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Je me sens… tellement mieux. Légère, je pourrais m’envoler sans mon balai ! J’ai mon sac en bandoulière et ma cape, je ne porte que ma chemise blanche et ma cravate bleu ainsi que la jupe de mon uniforme scolaire et de longues chaussettes noires qui remontent au dessus de mes genoux. Même ainsi, je cours, je m’envole, rien de ne m’arrête alors que je file vers le parc. Le temps d’octobre est encore clément et il ne fait pas trop froid mais déjà les arbres changent de couleur et un doux parfum de forêt règne dans l’atmosphère du parc. Peut-être que je le sens avec mon odorat de lapin ? J’ai quelques particularités qui semblent rester sous ma forme humaine ou se déclencher quand je ne m’y attends pas : comme retrouver l’odeur de James dans tout le château. J’imagine que je peux faire la même chose avec celle de Logan ?

Cette pensée me fait rire alors que j’arrive à la fameuse souche d’arbre sur laquelle… il est assis. J’en soupire de bonheur Le soleil ne doit pas tarder à se coucher… le tableau est magnifique. J’ai envie de l’imprimer dans ma mémoire et ne jamais l’oublier. Ce n’est pas tous les jours qu’on retourne voir la personne aimée qui veut se faire pardonner. Sachant que celle-ci ne sait même pas mes sentiments et que… tout ça n’est un peu que le fruit de heureux hasard mais… Enfin… Je lui fais un petit signe de la main et tente de ranger ma gêne dans mes chaussettes. « Hey !  » Hey ? C’est tout ce que j’arrive à dire sérieusement ? Et bien… pour tenter d’être à l’aise, c’est pas encore gagné. Je m’approche de lui et lui sourit en caressant le pendentif machinalement. « M-merci pour ça. Il est très beau, je ne veux plus jamais le quitter... » Je lui avoue sans trop oser le regarder dans les yeux tellement je suis gênée… à nouveau… par sa présence.

Je ne sais pas trop par quoi commencer. Il est très beau dans son uniforme. Je pourrais lui dire ? Je… je ne sais pas si je peux. Ce serait déplacé peut-être. J’essaie de lui dire avec mes yeux mais je ne sais pas quoi dire d’autres. Il a écrit qu’il y avait des choses au clair à mettre entre nous mais… je ne veux pas brusquer les choses et manquer… de le faire fuir de nouveau. « Tu ne vas plus partir d’un coup j’espère...» Je souligne pour le rayer un peu alors que je joins mes mains dans mon dos, ayant bien du mal à rester debout devant lui sans bouger. Je tente de me contenir en restant face à lui, passant mes mains dans mes cheveux. « J’espère que tu as passé une bonne journée ? » Il faut bien commencer par quelque part… non ?

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Bon pour finir, elle ne voulait pas aller à l’infirmerie me disant qu’elle allait bien. Ouais je n’étais pas convaincue, mais je n’étais pas le genre à forcée la main non plus donc je ne fis pas de commentaires supplémentaires. Je lui fis part ensuite, que moi non plus je n’avais pas attrapé froid finalement et que tout allait bien. Enfin tout allait bien, vite fait nous sommes d’accord. Mais je ne me voyais pas exposer mes états d’âmes en plein milieu d’un couloir qui aurait fait résonner mes paroles dans toutes les classes alentours. Merci, mais j’ai un minimum de lucidité et j’apprécie également un minimum d’intimité pour les choses importantes et surtout personnelles pour le coup.

Par la suite je lui fis savoir qu’on se verrait un peu plus tard si ça lui disait toujours, mais pour parler aujourd’hui et non pour un footing. C’était mieux de mettre les choses à plat entre nous avant de faire quoique ce soit d’autres. Si c’était pour qu’il y ait encore des moments de mal aise comme je les avais ressentis à certains moments et sûrement qu’elle aussi avait senti, ce n’était pas sain comme relation peu importe la nature de celle-ci.

Bref, je ne m’attarde pas vu que j’allais être en retard pour le cours suivant. Je n’oublie pas de lui offrir mon petit mot d’excuse avec le pendentif qui va avec et disparait. Pendant le reste de la journée je pense à ce qu’elle a bien pu penser de ce mot et du pendentif et si elle allait venir ce soir. Je me demandais si elle allait apprécier le pendentif en forme de coupe de Quidditch. Je trouvais ce petit clin d’œil sympa et quand j’avais vu le pendentif j’avais tout de suite pensé à elle.

