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descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyLe charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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Milla avait décider de passer sa pause de midi à la bibliothèque. Elle avait saluer d’un mouvement de tête distrait Mademoiselle Lestrange et était allé faire son marché. Elle avant brandit sa baguette et les livres la suivaient sagement sous le sort de Locomotor. Elle s’installa sagement à un table où elle entassa un pile de livre.

Hastein avait commencer à se mettre sur son dos car elle avait visiblement déçu ses attentes. Peu importait pour l’instant. Il ne s’était écoulé que quelques jours depuis la discussion houleuse avec Azel, elle était toujours un peu perturbé. Cet abrutis avait réussit à lui mettre de drôles de questions en tête et à la rendre curieuse sur des choses auxquelles elle avait préférer ne pas prêter d’attention jusqu’alors. Elle s’était toujours dit, peut-être avec naïveté qu’elle n’avait pas à savoir ce genre de choses. Que si elle pardonnait à ses parents leur folie sans pour autant les dédoiner de leur folie cela suffirait. Mais alors, si ils avaient rendu la vie de personnes qu’elle côtoyait difficilement vivable que devait-elle faire ?

Elle soupira et ouvrit un livre sur les vélanes et leur descendance. Elle avait songé à ignorer cette information, mais bien qu’elle vienne de sa mère en prison, cette partie faisait partie intégrante d’elle. Devait-elle l’ignorer ? Certes non, connaître son ennemi comme on se connaît soi-même était son let-motive. Cette partie d’elle-même n’était pas à proprement parler un ennemi, mais elle venait de sa mère qui n’avait pas été un modèle à suivre. Et si la folie de sa génitrice venait de sa nature ? Y avait-il un moyen d’y remédier ?

Elle soupira de plus belle. Non il n’y avait pas grand-chose de plus dans ces livres que ce qu’elle savait déjà. Elle se posa tout de même cette question un peu étrange : Allait-elle devenir hideuse comme une Harpie si elle s’énervait ?

Elle doutait que ce soit le cas, puisque si les dons de séduction s’étiolaient peut-être que cette partie aussi s’évaporaient. Il ne lui manquait plus qu’à savoir à quel point elle avait hériter de sa mère. Devait-elle s’excuser auprès de toutes les personnes qui avaient pu communiquer avec elle ces derniers temps ? Devait-elle commencer par Azel ? Elle secoua la tête avec énergie.

Milla n’était pas femme à faire montre d’égo surdimensionné, mais il était vrai qu’elle avait ses limites, et elle refusait de s’excuser pour ce qu’elle ne pouvait maîtriser, alors qu’elle n’avait même pas été au courant. Elle n’allait certainement pas aller s’excuser à son kidnappeur psychotique.

Devait-elle voir ceci comme la mort prématurée de son étude sur la sociabilisation ? c’était une possibilité qu’elle ne savait si elle devait envisager. Mais saurait-elle jamais si on l’appréciait pour qui elle était, ou pour ce qu’elle était ? La beauté finissait comme toute chose par s’étioler, mais si elle attirait les gens comme des mouches à cause d’un quelconque sort qu’elle ne maîtrisait pas, c’était une tout autre histoire.

Elle en vînt alors à se demander si son père avait jamais aimer réellement sa mère. Pouvait-elle alors se raccrocher à ce souvenir d’un couple heureux, entre autres choses ? Devait-elle se faire à l’idée de ne jamais être sûre si son amour serait ou non réciproque ? Ce qui avait été sûr c’était qu’Azel avait éprouver colère et rancune envers elle, et pourtant elle avait vu son regard sur elle. C’était tellement tordu comme capacité. Elle n’avait jamais envisagé de se marier et pourtant aujourd’hui elle s’interrogeait pour savoir si ce serait un jour envisageable.

Est-ce que cela aurait été plus simple si elle l’avait découvert plus tôt ? Peu de chance. Elle évitait les gens parce qu’elle considérait que ce n’était que des menteurs, et si ces derniers ne savaient pas que leurs impressions étaient biaisés ? Elle posa son front sur la table envoyant valser d’un coup de baguette tous les livres à leur place respectives. Elle se retînt de râler pour ne pas déranger la quiétude du lieu. Elle n’était pas la seule à avoir profiter de la pause pour aller bouquiner, et la voilà affalée sur la table comme si le monde ne tournait plus rond. Quelle merde.

Elle soupira et tripota ses cheveux faisait ce qu’elle n’avait pas fait depuis très longtemps dans ces moments où elle n’obtenait pas les réponses à ses questions elle se mit à triturer sa chevelure bleu pour en faire des nattes peu esthétique. Ça ne lui était pas arriver depuis très longtemps. Elle se redressa d’un coup et décida qu’il fallait commencer par le commencement. Alors ce fut dans le coin « voyance» qu’elle le vit absorbé par sa lecture.

Elle s’approcha d’un pas décidé.

Si ces lettres venaient de mes parents je veux les voir aussi. J’aimerai bien comprendre ce que c’est que ce bordel.

Ah, bah voilà ! La bonne vieille Milla était de retour. Pas d’entrée en matière, adieu la politesse et la bienséance. Elle fuyait son regard, pas très bien sûre que ça servirait à quoique ce soit. Elle voulait éviter de l’intoxiquer au maximum. Elle n’aimait pas l’idée qu’on l’approche à cause que quoique ce soit d’autre que sa personnalité. Et pourquoi quiconque l’approcherait ? Elle n’était pas vraiment la plus agréable sur ce terrain là. Donc il n’y avait pas de raison qu’elle imagine se faire un ami sur ce coup là.

descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyRe: Le charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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Il se frotta les yeux alors qu’il lisait pour la énième fois le texte devant lui. La plupart des textes qu’il avait lu démontrait l’intérêt, la rareté et autres foutaises du genre concernant son don. Il ne comprenait pas encore comment il fonctionnait, d’ailleurs même les spécialistes sur le sujet se disputaient. Depuis sa rencontre avec la Mademoiselle Agaçante, il cherchait à voir comment l’utiliser pour obtenir des réponses. Seulement ses recherches l’enfonçaient davantage dans cette idée que ça n’allait clairement pas être simple mais plus encore dans l’idée que c’était inutile et juste une souffrance. Dans le principe il ne pouvait pas voire plus loin que la prise de décision de la personne. En dehors de ça les voyants pouvaient percevoir l’avenir de manière erratique. La plupart était utilisé jusqu’à la moelle et pour les plus grands ils étaient carrément des sources pour le Ministère. Quelle magnifique perspective.

