Autour d'un feu de camp - SERDAIGLE UNIQUEMENT (Abandonné)

Usui n'avait aucune idée de comment cette lettre était arrivée chez ellui, mais lorsqu'iel était entré.e dans sa chambre, Yoru était couché dessus comme un bienheureux. Iel avait failli la louper, mais le petit coin blanc qui dépassait, sur ses draps bleus, de sous son chat avait attiré son oeil. Après s'être gentiment battu avec Yoru, qui croyait qu'iel voulait jouer et lui donnait donc des petits coups de patte dès qu'iel approchait sa main de sa lettre, iel réussit à la récupérer. Une fois celle-ci en main, iel s'était assis.e à côté de son chat pour la lire, alors qu'il se roulait dans le lit. La lettre l'avait laissée perplexe, mais en même temps plein de curiosité. Rien n'indiquait qu'il y avait une espèce de cérémonie chez les Serdaigle dans le livre de l'histoire de Poudlard, et iel n'avait jamais entendu ses camarades en parler. Décidément, Poudlard regorgeait de secrets. Iel n'aimait trop l'idée de sortir la nuit tombée pour se rendre au château. Iel ne voulait ni tomber malade, ni griller le couvre-feu, mais iel savait déjà qu'iel irait. Iel aimait beaucoup trop les mystères pour passer à côté, et c'était une bonne occasion d'en apprendre plus sur les us et coutumes des sorciers britanniques et sur le château !

Ne sachant pas à trop quoi à s'attendre, à part à avoir froid, Usui ne s'était pas fait un chignon mais s'était noué.e les cheveux en queue basse. Iel avait mis un pull léger et un pantalon en tissus sombre, dont les poches profondes lui permettaient de glisser sa baguette. Iel avait recouvert le tout de cette cape qu'iel adorait, avec ses oreilles et ses lapins. Elle lui faisait penser au lapin dans jade dans la lune. Iel termina par des petites bottines, comme iel allait devoir marcher dans le parc. Avec ça, iel était paré.e à toute éventualité !
Lorsque le moment fut venu, iel quitta donc sa résidence. Iel n'était pas lae seul.e, d'autres Serdaigle avaient reçu cette invitation. Peut-être tous et toutes ?  Iel ne saurait dire. Iel n'essaya pas de se mêler à leurs conversations, mais iel les suivit jusqu'au lac. Sous le ciel noir et nuageux, il avait l'air fait d'encre. La lueur du feu de camp jetait une faible lueur sur la surface lisse de l'eau. Tout cela était vaguement inquiétant, et terriblement excitant. Iel s'arrêta près de feu, parmi d'autres, attendant la suite avec impatience, même si iel n'avait pas la moindre idée d'à quoi s'attendre !
Pour tromper le temps, iel regardait autour de ellui si iel reconnaissait des gens de sa classe, ou de l'équipe de Quidditch, mais avec la semi-obscurité, c'était dur de reconnaître les visages.

C’était un jour comme un autre, elle avait transplané jusqu’à sa chambre. Elle avait un contrôle le lendemain en magie ancienne et ne comptait pas, pour rien au monde elle ne le louperai. Alors elle s’installa à son bureau, sortant un à un les livres de son sac. En fait, ce ne fut que bien plus tard dans la nuit qu’elle remarqua la lettre sur son lit. Un jolie papier, de jolies teinte de bronzes qui luisent sous la lumière des flammes dansantes.

Cette lettre était bien curieuse. Suffisamment curieuse pour piquer son intérêt. Vous allez me dire, il n’en faut pas beaucoup pour ça. Oui mais voilà, en quelques dix années dans cet établissement elle n’avait jamais reçu pareil papier. Une convocation qui s’adressait aux Serdaigles. Il était de notoriété publique, qu’à l’image du monde magique Poudlard regorgeait de secrets et de mystères, et celui-ci avait piqué la jeune femme. Elle devait se rendre en pleine nuit autour d’un feux de camp. Elle n’en avait pas grand-chose à faire de sécher le couvre-feux, surtout que si c’était un évènement organisé par l’école, eh bien c’était autorisé, dans le cas contraire, tant pis. Son coeur s’emballait, elle voulait y aller. Elle voulait voir ce qui se tramait.

Alors elle alla se coucher La tête emplie de quelques dizaines de questions qui n’auraient de réponse que le lendemain soir. Elle alla en cours, et retourna dans sa chambre. Elle enfila un long pull de laine blanc, un grand col roulé qui était assez épais, qui descendait à mi-cuisse, des manches trop longues qui se plissaient sur ses bras, une grosse paire de baskets et remonta ses cheveux dans un chignon. Elle soupira et attendit en lisant, l’heure du départ.