C’était Winifred, à la suite de notre conversation qui m’avait ouvert les yeux, qui m’avait conseillé de m’excuser et de lui offrir un petit présent. Elle n’avait pas précisé quoi, simplement, un petit cadeau. Rien de forcément extravagant juste afin de faire un petit geste vers Chizu quoi. L’idée m’ayant semblé plus qu’une bonne idée, j’avais rapidement fait les boutiques et oui j’avais complètement craqué sur ce bijou. Bon, Wini ne pouvait pas savoir que j’avais pris un bijou, et si elle savait elle serait en mode Kyaaaahhhh c’est trop cute, mais j’allais attendre un peu avant de lui en parler. Genre, déjà voir si Chizu venait au rendez-vous ce soir sinon ça ne valait pas le coup d’en faire cas.

Je sortis des cours me dirigeait rapidement jusqu’au parc et me posait sur la souche patientait doucement. J’étais prêt à attendre le temps qu’il faudrait car cela me paraissait important qu’on discute tous les deux. Quand j’entends le ‘HEY’ je ne peux m’empêcher de sourire tendrement heureux de voir qu’elle était venue. D’ailleurs elle me montra le pendentif me disant qu’il était beau et qu’elle le garderait longtemps semblait-il. Il paraissait assez évident que j’avais bien choisi apparemment, vu sa réaction toute mignonne et gênée. D’ailleurs elle me fixe avec insistance sur le coup et quand je regarde comment je suis vêtu je souris et me lève pour lui parler.

Désolé tenue plus formelle aujourd’hui que le jogging et le sweat, j’espère que ça va quand même ?

Je souris avant de soupirer à sa nouvelle phrase.

Je ne partirais plus comme je l’ai fait. Ce n’était pas correct. Je m’en excuse encore et promets de ne plus le faire.

Je me rapproche un peu d’elle histoire de lui caresser les cheveux.

Elle était longue cette journée, j’étais pas mal perdu dans mes pensées on va dire. Mais ce n’était pas une mauvaise journée. Surtout que tu es venue, ça fait toute la différence.

Je me mis à faire les cent pas devant elle de gauche à droite pour rassembler mes idées tandis que je commençais à parler pour extérioriser tout ce dont j’avais besoin de parler avec elle.

Je suis vraiment désolé de mon comportement avec toi. De t’avoir laissé là sans plus d’informations tellement j’étais perdu, je n’aurais pas dû faire ça. Tu me perturbes beaucoup, et mes idées n’étaient certes pas claires mais tu ne méritais clairement pas d’être laissé comme ça, j’aurais dû te raccompagner car tu es une fille bien.

Je continuais mes pas tandis que je suivais mon fil de pensée.

Je n’y connais vraiment rien quand il s’agit d’affection ou de sentiments amoureux. Ce sont des trucs que je n’ai pas vraiment plus connu que ça. Certes, j’aime mes parents, mais c’est différent on est d’accord. Ce que je veux dire, je m’exprime vraiment mal désoler si c’est brouillon, c’est que je n’ai jamais vraiment porté d’intérêt à tout ça, partant du principe que ça ne me concernait pas et que je n’étais pas fait pour ça. Un grand dadais, que la majorité des gens évitent car ils en ont peur ça n’aide pas à créer des liens avec autrui.

J’augmentais mon rythme de pas.

J’ai parlé de mes ressenti à plusieurs personnes et la dernière, laquelle en qui j’ai le plus confiance m’a confirmer ce que les autres m'ont dit.

Je finis par m’arrêter devant elle. Une main passa de nouveau dans mes cheveux mon air penaud revenant. Puis mes yeux s’accrochèrent aux siens.

Ce que j’essayes maladroitement de te dire c’est que j’ai des sentiments pour toi et que je ne sais pas comment gérer ça...Et je ne veux pas te faire du mal à cause de mon ignorance...

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Il me sourit et se lève pour me parler. Il est vraiment trop craquant. Immense, certes. Surtout quand il se lève de la sorte mais, ça ne me gêne pas de relever la tête pour observer son magnifique visage souriant. Serais-je en train de divaguer ? C’est fort probable. « Désolé tenue plus formelle aujourd’hui que le jogging et le sweat, j’espère que ça va quand même ? » J’ai un rire un peu gênée. « C’est parfait, ça change de la tenue de Quidditch aussi ! » Lui fais-je remarquer en tentant d’être à l’aise. Ce qui ne fonctionne pas trop mal… pour une fois. « Je ne partirais plus comme je l’ai fait. Ce n’était pas correct. Je m’en excuse encore et promets de ne plus le faire. » Il accompagne ses excuses d’un soupir et je me pince les lèvres. Un soupir pouvait vraiment être si sexy ? Je vous garantie que je ne le savais pas avant de l’avoir vu ! J’agite les mains en le voyant se rapprocher de moi. Je cherche à distraire mon coeur qui s’emballe. « Merci beaucoup pour ta lettre… C’est plus clair à présent… et merci pour ta promesse, tu n’es pas obligé d’en arriver… là… »

