Une heure d'étude en bonne compagnie ft Land
Ma journée avait particulièrement bien commencée. J’avais pu profiter d’un petit-déjeuner constitué d’une dose de café astronomique, suivi attentivement quelques cours passionnant que j’avais griffonné à la plume avec application sur un parchemin et, par-dessus tout, je m’étais trouvé très loin du plat de poisson lors du déjeuner. Cette dernière remarque étant le point culminant du bonheur de ma journée (pour l’instant) parce que, voyez-vous, le poisson ça pue.
J’étais donc de bonne humeur, tandis que je me dirigeais d’un pas rapide vers la salle d’étude. J’avais un peu plus d’une heure à tuer devant moi avant mon prochain cour et je savais que j’allais y retrouver Land. C’était notre seule heure d’étude en commun de la semaine et nous avions décidé, d’un commun accord tacite, de la passer ensemble chaque semaine. C’était une évidence. Cela l’avait toujours été.
J’adorais passer mes heures d’études avec lui, et ce pour plusieurs raisons. Petit un, nous nous connaissions depuis tellement longtemps (toujours?) qu’il me semblait étrange de passer une journée sans l’avoir dans mon champs de vision direct. Petit deux, nous avions toujours, l’un comme l’autre, apprécié cette sensation de sérieux qui se dégageait de nos sessions de travail ensemble dont nous ressortions toujours enrichis, nos devoirs faits et nos leçons apprises. Petit trois, j’avais toujours une nouvelle blaguenulle à lui raconter et je savais que je pouvais compter sur lui pour la trouvait marrante même si elle ne l’était pas. Petit quatre, j’avais tout simplement envie de passer une heure avec mon meilleur ami, que cela soit pour bosser, rire, grignoter, chanter, nager ou même danser la polka. Même si nous n’avions jusqu’à présent jamais dansé la polka. Il me semble.
Je pénétrais dans la salle d’étude d’un air joyeux et avisait aussitôt les épaules larges de mon meilleur ami. Il avait toujours fait une bonne vingtaine de centimètres de plus que moi et le double de mon poids. Heureusement pour moi, je compensais ce manque de carrure physique par un esprit aiguisé et un humour à toute épreuve. Et un charisme incroyable. Et de très beaux cheveux. Et une sacrée modestie. Bref. Revenons-en à nos moutons.
J’avançais donc vers Land et déposait bruyamment mon sac sur la table où il s’était installé avant de me laisser tomber vers la chaise lui faisant face, un immense sourire sur le visage.
« Salut vieux ! »
Je sortais méthodiquement toutes mes affairestoutes jetées pêle-mêle quelques minutes plus tôt dans ce même sac et les disposais sur la table dans un semblant de bordel organisé. Tout en déroulant le parchemin de mon cour, dans une routine finement rodée, je déclarais à voix basse pour ne pas déranger mes camarades :
« J’ai une super blague pour toi ! »
Le tout avec mon sourire joyeux toujours vissé sur mes lèvres.
J’étais donc de bonne humeur, tandis que je me dirigeais d’un pas rapide vers la salle d’étude. J’avais un peu plus d’une heure à tuer devant moi avant mon prochain cour et je savais que j’allais y retrouver Land. C’était notre seule heure d’étude en commun de la semaine et nous avions décidé, d’un commun accord tacite, de la passer ensemble chaque semaine. C’était une évidence. Cela l’avait toujours été.
J’adorais passer mes heures d’études avec lui, et ce pour plusieurs raisons. Petit un, nous nous connaissions depuis tellement longtemps (toujours?) qu’il me semblait étrange de passer une journée sans l’avoir dans mon champs de vision direct. Petit deux, nous avions toujours, l’un comme l’autre, apprécié cette sensation de sérieux qui se dégageait de nos sessions de travail ensemble dont nous ressortions toujours enrichis, nos devoirs faits et nos leçons apprises. Petit trois, j’avais toujours une nouvelle blague
Je pénétrais dans la salle d’étude d’un air joyeux et avisait aussitôt les épaules larges de mon meilleur ami. Il avait toujours fait une bonne vingtaine de centimètres de plus que moi et le double de mon poids. Heureusement pour moi, je compensais ce manque de carrure physique par un esprit aiguisé et un humour à toute épreuve. Et un charisme incroyable. Et de très beaux cheveux. Et une sacrée modestie. Bref. Revenons-en à nos moutons.
J’avançais donc vers Land et déposait bruyamment mon sac sur la table où il s’était installé avant de me laisser tomber vers la chaise lui faisant face, un immense sourire sur le visage.
« Salut vieux ! »
Je sortais méthodiquement toutes mes affaires
« J’ai une super blague pour toi ! »
Le tout avec mon sourire joyeux toujours vissé sur mes lèvres.
Codage par Libella sur Graphiorum