La vague qui s’échappait du bâtiment avait un côté presque mystique. On aurait dit une nuit funéraire, où les chuchotements remplaçaient les rires et où les mines curieuses regardaient leurs pieds pour ne pas trébucher. Alors donc, cette lettre avaient été adressée à tout le monde. La curiosité lui serrait le coeur, elle observa la nuée humaine qui s’était avancée dans un mouvement uniforme vers la forêt, vers leur rendez-vous secret. Alors Milla enfourcha son balais et pris de la hauteur. Depuis le ciel cette procession silencieuse ressemblait à une nuée de lucioles, car tout comme elle une partie des élèves avait utiliser le sort Lumos pour ne pas navigué dans la nuit complète.

Alors elle plana au-dessus de l’assemblée religieuse suivant la route de lumière jusqu’à se retrouver sur ses deux pieds face à un feux de camps, qui si il n’était pas haut comme un feu de joie avait un diamètre impressionnant. Tout autour avaient été installé des troncs d’arbres sec qui servaient à s’asseoir visiblement. C’était assez impressionnant, si tous les membres de sa maison n’étaient pas venu il y en avait quand même assez pour qu’elle soit admirative. La lumière était douce, pas assez forte pour qu’on reconnaisse les visages plus loin que son voisin alors elle observa. Les personnes présentes chuchotaient, parlaient à voix basse, elle constata que chacune des personnes se demandaient ce qu’ils faisaient là concrètement. Elle souleva son pull pour ranger sa baguette dans sa cuissarde et soupira en s’asseyant et en fixant les flammes. Attendant en s’empêchant de trépigner, ce qui allait se passer.

En voyant cette étrange lettre sur son lit, la première réaction de Lucina fut d'abord de s'assurer qu'une de ses camarade de dortoir n'avait pas accidentellement posé ses affaires sur le mauvais lit. Mais étrangement personne ne semblait savoir comment ce papier était arrivé la, ce qui fut plus que suffisant pour attirer sa curiosité. Assise sur son lit, elle scruta plusieurs fois l'invitation sous toutes les coutures, pas de nom, pas de signature, juste un invitation semblant concerner les membres de sa maison. En posant plus de question Lucina réalisa très vite qu'ils étaient nombreux à avoir reçu cette lettre, l'excitation était palpable chez les serdaigles et certains eurent beaucoup de mal à attendre jusque le lendemain soir, après tout ce n'était pas tout le jours qu'une invitation magique venait briser la monotonie des cours.

Mais après une journée de cours qui sembla passer plus lentement que d'habitude à son gout, elle avait vite rejoint sa chambre pour se changer. Le froid de l'écosse était toujours un peu dur sur la petite Italienne, aussi elle préféra bien se protéger, en plus de son pantalon noir et sa chemise habituel elle enfila un bonnet de laine blanc, un pull, des gants bleus et un manteau de ski avec un motif en tartan bleu. S'emmitoufler autant lui valu quelques taquineries de ses camarades, mais elle savait très bien que la plupart seraient rouge comme des écrevisses lorsque le thermostat dépasserait les 25 degrés.

Comment autant de serdaigles furent capable de griller le couvre-feu et sortir du château ? Il s'agissait de la maison des stratèges et des créatifs, très vite les plus vieux et surtout certains habitués aux promenades après le couvre-feu avaient commencés à diriger des petits groupes. Très rapidement et avec beaucoup de chance, une vague de serdaigle s'amassa peu à peu dehors, et après avoir attendu quelque retardataires, le cortège commença à avancer vers le lieu de rendez-vous, s'éclairant avec leurs baguettes, de loin on pourrait presque croire à une immense armée de lucioles. Lucina était au milieu du cortège, chuchotant avec ses camarades et observant les plus jeunes sautiller sur place. En levant la tête elle pouvait apercevoir quelques ombres passer au dessus du cortège, sans nul doutes des invités ayant préférés venir en volant.

En arrivant au feu de camp, plusieurs personnes étaient déjà là, certaines personnes commençaient à s'installer alors que d'autres cherchaient leurs camarades, sans doute perdus dans le cortège. Prenant on temps et observant la scène inhabituelle, Lucina fit le tour du feu de camp, cherchant des visages familiers dans la pénombre.