se faufiler entre les branches sans difficulté et à faire de belles avancées et rien que pour ça Alix est surprise. Comment ces gens peuvent être aussi loin ? Ils sont tous passé par une armoire à disparaître ou quoi ? Encore que l’avancée de Land ne la surprend pas tant que ça, à force de fuir les chouettes et les hiboux c’est sûrement normal qu’il parvienne à aller aussi loin en fonçant dans le tas.

“Maiiiis, ça va je fais ce que je peux ! Donnez moi une batte et je vous le ramasse votre arbre, moi… COMMENT CA UNE MORTE ?! QUI C’EST QU’A OSE MOURIR PENDANT LE COURS DU PROFESSEUR HASTEIN ?!”

Remplie d’horreur, lea Poufsouffle regarde partout autour d’Ellui pour repérer la personne coupable de saccager le cours et risquant de créer des ennuis à leur professeur avant qu’Alix n’ai pu apprendre suffisamment de lui et de son style vestimentaire parfait. Voyant qu’il s’agit d’Usui, son discours change totalement tout comme sa destination. On s’en fou de l’arbre, il faut absolument secourir Usui et vite ! Alors Alix saute, rampe, se décale et se faufile jusqu’à lea serdaigle en prenant soin de ramasser sa baguette avant que l’arbre ne la casse.

“QUI C’EST QU’A OSE TUER ISHIGAMI-SAN ?! Ah non, fausse alerte, l’est encore en vie ! Fonce Land, on te rattrappe ! SUS A L’ARBRE ET GLOIRE A …A TOUT LES POUFSOUFFLES ET LES AUTRES !”

Amusée et rassurée, Alix laisse Land partir devant, range la baguette de son ami.e dans sa poche, évite de justesse une branche agressive, porte Usui tant bien que mal et avance en direction de l’arbre avec ellui. On n’abandonne pas les ami.es, jamais ! C’est justement pour ça qu’Alix vide Land de sa baguette et lance un sortilège pour le pousser un peu et lui éviter de se faire ramasser par une branche sournoise.

“Le tronc, Land, le tronc ! Faut toucher le tronc et pas se laisser toucher par les branches !”

Alix jette un regard à Hiroshi qui piétine sur place et souris amusé, mais ravi que ce gryffondor ai filé un coup de main à Land également en faisant fi de leur maison respective. De toute façon, Hiroshi est cool et un adversaire super intéressant au quidditch, mais pas du genre à faire trop de sales coups en dehors des matchs. Sauf pendant les banquets.

”Ben alors Hiro faut avancer ! Tu voudrai quand même pas te laisser battre si facilement rassure moi ? Je pari que je peux te battre même en portant quelqu’un !’

Non, il a trop d’avance et à moins de continuer à faire du sur place et que la chance tourne en faveur d’Alix, il est plus sûr de dire que Hiroshi va arriver et Alix non, mais il aime bien pouvoir taquiner le gardien et le provoquer pour qu’il ai envie de se démener. Certes, il n’a pas besoin d’Alix pour ça, mais puisque c’est amusant à faire alors pourquoi s’en priver ?

« — Arrête de fanfaronner Alix et avance ! »

Cria le lion en dégainant sa baguette pour la seconde fois en trois minutes. Peu désireux d’envoyer un sort direct en direction du Saule Cogneur le jeune sorcier opta pour le même sortilège que celui qu’il avait utilisé sur Alix durant le banquet fêtant la nouvelle année scolaire. Une bourrasque de vent s’éleva en détournant l’attention de l’arbre dans la direction opposée et en ouvrant une brèche entre ses branchages. Hiroshi inspira un grand coup et partit dans un sprint en ligne droite en direction du tronc, comme si sa vie en dépendait. Son pied dérapa un peu sur la terre battue et jamais (ou très rarement) bafouée par le genre humain. Il tendit le bras et lorsque l’écorce rugueuse du Saule Cogneur rentra en contact avec son épiderme une bouffée d’air frais – et d’assurance aussi un peu – le gagna. Hiroshi laissa exploser sa bonne humeur dans un relatif silence et en esquissant un geste victorieux vers la cime de l’arbre. Si ce dernier ne sembla pas prêter plus d'attention que ça à son geste, Hiroshi décida néanmoins de rapidement déloger sa main. Étrangement il se sentait davantage en sécurité ainsi, à deux pas du tronc majestueux, plutôt qu'entre les branchages...

