Milla plissait les yeux, son petit nez froncé, son doigt qui tapotait nerveusement son menton. Elle observa les trois plumes au sol, juste sous Derrys. L’oiseau était replié sur lui même et lui lançait un regard mauvais. Avait-il recommencer sa petite crise identitaire ? L’oiseau semblait de nouveau contrarié pour une raison qui était à la fois compréhensible et risible.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Derrys, hibou Duc de son état fut le sujet d’un terrible incident lorsqu’il était toujours dans son nid. Il était tombé. Il avait eut quelques-un de ses petits os fragiles brisé, et Milla l’avait récupéré, néanmoins, bien qu’elle l’ait soigné, elle n’avait pas remarquer assez vite qu’il avait arrêter de grandir. Il était donc devenu adulte, atteignant environ la moitié de la taille qu’il aurait dû faire. Ce retard de croissance avait laisser ce mâle à l’égo surdimensionné dans un profond désarroi.

Le voilà qui s’était déjà battu avec des chouette de deux fois son poids, il avait perdu des plumes et des points d’égo. Néanmoins la situation avait déjà était semblable à celle-ci à l’image des perroquet, ce dernier s’arrachait lui même des plumes lorsqu’il était déprimé. Cependant, Milla avait pu compter depuis quelques années sur l’avis expert d’Elias. C’était le Vétomage de Prés au Lard, compétant et sympathique.

Alors elle enfila un pull tout doux et blanc qui lui servait de robe avec un grand col roulé, remontant ses cheveux dans un chignon négligé, une paire de basket et posa Derrys sur son épaule. Elle rangea sa baguette magique dans une cuissarde qu’elle portait quotidiennement et sortit de sa chambre, puis du bâtiment qui comptait toutes les chambres universitaires de Serdaigle. Elle frissona et observa le ciel. Il n’était pas particulièrement tard, mais elle pouvait sentir le frais, oui l’été était fini. Elle marcha donc en direction de la clinique du mage.

Ce n’était pas un genre de petite clinique de quartier, c’était une grande clinique, imposante, qui comptait de nombreuses salle d’examen dont certaines semblaient adaptées pour accueillir des créatures comme des hippogriffes. Elle n’y allait pas pour ça, mais Elia serait peut-être content d’apprendre le sauvetage de l’hippogriffe qu’elle avait fait avec Logan une semaine plus tôt. Elle n’avait même pas penser à l’amener en plus. En même temps la créature n’avait pas eu beaucoup plus qu’une petite fracture, et à dire vrai, elle et Logan s’étaient vraiment bien débrouillé pour le soigner. Elle avait même réussit à discuter avec lui.  Presque.

Elle soupira et ouvrit à la volée la porte. La clinique était vraiment spacieuse. Elle sourit en apercevant Artis. Le Boa blanc du vétomage qui était selon toute vraisemblance un Fourche Langue. Elle avait toujours été un peu jalouse des gens qui pouvaient parler aux serpents, ces derniers étaient ses créatures préférées, et non, le fait d’en avoir un tatoué dans le dos trop tôt ne l’avait pas vraiment dégoûté, elle n’était pas fan de la signification de la marque imprimée sur sa peau, mais n’avait aucune haine pour ces créature. Elle essuie un sifflement de la créature qui avait dardé sa langue pour la sentir et lui fait une petite caresse. La peau est douce et froide, ce n’est vraiment pas désagréable.

Je suppose qu’il est dans son bureau.

Elle n’a pas vraiment poser la question pourtant elle sait que l’animal aurait pu l’accompagner. Il était vraiment intéressant de voir ce qu’on pouvait faire quand on pouvait parler avec l’animal en face. Bref, elle déambula donc jusqu’au bureau qu’elle ouvrit sans ménagement, l’homme était assis à son bureau. Elle posa Derrys sur sa main et le tendit devant elle comme si elle le lui donnait. Elle lui montrait plus qu’autre chose l’animal qui était visiblement contrarié. Il lançait un regard noir, et ce malgré qu’elle sache qu’il adorait l’homme en face d’elle.

Il a recommencer.

Oui il avait recommencer à s’arracher des plumes. Encore, elle venait trop souvent à son goût. Elle voulais qu’il se sente bien dans ses plumes mais cela semblait être un rêve vain. Elle soupira et resta là. En général il l’emmenait dans une salle d’examen pour vérifier alors elle ne prit pas la peine de s’asseoir. Et tout comme l’oiseau elle appréciait l’homme en face d’elle. Elias était un bon mage, gentil et qualifié, il était curieux et passionné, et de toute manière elle passait si souvent que si elle ne l’avait pas apprécier, ça serait devenu compliqué.