Dans l’immédiat il voulait des réponses. Ce n’était pas tant par rapport au passé à l’autre Sorcière aigrie, plutôt par rapport à son propre passé. Il souhaitait l’explorer. Même si c’était difficile à admettre, il aurait aimé au moins voir à quoi ses parents ressemblaient. Savoir pourquoi ils l’avaient abandonné. Ils étaient morts, mais comment ? Pourquoi ? A chaque fois qu’il repensait à ça, il ne pouvait s’empêcher de la trouver belle et ça l’agaçait plus encore. Ces derniers jours il dormait peu, d’une part pour ne pas rêver et d’autre part parce qu’entre les études, son enquête et sa recherche, ça commençait à demander du temps. Il se tenait à un minimum. La magie aurait possiblement été utile, au demeurant il ignorait quels effets pouvaient se produire à long terme. De fait il préférait éviter.

Le plus troublant dans tout ça, c’étaient ces fameuses lettres. Cet échange épistolaire à la fois fascinant et dérangeant. Son père et la mère de…Il devenait nécessaire d’arrêter de penser à elle, quoique même s’il cherchait à éviter de penser à elle, son esprit lui ne semblait en faire qu’à sa tête. Tous deux avaient échangés de manière étrange à la limite de la romance sans jamais l’aborder. Son père aimait-il assez sa mère ? Il s’y perdait réellement. Découvrir ses origines au travers d’un échange de ce genre était quelque peu étrange. L’étrangeté semblait le poursuivre encore et toujours. Le plus perturbant était cette histoire de don. C’était un don, rare certes, qui pour autant ne dénotait rien d’habituel. A force de parcourir les différents ouvrages sur le sujet, c’était la conclusion la plus logique alors quoi ? Qu’est-ce que le destin préparait encore ?

Son regard suivit l’une des étagères de la bibliothèque pour aller chercher le paysage extérieur qu’offrait l’arche au fond du long couloir de livre. Il soupira. Ne fallait-il pas mieux qu’il finisse son cursus et qu’il avise après ? Son Oncle le voyait déjà Aurore. Quelle blague. En un sens il redoutait le moment ou la confrontation se produirait. Cependant c’était nécessaire. Son attention se reporta sur des cheveux bleus qu’il ne connaissait que trop bien. Ça paraissait logique, il la regarda un moment et replongea dans son livre. Maintenant qu’il l’avait vu son regard faisait des allers retours. Oh merveilleux. Ce n’était pas sa faute, ce qui l’agaçait c’était ce comportement. Elle se leva et se mit à venir vers lui.

Non, non et non. Juste une fois, pour une fois…Elle se dirigeait vraiment vers lui ? Non elle allait certainement choisir un livre qui était malencontreusement disséminé dans la bibliothèque proche de lui de manière hasardeuse. C’était une blague ? D’un ridicule. Elle arriva à son niveau. Il fit mine d’être concentré dans sa lecture. Pas de bonjour, pas de merci, pas d’aurevoir. Il grogna. Tant qu’à faire autant entrer dans le vif du sujet dans la bibliothèque de Poudlard. Il lui jeta un regard noir à la dérobée. Ouais elle était belle, toujours aussi belle alors qu’il la voyait. Posant son coude sur sa paume il la toisa. « Tu t’es réveillée ce matin en te disant que c’était une bonne idée ? Parce que Mademoiselle Je-Sais-Tout n’a pas la réponse pour une fois ? » Son ton aurait pu être véhément, pourtant il était juste fatigué et blasé. Des larges cernes pesaient sous ses yeux et même si ses vêtements étaient impeccables on voyait qu’il manquait de sommeil. Même si ça lui faisait mal il était obligé de reconnaitre qu’il avait besoin d’elle. « Tu te doutes bien que je ne les ais pas avec moi. » En soit il n’allait pas les apporter avec lui comme ça. Il la scrutait et soupira et se massa la nuque. Redressant la tête il voyait son expression. Il leva la main devant elle. « C’est bon, c’est bon. Quand ? »

descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyRe: Le charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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Milla serra les dents et ne répliqua pas. Elle lui demandait quelques choses et n’avait pas vraiment envie qu’il le lui refuse pour une raison d’égo blessé. En plus elle refusait de se justifier de ne pas tout savoir, ou de ne pas avoir la réponse pour une fois. C’était évident qu’elle ne savait pas tout, qui pouvait se targuer de tout savoir ? C’était stupide. Elle se massa les tempes pour se calmer les nerfs, il céda cependant. Il n’était vraiment pas ravis de la voir, et avait des cernes monstrueuses sous les yeux. Ouais. Il n’avait pas arrêter d’y penser lui aussi. Il était vraiment mal placé pour lui faire la morale. Elle sortit la montre à gousset qui était dans la poche de sa jupe, en ouvrant donc sa robe de sorcier du noir le plus profond. Les cours allaient bientôt reprendre. Évidemment qu’il n’allait pas avoir ce genres de documents sur lui. Elle leva les yeux au ciel.

Après les cours, dans ma chambre.

Non, elle ne pensait à rien de déplacer, il l’avait kidnapper et menacer d’être une menteuse et une vil tentatrice la dernière fois qu’elle l’avait vu, elle voulait juste éviter de parler de ses manges-morts de parents en public. Elle ne savait pas qui pouvait avoir les oreilles qui traînent et en fait, elle voulais surtout avoir l’occasion de les lire tranquillement. Elle se détourna et s’arrêta avant de partir.

Viens pas trop tard j’ai pas franchement envie qu’on te chope dans ma chambre après le couvre feux.

Et elle partit comme si de rien n’était. Faisant claquer ses talons sur le sol de la bibliothèque, pour une fois qu’elle en portait, s’éloignant d’un pas décidé. Elle sortit de l’immense pièce qui constituait la Bibliothèque. Elle n’avait vraiment jamais imaginer que se faire balancer plus loin par un mec alors qu’elle s’étalait une fois de plus sur le sol allait dégénérer à ce point. C’était lui qui avait décider de la rattraper. Et pourtant monsieur se targait d’avoir des dons de voyance. Quelle galère. En plus c’était lui qui était désagréable ! Elle sortit un livre de son sac sans fond, et se dirigea vers la salle du repas. Bordel. Elle n’avait pas vraiment pour habitude de se laisser perturber de la sorte par une quelconque personne.

Alors elle alla manger, et surveilla sa montre toute la fin de journée, quand enfin ses cours finirent, elle courut presque en-dehors de l’enceinte du lycée et transplana dans sa chambre. Elle vira sa robe de sorcier, et enfila un grand jogging afforme, un pull immense qui cachait ses mains et des chaussons et se mit à jouer avec Deryn. Elle n’avait pas vraiment la tête à faire autre chose, alors elle l’attendit elle voulait juste voir ces foutues lettres.

Elle en profita pour ranger un peu. Pas que ce soit particulièrement le bordel. Juste qu’elle n’avait pas ranger depuis la rentrée. Et si elle n’avait pas grand-chose d’autre que des livres – Il était d’ailleurs à noter qu’un pan de mur entier n’était en fait qu’une bibliothèque – elle avait tout de même sorti pas mal de vêtement. Elle les plia avec soin, pour les ranger dans le coffre qu’elle avait enchanté pour le rendre plus profond, car elle avait ce pêché, elle aimait les vêtements, et elle en avait vraiment beaucoup. Elle vérifia que son lit était bien fait, alors que ses couvertures roses claires étaient déjà parfaitement bordées.