Le sorcier en neuvième année se retourna sur lui-même pour constater la progression de ses camarades. Bon nombre d’entre eux s’éloignaient en sens inverse vers la tente qui venait d’apparaître un peu plus loin sur l’herbe. Seul Land semblait encore en lice et faisait mine de s’approcher à vive allure. Plus loin Alix ne ménageait pas ses efforts malgré sa grande gueule et surtout malgré le fardeau qu’iel se traînait sur le dos. Hiroshi, mue par un élan gryffondoresque, fit de son mieux pour lui venir en aide en jetant à deux reprises un ventus, dans l’espoir de dégager le passage à Alix et Usui…mais le karma semblait en avoir décidé autrement et ses naïves tentatives se soldèrent par un échec cuisant. Sans doute que le Saule Cogneur était trop futé pour se faire avoir deux -trois- fois avec la même technique, allez savoir.

Dépité, Hiroshi rebroussa son chemin, peu désireux de se recevoir un coup de branche. Le parcours du retour lui fut plus aisé puisqu’il n’avait pas à cibler un endroit en particulier et Hiroshi fit même le choix de sortir du périmètre couvert par les branches du Saul en s’éloignant un peu du lieu où se trouvait le professeur ainsi que la tente de premiers secours. Il retourna vers eux à petit trot, soulagé de ne plus avoir à négocier avec les branches feuillues, et il esquissa un hochement de tête en direction d’Hastein lorsque celui-ci le remarqua. Puis le lion se laissa choir sur le sol en s’allongeant de tout son long pour récupérer.

Lancer de dés #1: avancée d'Hiroshi = réussite.
Lancer de dés #2: coup de main à Alix = fiasco.

Pando

Il la tira par le bras pour éviter une autre branche et les deux amoureux furent officiellement éliminé par le professeur. En entendant qu’il avait appelé Winifred “préfète” mais pas lui, il fit une petit moue mais ne s’en offusqua pas plus que ça, une vive douleur derrière la cuisse l’interpella. Il n’avait pas fait attention mais la fine branche qui l’avait touché devait être pourvu d’épine pour avoir arracher une partie de son pantalon de soie indien et écorché la peau au passage. Même s’il se contenait, cela n’avait pas l’air indolore. A son murmure où elle s’excusait, Rajani ne répondit que pas un baiser sur sa joue valide. Il la suivit alors qu’elle prit leurs deux baumes pour aller s’installer plus loins.

Elle s’était assise sur une souche d’arbre et regardait dans un miroir sa blessure au visage, plus sereinement que l’empathe ne l’aurait cru au vu de la douleur qu’il sentait chez elle. Ma courageuse Wini, pensa-t-il secrètement. Son attention fut attirée par sa.on cousin.e Alix qui était encore en course, il sentit que cela la touchait et il regarda à son tour. Il ne restait que Ferlet, Huang et Fawley donc… Il leva un sourcil intrigué et fut secrètement ravi que Huang ait parvenu à toucher le tronc. Il ne manquerait pas de saluer son exploit, aillant sauver ainsi l’honneur de leur maison.

«  Tu veux que je t’aide pour le baume ? » Il fut surpris par la question totalement absorbé par les tentatives de Huang de sauver les autres. Ce retour à la réalité le fit légèrement grimacé. Il se pencha vers sa belle, pour observer sa blessure et trouva la force de lui offrir un sourire rassurant. « Si tu me permets de m’occuper de ta blessure d’abord. » Il ouvrit son propre baume pour l’appliquer délicatement le long de la joue ensanglantée de sa belle. Quand ce fut fait, il se tourna, maladroitement pour exposer le derrière de sa cuisse à vif. « A ton tour ma belle. » Il se ravisa alors qu’il voulu lui demander d’être délicate… sachant qu’elle le serait pertinemment et qu’il lui faisait ainsi entièrement confiance. Il jetait un oeil pour voir si un autre poufsouffle allait relever le défi, si difficile et dangereux soit-il.