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descriptionLa favorite du prince | Winifred (Terminé) EmptyLa favorite du prince | Winifred (Terminé)

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C’était le début de l’automne, le mois d’octobre commençait à poindre le bout de son nez. Le prince troquait ses pantalons en tissu et de soie pour d’autres matières tout aussi confortable mais plus chaude. Toujours emmitouflé dans sa grande cape, il avait terminé tôt aujourd’hui et il avait l’air moins taciturne que d’ordinaire. Ses amis le charriaient beaucoup à ce propos. “Tu vas retrouver ta cheffe ? “ “ Fawley, elle est bien gaulée non ? Tu en as de la chance… “ Ce dernier finit à l’infirmerie bien évidemment. On ne parlait pas du corps de sa petite amie comme ça. Jamais. Rajani était pointilleux sur ces détails. Quitte à frapper des connaissances, qui finalement n’étaient que des pions qui s'agglutinaient autour de lui, aimant tout comme lui le pouvoir et l’attention des autres. Rajani les détestait de plus en plus. Quand il pouvait être seul, il revivait. Il connaissait de mieux en mieux l’emploi du temps de sa belle et elle lui avait glissé qu’elle ne terminait pas trop tard dans les serres de botaniques où elle avait son cours d’option. Il avait soigneusement enregistré l’information et s’était proposé de la revoir à la fin de son cours pour passer un moment avec elle.

Déjà quelques jours qu’il avait rencontré sa cousine et professeur de Soins aux créatures magiques : Miss Lizbeth Montgomery. Leur couple se tissait et se renforçait chaque jour mais Rajani ressentait de plus en plus le besoin d’être à ses côtés. Il se sentait si bien quand elle était là. Il fuyait son quotidien même en pensée pour rester avec elle. Alors s’il pouvait créer des occasions de se voir plus souvent, il le fit avec plaisir. Les serres de botanique ne sont pas loin et il avait eu son après-midi de libre de son côté pour étudier ses LAMAs. Il n’avait cessé de penser à elle de toute la journée depuis le moment où il avait ouvert les yeux, jusqu’à ce moment précis où il arriva devant les serres… fermés. Bon. Le cours ne devait pas encore être terminé. Il trouva un banc non loin de là et sortit un livre de sa besace. Bien que tout Poudlard soit au courant de sa romance, il ne voulait tout de même pas rester planter sur le banc à ne rien faire. Il avait toujours un manuel de Rhétorique avancé dans sa poche et il détailla le nouveau chapitre qu’il n’avait pas encore décortiqué sous tous les angles de son esprit brillant.

Quand le cours se termina et que la porte de la serre s’ouvrit, il fit semblant de rester concentrer dans sa lecture pour ne pas embarrasser sa petite amie si elle avait envie de dire au revoir à ses amis ou autres camarades. Il surveillait pourtant les alentours avec son don et il repéra toute de suite la présence de la jeune femme si pétillante dont la présence lui renversait la tête. Impatient, il finit par lui jeter un regard, posant son bouquin sur ses genoux, s’appliquant à garder un visage impassible bien qu’il eut très envie de lui sourire. Il attendit qu’elle se rapproche dans sa direction, l’air décontracté, étalé sur le banc. Quand elle s’approcha, il se leva d’un bond, la capuche de sa cape retombant sur ses épaules. Il se saisit de sa main et lui en embrassa le dos, se plongeant instantanément dans son humeur, la scrutant de l’intérieur avec soin. « Bonjour ma belle. As-tu passé une bonne journée ? » Aillant déjà sa réponse par son contact, il lui montra le banc et lui proposa : « On peut rester ici, si tu n’as pas froid ou faire un tour. Dis-moi ce qui t’inspire le plus. » Il se foutait pertinemment qu’on le fusille du regard en le traitant de tous les noms quand on apprenait avec quelle tendresse il s’occupait de sa petite amie. Elle était plus importante que le reste du monde. Et de loin. C’était bien normal qu’elle bénéficie d’un traitement de faveur de la part du prince ?


Dernière édition par Rajani Dhawan le Dim 20 Sep - 11:53, édité 1 fois

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La favorite du prince


La journée me semblait interminable. Pourtant elle a été plutôt calme. J’ai pu parler avec Alix lors du repas et j’ai même pu croiser pour mon plus grand plaisir Rajani au détour d’un couloir. Cela n’a durée que quelques minutes, juste le temps de me dire qu’il me rejoindrait à la fin de mon dernier cours en fin de journée. C’est d’ailleurs à ce moment-là, que la journée fut longue. Cela faisait plus d’un mois que nous étions ensemble et quelques jours qu’il avait rencontré Liz. Même si je suis heureuse d’être avec lui, cela me fait toujours bizarre quand nous nous voyons aux yeux de tous ou qu’on vienne me demander comment se passe notre relation. Je n’ai connu qu’un garçon avant lui et à part Alix et Liz, personne n’est au courant qu’il y est eu une histoire. Pourtant cela à durer plusieurs mois, mais pas aussi épanouissante qu’avec mon bel indien. Encore aujourd’hui, quand je le croise dans un couloir, la peine revient et même plus depuis que je suis avec Rajani. Enfin, ce n’est pas vraiment de la peine, mais plutôt de la peur maintenant. Et si finalement il avait raison ? Il y a toujours cette crainte au-dessus de ma tête qui plane, qu’un jour je croise Rajani au détour d’un couloir et qu’il face aussi comme lui, qu’il m’ignore et fasse comme si je n’avais jamais existé.

Cette pensée resurgit de temps à autre au fil de la journée. Mais heureusement, je peux compter sur Alix pour me sortir de mes sombres pensées. D’ailleurs je me place a coté de iel durant le cours de botanique, ce qui n’est pas la meilleure des idées. Je manque cruellement de sérieux et de concentration, me laissant volontiers guider par les frasques de ma tortue des îles.  Nous faisons des messes basses et gloussons de manière peu discrète. Heureusement pour nous, le professeur est trop occupé à s’occuper d’un élève qui a manqué de se couler un doigt pour se soucier de nous.  La fin du cours arrive enfin, pour notre plus grand bonheur et je saute au sol pour quitter mon tabouret. Je me précipite pour enlever ma blouse et l’attacher au porte manteau et m’enroule dans ma cape. J’en oubli presque mon manuel, que j’ai laissé sur la table et qu’Alix me ramène gentiment. Bras dessus, bras dessous, nous sortons de la serre presque dans les premiers, comme pour fuir une scène de crime.

Il ne me faut pas longtemps pour apercevoir le jeune homme qui m’attends sur un banc. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine et un large sourire traverse mon visage. Je suis heureuse qu’il n’est pas oublié de venir me chercher. Une fille de ma classe vient me chuchoter à l’oreille.

Tu sais que tu fais des jalouses ? Il parait qu’il y a une dixième année de Serpentard qui je cite « ne comprends pas pourquoi un mec comme lui s’intéresse à une pauvre poufsouffle comme elle ».

Elle prend un air pompeux en me donnant un coup de coude. Je lui réponds d’un haussement d’épaule avec un sourire légèrement triste, connaissant bien le terme « pauvre poufsouffle » un peu trop bien. Je ne m’en formalise pas, ne voulant pas gagner ma fin d’après-midi avec Rajani. J’embrasse Alix sur la joue et lui promets évidement de lui raconter quand je rentrerais à la résidence avant de rejoindre le jeune homme sur le banc. Je m’efforce d’avoir une démarche normale et de ne pas courir comme une idiote vers lui.

Quand j’arrive à sa hauteur, il se lève et son visage est enfin visible. Je rayonne juste en le voyant et mon cœur bar un peu plus fort quand il embrasse ma main et m’appelle « ma belle ». Ma petite voix intérieure sautille dans tous les sens.

Elle a été plus que longue et toi ?

Sans réfléchir je vais me refugier dans ses bras appréciant son contact qui la réconforte après ces dernières heures. J’attrape une de ses dreads et la fait tourner entre mes doigts. C’est devenu presque une habitude pour moi de faire cela. Je réfléchis un instant à sa proposition, partager entre le fait de voir rester un peu tranquille avec lui et d’aller me promener à Prés-au-Lard. Surtout que j’ai des achats à faire, du coup il serait judicieux d’y aller. Pourtant les paroles de ma camarade me reviennent en tête et je fronce un peu les sourcils. Je n’ai pas envi de croiser quelqu’un qui jugerait mon couple et surtout moi. Je me détache de lui et m’installe sur le banc ou il était assis il y a encore quelques minutes en tenant sa main dans la mienne.

Il ne fait pas encore trop froid, on pourrait rester ici ?

La porte de la serre se referme et mon regard se pose sur le professeur fermant l’endroit. Il passe devant nous et hoche la tête pour nous saluer avant de faire quelques pas en arrière et me regarde avec un léger air sévère.

Miss Fawley, ne croyez pas que je ne vous ai pas remarquer aujourd’hui avec votre cousin. Je serais indulgent pour cette fois, mais attention la prochaine fois, vous avez intérêt à connaitre votre cours.

Il s’en va, nous laissant seul et je pose un regard gêné sur mon petit ami en me grattant la tête, un sourire un peu timide aux lèvres.

Disons que j’ai été peut-être…un peu dissipée.

