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Another Day in Another World


Il y a certain jour qui me font regretter d’être moi. Le plus marquant est celui où j’ai cru que je pourrais voler SANS balais. Et mon coccyx s’en souvient encore. Oh, il y a aussi celui où j’ai cru que les feux créés par les baguettes ne produisaient aucune brûlure ! Et dois-je revenir sur la nuit où… Par curiosité, je m’étais renseignée sur d’autre sortilège que je n’avais pu tester que lorsqu’Eryn dormait. Le savon que j’avais eu d’avoir presque détruite une partie de sa boutique ! Courageux qu’ils disent, pour les Gryffondors. C’est à cause de bêtise comme celles-ci que je me retrouve dans cette maison ? Tout dans les muscles, rien dans la tête, il paraît. Pourtant, malgré mes idées parfois un peu trop farfelues, j’ai toujours eu des notes correctes. À moins que cet enfant - à peine plus haut que trois pommes, il semblait triste de finir chez les rouges et or - a juste voulu signifier que nous étions plus curieux et expérimentateurs que les autres maisons ? Oui, ça ne peut être que ça.

Alors à quel moment, quand bien-même ça ne fait que - déjà ! - quatre jours que je suis arrivée, je suis passée de :
“Cette horloge est magnifique.”
À :
”Il faut que je l’escalade.” ?!

Encore, si ça n’avait été que ça. Je suis montée. Oui. J’ai escaladé les grosses pierres en premier : facile. Puis je me suis accrochée aux différents mécanismes de l’instrument de mesure temporelle, balançant parfois mon corps à moitié dans le vide pour mieux me réceptionner et poursuivre mon ascension. J’aurais pu prendre mon balais mais je veux toujours tout examiner. Tout. Et puis, l’escalade est mon fort : j’en fais depuis gamine, à faire peur à mes parents, puis mes grands-parents et Eryn. Le balais sur le terrain, sinon, l’escalade perd sa saveur et la hauteur cette sensation grisante de : j’ai réussi, je l’ai fait ! Je pense qu’il va quand même falloir que je revois ce dernier point. Surtout lorsque le soleil est tombé et que je ne peux pas m'agripper aux immenses rouages et tenir ma baguette allumée devant moi en même temps. Au début, avancer dans l’horloge à l’aveugle a été particulièrement excitant. Jusqu’à ce que ma robe - pour ma défense, je suis habituée aux jeans - se retrouve coincée dans un de ses mêmes rouages, au changement d’heure. Ce dernier, d’ailleurs, a littéralement explosé mes tympans lorsqu’il a fait résonner les cloches lourdes et vibrantes. Je ne m’y attendais vraiment pas ! Je suis restée sonnée quelques secondes et depuis je suis là, à ne pouvoir atteindre ma poche et la baguette qui s’y trouve, car coincée de l’autre côté de l’énorme rouages. À la prochaine heure, ma baguette sera broyer. Mais peut-être pourrais aussi me libérer, si je vais assez vite ? Le décompte des secondes, et des minutes, grondement sourd et répété, m’agace désormais. J’ai bien essayé d’arracher ma robe : en vain. Le modèle demandé par l’école est vachement solide.

”По дяволите!”

Je ne peux m’empêcher de râler alors que l’heure tourne, lentement mais sûrement. Je me demande s’il y a encore âme qui vive dans l’école alors que depuis ma mésaventure je n’ai entendu (plus que vue, je n’ai pas une bonne visibilité d’où j'suis) personne passer. Et alors que je commence à vraiment désespérer, à me résigner à l’idée de devoir attendre encore… hum… une demi-heure ? Sous le froid croissant de la nuit…

”Y’a quelqu’un ?”

Même pas besoin de parler fort : ma voix résonne lourdement dans le mécanisme. Je suis sûre d’avoir entendu des pas. Pas possible qu’il en soit autrement. Au bout de combien de temps devient-on fou ? Je retente ma chance, un peu plus confiante :

”Je suis en haut !” et d’ajouter, moins sûre de moi ”Dans l’horloge...”.

Je suis sûre qu’il s’agit de bruit de pas, pas de bruit de patte. Pourtant, à l’absence de lune et à mon emprisonnement, mon cerveau se met à faire tout un tas de suppositions toutes plus allumées les unes que les autres ! Je remue et tire plus fort sur ma robe. Comme si mon acharnement soudain pouvait la faire céder…



@Milla Ocurancia

descriptionOn t'avait dit de pas toucher ! -ft. Milla (Abandonné) EmptyRe: On t'avait dit de pas toucher ! -ft. Milla (Abandonné)

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Milla releva les yeux de son livre pour observer la personne qui avait interrompu sa quiétude et sa lecture au passage. Qui osait ? Elle fronça les sourcils. Le concierge et il n’était pas vraiment content.