Elle soupira et s’assit à son bureau pour lire un peu un roman moldu intitulé Le tour du monde en 80 jours. C’était léger, et simple à lire, rigolo et assez improbable quand on vivait dans un monde magique.

Bref elle patientait comme une idiote en priant pour qu’il viendrait.

descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyRe: Le charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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Si son Oncle apprenait qu’il avait fouillé dans ses affaires, Azel allait passer un sale quart d’heure. Quoiqu’en l’état c’était plus lui qui allait poser des questions. Bien qu’il ne veuille pas plus impliquer Milla, il n’avait pas vraiment le choix. Elle disposait certainement de certaines réponses et allait pouvoir lui apporter quelques lumières. Il allait devoir encore manœuvrer. N’étant pas particulièrement friand de ça, il demeurait néanmoins nécessaire d’éviter certaines corrélations. Imaginez Mademoiselle Je-Sais-Tout dans la même pièce que son Oncle lui donnait des sueurs froides. Les cours lui parurent plus long qu’à l’accoutumé. Etais ce parce qu’il voulait la retrouver ou parce qu’il était avide de réponse ? Il évitait de se poser la question. Elle était une descendante vélane, elle l’avait roulée.

A première vue ce n’était pas voulu, un genre d’accident. Elle ne semblait pas au courant et pire encore, elle semblait ne rien maitriser. Il rechignait à l’idée que dans la finalité elle était prisonnière de sa condition tout comme lui. Pourquoi fallait-il qu’il se prenne autant la tête ? Etais ce parce qu’elle avait joué de son charme sur lui ? Il existait certainement des sortilèges ou potions qui serviraient d’immunisant. A partir de là il serait enfin tranquille. Ce qui était le plus décourageant était que son don allait s’avérer utile. Et c’était en soit ça le pire. Toute sa vie il avait chercher à éviter ça. Là il plongeait la tête la première, dedans. Ce n’était pas seulement sa faute à elle, en fait elle n’y était pour rien. Un concours de circonstances. Quelle blague, à croire que ce n’était jamais suffisant et que le Destin voulait se rire de lui.

Il n’existait plus de menaces ou d’éléments prêt à se servir de lui, cependant il voulait savoir, désireux de partir en quête de son passé et d’établir un lien avec ses parents. Il n’avait aucun souvenir. Ses souvenirs les plus vieux remontaient à l’orphelinat. Il y avait tellement de questions qui n’avaient pour le moment aucune réponse. Quoiqu’il en soit il allait devoir en obtenir. Les cours étaient finis, autant qu’il en finisse au plus vite. Prenant le temps de sortir de Poudlard pour transplané dans sa chambre, il se changea, optant pour un jean noir, une chemise grise et un polo noir. Il aurait pu transplaner directement dans sa chambre à elle mais malgré tout il avait des principes. Une fois changé, il saisit la boite qui renfermait toutes les lettres. Il avait vérifié la liste des étudiants pour savoir ou étais la chambre. Remontant le couloir, vu que leurs deux chambres étaient au même étage, il s’arrêta devant la porte la boite sous le bras.

Il soupira et frappa, sans attendre de réponse il entra. De toute évidence, elle devait déjà l’attendre. La curiosité qui l’habitait devait au moins l’avoir appâtée. Son seul salut fut un léger signe de tête. Il c’était déjà vu à la bibliothèque et il ne voyait pas spécialement quoi ajouter. Il posa la boite sur le bureau ou elle se trouvait. Elle était belle, à chaque fois qu’il la voyait il ne pouvait s’empêcher de se le dire, de le constater. Et autant dire que ça l’agaçait. Il sortit sa baguette et fit un léger mouvement de poignet. Un cliquetis caractéristique signala qu’elle était ouverte. Il se trouvait dans sa chambre, sa proximité le laissait perplexe parce qu’il en avait une conscience aiguë. Prenant conscience qu’il la dévisageait à présent, il soupira et se frotta les tempes pour reculer un peu. Il se voyait mal s’assoir sur le lit ou toucher quoique ce soit qu’elle ait pu toucher. De fait, il resta debout, attendant qu’elle prenne conscience du contenu de la boite. Pourquoi était-il venu déjà…

descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyRe: Le charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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La jeune femme s’était attendue à sa visite pourtant quand il entra elle sursauta. Elle évita son regard, pas que ça ait quoique ce soit d’utile, elle ne savait pas vraiment comment sa particularité fonctionnait. C’était sans doute pour se rassurer elle-même, elle n’avait pas prévu de le piéger. Elle eut un pincement au coeur. Quelle galère. Elle qui n’aimait pas que les gens l’approchent parce que tout le monde mentait, la voilà qui découvrait que les gens l’approcheraient et lui mentiraient à elle et à eux-même parce qu’ils seraient persuadé d’être attirés par elle. Super, et voilà qu’en vingt et un ans de vie un beau gosse l’approchait et finissait par la traiter menteuse et de tricheuse. Super.

Il avait poser la boite en bois devant elle et l’avait ouverte. Elle tapota sur sa gauche d’un air distrait et en brandissant sa baguette fit apparaître une chaise à côté d’elle. Il n’avait pas l’air de vouloir partir et lui laisser les lettre, et à peine avait-elle ouvert la boîte sous ses yeux qu’elle avait constaté qu’elle allait peut-être en avoir pour un moment. Non elle ne l’avait pas encore regarder, mais elle savait que la chaise était apparue devant lui.

Assied-toi. T’inquiètes pas je vais rien te faire.

Elle avait eu cette impression qu’il se sentait menacé par elle. Elle pouvait comprendre. Ça devait être perturbant de ne pas savoir à quel point ce qu’on ressent est réel ou non. Elle soupira et attrapa la première lettre.

Il lui fallut un bon moment pour tout relire, elle avait reconnu l’écriture de sa mère, et une autre, sans doute le père d’Azel vu la contenance de certaines lettres. Elle avait eu la nausée. Est-ce que sa mère avait tenter d’user de son charme pour obtenir ce don incroyable qu’Azel possédait ? Elle posa une main sur son ventre. Quelle horreur. C’était vraiment pire que ce qu’elle avait imaginer.

Non elle n’était pas très alerte de toutes ces choses qu’on appelle séduction, mais il y avait eu certains passages plus qu’explicites… Il avait été question d’une espèce de contrat autour de leurs enfants. Azel et elle. Elle regarda la dernière lettre. « blablabla… Couple incroyablement puissant…. Blablabl ». Oui maintenant elle pouvait comprendre pourquoi Azel avait cru qu’elle avait tenter de l’amadouer. Elle soupira. Elle n’avait même pas les mots.