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En apercevant sa Wini avec ses camarades qui sortaient de la serre, le prince ne put s’empêcher de faire une petite “inspection” des émotions environnantes et ravala sa rage quand il sentit que la jalousie et le mépris bouillonnait à l’intérieur d’une de ses camarades qui s’était approché d’elle. Bras dessus, bras dessous avec Alix, Rajani fut soulager de voir que sa.on cousin.e ne se joignent pas forcément à eux pour leur petite entrevue privée. Mais le gryffondor avait compris qu’iel était un soutien pour sa belle et le respectait tout à fait. En la dévorant du regard, il put percevoir sa joie de le retrouver et il fut un instant… soulagé lui aussi. «  Elle a été plus que longue et toi ? » Il ne put réprimer un début de sourire. « J’ai eu exactement le même sentiment. » En guise de réponse, elle vint se réfugier dans ses bras et il l’accueillit avec plaisir. Il était très à l’aise avec son contact et ses élans d’affection, même en public, ne le dérangeait pas le moins du monde. Au contraire même, sa présence était plus addictive pour lui et il embrassa son front en passant. Elle attrapa l’une de ses dreadlocks et la fit rouler entre ses doigts, comme à son habitude.

A sa seconde question, le prince la sentit hésiter. Un élan de joie puis quelque chose vint ternir son coeur. L’espace d’un instant avant qu’elle ne déclare : « Il ne fait pas encore trop froid, on pourrait rester ici ? » Rajani haussa les épaules en guise de réponse, toujours happé par la sensation qu’il avait lu en elle. Ils s’asseyèrent sur le banc en se tenant la main et le professeur de botanique ferme la serre et passa en les saluant. Puis se ravisa comme pour préciser quelque chose à son élève. « Miss Fawley, ne croyez pas que je ne vous ai pas remarqué aujourd’hui avec votre cousin. Je serais indulgent pour cette fois, mais attention la prochaine fois, vous avez intérêt à connaître votre cours. » Rajani fronça les sourcils mais ne dit rien. Si ça n’avait pas été un professeur, il ne se serait pas gêné. Malheureusement, avec sa place de préfet, il ne pouvait pas parler à tort et à travers même pour défendre sa petite amie.

Winifred avait un sourire timide et se gratta la tête, visiblement gênée. «  Disons que j’ai été peut-être…un peu dissipée. » Voyant dans son coeur qu’elle était sincère et déjà bien embêtée de recevoir une remontrance devant lui, le prince n’en rajouta pas, perdant toute son autorité et ses brimades habituelles devant elle. «  Tu as raconté à Alix notre entrevue avec Miss Montgomery c’est ça ? » L’interrogea-t-il en caressant la main qu’il avait dans la sienne du bout du pouce comme elle le faisait souvent. Il avait une enquête à mener, il enchaîna donc les questions. «  Qu’est-ce que ta camarade t’a dit tout à l’heure ? Elle ne m’inspire rien qui vaille celle-là. »  Et il se pencha un peu plus vers elle, collant son front au sien, caressant sa joue mais soutenant une regard dur. « Tu n’as aucunement besoin de me cacher quoi que ce soit. Je sens que tu ne vas pas bien ma Wini. J’aimerais réussir à te faire oublier tous tes tracas par ma simple présence… mais, le monde ne fonctionne pas comme ça, malheureusement. »

Il espéra fortement la faire sourire et l’invita dans une seconde étreinte avec douceur et amour, lui offrant son épaule, la serrant fort contre lui pour lui montrer à quel point elle était précieuse pour lui. « Et si le cours était si peu intéressant, tu pourras quand même y jeter un oeil pour lui montrer que tu es la meilleure et qu’il ne puisse pas t’embêter la prochaine fois non ? Je peux t’aider si tu veux. Ou ça peut être un travail de groupe avec Alix au besoin. » Il relâcha son étreinte et observait dans son coeur tout en plongeant son regard dans les yeux vairons. Il lui offrit un léger sourire mi-inquiet, mi-reconnaissant. « Je veux être là pour toi ma Wini. Sois en sûr. Et pas seulement parce que je peux ressentir quand tu ne vas pas bien… Mais vraiment du fond du coeur, c’est important à mes yeux que tu ailles bien. » Le prince était totalement épris de sa favorite. Le monde pouvait se désintégrer autour de lui qu’il n’y verrait rien. Seulement les yeux vert et bleu de celle qui hantait jusqu’à ses rêves. Qui hantait désormais ses journées et dont la seule idée de la quitter lui brisait à chaque fois le coeur.

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La favorite du prince


Il me rejoint sans plus attendre sur le banc a coté de moi, tout en tenant ma main dans la sienne, la caressant avec douceur. Je rougis un peu, quand il me demande si j’ai raconté à Alix notre gouter avec ma cousine. Cela ne fait qu’un peu plus d’un mois que nous sommes ensemble et il me connait déjà si bien. Cela me trouble et je ne suis toujours pas habitué.

J’avoue que nous avons évoqué ce sujet.

Je lui fais un sourire gêné, espérant que cela ne le dérange pas que je partage ce genre de chose avec Alix. Il faudrait peut-être que je fasse plus attention à ça maintenant. Car mes histoires de cœur, ne me concerne plus seulement moi, mais aussi Rajani. Je peux comprendre qu’il ne veuille pas que je dévoile tout à quelqu’un d’autre. En tout cas mon sourire s’efface vite quand il me demande ce que ma camarade m’a dit en sortant de cours. Ça aussi, c’est une chose dont je n’ai pas l’habitude encore. Même a distance, il peut sentir quand quelque chose ne va pas. Moi qui ai eu l’habitude de cacher au mieux mes états d’âmes à mes proches, avec lui c’est impossible. Je baisse la tête un peu honteuse de lui repérer ses propos. Son front vint se coller au mien et je plonge mon regard dans ces yeux gris qui me réconforte.

Tu n’as aucunement besoin de me cacher quoi que ce soit. Je sens que tu ne vas pas bien ma Wini. J’aimerais réussir à te faire oublier tous tes tracas par ma simple présence… mais, le monde ne fonctionne pas comme ça, malheureusement.

Comme toujours, ses mots arrivent à m’apaiser un peu. J’essaye de prendre conscience par moi-même, que l’avis des autres ne doit pas me toucher comme ça. Après tout, ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent, c’est moi qu’il a choisi. Pourtant, je n’arrive pas à me défaire de cette ombre qui plane sur mon cœur depuis des années. Je soupire tristement et donne un coup de main abstrait devant moi, comme pour enlever une mouche qui passe par là.

Rien d’important, des mauvaises langues de fille plus âgée que moi qui pense que tu mérites mieux.

De ma voix on pourrait croire que c’est une chose sans importance. Pourtant dans mon cœur, cela n’est pas le cas. J’essaye de lutter contre ça, pour ne pas l’inquiéter, mais ce n’est pas des plus simple pour moi. J’ai toujours été une éponge émotionnelle, sensible à beaucoup de chose. Un jour j’ai pleuré parce que j’ai vu un oiseau tombé de son nid. Bon, il est vrai que je n’avais que trois ans, mais la fille qui pleure devant un film romantique, et bien c’est moi.

Et si le cours était si peu intéressant, tu pourras quand même y jeter un oeil pour lui montrer que tu es la meilleure et qu’il ne puisse pas t’embêter la prochaine fois non ? Je peux t’aider si tu veux. Ou ça peut être un travail de groupe avec Alix au besoin.
Alors qu’il évoque le cours et qu’il me lâche j’en profite pour mettre de la distance entre nous, sachant qu’il ressent beaucoup plus mes émotions quand il me touche. Je prends mon sac non loin et l’installe entre nous en sortant mon manuel de botanique. Un léger sourire un peu faux apparait sur mon visage, alors que je feuillette mon livre.

Et bien, cela ne serait pas de refus d’avoir un peu d’aide. Après il me semble que tu n’as plus botanique maintenant ? En tout cas je pense que tu pourras mieux m’aider à réviser que si je le fais avec Alix. Disons qu’on a tendance à divaguer rapidement quand on est que tous les deux.

Je repense à notre dernière tentative de révision qui a l’lamentablement échoué et c’est transformer en défilé de mode improvisé. Honnêtement, je suis de bonne volonté a chaque fois, mais je me laisse emporter. Après, il est vrai que parfois je suis la mauvaise influence. Et oui, je suis peut-être préfète en chef, mais je suis loin d’être irréprochable. Je pense m’en sortir facilement avec ma petite manigance, mais je sous-estime l’attraction de mon aimé sur moi. J’ai le malheur de lever les yeux quelques secondes vers lui que je me sens sondé par ses yeux de glace où je peux lire de l’inquiétude. Ses paroles brisent mes dernières volontés de garder pour moi mon mal être. Je baisse les yeux, honteuse et les ferment pour m’aider à contrôler ma voix. Je respire profondément, me sentant bien idiote.

J’ai peur que…tu finisses par partir.