-Vous avez une idée de l’heure qu’il est ?

Elle regarda autour d’elle, pour constater que la bibliothèque sombre était complètement vide. Elle s’était installée dans un coin un peu à l’écart pour étudier un livre de magie ancienne. Plus un bruit, plus un chuchotement, on ne devinait même plus les bruissements, les froissements des pages qu’on tourne. Elle sortit sa montre, alors que le concierge s’impatientait visiblement.

-Non mais je rêve vous êtes lente ou juste idiote ? Etudiante de l’université non ? Allez sortez vos fesses de la bibliothèque le couvre feux est passé !

Elle se lève d’un bon, s’excuse vaguement tandis qu’elle enfourne dans son sac une grande quantité de livre. Sac heureusement enchanté depuis le temps. Elle sort de la bibliothèque et lance « lumos » pour se guider dans les couloirs noirs. Non il n’y avait pas à dire, l’académie des sorciers étaient lugubres la nuit. Pourtant, ce n’était ni la première, ni certainement la dernière qu’elle se retrouvait à airer dans les couloirs de la sorte. La voici donc qui utilise sa baguette pour éclairer son livre et sorti du bâtiment. Elle ne croisa personne et se mit à longer le bâtiment en avançant lentement. Pourtant, ce ne fut pas ce qui l’empêcha de s’étaller de tout son long.

Elle s’enroula tel un BOA autour de son livre pour le protéger, mais sans cette chute elle n’aurait sans doute pas entendu les petites plaintes douces qui venaient… Du ciel ? La voilà qui se relève s’époussette et lève les yeux. Les reflets doux de la lune se reflète sur le mécanisme impressionnant de l’horloge, une pure beauté. La voilà qui fixe l’engin en se disant qu’elle a rêvée. Juste un petit point qui ne réfléchit pas la lumière argenté de l’astre. Milla plisse les yeux. Est-ce que… C’était une personne ? Il lui fallut un peu plus d’une minute pour jurer et enfoncer son bras jusqu’à l’épaule dans son sac pour en sortir triomphalement son balais. Elle passe son sac jusqu’alors sur son épaule en bandoulière et sort sa baguette pour grimper sur son balais.

Elle n’avait jamais été mauvaise en vol donc elle arriva sans encontre au niveau de l’étudiante. Bordel, mais comment et pourquoi était-elle montée jusque là ? Et pourquoi demandait-elle de l’aide maintenant ? En fait elle ne s’attarda pas vraiment sur la personne, et observa la situation. Si elle avait réussit à monter jusque là, alors elle aurait dû être capable d’en descendre, sauf si il y avait eut un imprévu. Elle plisse les yeux et s’approche. Elle vit le problème.

Milla lance le sort Diffindo, tranchant d’un coup net la robe de sorcier au plus près du rouage libérant la robe. Non mais. Elle l’avait déjà dit, et pas qu’une fois, que ces robes n’étaient absolument pas pratique. Mais l’idiote qui avait décider d’escalader l’horloge sans balais n’avait même pas penser à retirer sa robe. Pour éviter ce genre d’incidents. Combien de temps était-elle restée coincée ici ?

Mobilicorpus.

Un coup de baguette magique plus tard et elle se retrouvait avec comme chargement flottant, la grimpeuse maladroite. Elle hésite à la trimballer comme ça jusqu’au dortoir et se rappelle qu’elle ne sait même pas qui est cette personne. Elle lève les yeux au ciel et redescend en douceur, libérant son chargement sans ménagement. Si on lui donnait 10 points à chaque fois qu’elle sortait quelqu’un d’un mauvais pas, elle aurait déjà rendu sa maison riche. Elle dépoussiéra et s’apprêtait à repartir. Etude sur la sociabilisation Milla. Rappelle-toi. Elle soupire et lance Lumos, passant sa baguette près de la jeune femme aux cheveux argentés.

Je suppose que je dois te demander comment tu te sens. Mais honnêtement, je ne comprends pas comment tu as pu ne pas penser à retirer ta robe. Te mettre en danger est une chose, ça ne me regarde pas, j’aurai juste eu pas mal de paperasse à remplir. Mais c’était fait exprès ? Si c’est le cas c’est quand même pas malin.

Super Milla. Elle fait ce qu’elle peut mais c’est toujours pas vraiment ça. Pourtant elle avait presque réussit à être agréable avec Solveig. Elle fronce les sourcils.

T’es en quelle classe ? Tu devrai rentrer. Le couvre-feu est passé, même pour les universitaires.
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