Milla ferma les yeux un instant. S’il lui avait été si simple d’accepter la situation dans laquelle on l’avait fait naître c’était qu’elle n’avait jamais douter de l’amour que ses parents lui portaient. Pourtant à cet instant, elle se sentait comme un instrument. Ces lettres dataient d’avant sa naissance. Quelle horreur. N’était-elle née que pour devenir un instrument. Elle referma la boite d’un mouvement délicat.

Merci de m’avoir montrer ça.

Elle composa sur son visage un sourire qui ne montait pas jusqu’à ses yeux et tourna la tête vers lui, oubliant sa résolution de ne pas lui infliger son regard. Elle était un peu… Chamboulée par la situation. Ce qui était nouveau.

Je ne pensai pas que c’était aussi horrible. Je suis désolée de ce que ma mère a fait. Je comprends que tu me détestes.

Elle lui tendit la boîte. A cet instant la chaise disparu, non elle n’avait pas voulu la faire disparaître, il n’était pas aisé de faire apparaître des objets de nul part, mais elle avait été assez distraite pour que cela s’efface comme un dessin au crayon de papier.

Merde.

Elle lui tendit la main, mais se ravisa. Il n’aimait pas être touché. Elle soupira et jura d’un manière peu gracieuse et assez inventive en se frottant la zone entre les yeux du pouce et de l’index.

Est-ce qu’elle était en train de rêver et allait se réveiller ? C’était juste incroyable. En plus, comment avait-il eu accès à ces informations juste maintenant ? C’était marrant quand même comme les informations semblaient sortir de nul part. En plus monsieur s’était vanté de son don. Et si s’en plaindre avait été une ruse ? S’il avait tout organisé pour se venger ? Et si… Elle lâcha un son qui était à mi chemin entre un le grognement et le gémissement lorsque Derrys vînt se poser sur son épaule. Apparemment contrarié qu’on ne lui ait pas prêter trop d’attention jusque là. Le mini hibou lançait un regard mauvais au garçon.

Fait pas gaffe, problème de croissance et d’égo.

Parfait cette intervention du volatile le plus mal luné de Poudlard lui avait fait reprendre ses esprits.

Bref Merci.

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Il ne pouvait s’empêcher de l’observer. Le Sorcier ne s’en cachait pas. Elle savait, lui aussi. Elle allait lire ces lettres et allait certainement l’aider. Etais ce parce qu’il voulait passer du temps avec elle ? Non, il s’y refusait. Seulement il avait besoin d’elle d’une manière ou d’une autre. Plus il réfléchissait, plus l’évidence qu’il était coincé, tombé dans un piège dont ni elle, ni lui n’avaient conscience. Il fallait déjà qu’elle prenne connaissance du contenu des lettres. Une chaise apparue. A coté d’elle. Il tiqua de la langue. Plus il était proche, plus sa présence était aigue pour lui. Son parfum, ses yeux, sa beauté envoutante. Pourquoi n’avait-il rien vu de cela ? Il ne voyait que des choses subversives, que des choses si désuètes. Il en venait à s’interroger sur la nature des Sorciers et de leur rapport avec les Moldus. Beaucoup étaient arrogant, pensant détenir quelque chose de plus. Ce n’était pas loin des préceptes de… Quoiqu’il en soit, il avait appris au gré de toutes ces années à Poudlard de garder ses pensées pour lui. Tout était bien rodé, jusqu’à qu’elle lui tombe dessus.

Avec un petit grognement, il s’assoit et patiente. Il est tendu. Ils sont proches. Merveilleux. Tout en la laissant se concentrer, il réfléchit. Son regard se porte partout sauf sur elle. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle fasse quelque chose et en guise de réponse elle eut ce petit grognement propre à Azel. Le temps s’écoula doucement, éclairé à la lumière des bougies, il pouvait presque entendre ce son particulier qui l’accompagnait depuis l’orphelinat. Tic, tac. Silencieux il attendait de voir sa réaction et les décisions qu’elle prendrait.
Lorsque sa lecture fut achevée, il discerna son mouvement. La main sur son ventre. Évidemment que ça devait lui filer la nausée. S’étant enfin décidé à l’observer, il jugeait son état. C’était une claque, il avait ressenti la même chose en soit. Le destin semblait s’être accordé pour continuer à faire planer des spectres sur leurs vies. La seule question qu’il se posait, c’était pourquoi ?

Elle n’avait pas besoin de le remercier. D’une certaine manière, elle était impliquée aussi. Il voulut faire un geste de la main, il se stoppa net. Ils se regardaient dans les yeux. L’espace d’une seconde, il sentit quelque chose et détourna la tête rapidement. Merde, merde, merde. Il se mit à compter jusqu’à dix dans sa tête. Au point ou il était rendu, il lui aurait fallu compter jusqu’à mille cela dit.  Une nouvelle fois il dut s’arrêter de compter pour reporter son attention sur elle. Elle faisait exprès ou quoi ? Attendez, quoi ? Elle était désolée pour sa mère ? Qu’est-ce qu’elle disait encore ? Il pensait que la situation était claire. Non, pas en ce sens, mais plutôt qu’il ne la détestait. Certes, il était associable, mais avait un peu d’intellect. Pourquoi la détesterait il ? N’étaient-ils pas dans le même bateau ?

Lui tendant la boite comme si tout était fini et révélé, il fronça les sourcils. La chaise disparut. Il grogna alors qu’il se retrouvait le fessier sur le sol. La chute n’était pas haute et pas douloureuse, ça démontrait juste qu’elle était plus touchée qu’elle le montrait. Poudlard enseignait la magie, seulement à force d’observer les sorciers et sorcières qui étudiaient, il se demandait si l’école ne devrait pas envisager des cours de sociabilité. Il se relevait. L’hibou de la Mademoiselle semblait démontré une certaine hostilité. Oui, oui. Merveilleux. Elle avait une réaction bizarre. Ça lui paraissait normal, cependant ça l’agaçait encore plus. Elle réitéra ses remerciements. Sérieusement ?

Debout, la fixant, la main sur la boite il la jugeait. Tout du moins il essayait de savoir ce qu’elle avait en tête. Malgré ça, outre son mauvais caractère, là sur le coup il ne comprenait pas. « Attends, c’est tout ? Sérieusement ? » Sa voix était presque accusatrice. « Tu ne veux pas savoir ce qu’il en est ? Pourquoi ? » Tout en parlant il réfléchissait. Comment avait-il réagi la première fois, lui ? Son expression se décomposait alors qu’il prenait conscience que de toute évidence la confiance n’était pas de mise. C’était la meilleure ! Lui n’avait aucun don de contrôle, elle oui. Et elle se méfiait ?! Quelle blague. « Ok, je vois. Je comprends, très sincèrement je comprends. Mais je n’y suis pour rien dans tout ça. » Il soupira. Les mots seraient inutiles. De plus il lui avait donné toutes les raisons de se méfier. « Ecoutes, je sais que tu es chamboulée, à vrai dire je pense être en mesure de comprendre ce que tu ressens assez précisément. Au risque de te décevoir, un merci ne suffira pas. D’une manière ou d’une autre, je veux connaitre la vérité, et j’ai besoin de toi Mademoiselle Je-Sais-Tout. Et qu’on le veuille ou non, ça nous concerne tous les deux. Tu peux te méfier de moi, ça ne me dérange pas. »