Les premiers mots sont sortis et je lève les yeux vers lui. Ils sont légèrement humides, mais je me retiens de pleurer. C’est vraiment stupide, je le sais et je veux être forte devant lui justement pour qu’il ne décide pas qu’il mérite mieux que moi. Je me dis que si je pleure, il risque de me voir comme une faible et que la Wini du couloir du deuxième étage n’existe enfaite pas. Un lointain souvenir me revient. Celui justement a cause de qui je suis en doute encore aujourd’hui. Son regard perçant sur moi, alors qu’il me tourne le dos et me laisse seule. Je me mords la lèvre et serre entre mes mains, la bandoulière de mon sac, que je maltraite depuis quelques minutes maintenant, sans m’en rendre compte.

Je me dis que tu vas finir par écouter les autres et dire que je ne suis pas à la hauteur pour toi.

C’est sorti, mais j’ai encore ce poids sur le cœur qui est toujours là. J’ai eu du mal à m’en remettre il y a deux ans, mais je sens que cette fois c’est différent. Ma relation avait duré plusieurs mois et j’étais amoureuse, mais pas comme avec Rajani. Je sens au fond de moi que je l’aime sincérement et que si cela se reproduit, je ne pourrais pas m’en remettre. C’est peut être l’effet du début de notre idylle que me donne ce sentiment, mais il est vive et bien présent pour moi.

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« J’avoue que nous avons évoqué ce sujet. » Serait-il étonné ? Absolument pas. Il était heureux de voir Wini discuter avec sa.on cousin.e de tout ce qui pouvait lui passer par la tête. Savoir qu’il était l’un de leurs principaux sujets de discussion flattait beaucoup le lion. Jamais il ne pourrait être gêné d’être au sens de l’attention. « Rien d’important, des mauvaises langues de fille plus âgée que moi qui pense que tu mérites mieux. » Sa petite amie semble balayer le sujet comme s’il était “sans importance” mais dans son coeur, Rajani lisait que ce n’était pas tout à fait le cas. Il baissa les yeux, un peu peiné mais respecta son choix. Ce sera peut-être comme de nombreux sujets, elle se sentira prête plus tard ? Mais le prince avait beau lui montrer toute son attention, elle avait beaucoup de mal à s’ouvrir à lui. En tout cas, plus difficilement que lors de leur rencontre étrangement. Parfois, elle se refermait comme une huître et le gryffondor ne savait comment agir. Insister ? Cela risquerait de lui faire de la peine. Alors pour le moment, il encaissait, notait, cherchait la faille ou le bon moment. Mais n’y arrivait pas toujours.

Quand la belle sortit son livre de cours et mit de la distance entre eux, le pincement dans son coeur se fit plus douloureux. En posant son sac entre eux, il réprima le plus possible sa désapprobation. Il voulait la toucher : tout le temps. Qu’elle se recule ne serait-ce qu’un peu était presque douloureux pour lui. De quoi avait-elle peur ? Pourquoi s’éloignait-elle de la sorte ? Rajani sentit un soubresaut de colère lui entaillait l’estomac. Allait-elle finir comme les autres ? A l’éloigner petit à petit parce que c’était trop difficile de vivre auprès de quelqu’un qui voyait tous ses sentiments ? Trop difficile de trouver la paix avec elle-même alors il fallait fuir le miroir d’empathie qu’il était ? Il serra le poing, quelque peu blessé. Et cette impression se renforça lorsqu’il surprit son faux sourire au dessus de son livre alors qu’elle lui répondait : « Et bien, cela ne serait pas de refus d’avoir un peu d’aide. Après il me semble que tu n’as plus botanique maintenant ? En tout cas je pense que tu pourras mieux m’aider à réviser que si je le fais avec Alix. Disons qu’on a tendance à divaguer rapidement quand on est que tous les deux. »

L’empathe croisa les bras pour tenter de réprimer au mieux sa propre colère. Elle n’avait pas à subir cela. Si elle était trop mal, il devait le respecter lui aussi. Même si ça lui était difficile. « Le deuxième optimal que j’ai eu à mes ASPIC étaient en botanique. C’est vrai, je n’ai pas continué depuis, mais je pense réussir à suivre le programme des huitièmes années, très chère. » Il approcha sa main en se penchant vers elle et en profita pour lui retirer son livre de ses mains. Non sans avoir échangé un regard intense, manifestant malgré lui l’inquiétude qu’il éprouvait pour celle qui tentait de le fuir. Son ton avait peut-être été plus hautain que prévu et il se renfrogna, plongeant la tête dans le livre, à la leçon où il était ouvert. Seulement, il entendit bientôt la voix triste de sa bien aimée lui avouait ce qu’elle ressentait vraiment. Comme un cri du coeur. « J’ai peur que…tu finisses par partir. » Le sanglot étouffé résonna si fort dans le coeur de Rajani, comme directement relié au sien et il posa le livre à ses côtés, se tournant immédiatement vers elle.

Elle s’accrochait à son sac et triturait la bandoulière sans oser le regarder à nouveau. Comme une enfant prise en faute et profondément peinée. « Je me dis que tu vas finir par écouter les autres et dire que je ne suis pas à la hauteur pour toi. » Le prince fut submergé par les émotions de sa belle, il posa simplement sa main sur la sienne, baissant la tête. Presque immédiatement, une larme coula sur sa joue à lui, en résonance direct avec celle qui refusait de couler chez sa bien aimée. Il posa sa deuxième main sur la sienne, tentant de faire cesser les tremblements en cherchant les bons mots pour l’aider. « Merci… de te confier à moi. Ca n’a pas l’air facile. » Il essuya sa joue et tenta de se reprendre. « Je n’en ai aucunement l’intention. Je suis bien auprès de toi. Tu es venu à moi et … tu as pris bien plus d’importance que.. aucune de ses greluches qui tentent de te faire du mal en disant des insanités. »

Il sentit la colère montée d’un cran, retint un soupir et préféra plutôt plonger dans le regard de sa belle, avec conviction. « On se fiche pertinemment… des autres. Je sais que… c’est un travail à faire sur soi et ce que je redoutais est en train d’arriver mais… on est plus fort que tous ses connards. » C’était rarissime d’entendre une injure dans la bouche de Rajani. Il était au dessus de ça, d’habitude. Mais il avait trouvé que le mot pouvait avoir une certaine justesse pour réconforter sa belle. « N’écoute que les personnes qui te veulent du bien. Passe de super moment avec Lizbeth, Alix, tes amis proches mais surtout… tout ce qui vient d’ailleurs, ne l’écoute même pas. Ne l’entends même pas. Ne t’en inquiète… même pas. Jamais. Ce serait leur donner trop de crédits. » Il serra ses mains dans les siennes avec émotions, sentant qu’il était sur la bonne voie. « Winifred, c’est toi que j’ai choisi. Et je t’en prie, tu peux avoir confiance en moi. En mes choix. Ce n’est pas un hasard. Personne ne pourra t’enlever cela et... »

Il se pencha vers elle, lâcha une main pour la passer dans les cheveux si doux qu’il affectionnait et ajouta : « Si tu veux bien me choisir aussi alors, nous avons tout ce qui nous faut pour être heureux tu ne crois pas ? »  Et il vint l’embrasser avec chaleur et émotions. Tremblant de tout ce qu’elle pouvait ressentir, Rajani vibrait lui aussi et l’embrassait encore plus fort, la tenant contre lui, finissant par faire tomber le sac posé entre eux deux, qui n’avait jamais été aussi gênant et insignifiant qu’à ce moment précis. Il finit par couper le baiser et repris son souffle. « Je t’aime ma Wini. » Souffla-t-il au creux de son oreille avant de légèrement reculer la tête pour observer sa réaction. Il se pinça un instant les lèvres et détourna le regard. Rajani pouvait être… gêné ? Apparemment. « J’avais envie de te le dire depuis très longtemps mais… tu n’es pas obligé de me répondre tout de suite... » Peut-être cette révélation l’aiderait à avoir davantage confiance en lui et son amour ? Il l’espérait. Car il n’avait jamais été aussi sincère avec qui que ce soit. Ni prononcé ses mots auprès de quiconque en dehors de sa famille.

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La favorite du prince


Avant que je me mette à parler de ce que j'avais sur le cœur, Rajani prit mon livre entre ses mains pour le regarder à la page ou je l'avais ouvert. Rien que cette proximité nouvelle avec lui me fit peur. Je ne voulais pas qu'il ressente en moi la tristesse qui m'envahissait, car je ne voulais pas l'inquiéter. J'étais tellement absorber par ma tristesse et mes tourments, que je ne remarquai pas le ton peu avenant qu'il a employé pour s'adresser à moi concer-nant mes cours.

Sa main vient se poser sur la mienne et je sursaute sentant la chaleur de sa peau sur mes mains qui étaient gelées. Je ne le regarde toujours pas, même quand la deuxième vient re-joindre sa consœur. Je lutte trop pour ne pas pleurer comme une enfant devant lui et si je le regarde, je sais que mes efforts seront vains. Je ferme même les yeux, en appréhendant sa réponse. Je m'attends à ce qu'il me dise "désolé tu as raison, soyons amis, salut". C'est sans doute ridicule, mais mon esprit torturé ne voit que cette éventualité, bien qu'elle ne soit aucunement logique au vu du mois que nous venons de passer ensemble et de la rencontre avec Liz il y a encore quelques jours. C'est difficile de faire preuve de lucidité, quand notre cœur a été blessé.

Merci… de te confier à moi. Ca n’a pas l’air facile.