Je perds contenance alors qu’il vient si naturellement caresser mes cheveux. Je suis ravie mais je n’arrive plus à parler quand il fait ça. « Elle était longue cette journée, j’étais pas mal perdu dans mes pensées on va dire. Mais ce n’était pas une mauvaise journée. Surtout que tu es venue, ça fait toute la différence. » Je crois que mon coeur s’est arrêté. Je répète. Je crois que mon coeur s’est arrêté. Mayday ! Mayday ! Quelqu’un me reçoit ? Il s’éloigne et se met à faire les cent pas, nerveusement. Je suis incapable de répondre de toute façon, je fais de mon mieux pour cacher mes mains qui tremblent et mon air ahuri alors qu’il va de droite à gauche en rassemblant ses idées. Qu’est-ce… qui est en train de se passer au juste ? Je n’arrive pas à saisir tout son discours.

« Je suis vraiment désolé de mon comportement avec toi. De t’avoir laissé là [...] tellement j’étais perdu, je n’aurais pas dû faire ça. Tu me perturbes beaucoup, [...] tu ne méritais clairement pas d’être laissé comme ça, j’aurais dû te raccompagner car tu es une fille bien. Je n’y connais vraiment rien [...] sentiments amoureux. Ce sont des trucs que je n’ai pas vraiment plus connu que ça. Certes, j’aime mes parents, mais c’est différent on est d’accord. Ce que je veux dire [...] c’est que je n’ai jamais vraiment porté d’intérêt à tout ça, partant du principe que ça ne me concernait pas et que je n’étais pas fait pour ça. Un grand dadais, que la majorité des gens évitent car ils en ont peur ça n’aide pas à créer des liens avec autrui. »

Il marche de plus en plus vite et j’ai de plus en plus de mal à comprendre ce qu’il me raconte. « J’ai parlé de mes ressentis à plusieurs personnes et la dernière, laquelle en qui j’ai le plus confiance m’a confirmé ce que les autres m'ont dit. » Que.. qui ça ? Il a parlé… ce qui s’est passé entre nous ? J’ouvre des yeux de plus en plus perturbés et surpris, muette comme une carpe. Jusqu’à ce qu’il s’arrête devant moi et ose me regarder dans les yeux, sa main sur mes mèches désordonnés. « Ce que j’essaye maladroitement de te dire c’est que j’ai des sentiments pour toi et que je ne sais pas comment gérer ça...Et je ne veux pas te faire du mal à cause de mon ignorance... » Je crois que mon cerveau a définitivement buggé. Attendez là… QUOI ! Logan… a “des sentiments pour moi” ? Mais ! D’où ça sort ? C’est… c’est une chose tout à fait merveilleuse mais… je ne… Je me mets à rougir et baisser furieusement les yeux, perdue. J’ai besoin de me reculer, je fais un pas en arrière. Quand il est si proche, je ne peux pas réfléchir.

« Tu… Logan… Je … Wouah ! ça fait beaucoup d’information d’un coup là ! » Je parviens à articuler pour ne pas laisser un silence pesant s’installer. J’essaie moi aussi de mettre de l’ordre dans mes pensées et ça n’a rien de facile. « Tu dis que je te perturbe ? Mais c’est toi le premier à te rapprocher et qui me touche les cheveux tout le temps. Forcément que je rougis et que je suis perturbée aussi… quand tu fais ça. On ne se connait pas… très bien tous les deux et ... » Je veux qu’il comprenne que son contact est… spécial pour moi aussi. Je n’aime pas particulièrement qu’il vienne me toucher quand bon lui semble, je ne suis pas sa petite soeur ou je ne sais qui de proche. On a à peine parler tous les deux ! Raah j’suis en train de m’embrouiller. « Enfin, j’apprécie plutôt ce que tu fais mais… En fait euuh… » Je peux pas tout déballer comme ça ? J’ai besoin que ce soit plus clair. Puis de toute façon, il a dit qu’il n’allait plus s’enfuir donc je peux bien demander quelques éclairages.