Son esprit luttait en un sens. Il voulait fuir à toute jambe. Pourtant le constat de la situation était assez clair. Outre le besoin d’être avec elle, elle était une pièce du puzzle tout comme lui. Aucun besoin de confiance ici. C’était une relation d’intérêt. Il était charmé de toute façon. Il ignorait précisément ce qu’il ressentait et il évitait clairement de se poser la question. A l’évidence il ne voulait pas la brusquer et tout aussi évidemment il n’était pas doué pour réussir. « Je ne peux pas te forcer, mais je dois savoir. Vraiment, je dois savoir. » Qu’est ce qui pouvait leur arriver de pire ? Le renvoi de Poudlard ? Une découverte sordide ? Oui, il y avait aussi l’option, qu’il ne puisse plus se passer d’elle. Il ferait comme il pourra le moment venu. De toute façon ces options étaient plus que limitée. Sans parler de son oncle. « Alors tu en es ? »

descriptionLe charme Monstrueux -Azel (Terminé) EmptyRe: Le charme Monstrueux -Azel (Terminé)

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S’il y avait une chose qu’elle n’appréciait pas, mais alors pas du tout, c’était qu’on la voit telle qu’elle était. Fragile et incompétente. Alors en sentant son regard scrutateur lorsque son estomac lui lançait des appels au secours… Elle n’eut qu’une envie. Celle de fuir. Loin et vite. Alors quand il commença à lui parler, et ce avec une voix presque douce… Elle resta un peu pantelante. Les bras balants.Elle l’écouta, ne décrochant pas ses yeux des siens. Est-ce qu’ils étaient… Gris ? Bleus ? Verts ? Avec cette lumière elle n’aurait pas vraiment été capable de le dire.

Son corps se figea. Elle avait presque perdue le cours de la discussion lorsqu’elle entendit j’ai besoin de toi Mademoiselle Je-Sais-Tout. Elle resta complètement béate. A cette instant une personne aurait pu lui remonter la mâchoire comme dans un mouvement digne d’un cartoon. Non, elle savait bien que ça n’avait rien d’exclusif. Mais c’était assez fort comme parole pour la faire réagir. Elle rougit, de façon instantanée. Dieu en soit loué il ne sembla pas remarquer, parce qu’il continua.

Elle posa ses deux mains froides sur ses joues échauffées et continua à l’écouter. Qu’est-ce que c’était que ça. Elle n’avait jamais réagit comme ça, à aucun moment. Elle n’avait pas honte, n’avait pas chaud, n’avait pas de fièvre… Est-ce que … ? Non. Peu importait. Elle continua à l’écouter.

Elle comprit qu’il ne la prenait plus pour une menace, qu’elle n’avait pas de raison de se méfier de lui. Elle relâcha sa respiration, n’ayant pas vraiment remarquer qu’elle avait arrêter de soulever sa cage thoracique au rythme de sa respiration. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Elle secoua la tête légèrement.

Je ne sais pas si j’ai envie d’en découvrir plus.

Elle tenta de se focaliser de nouveau sur leur discussion. Elle secoua la tête, comme pour secouer ses idées. Elle avait eu la chance de savoir ce qu’il en était de ses parents. Qu’en était-il de lui ? Avait-il envie de plonger la tête la première dans tout ça ? Elle ne pouvait pas lui retirer le droit d’être curieux.

Je suppose que je n’ai pas le droit de t’en empêcher. Et que tu n’arriveras pas à grand-chose sans une Mademoiselle-Je-Sais-Tout.

Elle leva un sourcil et lui lança un regard rieur et presque hautain. Elle le taquinait sans même s’en rendre compte. Elle plaça son doigt sous son menton.

Si on veut être efficace il faut qu’on rassemble toutes les infos qu’on a de notre côté. Je veux tout savoir. Où tu as grandis, avec qui, comment, et pourquoi. Je te dirai tout égallement. Ca nous apportera peut-être des indices. Ou du moins des pistes à explorer.

Elle fronça les sourcils. Cet éxercice allait être long et périlleux. Et ils allaient devoir passer du temps ensemble. Elle se figea et glissa un regard presque craintif sur lui.

Je suppose que tu as conscience qu’on va devoir passer du temps ensemble, pas vrai ? Peu importe, c’est toi qui l’a demander.

Elle balaya ses craintes du revers de la main. En plus elle n’était même pas rebutée à l’idée de passer du temps avec lui. Ce gars antipathique et grognon. Génial, en plus d’être tarée elle virait masochiste. Elle soupira et s’appuya sur le bureau.

Il va falloir trouver une solution pour ma particularité. Je ne voudrai pas que tu penses que j’essaie de te charmer.

Ou plus que ça… Elle voulait avoir le droit de savoir s’il l’appréciait, et avait envie de passer du temps avec elle, parce qu’elle était elle, ou parce qu’elle était ce qu’elle était. Quel enfer. Elle ne s’était jamais interroger sur ces choses là. Mais il fallait se rendre à l’évidence, lui l’intéressait elle. Et si elle n’avait pas été aussi pragmatique sur la situation calamiteuse dans laquelle elle était, elle lui aurait peut-être dit.

Et voilà, au lieu de penser à un plan d’action pour réunir des infos, elle se demandait comment faire ne sorte de savoir si elle aurait un jour le droit d’avoir quelqu’un qui l’aimait vraiment. Elle n’était pas naïve, elle savait que ce ne serait sans doute pas cet homme-là, mais elle avait le droit d’espérer que cette situation ne soit que temporaire.

Tout ceci va aussi mettre en pause ta recherche sur ton don, est-ce que ça ira ?

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Ses premières réactions surprirent le Sorcier. Il c’était attendu à beaucoup de choses mais pas à ça. Il n’y avait pas vraiment pensé, pas pensé à tout. Lui qui était toujours taciturne avait été un peu dépassé par la situation. Un peu, oui. Beaucoup plutôt. Elle le perturbait plus qu’il ne voulait l’admettre et même s’il évitait d’y penser, cet instant volé était particulier. Merde. Comme pour s’ébrouer de ce contact visuel et de cette proximité, il se recula légèrement. Elle ne savait pas si elle voulait en découvrir plus ? Elle, Mademoiselle Je-Sais-Tout ? Il l’observa secouer la tête comme si elle répondait à la négative à ses propres interrogations, à son propos. Qu’est-ce qu’elle faisait ? Il ne comprenait pas les réactions de celle qui était devant elle. Avait-il raté un épisode ? Elle le taquinait ? Malgré la surprise, il n’esquiva pas le contact, elle venait de lui placer le doigt sous le menton avec son regard étrange. L’esquisse d’un léger sourire se dessina sur ses lèvres.