Mon coeur manque un battement, quand il fait une pose et quand je sens sa main quitter la mienne. J'ouvre les yeux serrant les dents prêtes à fondre en larme à l'instant où il va me dire qu'il préfère qu'on en reste là.

Je n’en ai aucunement l’intention. Je suis bien auprès de toi. Tu es venu à moi et … tu as pris bien plus d’importance que.. aucune de ses greluches qui tentent de te faire du mal en disant des insanités.

Mon cœur se remet à battre plus fort, même trop fort. Je vis un ascenseur émotionnel depuis quelques minutes qui mets difficile à supporter. Pourtant je tiens bon même quand son regard plonge dans le mien. Je retiens ma respiration pour retenir encore mes larmes. Je ne savais pas que j'étais capable de le faire. Ma gorge me pique et me serre. Pourtant, je vois dans son regard de la sincérité, celle dont je n'ai jamais pu bénéficier auparavant. Il poursuit ses mots, mais je tique sur le "ce que je redoutais" et le "connard" que je n'ai jamais entendu venant de sa bouche. Je me rends compte qu'il est plus touché par mon mal être que je ne le pensais, malgré la distance que j'ai essayé d'installer entre nous. Je suis si influençable par les gens qui m'entoure. Je culpabilise, d'avoir laissé ses mots faire remonter en moi d'affreux souvenir et mettre en danger ma relation avec lui. Ses mots me touchent et soulage un peu mon cœur malgré la crainte qui persiste. J'ai eu le droit aussi aux bels paroles, mais je peux voir dans les yeux de Rajani, la lueur qui y brille. Il est sûr de lui, sur de son choix me concernant, ses mots sont en adéquation avec son expression et je me laisse peu à peu à le croire.

Si tu veux bien me choisir aussi alors, nous avons tout ce qui nous faut pour être heureux tu ne crois pas ?

Le choisir ? C'est d'une évidence pour moi. Depuis l'année dernière, que je l'observe de loin, il fait vibrer mon cœur et je ne pensais qu'a lui. J'ai envie de lui dire. J'ouvre la bouche pour lui dire, mais je suis interrompu par ses lèvres sur les miennes. Ma première barrière éclate, alors qu'il prolonge son baiser avec force et me prend contre lui. Mon sac tombe lourdement sur le sol, rependant toutes mes affaires par terre. Pourtant, je m'en fiche et ne fait pas atten-tion. De timide larmes coulent sur mes joues, alors que je réponds à son baiser les lèvres tremblantes. Il recule légèrement et me murmure.

Je t’aime ma Wini.


Rien qu’avec cette phrase, il fait voler en éclat toutes mes barrières que j’ai construite en deux ans. Cette fois je pleure pour de bon et je me sens totalement ridicule. Je pensais ne pas pouvoir mériter ses mots, car on ne me les a jamais dits. Sauf ma famille, mais un garçon jamais, je n’étais pas assez bien pour ça. C’est totalement stupide comme façon de voir les choses et j’en ai bien conscience. Quand je lis des histoires d’amour et que l’héroïne a ce genre d’idée, je suis la première à lui dire que c’est une abrutie. Comme on dit souvent, se sont les cordonniers les plus mal chaussés. Il me dit que je ne suis pas obligé de lui repondre tout de suite, mais il n’a pas le temps de terminé sa phrase, qu’entre deux sanglots je lui re-pond en le regardant dans les yeux.

Moi aussi je t’aime Rajani. Depuis ce soir-là au 2e étage j’en suis convaincu. C’est toi que j’ai choisi évidement, il n’y a aucun doute pour moi, je n’ai jamais douté de mes sentiments pour toi je…

Je parle tellement vite, que je ne sais même pas s’il a compris ce que je disais. J’agrippe le col de sa cape et pose la tête sur son épaule en essayant de calmer mes larmes et les pen-sées qui me submerge. A cet instant, je ne veux rien lui cacher et veux tout partager avec lui. Je prends de profonde inspiration pour l’aider à respirer et à reprendre mon souffle. Je sens toujours cette ombre derrière moi du passé qui ne me quitte jamais. Elle s’est évidemment éloignée depuis que je suis avec Rajani, mais quand je suis seule, elle me guette. Je prends conscience qu’il faut que je lui parle, que ce n’est pas seulement les bruits de couloirs qui me blessent. Que c’est beaucoup plus profond que ça. La petite voix qui m’encourage toujours, essaye de me faire entendre raison, qu’il ne faut pas que je cache quelques choses d’aussi douloureux pour moi à celui que j’aime. Et elle est convaincu, qu’il sera toujours là après.

Rajani…ce n’est pas à cause seulement des autres filles que j’ai peur. J’ai déjà été…laissé parce que je n’étais pas…assez bien…

Je lève la tête. Mes yeux sont rouges et j’ai les joues légèrement gonflées à cause de mes pleures. On peut dire que je suis loin d’être jolie avec cette tête mais je ne m’en soucis pas du tout. Je me mets m’installe sur le banc, quittant ses bras en me mettant de profil. Je rabats mes genoux prés de ma poitrine et pose ma tête sur son épaule en regardant la porte de la serre en face de nous. Je laisse passer quelques minutes avant de reprendre la parole.

Je suis sortie avec un garçon en 6e année. Personne n’était au courant car il préférait que cela reste secret. Au début cela ne me gênait pas plus que ça, je trouvais ça « romantique ».

Je fais des guillemets avec mes doigts à mon dernier mot avant de reprendre.

Seul Alix était au courant et Liz par mes lettres. Notre relation a durée 3 4 mois toujours ca-ché. J’étais amoureuse, mais cela ne suffisant pas pour lui. Je ne voulais plus me cacher, mais mon rang n’était pas assez bien pour lui.

Je baisse la tête et prend sa main dans la mienne et je la serre pour me donner du courage. Cela fait longtemps, que je n’ai plus répéter ces mots à hautes voix, mais seulement dans ma tête.

« Désolé Winifred, mais je ne veux pas être vu avec toi, fait un effort pour le comprendre », c’est les derniers mots qu’il m’a dit avant que je décide de mettre fin à cette relation qui n’en était pas une enfaite. Et ne cherche pas à savoir, je ne te dirais pas qui sait, il ne mérite pas ton intérêt et ni le mien.

Je lève mon visage vers le sien et le regarde sur de moi. Je le connais et je sais, enfin je suis sur et j’accepte surtout le fait que je sois importante pour lui. Je ne veux pas qu’il est des problèmes à cause d’un idiot qui m’a blessé il y a deux ans. Je prends sa main qui est dans la mienne et la pose sur mon visage. Je cherche du réconfort auprès de lui et étrangement, je sens mon cœur beaucoup plus léger maintenant que je lui ai dit.

Tu sais tout de moi maintenant je crois…vu que je t’ai déjà parler de ma mère avant…ceci est mon dernier secret…


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La réponse fut immédiate. Les larmes cédèrent au rythme d’une cascade trop longtemps retenu par un barrage de fortune. Rajani serra un peu plus fort sa main sur la sienne pour lui prouver son soutien. Puis les mots sortirent de ses jolies lèvres tremblantes. Ils descendirent avec la violence des émotions de l’instant et le prince ne put en saisir que le début mais fut pénétrer par l’idée principale, la sentant directement couler dans son propre coeur. Il l’accueillit avec un sourire de soulagement. « Moiaussijet’aimeRajani.  [...] » Le prince ne parvint pas à tout saisir mais comprit l’intention et sortit de sa gêne maladroite pour retourner écouter les paroles de sa bien-aimée qui s’ouvrait à lui, un peu plus à chaque parole. Elle prit une profonde inspiration pour se donner du courage. Ma valeureuse Wini, pensa Rajani en cet instant. « Rajani…ce n’est pas à cause seulement des autres filles que j’ai peur. J’ai déjà été…laissé parce que je n’étais pas…assez bien… »

La poufsouffle releva la tête et le prince ne l’avait jamais trouvé aussi belle. Les yeux et les joues humides de larmes sincères, il voyait qu’elle se sentait un peu mieux et qu’elle était prête à sortir de ses souffrances. Bien qu’elle lâcha sa main pour se recroqueviller sur elle-même, il la laissa faire. Les mots en étaient la clé et Rajani attendit patiemment, de l’amour plein le regard, qu’elle continue sur sa lancée. « Je suis sortie avec un garçon en 6e année. Personne n’était au courant car il préférait que cela reste secret. Au début cela ne me gênait pas plus que ça, je trouvais ça « romantique ». Seul Alix était au courant et Liz par mes lettres. Notre relation a durée 3 4 mois toujours caché. J’étais amoureuse, mais cela ne suffisant pas pour lui. Je ne voulais plus me cacher, mais mon rang n’était pas assez bien pour lui. » Elle baissa la tête mais remit sa main dans la sienne. Rajani fronçait les sourcils en entendant cette histoire pour la première fois. Il sentait qu’il n’allait pas aimé la suite. Et quand un empathe sent quelque chose, il a malheureusement très souvent raison.