« J’ai… deux trois questions là. Si tu permets. » Je veux démêler son confus discours. Je suis une Serdaigle moi, j’ai besoin de comprendre un peu ce qui arrive sinon je vais pas m’en sortir. Je me rapproche de lui à nouveau, ne voulant pas qu’il pense que je le rejette. Je lui montre la souche. « Ca te dit de t’asseoir un peu avec moi ? » Oui oui. C’est bien Chizu l’excitée qui demande à s’asseoir. On aura tout vu ! « Tu as dit avoir parlé de tes ressentis à plusieurs personnes. J’ai l’impression que ça t’a bien aidé, c’est super ça ! Tu vois que tu as plus d’amis que tu ne le pensais. » Je lui glisse un petit clin d’oeil en tentant de me détendre et je lui souris. « Je fais pareille de mon côté. Quand y’a quelque chose qui me perturbe, j’en parle à mes copines. Toujours. Elles sont là pour m’aider et c’est toujours instructif ! » Ok, une chose que j’ai bien comprise. Ensuite…

« C’est parce que je te perturbe qui tu es parti c’est ça ? Mais… Enfin… C’est toujours toi qui m’approche et qui me sort des phrases trop classes et qui… en fait… c’est toi qui me perturbe aussi ! Enfin.. Tu es très beau et j’ai un peu de mal à … me concentrer quand tu es là… » Je veux lui montrer ma sincérité. Il l’a été avec moi, je veux l’être avec lui, sans faute. Je cherche son regard doré, mais n’arrive pas à maintenir son regard alors je lui prends les mains et je les observe tout en lui disant. « Logan… Je… Tu … Tu es sûr de ce que tu dis ? » J’allais relever les yeux doucement et lui dire … que … ben … je l’aime mais c’est le moment qu’à choisi un groupe d’étudiants pour nous interrompre. « Ooooh Winchester et Huang ? Vous foutez quoi ! Pas de couple entre ennemis enfin ! » Fais une voix au loin qui me fige surplace. Et je ferme les yeux tellement je suis rouge quand j’entends : « Ca y est Zuzu ! Tu as pêcho ton crush ?! Bravo c’est trop bien j’suis super contente pour toi ! »

On vous a déjà parlé de la délicatesse des joueurs de Quidditch ? Moi non plus… J’ai fait de mon mieux pour ne pas lui lâcher les mains. J’en ai eu envie mais je ne veux pas me laisser dégonfler par les yeux. Je leur lance un regard mauvais en criant : « Vous avez pas d’autres gnomes à fouetter ?! Du balai, ou on réglera ça sur le terrain ! » Je lui tiens peut-être un peu plus fort les mains quand je cris puis en les voyant déguerpir, je souris à nouveau. « Désolée pour tes oreilles… » Je lui montre les joueurs qui s’échappent au loin en nous lançant des regards noirs. « Si je suis surprise c’est que… c’est plutôt connu, notamment par nos co-équipiers que… ben… je suis amoureuse de toi… depuis le fameux souafle que j’ai laissé échappé... » Je me mords un instant la lèvre, cherchant mes mots. « Mais j’ai confiance en toi ! Et je… je pense bien que tu n’as jamais écouté ses rumeurs débiles… qui sont… basés sur des faits réels en fait. »

L’intensité de ma voix finit par s’amenuiser considérablement et je finis par lui lâcher les mains pour reposer les miennes sur mes genoux sans plus oser le regarder. « Haha… Donc c’est pour ça que j’ai du mal à te regarder dans les yeux moi aussi. Et… quand tu dis que tu n’es pas à l’aise avec … tout ça ! Et bien… pour tout te dire : moi non plus. » Je rassemble mon courage pour le regarder et hausse les épaules avec désinvolture. « Pour de vrai. Je croyais que ça m’intéressait pas du tout, jamais. Pas avant que j’ai terminé mes études ou un truc du genre. Et puis… je t’ai vu … toi ce jour-là, comme… comme un sentiment qui tombe du ciel, j’ai zéro explication ! Je t’avais pas … vraiment remarqué avant et pouf, je te trouvais beau, je pensais tout le temps à toi, j’imaginais qu’on se parlait et juste… c’était merveilleux ! Mais je n’arrivais pas à… venir te parler… ça restait dans ma gorge comme en ce moment et … et … » En voyant une nouvelle bande d’élève de Quidditch, je me lève un peu brusquement et lui demande. « Tu veux pas qu’on marche un peu ? J’en ai marre de me faire dévisager là et j’ai pas… envie non plus… d’être à nouveau déranger. Tu veux bien ? » Je lui tendis la main pour qu’il la prenne et se relève pour me suivre. J’espérais qu’il la prendrait, de tout mon coeur.