Elle était de la partie. En un sens ça le faisait tiquer, malgré tout oui il n’arriverait pas à grand-chose sans elle. Il en était persuadé. Il ne comprenait pas encore les nuances de son comportement. De base c’était un peu étrange entre leurs échanges précédents et ce qui se passait ici. Reprenant le fil de ses pensées et saisissant la portée de ses dires, il fronça les sourcils à son tour. C’était assez évident. Cette fois il arqua le sourcil. Passer du temps ensemble ? Oui ça paraissait évident. Il ne comprenait décidément pas. De base il savait ce que ça impliquait. Etais ce parce qu’il le voulait vraiment ? Etais à cause de sa nature ? Ça importait peu. Sa décision était prise et en soit, il ne revenait jamais sur ses décisions. Têtu certes, cela dit il souhaitait éviter certaines questions.

« Merci de t’en soucier, mais ça ira. Quelque part il est fort à parier que tout ça m’apprenne quelque chose qui m’aidera. » Il haussa les épaules. « Une intuition simplement. » Il était tard, cela dit étrangement il ne voulait pas partir. Enfin pas maintenant. La messe était dite en un sens et il ne se voyait pas partir. Il soupira en croisant les bras et fixa son attention dans le vide. Plongeant dans ses souvenirs. « Je ne sais pas ou je suis né. J’ai été dans un orphelinat en France avant que mon oncle vienne me récupérer. Et ensuite il m’a éduqué si l’on peut dire. Mon don à posé problème à l’orphelinat en soit mais j’en ai des souvenirs légers. J’ai passé le plus claire de mon enfance enfermée dans un château d’argent avec des professeurs particuliers. » Pourquoi parlait-il de tout ça ? Essayait-il de gagner du temps ? De répondre à ces attentes ? Merde. Qu’est-ce qu’il foutait ? Il n’aimait pas son passé et n’en avait jamais parlé. Il ne parlait à personne. Cependant ça faisait beaucoup en si peu de temps.

Etais la réaction de la Mademoiselle Je-Sais-Tout qui le déstabilisait ? Pourquoi fallait-il que ce soit aussi compliqué ? Les rapports humains étaient déjà compliqués de base, mais la magie rendait la chose encore plus folles et aventureuses. Sans se démonter et pour éviter de penser et selon toute vraisemblance de plier bagage, il enchainait. « J’ai trouvé les lettres en cherchant des informations sur mes parents dans les affaires personnelles de mon oncle. J’avoue qu’il risque de ne pas être content, mais je n’avais pas vraiment le choix. Et de base je pense qu’il ne se doutait pas que j’irais jusque-là. » Il resta silencieux un moment. Il évitait de la regarder, parce qu’il redoutait qu’elle l’invite à partir. Il venait de tout lui dire sans rien lui dire, et lui redoutait qu’elle le congédie. Alors là vraiment. Super. En l’état il n’attendait pas vraiment de réponses, ni qu’elle enchaine sur son propre passé. Ses pensées étaient un peu broullion et il ne savait plus vraiment. Etais ce son don qui agissait en l’état ? Avait-il fait tout ça parce que c’était ça ? Pourquoi son don lui avait montré sa chute à elle ? Il en avait vu d’autres bien entendu. Mais ce timing. Balayant toutes ces questions et tous les sentiments qui n’avaient rien à avoir avec une possible logique il reporta enfin son attention sur elle. « Je suppose que tu veux plus de détails ? »

Etais-ce là encore une parade ? Qu’est ce qu’il cherchait au juste. Pour le coup c’était si risible. En l’instant il avait pitié de lui-même. Quel con il faisait. Et il la trouvait belle. Merde, putain de merde.

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La jeune femme l’observa, il semblait perturbé, elle retira vivement sa main et l’écouta. Il avait commencer à lui parler de son enfance. Alors il n’avait vraiment jamais rencontrer ses parents. Elle n’était pas vraiment à plaindre en fait. Il parla de son oncle. C’était donc à lui qu’appartenait l’endroit dans lequel elle avait atterrit. Elle soupira et alla s’asseoir sur le lit, l’invitant à s’asseoir sur la chaise. Visiblement il n’avait pas envie de parler. Elle jeta un coup d’oeil à l’horloge. Ils allaient dépasser le couvre-feu. Elle eut un sourire en coin. C’était vraiment n’importe quoi cette histoire. Finalement elle s’en fichait pas mal de dépasser le couvre-feu ça ne serait pas la première fois. Sauf que si on venait ce soir là faire une inspection les idées qu’ils se feraient de la situation seraient en effet un première pour elle. Elle rougit violemment. Comment pouvait-elle en venir à penser à ça ? Ressaisis-toi bordel.

Oui j’aurai besoin de plus de détails. Mais je vais peut-être commencer par te parler de moi. Donnant donnant.

Ce n’était pas comme si elle savait par quoi commencer. Elle leva les yeux vers le plafond. C’était bien la première fois qu’elle parlait de sa vie à quelqu’un.

Mes parents étaient des manges-morts, ils m’ont élevés jusqu’à l’âge de 6ans. Lorsque j’en avais 4, j’ai demander à mon père ce qu’était le joli serpent qu’il avait sur le bras – j’ai toujours aimer les serpents, je les trouve beau – il m’a dit que c’était un homme bon et fort qui voulait rendre le monde meilleur qui le lui avait offert. J’avais 4ans, j’ai demander si c’était un homme gentil, et comment je pouvais l’aider, c’est ce jour-là que ma mère m’a tatouer cette marque dans le dos. Un jour quand j’avais 6ans, je lisais dans le jardin, des aurores sont arrivés, je ne savais pas qui c’était, ils ont demander à parler à mes parents, lorsque mon père a vu qui ils étaient, il a appeler ma mère, qui a utiliser Aveda Kadavra pour tuer l’homme qui était devant. Je crois qu’ils se sont battus, mes parents étaient fous de rage, ensuite j’ai rencontrer ma tante, qui s’est occupée de moi le reste du temps, et qui m’a expliquer que ce n’était pas un sauveur qui apposait cette marque, mais Voldemort. Bref, je crois que j’ai pas beaucoup d’informations intéressantes. Mais on pourrait aller dans ma maison d’enfance, je ne suis pas sûre qu’il reste quand chose d’exploitable.

Elle soupira pour reprendre sa respiration. Elle ne voulait pas faire pleurer dans les chaumières mais se sentait un peu obligée de justifier la marque qui se trouvait dans son dos. Elle lui glissa un regard curieux.

Je crois qu’il faut commencer par parler à ton oncle.

C’était vrai, c’était par là qu’il fallait commencer puisque leur première piste venait de cet homme qui semblait peu favorable à l’idée qu’Azel découvre quoique ce soit. Mais ils étaient deux, et il était seul, et cela les concernait bien plus que ça le concernerait un jour lui.