« « Désolé Winifred, mais je ne veux pas être vu avec toi, fait un effort pour le comprendre », c’est les derniers mots qu’il m’a dit avant que je décide de mettre fin à cette relation qui n’en était pas une enfaite. Et ne cherche pas à savoir, je ne te dirais pas qui sait, il ne mérite pas ton intérêt et ni le mien. » Il tint fermement sa main dans la sienne un instant et ravala sa colère. En retrouvant le courage de le regarder, Rajani put sentir le coeur de sa belle plus léger. Tendrement, elle se saisit de sa main et la posa sur sa propre joue, la colère du prince resta cependant dans sa gorge mais il était médusé par les traits angéliques de sa belle. « Tu sais tout de moi maintenant je crois…vu que je t’ai déjà parler de ma mère avant…ceci est mon dernier secret… » A cette douce promesse, le prince offrit un sourire tout aussi doux. Puis il hocha négativement la tête. « Dernier secret que tu connaissais et que tu avais enfoui consciemment en toi… Mon don peut révéler bien des choses que tu ne sais pas encore ma Wini. Ne pense pas que ce soit la dernière fois que je t’invite à faire la paix avec toi-même sur un sujet important. »

Il vint caresser patiemment la joue sous ses doigts, rayonnant du soulagement de sa compagne, son sourire devenant plus franc. « Tu es si courageuse. Si belle. Tes larmes ne te rendent que plus belle encore à mes yeux. Elle lave ton âme et t’aide à vider les souffrances trop longtemps enfouies. » Il se rapprocha pour poser son nez sur le sien, son bras entourant sa belle dans une étreinte, l’invitant à poser sa tête tout contre son torse. « Les mots sont puissants. Tu me les as confiés et je sens ton coeur plus léger mais s’il te plaît, il faut les oublier à présent. Celui qui t’a fait ça… Je sais que ça ne te plait pas que je m’en mêle, je respecte ton choix… avisé… mais ... » Il poussa un soupir, on pouvait sentir la colère contenu refaire surface. « Un individu qui ne se rend pas compte de la chance extraordinaire qu’il a eu de pouvoir te côtoyer mériterait un châtiment plus sévère, à mon humble avis. » Presque machinalement, il caressa les cheveux de sa petite amie, tentant de s’apaiser. Puis son attention fut attiré par un petit animal qui vint se rouler dans les affaires éparpillées de Winifred au sol.

Un petit panda roux grimpa sur le banc, un post-it s’était collé dans son pelage, il rejoignit joyeusement l’étreinte avec plaisir. Rajani plissa un instant les yeux, n’aimant pas particulièrement partager ses moments intimes avec l’animal de compagnie de sa belle. « Je crois que Gimli a tenté de ranger tes affaires...  » Précisa le gryffondor d’une voix amusée en se redressant pour tenter de commencer à ranger le carnage qu’il y avait sous leurs pieds. « Désolé pour… avoir renversé ton sac... » Déclara-t-il un peu gêné, ne s’était pas rendu compte qu’il s’était carrément retourné et vidé dans la chute. Tout en se penchant pour rassembler les cours de sa belle, une remarque importante lui revint alors. Il l’interpella de sa voix douce qu’il ne prenait qu’avec elle. « Hé. C’est toi qui vaut tellement plus que lui. N’en doute jamais surtout. Je serais là pour te le rappeler. » Puis il lui adressa un clin d’oeil complice en rangeant les cours dans la besace posée sur ses genoux.

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La favorite du prince


Il m’écoute sans rien dire, sans m’interrompre. Me laissant me libérer de ce secret que j’ai enfouis en moi et qui me fait souffrir encore aujourd’hui. Pourtant, je le sens a coté de moi réagir malgré lui a certains passages. Même si je lui dis qu’il ne sera pas qui sait, je sais qu’il ne lâchera pas l’affaire aussi facilement, mais au moins pour aujourd’hui, pour ce mo-ment, je sais qu’il respectera ma demande. Il prend rapidement la parole quand je lui an-nonce que c’est mon dernier secret pour lui aujourd’hui. Je lui lance un petit sourire timide, ayant bien conscience qu’il y aura d’autre fois ou ne voulant pas lui faire de peine, j’essayerais toujours de lui cacher mes peines. Au fond de moi, je le sais aussi que je n’y ar-riverais pas, après tout il est empathe.

Sa caresse sur ma joue me fait frissonner, je ne sais pas si c’est sa main ou ma joue qui est chaude d’avoir tant pleurer. Il me complimente encore et encore et j’en rougis. C’est presque trop pour moi, je ne mérite pas tant. Pourtant, je ne dis rien, le laissant à son tour s’exprimer sur mes confidences et je me colle contre ses bras, écoutant les battements de son cœur en posant ma tête sur son torse. Ce son m’apaise, car je sais qu’il bat pour moi.

Les mots sont puissants. Tu me les as confiés et je sens ton coeur plus léger mais s’il te plaît, il faut les oublier à présent. Celui qui t’a fait ça… Je sais que ça ne te plait pas que je m’en mêle, je respecte ton choix… avisé… mais ...

Je fronce les sourcils à la fin de sa phrase et lève mon visage vers le sien pour le regarder. Je peux très bien voir dans ses yeux la colère qu’il retient comme il peut. Je ne peux pas lui en vouloir, car je pense que je serais comme lui si les rôles étaient inversés ? Et je commence à connaitre Rajani, je sais très bien comment il réagit quand il pense qu’on fait du mal à ceux qu’il aime. Je me souviens encore, de l’histoire avec Becky quand il m’en a parlé ce fameux soir. Sa main dans mes cheveux, je me rapproche de lui pour lui parler tout bas, d’une voix douce et voulant être rassurante.

L’avantage c’est qu’il m’a permis de te rencontrer. Maintenant que je me suis ouverte à toi, c’est tout ce qui compte à mes yeux. Il n’était déjà plus grand-chose pour moi avant toi et maintenant il…

Je ne peux pas terminer ma phrase que des petits bruits familiers attire mon attention. Je regarde à mes pieds et voix une mignonne boule de poil rousse avec un petit bout de papier rose fluo sur le dos. J’étouffe un rire, alors que mon panda vient s’installer sur nos genoux pour profiter d’un câlin. Le bel indien s’excuse pour mon sac et commence à se lever pour ranger ce qui est éparpiller par terre. Je gratte la tête de Gimli en lui souriant.

Ne t’excuse pas voyons. Ce n’est rien d’important.

Je baisse les yeux vers mon animal de compagnie et je fais les gros yeux en voyant LE fameux post-il coller sur lui. Il s’agit d’un papier ou il y a écrit R + W avec un cœur. Je rougis bêtement et profite qu’il a les yeux ailleurs pour enlever le papier collant et le froisse discrètement pour le mettre dans ma poche. C’est à ce moment là qu’il lève la tête vers moi pour me parler.

Hé. C’est toi qui vaut tellement plus que lui. N’en doute jamais surtout. Je serais là pour te le rappeler.

Je lui souris et l’embrasse sur la joue posant Gimli sur le banc à coté de moi avant de me coller dans les bras de ma moitié. Je passe ma main dans ses dreads de nouveau sur mon petit nuage et oubliant bien vite ma tristesse et mais crainte d’il y a quelques minutes.

J’en prends bonne note Monsieur le Préfet !

Gimli passe sur nos jambes comme un équilibriste et retourne plonger sa tête dans mon sac. Je ris en voyant la scène et comprend tout de suite ce qu’il veut. Je prends donc le sac et fouille dedans à la recherche du précieux de mon panda. Au bout de quelques minutes de fouille archéologique, j’en ressort un petit sac en toile et l’ouvre. Sans attendre son reste, Gimli descend et attend devant nous en faisant le beau. Je prends dans ma main un biscuit que je lui donne avant de le voir partir comme une fusée.

C’est bien un poufsouffle celui-là. Toujours à vouloir manger !

Je me retourne donc vers Rajani et sort mon livre de botanie avec un grand sourire.

Est-ce que tu me ferais l’honneur de m'aider ?


descriptionLa favorite du prince | Winifred (Terminé) EmptyRe: La favorite du prince | Winifred (Terminé)

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Winifred avait retrouvé le sourire. Il n’y avait rien qui pouvait plus comblé le prince amoureux en cet instant. Elle lui avoua tout bas presque dans une confidence :« L’avantage c’est qu’il m’a permis de te rencontrer. Maintenant que je me suis ouverte à toi, c’est tout ce qui compte à mes yeux. Il n’était déjà plus grand-chose pour moi avant toi et maintenant il… » Quand elle fut interrompue par son panda roux domestique. A sa recommandation, la belle sourit à nouveau et lui rétorqua : « J’en prends bonne note Monsieur le Préfet ! » Le gryffondor secoua négativement la tête tout en affichant un petit sourire satisfait à son tour. Elle joua avec le bout de ses dreadlocks, des bijoux agrémentés dans ses tresses pour l’occasion. Ce n’était pas tous les jours, mais Rajani faisait quelques changements dans ses habitudes vestimentaires quand il avait rendez-vous avec sa petite amie. Le prince prenait toujours soin de lui, il était coquet après tout. Quand Gimli mit la tête dans le sac, elle se mit à rire et Rajani sentit son coeur se soulever tellement il était heureux qu’elle retrouve son innocence habituelle. Elle sortit du sac des gateaux que le panda s’empressa d’engloutir.