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Bon apparemment, ma tenue officielle d’étudiant ne l’ennuyait pas et changeait de mon look habituel. Du moment que ça lui allait alors ça m’irait aussi. Moi qui pensais qu’elle ne viendrait même pas j’étais aux anges rien que de voir qu’elle prenait le temps de venir me parler. D’ailleurs, elle me remercia pour ma lettre et me fit savoir que je n’avais pas à promettre quoique ce soit, même si je sentais que ça lui faisait plaisir.

Je finis par venir lui caresser tendrement les cheveux, parce qu’en fait ça avait tendance à me détendre et que j’en aurais besoin pour la suite. Une fois rechargé les batteries, j’espère que je ne passe pas pour un pervers…, je me mis à marcher de façon agitée de gauche à droite tout en commençant à lui parler. Il fallait que ça sorte là maintenant, parce que je n’étais pas sûr d’en avoir encore le courage par la suite. Et même si elle n’éprouvait pas la même chose au moins de mon côté je serais fixé et ça me prendra moins la tête car je saurais à quoi m’attendre.

Bref, j’y suis aller franco. C’était clairement désordonné et elle devait être perdue à des moments, mais je ne pouvais pas m’arrêter en chemin sinon j’allais plus réussir à ouvrir la bouche, rougir et peut-être fuir me cacher. Ce n’était pas la solution donc je continuais tout en continuant de marcher de gauche à droite. J’allais finir par creuser une tranchée à cette allure. Le seul point positif que ça aurait pu avoir ce serait que par la suite, je serais peut-être un peu moins grand pour Chizu… Je lui fis même part que j’en avais parlé à d’autres personnes de confiance pour pouvoir mieux comprendre ce qui m’animait en sa présence.

Finalement, je m’arrête pour pouvoir la regarder dans les yeux. La fin de ma tirade était importante et je me devais de la regarder afin qu’elle comprenne que j’étais sincère dans mes dires. Que ce n’était pas une vulgaire blague pour me moquer d’elle ou autre. Pour finir, la conclusion était moins pire que ce que je ne pensais et c’était même plutôt bien amené dans ma précipitation et mon stress palpable. Bon en revanche la réaction était tout aussi inattendue. Elle avait rougi avant de partir dans un mouvement de recul d’un pas. Alors voilà c’était fini ? Elle allait me rembarrer ? Après tout, je ne lui apporterais sûrement que souffrance et exaspération, tellement j’étais un cas désespéré.

Contrairement à ce que je pensais pour finir sa première réplique fut plutôt que ça faisait une tonne d’informations à assimiler et qu’elle avait besoin de faire le point. Mettre de l’ordre dans ses pensées pouvait toujours prendre un peu de temps, moi-même ça m’en avait pris un assez long, donc je lui laissais le temps de prendre en compte mes dires, sans rien ajouter. Je restais simplement silencieux angoissé à l’idée de ne pas encore trop savoir à quelle sauce j’allais bien pouvoir être mangé. Elle finit par embrayer en disant que j’étais le premier à engager nos rapprochements et en y pensant c’était tout à fait vrai. Mais ce que je retins surtout c’était qu’elle aussi était perturbée par ces rapprochements et en rougissait également. Cela voulait-il dire qu’il y avait un espoir pour… ? Nan Logan, t’emballes pas et continue de l’écouter on verra bien. Pas de précipitation ou de faux espoirs.

Elle me fit aussi savoir qu’on ne se connaissait pas très bien encore et qu’elle appréciait mes gestes, mais elle ne paraissait pas vraiment en adéquation avec elle-même. C’était étrange. En fait, elle semblait aussi perdue que moi je l’avais été ces derniers jours. Et quand elle parla d’avoir deux trois questions je souris. Après tout, j’étais plus à ça prêt, autant jouer cartes sur table jusqu’au bout. Je me demandais ce qu’allait être ses questions mais j’étais fin prêt peu importe ce que c’était.

Je m’attendais à autre chose comme première question, mais pourquoi pas ? Asseyons-nous dis-je amusé afin d’essayer de détendre l’atmosphère.

On prit donc la peine de s’asseoir avant de continuer.

J’en ai quelques-uns de bons en effet. Pour tout te dire, elle m’a vraiment aidé à ouvrir les yeux. On s’est perdu de vue quand elle est restée en cursus simple et que je suis partie en cursus universitaire, mais pour finir quand on s’est revu c’est comme si notre relation n’avait pas connu ce temps mort de deux ans. Je suis content de la connaître.