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Il savait l’heure du couvre-feu approché. Il le dépassait souvent mais principalement seul et plongé dans ses réflexions ou ses recherches. Rarement dans la chambre d’une étudiante. Il chassa tout ça de son esprit. Elle enchaina. Donnant-donnant. Elle cherchait à gagner du temps ? C’était si compliqué de comprendre. Enfin pour le peu qui la connaissait, c’était plus qu’elle mettait son plan en action. Elle parla de sa vie, de son enfance. Il en avait appris pas mal de ses propres recherches sur elle, tout du moins ce qu’en disait les journaux. Dans l’instant il l’écouta. De toute façon il était curieux. Oui ça l’agaçait qu’il se montre curieux, mais en demeurant il voulait savoir.

Est-ce qu’il pouvait se mettre à sa place ? Non. D’une part il ne connaissait pas ses propres parents et d’autres part, elle n’avait pas tiré le gros lot. Il imaginait seulement ce que ça pouvait faire. En revanche il comprenait parfaitement la marginalité ou la marque invisible qu’on porte sur soi. Cependant il n’était pas du genre à s’apitoyer que ce soit sur son sort ou celui des autres. La vaillance de l’esprit faisait avancer les choses. Et en cela il s’y était toujours tenu. Son don ? C’était particulier et il était assez pointilleux sur ce fait. Elle proposa de visiter sa maison d’enfance. Il en avait vu une partie dans l’esquisse de sa vision. Devait-il lui en parler ? Il ouvrit la bouche pour parler et dit quelque chose de simple, d’extrêmement simple. Sa phrase mourut dans sa gorge. A la place il se figea. Son Oncle. Parler à son Oncle ? C’était en soit mission impossible. « On ne peut pas. » Il allait devoir lui expliquer plus. Et merde.

« Si nous allons voir mon oncle ça ne risque pas de bien se passer. » Il ne regardait pas. Mais il devenait son regard scrutateur et curieux. Ses yeux devaient dire POURQUOI ? Levant les yeux aux cieux, il fit volteface et la scruta à son tour.  « Les lettres étaient dans ses affaires personnelles, il n’en a jamais parlé et quand bien même je l’ai interrogé sur mes parents ou tout ce qui se rapport à mon passé, il n’a jamais rien dit. Mon oncle est plutôt… Hum. Bourru ? » C’était plus que cela, il était rigide, taciturne et sans émotions. Bien qu’il en ait pris la charge il se voyait peu. Il travaillait au Ministère et encore il n’y était pas souvent. A vrai dire, il ignorait ce que faisait son véritablement son oncle. Il était tantôt par si, tantôt par là. D’après Azel, c’était un Aurore. Soupirant, il continua son brin d’explications.  « Je le vois très peu. Vraiment peu. Il est actuellement en Europe. Et il doit rentrer d’ici demain. Si tu veux qu’on lui parle, très bien. Simplement je ne promets rien de ce côté-là. » Il ne disait pas tout. Pas une question de confiance ou je ne sais quoi. Simplement il ne voyait pas utile de déballer ses secrets.

Son oncle avait toujours été dur avec lui, et pour lui l’éducation surtout magique nécessitait une dureté à toutes épreuves. Le meilleur moyen qu’avait trouvé son oncle avait été de l’initier dés son plus jeune âge au duel et l’expérimentation de la douleur. Ça l’avait forgé et il n’avait jamais dépassé certaines limites, il considérait que c’était comme ça. Fronçant les sourcils, le Sorcier songea qu’ils avaient déjà des pistes. Ici même, à Poudlard.  « Il faudrait qu’on regarde déjà au niveau de l’école. Je veux dire mes parents ont été ici normalement. Etaient-ils de la même promo que tes parents ? Il doit exister un registre ou quelque chose. Qu’en penses-tu ? »

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Milla l’observa. Elle lâcha un soupire, croisa les jambes et s’appuya les deux épaules sur sa chaise, elle bougeait son pied en rythme avec ses pensées. Elle fixa le plafond sur lequel bougeaient les ombres de la chambre au rythme doux des flammes alors que le silence se faisaient dans la pièce et que le bâtiment semblait s’endormir doucement. Elle lâcha un soupire crève-cœur et reprit la parole.

Je m’en fiche pas mal qu’il soit pas très causant. Cette histoire nous concerne bien plus que ça le concerne lui.

Elle balaya ses craintes d’un revers de la main et enfonça ses prunelles dans les siennes.

On aura tout le temps nécessaire pour faire des recherches sur nos parents au sein de Poudlard, il faut chopper ton oncle au vol tant qu’il est dans le coin. On pourra toujours demander à ma tante de nous filer un coup de main plus tard.

Elle haussa les épaules et tenta de les détendre alors qu’elle s’apprêtait à poser un question assez dérangeante.

Tu crois que… Euh… Nos parents ont eu une liaison?

Elle frissonna de dégoût, pas à cause de lui, plutôt qu’elle avait toujours, au mépris du contexte autour d’eux, pris ses parents en exemple d’un couple amoureux. Et imaginer que sa mère avait pu tromper son père… Ou que ce dernier aurait été dans la confidence de la manigance lui donnait envie de vomir. Elle posa donc une nouvelle fois la main sur son ventre écœurée.

Laisse-tomber on le découvrira bien assez tôt je pense.

Elle l’observe une fois de plus et sent son pouls s’accélérer. Quelle drôle d’histoire tout de même. Elle lâcha un raclement de gorge, comme si elle essayait de détendre l’athmosphère qui s’était faite pesante.

Est-ce que tu sais où il sera demain dans la soirée ? On va aller lui faire un petit coucou.

Elle a un sourire qui n’atteind pas ses yeux. Vu la description qu’il avait fait de son oncle elle aurait peut-être dû en avoir peur mais à cet instant elle se demandait surtout comment le piéger pour qu’il crache les informations comme des limaces sous le sort crache-limace. Elle eut un rictus et bâilla.

S’il est aussi borné que tu le décris, alors nous pourrions peut-être… Trouver une stratégie qui l’obligerait à nous parler.

Ce n’était pas très précis, mais elle n’avait rien de mieux pour lors.

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Elle semblait rester focalisée sur son Oncle. Ça n’allait pas aider. C’était quelque chose de nécessaire. Malgré tout il ne voyait pas comment amener ça. Il n’avait pas précisé qui était son Oncle. Evidemment il n’était pas aussi connu que ses parents à elle. Tout en pensant à une possible confrontation, elle posa une question qui lui fit froncer les sourcils. Une liaison ? C’était tellement étrange à imaginer. Etrange dans le sens où il n’avait pas connu ses parents. C’était quelque chose de profondément dur à imaginer. Ça ne le touchait pas. Ça restait quand même dérangeant. Puis elle et lui… Il balaya instantanément les idées qui émergeaient dans son esprit. Et elle paraissait vraiment mal à l’aise à l’idée. Pourquoi se souciait il autant de ce qu’elle ressentait ? Il voulait savoir bien sûr. Ça l’agaçait de pas y voir clair au creux de son propre esprit. Ses pensées oscillaient entre plusieurs états.  