« C’est bien un poufsouffle celui-là. Toujours à vouloir manger ! » Le grand homme se rassit sur le banc à ses côtés en croisant les jambes, souriant à sa remarque. Quand elle se saisit de son livre de botanique, Rajani savait ce qui l’attendait : « Est-ce que tu me ferais l’honneur de m'aider ? » Il lui prit le livre des mains et acquiesça, retrouvant sa poker face de tous les jours, tentant de se concentrer sur sa tâche. « Tout le plaisir est pour moi. » Il retrouva la page en cours, se souvenant de ce qu’il avait commencé à lire précédemment. Par dessus le livre, il jetait des coups d’oeil au panda, peu à l’aise. Les animaux, Rajani, ce n’était pas son truc. Autant Becky était fan, autant lui, pas vraiment. Il désigna la petite bête. « Il ne va pas t’empêcher de te concentrer celui-ci ? » Il n’y avait qu’avec Iago qu’il était à l’aise. A peu près. Iago c’était son perroquet ara rouge. La plupart du temps il lui apportait son courrier directement d’Inde. Mais il se plaisait à rester sur son épaule de temps en temps en répétant ses répliques les plus percutantes. Rajani le laissait pas souvent faire. Cet oiseau avait au moins un égo aussi gros que le sien.

« Bon alors, oh. Vous étudiez déjà les bois des baguettes ? C’est plutôt spécifique ça non ? Mais diablement intéressant. J’aurais du prendre cette option... » Pensa Rajani à voix haute en se plongeant dans le cours. Il sortit sa baguette de sa poche intérieur et la tendit à sa belle. « Une supposition sur le bois de la mienne ? Plutôt facile normalement… mais on peut étudier cela ensemble. »  Il lui donna en toute confiance, surveillant toujours le panda roux d’un mauvais oeil. « L’intérieur ne relève plus de la botanique mais tu peux tenter de deviner aussi si tu as envie... » Il était curieux de mettre au défi sa belle. Il la regardait avec amour, se sentant détendu à ses côtés maintenant qu’elle l’était aussi.

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La favorite du prince


Je laisse mon amoureux prendre le livre entre ses mains et en profite pour le regarder, l’air complément amoureuse. C’était le cas d’ailleurs. Je me rapproche un peu de lui, pour accorder mon intérêt sur la page qu’il à ouvert, mais mon regard se pose sur mon panda, assis au sol entrain de jouer avec une pomme de pain au sol quand Rajani me demande si je peux me concentrer.

Ne t’inquiète pas, il a eu ce qu’il voulait. Soit il va partir ou il va voir faire la sieste sur nos genoux.

Je pose ma tête sur l’épaule de ma moitié, en écoutant avec attention ce qu’il me dit. J’esquisse un sourire, quand il dit qu’il aurait dû choisir cette option. Il me vint en tête, une pensée de Rajani entrain de planté des fleurs dans la serre. J’apprécie particulièrement cette pensée et rit même un peu bêtement avant de me ressaisir. Il me tend alors sa baguette, que je prends du bout des doigts, comme si j’avais peur de la casser. Je réfléchis longuement à la question, en feuilletant le livre entre ses mains et en regardant l’instrument entre mes doigts.

C’est de la triche non si j’essaye de deviner en m’aidant de ce que je sais sur toi non ?

Pour le bois il était facile de deviner, même en ayant des connaissances moindres dans le domaine. Ce n’est pas forcement courant, de voir un bois de cette couleur et je connais peu de sorcier qui serait prêt à « décorer » leur baguette juste pour le fun. Je lui rends rapidement, avec plus de précision que nécessaire. Avant de montrer un arbre, dans le manuelle.

C’est celui-là non ? Le Tilleul argenté. Cela te ressemble bien je trouve.

Alors que je feuillette le livre, mon petit Gimli monte sur le banc et traverse mes jambes pour aller s’installer sur celle de Rajani. Je ris doucement en caressant le poil doux de mon animal de compagnie.

Il t’aime bien je crois. Il t’a adopté, tout comme moi.

Je m’avance encore un peu vers lui et finit par l’embrasser avec douceur, en souriant contre ses lèvres. Je prends son bras que j’enroule autour de mes épaules, sentant la fraicheur de l’automne me faire frissonner. Je penche la tête vers le livre, faisant parcours mon doigt fin le long d’une page et m’arrête à un paragraphe. Je le relis plusieurs fois à voix haute, pour en saisir le sens, mais j’abandonne bien vite préférant m’interesser à ma moitié.

Et du coup, qu’est ce qu’il y a à l’intérieur de ta baguette ? Je suis curieuse.



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« Ne t’inquiète pas, il a eu ce qu’il voulait. Soit il va partir ou il va voir faire la sieste sur nos genoux. » Le prince haussait un sourcil détaché. Qu’il parte une bonne fois pour toute et qu’il nous laisse tranquille, pensa le gryffondor en se replongeant dans le livre de botanique. Elle vint poser sa tête sur son épaule et Rajani se détendit un peu. Hm… il venait de parler de se concentrer non ? Vraiment très difficile de rester concentrer sur le cours mais il allait faire de son mieux pour l’aider. Quand il lui tendit sa baguette, elle la prit avec une précaution particulièrement, comme si elle avait peur de se voir soudainement confier une chose si importante. L’idée amusa le jeune homme. Il ne fallait vraiment pas qu’elle ait peur pour ça. Il trouva cela charmant. « C’est de la triche non si j’essaye de deviner en m’aidant de ce que je sais sur toi non ? » Il haussa les épaules, ne trouvant pas que c’était particulièrement de la triche. Son  honnêteté à toute épreuve le fascinait. Elle prit le manuel et ne tarda pas à reconnaître la branche de l’arbre caractéristique et blanche. « C’est celui-là non ? Le Tilleul argenté. Cela te ressemble bien je trouve. »

Le prince acquieça et se pencha sur le paragraphe en question : Tilleul Argenté

Définition détaillée :


« La divination m’a toujours paru quelque chose de facile. Mais c’est ma mère la voyante de la famille. Ca me fait toujours rire quand on prend ma baguette comme quelque chose qui m’aide dans cette matière… C’est d’un ridicule. Mais merci… je l’aime bien aussi. » Alors que le prince était en train de parler, la boule de poil rousse grimpa sur ses jambes et l’étudiant baissa la tête vers la créature, pas gêné du tout, qui s’invitait sans son accord. « Il t’aime bien je crois. Il t’a adopté, tout comme moi. » Peu convaincu, le jeune homme se laissa séduire par sa belle qui souleva son bras pour qu’il le passa sur ses épaules et vint l’embrasser en souriant. Il se détendit à ce doux contact et prit soin de ne pas toucher à l’animal qui lui faisait une petite couverture chauffante sur les cuisses en s’assoupissant. Elle posa sa tête sur son épaule et relu le paragraphe avant de bien vite se lasser. Pendant ce temps, Rajani se concentrait sur la petite bête rousse. Il rêvait ou bien elle était en train de ronfler ? Peu à l’aise, il posait son index dans les poils roux par intermittence. C’est chaud et c’est doux… Hm… Comme un enfant face à une chose inconnu.

« Et du coup, qu’est ce qu’il y a à l’intérieur de ta baguette ? Je suis curieuse. » Il releva la tête lui accorda un  « Hm ? » surpris avant de répondre.  « Ventricule de dragon. Puissant, efficace mais capricieux. A ne pas mettre entre toutes les mains donc... » Il se reconcentra sur le livre avec une idée précise en tête. Il posa son doigt sur le peuplier.  « C’est bien le bois de ta baguette il me semble ? Voyons voir… »
Définition détaillée :
Cette dernière remarque fit sourire le prince.

« La politique t’est toujours ouverte ma Wini si tu le désires…  » Il lui fait un petit clin d’oeil et embrassa sa joue. Puis il leva les yeux au ciel comme à chaque fois qu’il réfléchissait intensément. « Par contre l’intérieur… peut-être… du crin de licorne ? » En vrai, Rajani faisait semblant de tout savoir. Mais il allait bien falloir qu’il avoue à Winifred son secret. Il s’était renseigné sur sa belle : de bien des manière. Peut-être même jusqu’à regarder son dossier scolaire pour trouver notamment son deuxième prénom qu’il affectionnait tant pour l’appeler de manière plus officielle et pompeuse. Très curieux de nature, il voulait tout savoir d’elle même sans sa permission. Le prince pouvait été très intrusif quand il avait une idée en tête. Il se racla la gorge en se disant que c’était peut-être le bon moment… « Puisqu’on parlait de tout se dire...  » L'honnêteté c’était important alors il ne perdit pas courage. « J’ai deux petites choses à t’avouer. » Il se pinça les lèvres et baissant les yeux vers la créature qui ronflait sur ses genoux.

« La première… c’est que même si tu l’aimes de tout ton coeur… Je ne suis vraiment pas du tout à l’aise avec les animaux… Autre que Iago, cela va se soit… Alors si tu veux bien... » Il se saisit maladroitement de la bête pour la poser sur ses genoux à elle, avec soulagement. « Quand à la deuxième… il se pourrait que j’ai malencontreusement mis mon nez dans son dossier scolaire… D’où ma connaissance de ton deuxième prénom… Que j’apprécie beaucoup au passage. Mais… je veux jouer les gentleman avec toi et … parfois, je fais du zèle pour ne pas t’embarasser avec mes questions. » Il se pinça encore les lèvres et fit une petite moue, attendant sa réaction, les bras croisés, le livre fermé sous le bras. Rajani aimait contrôler… Et était particulièrement curieux. Mais “ne pas déranger sa belle avec ses questions” restait sa première inquiétude. Peut-être que cette discussion pourrait l’aider à remettre de l’ordre dans ses priorités pour le moins… peu conventionnelles.