J’étais d’accord avec elle, que parler avec quelqu’un de ses ressentis aidait vraiment à y voir plus clair. J’avais d’abord parler à Milla, qui soit dit en passant n’avait pas été tendre avec moi, et elle avait déjà mis un premier point sur ce qui pouvait m’arriver. Wini n’avait fait que confirmer cet état de fait et me le faire comprendre. Elle était douée pour les relations amoureuses vu comment elle adorait tout ce qui tournait autour. En plus maintenant elle vivait le parfait amour avec son ‘prince’ comme elle l’appelait alors elle était encore plus fleur bleue qu’avant. Parfois je me demandais vraiment lequel de nous deux était le plus désespérant.

Oui je suis parti, parce que j’avais peur de comment j’aurais pu réagir en étant aussi perdu. Mais je n’aurais pas dû faire ça c’était stupide. Et s’il t’était arrivé quelque chose ? Je ne me le serais jamais pardonné… dis-je penaud.

J’étais vraiment un parfait crétin. J’entendais Wini d’ici me le dire tiens. Enfin, j’oubliais bien vite Wini quand elle me dit que je la perturbais et que j’étais très beau ? Moi ? Je n’avais jamais vraiment pensé à ça en fait. Mon physique avait été toujours porté plus sur ma taille pour les autres alors je devais avouer que savoir si j’étais attirant ne m’avait jamais effleuré l’esprit une seule seconde. Puis elle me posa la question de savoir si j’étais sûr de moi tout en me prenant les mains. Les siennes étaient vraiment douces et paraissaient si petites... J’imagines que c’était par rapport aux sentiments que j’avais pour elle cette question, mais c’était certain. Elle était bien la seule qui ne m’avait jamais autant perturbé, la première à toucher mon cœur de la sorte donc oui j’étais sûr de moi. On allait tout deux dire quelque chose quand on fut interrompu par un groupe d’autres élèves.

Ils ne pouvaient pas se mêler de ce qui les regardaient ? Ils venaient d’interrompre un moment important sérieux ! Enfin, la seconde phrase me parut bien plus intéressante que la première cependant. Son crush ?! A ce mot j’avais tourné ma tête vers Chizu qui avait gardé mes mains dans le siennes. Ses mains se serrèrent contre les miennes tandis qu’elle hurlait sur ses fauteurs de troubles et je trouvais cela vraiment adorable.

Pas de soucis pour mes oreilles, j’ai trouvé ça adorable en fait… dis-je avant de me rendre compte que je l’avais dit à haute voix…

Merde ! Je rougissais à vue d’œil sûrement mais tant pis je continuais de la regarder digne et droit dans mes bottes. C’étaient mes sentiments je n’avais pas à en avoir honte. Quand elle me fit part de sa surprise c’était dû au fait qu’il y avait certaines rumeurs sur le fait qu’elle avait le béguin pour moi semblait-il. Mais je ne prenais jamais les rumeurs pour vrai en fait.

Je n’écoutes jamais les rumeurs pour faire une idée des personnes que j’ai en face de moi. Je préfère avoir leurs versions des choses. Mais tu veux dire que vraiment tu es…de moi…genre moi vraiment…on parle du bon logan ... ?

Je me sentais con. Pour une fois, qu’une rumeur avait carrément des fonds de vérité je n’en avais pas fait cas non plus. Mais quelque part, je n’avais pas voulu me faire de faux espoirs en y croyant. Mais là qu’elle le dise ouvertement que ce n’était pas une simple rumeur. Mon sourire devait juste manger mon visage tellement j’étais content. Comme un gosse le matin de noël quand il ouvre ses cadeaux. Ses mains lâchèrent les miennes et cette douce chaleur dans ma poitrine se fit un peu moins présente. Mon petit soleil personnel venait de lâcher mes mains, mais pourquoi ?

Je la regardais et elle semblait ne plus savoir où se mettre. Comme les moments où j’ai juste envie de disparaître dans un trou de souris. Je connais le sentiment en tout cas. Elle finit par se confier a moi par la suite me disant que ne s’attendait pas à ce que ça lui tombe dessus avant la fin de ses études et qu’elle non plus elle ne savait pas vraiment comment gérer tout ça. Qu’elle serait bien venue me parler par la suite, mais qu’elle était toujours bloquée. Pour finir, cela c’était fait tout de même.

Tu as raison, trouvons un endroit un peu moins fréquenté.

Je me levais lui prenant la main après la lui avoir embrassée tendrement.

Je te suis dis-je dans un sourire doux.

Je la laissais nous conduire dans un endroit plus isolé du parc et je m’adossais à l’un des arbres alentours l’entraînant avec moi sans pour autant l’enlacer ne voulant pas brûler d’étapes ni lui faire peur.

Alors si je comprends bien, on partage les mêmes sentiments c’est ça ? dis-je avec un smile de bonheur évident.