Elle se racla la gorge, il l’observa. Il la trouva belle, il jura mentalement se trouvant stupide. Elle proposa de lui passer un coucou. Elle souriait sans que celui-ci monte jusqu’à ses yeux. Alors qu’il bailla, il ria doucement. Un rire désabusé. « Je crois que ça ne sera pas aussi simple que tu le penses. Mon oncle n’est pas le genre de personne à qui on passe un coucou. » Il reprit une expression sérieuse. « Il est l’un des meilleurs Aurors du Ministère. C’est Allen Starris. » Son nom avait été publié à quelques reprises dans la Gazette des Sorciers, il était un vétéran de la grande guerre et de l’âge Sombre. Il n’était pas loin de la retraite, mais elle devait se rendre compte que tenter de le piéger était un peu une idée farfelue. Il devait d’ailleurs déjà être au courant qu’il avait récupéré les lettres.

Elle était quand même courageuse. Encore une fois il jura mentalement en se trouvant benêt. Il leur fallait une solution pas qu’il s’extasie devant elle. Et il ne devait pas oublier qu’elle était une vélane. Enfin descendante. Scrutant l’horloge discrètement, il nota que le couvre-feu était dépassé. Toujours le temps qui file. Repensant à tout ça… Ca paraissait fou. « A moins qu’on glisse du verita serum dans son verre, je ne vois pas comment l’obligé à parler. » L’idée était amusante surtout contre son Oncle mais il ne se faisait pas trop d’illusions. A moins que… Piqué au vif, il se redressa brusquement en la fixant. « Dis tu as une robe de soirée ? » L’idée était folle et ca pourrait leur couté cher, même très cher. Mais là tout de suite il ne voyait pas trop d’autres moyens.

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Aaliyah l’observa. Il semblait réellement persuadé que son oncle ne lâcherait aucune info sans y être contraint et forcée. Elle lâcha un profond soupire. Un aurore. Il n’allait pas aimer la jeune femme c’était presque sûre. Après tout elle descendait de deux manges-morts avérés. De plus ce dernier devait posséder un certain nombre d’informations qui pourraient incriminer la jeune femme sans qu’elle n’ait finalement, rien à voir dans toutes ces histoires.

Elle se pinça l’arrête du nez d’un air las. Sa curiosité était au paroxysme, et pourtant elle avait l’impression qu’elle n’aurait jamais de réponse satisfaisantes. Un sentiment très désagréable. Elle s’assit en tailleur et enfouit ses deux bras dans son pull. Est-ce que c’était vraiment si compliqué que ça de donner des informations à deux personnes sur leurs parents. Elle n’avait jamais eu à lutter avec Briar. Il était vrai que sa tante avait cette capacité à lui faire un confiance aveugle sur sa capacité de jugement. N’était-ce pas la même chose pour Azel ? Cet homme avait mis du temps à aller récupérer son neveu, mais qui pouvait le juger ? Il n’avait peut-être même pas su où il se trouvait. Elle lâcha un nouveau soupire. Du veritas serum. Ce n’était peut-être pas une mauvaise idée.

La question maintenant c’était, quel entrepôt allaient-ils devoir dévaliser ? Évidemment dans le cours de potion, il y aurait ce qu’il fallait, mais entrer dans cette pièce et ne pas se faire prendre à confectionner ce genre de potion… Eh bien c’était une toute autre paire de manches. Elle observa Azel un peu.

Quelle drôle de situation tout de même. Se retrouver à mener ce genre d’enquête avec lui… Eh bien c’était surréaliste. Elle n’avait jamais fait attention à lui avant qu’il ne la jette littéralement sur le sol. Et la voilà qui était presque collée à ses basques depuis plusieurs semaines. Le pire dans cette histoire c’était qu’elle ne trouvait pas ça si désagréable que ça. Est-ce qu’elle commençait à devenir sociable ? C’était fort improbable. Alors il lui demanda si elle avait une robe de soirée.

Son regard dû paraître vide lorsqu’elle l’observa comme si il avait péter un câble. Sauf qu’il avait l’air complètement sérieux, et surtout, parfaitement sûr que c’était une solution miracle. Il lui fallut quelques instants un peu trop long pour connecter ses neurones, elle se leva et ouvrit la malle au pied de son lit. C’était une malle enchantée pour faire rentrer sa quantité non négligeables de vêtements. A moitié enfoncée dans son bazar interdimensionnel, elle attrapa un tissu doux avant d’extirper un bout de tissu qui pouvait sembler a-forme et joliment parsemé de brillants. Elle brandit la robe triomphalement vu le mal qu’elle avait eu à la retrouver. C’était presque un miracle qu’elle l’ait retrouvée.

Elle lui lança un regard curieux. A vrai dire, si, elle avait un certain nombres de robes pour ce genre d’évènements même si elle avait rarement l’occasion de les utiliser, et celle-ci avait le mérite de cacher la marque dans son dos et d’être assez sobre. Mais Blanche. Intégralement blanche. Est-ce que ça ressemblait pour autant à une robe de mariée ? Non, pas du tout. Mais c’était la seule qui camouflerait assez sa marque dans son dos. Et il était passé de son oncle à une robe coktail, il devait forcément y avoir un lien.

Je sais qu’il doit y avoir un lien, mais je dois t’avouer que je ne comprends pas très bien où tu veux en venir. J’ai ça. J’en ai d’autre, mais on voit mon dos.

Elle pourrait dissimuler son tatouage sous un charme, mais elle n’en avait pas envie, parce qu’il faisait partie de son histoire. Et son histoire c’était une partie importante de ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Devait-elle en avoir honte ? Non. Sa tant lui avait fait la remarque que cette marque pourrait en blesser plus d’un. Mais devait-elle pour autant l’effacer de sa peau ? Elle en doutait. Si cette marque serait un souvenir douloureux elle n’était pas pour elle une sinécure. Elle lui rappelait d’où elle venait, et où elle aurait pu arriver. Et elle n’avait aucune envie de se blesser elle pour préserver certain. D’autant que si cette marque pouvait cruelle pour eux, il fallait bien qu’elle se rappelle – après avoir mis un temps fou à l’accepter – qu’elle n’était qu’une victime parmi tant d’autres. Qui pourraient la blâmer de vivre son deuil, ou sa peine d’une manière différente ? Peu importait, elle avait compris tôt qu’il valait mieux ne pas la montrer.

« Ce sera notre petit secret à nous... »

Ces mots résonnaient encore dans sa tête de manière régulière, mais elle avait décider que ce n’était pas un secret, mais une partie d’elle même qu’elle refusait de montrer à n’importe qui. C’était comme exposer des plaies béantes à une personne qui ne rêvait que d’une chose, saupoudrer assez de sel pour la brûler. Peu importait qu’elle ait pardonner la folie de ses parents, ça restait une partie d’elle à découvert.

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