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La favorite du prince


J’écoute avec attention mon amoureux m’expliqué le don de sa mère. Je n’ai jamais été très doué pour tout ce qui est en lien avec la divination. Pourtant je trouve cela très intéres-sant à écouter. Je me dis que c’est comme le pouvoir d’empathie de Rajani, difficile à sup-porter. Comment faire quand nous avons la vision d’une chose malheureuse pour un proche ? Est-ce que l’on doit le garder pour nous ? Ou prévenir la personne et avoir l’image de l’oiseau de mauvais augure ? Durant mes jeunes années à Poudlard, quand j’ai commen-cé à découvrir le monde de la magie, j’enviais mes camarades avec un don. Il était spécial et je voulais l’être aussi. Maintenant, j’ai pris du recul sur tout ça et je suis plutôt compatis-sante avec eux, car ce n’est pas toujours simple.

Il me répond à ma question et m’apporte même des précisions. Une baguette capricieuse ? Je le regarde avec un sourire au coin. Je trouve que cela lui va bien. Quand quelque chose ne va pas dans son sens et qu’il est contrarié cela se voit et il essaye souvent de faire pencher la balance dans son sens. Je ne dis rien, gardant cette pensée pour moi, alors qu’il me montre un paragraphe concernant le bois de ma baguette. Je me penche un peu, en lisant la des-cription et reconnait bien le bois de ma baguette. Je ris doucement à sa remarque sur ma possible carrière avant de le regarder amoureusement et de l’embrasser sur la joue.

Je crois que je préfère sortir avec un futur politicien…c’est plus dans mes cordes.

Il poursuit en devinant la contenue de ma baguette et je le regarde surprise. Comment il le sait ? Je n’ai pas besoin de répondre, a sa question car mon expression répond pour moi. Par contre, ma surprise disparus bien vite pour laisser place à de l’inquiétude, quand il dit vou-loir m’avouer quelques choses. Je me redresse sur le banc et croise les jambes en attendant qu’il prenne la parole.

La première… c’est que même si tu l’aimes de tout ton coeur… Je ne suis vrai-ment pas du tout à l’aise avec les animaux… Autre que Iago, cela va se soit… Alors si tu veux bien...

Il porte du bout des doigts Gimli pour le poser sur mes genoux. Je ris amusée en le regardant faire et secoue la tête en levant les yeux au ciel, me moquant un petit peu je dois bien l’avouer. Je caresse ma petite bête à poil qui dort tranquillement. Le fait d’avoir changer de lit ne l’a pas dérangé le moins du monde. Je me radoucie un peu, ne comprenant pas pour-quoi cet air si sérieux sur le visage de ma moitié pour ça. Tout le monde n’était pas fan des animaux et ce n’était pas un drame. Par contre, il n’a pas fini. Et la suite, ne me plait pas vraiment.

Quand à la deuxième… il se pourrait que j’ai malencontreusement mis mon nez dans son dossier scolaire… D’où ma connaissance de ton deuxième prénom… Que j’apprécie beaucoup au passage. Mais… je veux jouer les gentleman avec toi et … parfois, je fais du zèle pour ne pas t’embarasser avec mes questions.

Les pièces du puzzle prennent place dans ma tête. Je comprends mieux pourquoi, il connaissait mon deuxième prénom chez Liz. Tout en caressant Gimli, je lui jette un regard accusateur, celui que je réserve généralement aux élèves que je surprends entrain de faire une bêtise. Mon regard est perçant et ne le lâche pas des yeux. Je fais claquer ma langue contre mon palais, signe que je suis contrariée.

Et si il y avait eu une chose sensible dans mon dossier. Tu ne crois pas que j’aurais préféré te le dire moi-même ?

Je me permets de faire cette remarque, parce que je sais qu’il n’y a rien de particulier dans mon dossier. Et j’ai bien compris aussi que son but était d’éviter de me mettre mal à l’aise en me posant peut être des questions gênantes. Et après tout il m’a avoué ce qu’il a fait. On dit souvent « faute avouée à moitié pardonnée » non ? Il est vrai que je fonctionne comme ça. Même si je ne compte pas lui en vouloir longtemps, je veux lui faire comprendre que cela ne me plait pas.

Je te remercie de me l’avoir dit. C’est important pour moi que tu sois honnête avec moi et je veux l’être avec toi.

Ma main qui caressait depuis tout à l’heure le panda roux sur mes genoux se dirige vers celle de Rajani que je prends dans la mienne. Je baisse les yeux un instant pour réfléchir à ce que je vais dire et comment. Je pousse un soupire avant de poser mon regard de nouveau sur lui.

Oublions ça d’accord ? Juste promets moi maintenant de ne plus abusé de ton statut pour avoir des informations sur moi. Juste vient me poser directement les questions qui te passent par la tête d’accord ?

Je lui offre un léger sourire avant de me hisser jusqu’à sa joue pour y déposer un baiser léger et lui murmure à l’oreille.

Par contre pour mon anniversaire, tu as le droit de lancer les investigations que tu veux.

Un sourire espiègle au visage, je lui fais un clin d’œil afin de détendre un peu l’atmosphère.



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« Je crois que je préfère sortir avec un futur politicien…c’est plus dans mes cordes. » Répliqua la préfète-en-chef en venant embrasser la joue de son prince… charmant. Il sembla le devenir beaucoup moins quand elle apprit ce qu’il avait fait. Il attendait sa réaction en croisant les bras et elle lui lança, pour la toute première fois, un regard accusateur et sévère. Il pouvait sentir la réprobation dans ses émotions. Il l’avait déçu. Il serra les dents, accusant le coup. « Et si il y avait eu une chose sensible dans mon dossier. Tu ne crois pas que j’aurais préféré te le dire moi-même ? » Rajani… N’y avait pas pensé. Il se sentit soudain penaud, ne trouvant plus la force de soutenir son regard. Autant, défier Saint Lucas, c’était facile. Autant, défier Winifred, qui était devenu si précieuse pour lui, ça l’était beaucoup moins. C’était comme quand Becky le réprimandait : impossible de trouver une réplique à la hauteur. Le prince apprenait tant bien que mal que décevoir les personnes que l’on aime peut-être douloureux. D’où le choix, d’aimer le moins de personne possible…

Il décroisa les bras en cherchant que répondre alors qu’elle caressait Gimli. Son regard changea, tout comme le sentiment dans son coeur et elle lui prit la main. Le préfet était un peu vexé mais se laissa faire, ne voulant pas prendre le risque d’envenimer la situation. « Oublions ça d’accord ? Juste promets moi maintenant de ne plus abuser de ton statut pour avoir des informations sur moi. Juste vient me poser directement les questions qui te passent par la tête d’accord ? » Elle lui sourit et vint embrasser sa joue tout en murmurant : « Par contre pour mon anniversaire, tu as le droit de lancer les investigations que tu veux. » Son clin d’oeil réussit à décrisper le jeune homme qui eut un rire soufflé en entendant sa remarque. Là, il savait quoi répliquer : « Tout sera prêt pour le 24 février, tu peux compter sur moi. »

Puis en se souvenant de sa faute, il se tourna vers elle, une petite mine boudeuse sur le visage, comme un enfant pris en faute. « Je te le promets. Tu as raison, c’était stupide. J’aurais pu découvrir des choses que tu étais parfaitement en droit de garder pour toi… Tu connais mon aversion pour les mensonges donc…» C’était très difficile pour lui de l’admettre mais il prit son courage à deux mains et se lança. Parce que ne pas décevoir Wini était devenu une chose essentielle dans son fonctionnement de tous les jours : « Je n’abuserais plus de mon statut et te poserais directement les questions…  » Il caressa la main qui était dans la sienne et chercha à contempler son regard si particulier. Elle était si belle. A couper le souffle. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi on osait la dénigrer. Aurait-il pu rêver femme plus merveilleuse qu’elle pour être à ses côtés ? Aucunement. Il lui rendit son livre de cours. « Je crois qu’on n’est pas très efficace en révision… Et il commence à faire froid un peu. Tu n’as pas envie de marcher ? »

Se balader avec sa belle à son bras, c’était sa plus grande fierté. Il ignorait les rumeurs avec force, taclant simplement tout ceux qui osaient dire quoique ce soit devant lui. Il avait déjà brisé une baguette parce qu’on avait osé lui reprocher la maison et le statut de sa chère et tendre. Rajani faisait respecter la loi. Mais quand on s’en prenait aux gens qu’il aimait : il faisait respecter sa loi. Tel un prédateur. Il fallait qu’elle s’habitue à être à ses côtés car il ne voulait en rien cacher cette relation ou la laisser s’étioler. Bien au contraire. Il avait trouvé en elle une amie, une confidente, une personne si intensément amoureuse et sincère, qu’il débordait de confiance en lui rien qu’en la regardant ou en pensant à elle. Il se leva alors, remettant sa propre besace sur son épaule, sans lâcher la main de sa belle qui devait se débarrasser de Gimli pour pouvoir bouger. « Si tu as quelques emplettes à faire… Nous pouvons joindre l’utile à l’agréable ?  » Rajani, connaître les femmes ? Il faisait de son mieux en tout cas. Être le parfait gentleman de sa belle, restait sa priorité. Quand une question qu’il s’était posé lui revint en tête : « Tu comptes fêter Halloween cette année ? » Il était curieux même s’il ne l’assumait pas toujours. Sa question sortait peut-être de nulle part mais il espérait que cela plairait tout de même à sa compagne.