Je repoussais une de ses mèches derrière son oreille voyant qu’elle était en train de lui encombrer la vue.

Tu es vraiment magnifique, tu sais ?

Bon je devais encore être rouge tomate en disant ça ayant encore un peu de mal à appréhender tout ça, pourtant je ne ressentais plus aucune gêne, simplement un bonheur indescriptible m’envahir et une douce chaleur réconfortante.

Que fait-on après toutes ses confessions ? Veux-tu que l’on prenne un peu de temps de notre côté afin de se remettre de toutes ses émotions peut-être ? Je n’oblige à rien sache-le. Je veux simplement que tu sois bien. On ira à ton rythme. Du moment que tu es heureuse, tout me va.

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Il est adorable. Il prend le temps d’écouter mes questions et en profite même pour faire un brin d’humour qui me décroche un sourire alors que je suis pourtant si stressée à l’idée de pouvoir entendre ses réponses et que tout cela devienne réel. « Je m’attendais à autre chose comme première question, mais pourquoi pas ? Asseyons-nous. » Il me parle alors de ses amies. Au féminin semblerait-il. Je fais de mon mieux pour ne pas trop penser qu’elles puissent être mes concurrentes. Des étudiantes en plus… Je parie qu’elles doivent être super belles en plus. « J’en ai quelques-uns de bons en effet. Pour tout te dire, elle m’a vraiment aidé à ouvrir les yeux. On s’est perdu de vue quand elle est restée en cursus simple et que je suis partie en cursus universitaire, mais pour finir quand on s’est revu c’est comme si notre relation n’avait pas connu ce temps mort de deux ans. Je suis content de la connaître. »

J’acquiesce, rassurée par ses propos. « C’est super d’avoir une personne comme ça sur qui compter. C’est précieux. » Je n’ose pas vraiment le regarder mais mon sourire me trahit. J’attends qu’il réponde à ma deuxième question. « Oui je suis parti, parce que j’avais peur de comment j’aurais pu réagir en étant aussi perdu. Mais je n’aurais pas dû faire ça c’était stupide. Et s’il t’était arrivé quelque chose ? Je ne me le serais jamais pardonné… » De quoi a-t-il peur exactement ? Qu’est-ce qu’il aurait pu faire ? … Me… Me tenir plus longuement dans ses bras ? Ou… Ok nan je sais pas et je préfère pas savoir je crois. Je suis trop gênée par cette idée. « Ne t’en fais pas il ne m’est rien arrivée. J’suis plus solide que j’en ai l’air héhé ! » Je lui réponds pour faire un peu d’humour avant de lui faire ma déclaration en lui prenant les mains.

Nous sommes interrompus par mes camarades et quand je m’excuse, il me sort une phrase qui fige mon coeur surplace. « Pas de soucis pour mes oreilles, j’ai trouvé ça adorable en fait… » Je crois que je n’ai jamais aussi vite virer au cramoisi de toute ma vie. Et en lui jetant un coup d’oeil, je vois que lui aussi et cela me fait sourire d’autant plus. Comme si ça lui avait échappé ? Alors… Il le pense vraiment ? C’est la première fois qu’on me dit ça alors que je réprimande quelqu’un en criant. Que je suis “pleine d’énergie” oui. Que je suis “pas facile à suivre” d’accord. Que c’est “amusant” à la limite ou que je suis “autoritaire et c’est cool pour une fille”. Mais… “adorable” ? En dehors de ma famille, c’est la première fois que je l’entends. Et cela me touche profondément.

« Je n’écoutes jamais les rumeurs pour faire une idée des personnes que j’ai en face de moi. Je préfère avoir leurs versions des choses. Mais tu veux dire que vraiment tu es…de moi…genre moi vraiment…on parle du bon Logan ... ? » Il a l’air… d’avoir si peu confiance en lui tout à coup. J’acquiesce vivement pour le rassurer. « Oh oui oui oui ! Il n’y a pas erreur sur la personne. C’est bien de toi que je suis amoureuse, Monsieur Logan Winchester, étudiant en 10ème année dans le cursus Médecine, Faune et Flore de l’école de sorcellerie Poudlard ! » Je fanfaronne alors que je lui propose de se lever et de me suivre plus loin mais je suis si heureuse. Tous ses doutes qui m'accablent disparaisse peu à peu maintenant que je peux poser toutes mes questions au principal concerné. J’essaie d’éloigner ma gêne aussi mais ce n’est pas encore ça.