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La favorite du prince


Rajani semble comprendre ma colère en plus de la ressentir. Il ne dit rien, me laissant parler et je peux voir qu’il se sent coupable. C’est vrai que je suis un peu blessé de ce qu’il a fait, mais je sais très bien que ce n’était pas dans le but de me faire du mal. Il est comme moi, novice dans les relations amoureuses et je sais très bien qu’il a du mal dans les interactions sociales. Dû à son pouvoir, il a dû trouver des moyens de se protéger et chercher dans un dossier doit en faire partie. Je prends sa main dans la mienne, quand il site la date de mon anniversaire après ma petite boutade. J’aurais pu mal le prendre, mais je n’en fis rien. Car cela n’en vaut pas la peine après tout.

Il se reprends d’ailleurs rapidement en me promettant de ne pas le refaire et cela me touche beau-coup. Je lui offre mon plus beau sourire pour le remercier de cela. Je me rapproche un peu plus de lui pour poser ma tête sur son épaule réconfortante avant qu’il ne constate que nous n’étions pas de très bon travailleur en cet instant et me propose d’aller marcher. Alors que tout à l’heure j’appréhendais de me promener main dans la main avec lui, maintenant j’en avais envie. Je voulais montrer à tous et surtout a quelqu’un en particulier, que peu importe ce qu’ils pouvaient tous penser, Rajani était avec moi et personne d’autre.

Oui, je commence effectivement à avoir froid et marcher nous fera du bien.

Alors qu’il se lève, je suis contrainte de lâcher sa main afin de pouvoir ranger mon manuel dans mon sac et regarde d’un air interrogateur la boule de poil sur mes genoux. Elle ronfle tellement fort que cela me fait de la peine de la réveiller. J’ouvre grand mon sac, et porte délicatement Gimli pour le mettre dedans, sachant qu’il aime souvent faire sa sieste à l’intérieur. Il est arrivé bien souvent, qu’en ouvrant mon sac en cours, je découvre un panda sauvage entrain de roupiller. Une fois assu-rer qu’il soit confortablement installé, je mets mon sac en bandoulière et me lève doucement en prenant bien soin de tenir le tissu pour ne pas faire de mouvement violent.

Je n’ai rien de particulier à acheter, mais je ne suis pas contre faire du lèche vitrine. On ne sait ja-mais sur quoi on peut tomber.

Une fois debout je glisse ma main dans celle de ma moitié et entremêle nos doigts. Rien que ce contact si anodin pour beaucoup me rends heureuse. Il ne me faut vraiment pas grand-chose pour faire battre mon petit cœur de demoiselle. Après, je dois bien l’avouer, il n’y a que lui qui peut faire de tel prouesse juste avec un geste tendre. Nous avançons doucement pour quitter la zone de la serre. Je me laisse guidé par les pas du jeune homme sans but précis.

Oui, j’aimerais bien me déguiser le jour-là. Beaucoup d’élèves et de professeurs jouent le jeu chaque année. Après j’avoue que je ne sais pas en quoi.

Enfaite, j’avais déjà ma petite idée, mais je n’ose pas lui demander. J’aimerais bien faire un dégui-sement de couple avec lui. Après je sais très bien que cela ne plait pas à tous le monde et je ne veux pas le forcer à faire quelques choses juste pour me faire plaisir. En plus, nous ne savons tou-jours pas ce que le corps enseignant nous réserve. En tout cas, l’information ne devrait pas tarder, car la directrice nous a convoquer la semaine prochaine pour une réunion d’information pour les préfets. Plusieurs points vont être abordés et je pense que la soirée d’Halloween sera l’un d’entre eux. En tout cas, cela me permet de sonder le jeune homme afin de savoir si je tente ou non de lui proposer mon idée.

Et toi ? Tu comptes faire quelques choses de particulier ? D’ailleurs tu aimes Halloween ? J’adorais quand j’étais enfant le fêter à la version moldu. Mes parents m’accompagnaient toujours chercher des bonbons chez les voisins avec mes amis. Une fois j’en ai tellement mangé, que je suis restée au lit pendant une semaine tellement j’étais malade.

En repensant à ce souvenir, je suis un peu nostalgique. C’est une chose qui me manque parfois avec le monde magique. La simplicité de petite chose comme ça et c’était aussi le moment ou j’étais innocente et ou je pensais que mes parents s’aimeraient pour toujours. C’est pour cela aus-si, que je veux être franche avec Rajani et que l’on puisse s’accepter comme nous sommes. J’ai vu mon père malheureux parce que ma mère ne l’a pas accepté. Je ne veux pas faire vivre ça à Rajani.


descriptionLa favorite du prince | Winifred (Terminé) EmptyRe: La favorite du prince | Winifred (Terminé)

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Elle accepta sa proposition et cela le ravi. « Oui, je commence effectivement à avoir froid et marcher nous fera du bien. » Le prince voit sa princesse s’occuper de son panda roux délicatement, le porter et le mettre dans son sac dans le réveiller. Il observa la scène avec une réelle lueur d’intérêt, fasciné par la douceur que sa belle plaçait dans ses mouvements. Il imagina brièvement que le panda était un petit enfant endormi et la surprise franchit la barrière impassible de ses expressions pendant un bref instant. Sa petite amie était trop concentrée dans sa tâche pour avoir remarqué cela, il retrouva son air impassible, tentant de faire abstraction. Elle se leva doucement et vint mettre sa main dans la sienne. « Je n’ai rien de particulier à acheter, mais je ne suis pas contre faire du lèche vitrine. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber. » Le petit ami serviable acquiesça et ils sortirent de l’enceinte des serres de botanique pour parcourir le Parc et se diriger vers la sortie de Poudlard.

Il était trop perturbé pour se pencher sur le bonheur de sa belle, mêlant leurs doigts avec amour, qui profitait de son contact avec délice. Il avait hissé un mur, cherchant à comprendre ce qu’il lui arrivait exactement. « Oui, j’aimerais bien me déguiser ce jour-là. Beaucoup d’élèves et de professeurs jouent le jeu chaque année. Après j’avoue que je ne sais pas en quoi. » Il tenta de se raccrocher à la conversation. Halloween. Oui, il voulait connaître ses intentions donc il fit de son mieux pour la regarder et écouter plus attentivement. « Et toi ? Tu comptes faire quelques choses de particulier ? D’ailleurs tu aimes Halloween ? J’adorais quand j’étais enfant le fêter à la version moldu. Mes parents m’accompagnaient toujours chercher des bonbons chez les voisins avec mes amis. Une fois j’en ai tellement mangé, que je suis restée au lit pendant une semaine tellement j’étais malade. »

Le prince se pinça les lèvres avant de répondre. Un peu pris au dépourvu par l’enthousiasme de sa compagne dont il ne lâcherait la main pour rien au monde. Il pencha sa tête sur le côté pour réfléchir l’un de ses dreadlocks passa devant son visage songeur. « Je l’ai beaucoup fêté avec ma soeur et Becky quand nous étions enfants. J’en ai de bons souvenirs. Cela n’a pas grand sens pour la culture indienne de mes parents mais ils voulaient que l’on s’intègre bien dans notre nouveau pays donc ils nous ont laissé faire.  » Il se replongea dans cette époque et sembla se détacher peu à peu de cette image si perturbante qui l’avait secoué tout à coup. Il toucha le bout du nez de sa belle pour la réprimander : « Il ne faut pas abuser des sucreries. Même si la chose est tentante... » Il replaça sa tresse derrière son oreille et ils finirent par franchir le seuil de l’école, continuant peu à peu vers Pré-au-Lard.

« Je n’ai aucune idée d’en quoi me déguiser cette année. J’ai fait le fantôme de l’opéra l’année dernière… Comme ni Mahika, ni Becky ne sont venu me proposer leurs idées je suis un peu perdu. » Il se tourna vers sa belle pour reconnaître à demi-mots : « C’est souvent elles qui s’occupent de mon costume mais... » Il se connecta enfin à l’amour de sa belle et il y vit une puissante envie de lui demander quelque chose. Il tenta alors de lui proposer ce qu’il avait en tête. « Si tu as une idée pour moi, je suis preneur. » Il prit leurs mains entrelacés pour y déposer son habituel baiser tout en la regardant. «  J’ai l’impression que tu as déjà une idée derrière la tête… je me trompe ? » Il était de nouveau pleinement disponible pour sa petite amie qui l’intriguait au plus haut point. S’il avait posé la question, c’était que lui aussi attendait de voir ce que sa belle avait prévu. Il espérait très fort passer cette soirée à ses côtés, peu importe la forme que celle-ci prendrait. Il serra un peu plus fort sa main dans la sienne, attendant sa réponse.

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