« Tu as raison, trouvons un endroit un peu moins fréquenté. » Et il m’embrasse le dos de la main sans hésitation, je retiens de justesse un petit cri entre excitation et surprise en plaquant mon autre main sur ma bouche, rouge de honte. Il est tellement… tout. Je n’ai plus les mots je crois. « Je te suis. » Les personnes qui ont déjà été amoureuse me comprendront je crois ? Nous marchons main dans la main un peu plus loin pour nous cacher dans les arbres à la lisière du Parc. Il s’adosse à un arbre et me tient toujours, m’approchant doucement vers lui. Je crois que je suis tendue comme un morceau de bois tellement je suis stressée et que je ne comprends pas ce qui arrive. Logan… Logan me prend la main… Logan m’embrasse la main… Logan me parle et c’est merveilleux… Logan… veut bien de moi ? Je suis complètement abasourdie par la situation qui devient au fur et à mesure de plus en plus romantique. Je suis plus vaillante sur un terrain de Quidditch… même contre Gryffondor ! Qu’en ce moment où je suis dans l’inconnu total.

« Alors si je comprends bien, on partage les mêmes sentiments c’est ça ? » Il sourit. Il est si beau. Je suis obligée de sourire aussi non c’est évident ? Je n’ose toujours pas me confronter à ses iris dorés qui me font tourner la tête. Je lève les yeux au ciel en pinçant les lèvres en me retenant de rire parce que je suis gênée. « Y paraît… En effet… Que la vérité se situe dans ces eaux-là… » Je baisse la tête pour éviter de voir sa réaction mais je vois ses doigts qui s’approchent et frôle ma joue en même temps qu’il éloigne mes cheveux de mon visage qui me camouflaient à lui. « Tu es vraiment magnifique, tu sais ? » Je crois que je vais m’évanouir de gêne et de bonheur en même temps. Plutôt que de reculer comme j’allais le faire, je me réfugie dans ses bras, posant ma tête sur son torse pour me cacher définitivement de ses yeux et de sa voix si douce qui me fait des compliments déroutants avec tant de facilités. J’ai cru voir ses joues rouges à lui aussi ? Alors… il n’est plus gêné ? Il en a de la chance…

« Que fait-on après toutes ses confessions ? Veux-tu que l’on prenne un peu de temps de notre côté afin de se remettre de toutes ses émotions peut-être ? Je n’oblige à rien sache-le. Je veux simplement que tu sois bien. On ira à ton rythme. Du moment que tu es heureuse, tout me va. » Je suis bien contente de me réfugier dans son uniforme, sa cravate jaune tout contre mon nez, mes mains posées sur ses côtes. Son torse est si vaste, je m’y sens tout de suite en sécurité. Et je suis bien cachée là. Je parle avec la bouche tout contre sa chemise. « On peut rester un peu comme ça ? » Être lovée tout contre lui… J’en ai rêvé. Son odeur est… à tomber par terre. Il sent si bon… J’aimerais apprendre à mieux le connaître pour vous décrire toutes les bonnes choses qu’il sent mais pour l’instant j’en suis bien incapable. Je relève la tête et je glisse mes mains jusque dans son dos, collant ma poitrine tout contre son torse avec un petit sourire.

J’ai beau être rouge comme une tomate, je peux au moins lui faire un câlin sans m’évanouir ni avoir le nez qui saigne… Je m’en sors pas trop mal non ? Dans les mangas c’est pire ! « Tu sens tellement bon… J’adore être contre toi. Ca ne t’embête pas trop ? » Je pourrais presque trembler tellement je suis impressionnée par son corps si grand, si large et je m’y sens si petite ainsi collée à lui. Mais j’essaie de respirer, de me détendre, de profiter. Des choses que je ne sais pas vraiment faire en fait. Petite pile électrique que je suis. « Oh… Logan… Y’a un truc que tu dois savoir. Puisque si tu n’écoutes pas les rumeurs, tu ne dois pas être au courant non plus… » Je me recule à regret et me libère de son étreinte. J’ai une idée. « Tu pourrais t’accroupir ou t’asseoir s’il te plaît ? En fait… Je suis une animagus. Mais je me transforme pas en ours, auquel cas je ne t’aurais pas demandé de t’asseoir. »

J’attends qu’il s’exécute et je ferme les yeux pour me transformer. C’est de plus en plus facile maintenant, même si c’est toujours vertigineux de rapetisser aussi rapidement. Mes vêtements se transforment avec moi, encore heureux. Je vous décris pas les situations pourries dans lesquelles je me mettrais sinon ! Me voici sous ma forme de lapin et je fais des bonds pour foncer vers lui et atterrir sur ses genoux. Fera-t-il le lien avec sa rencontre avec Hiroshi quand il m’a caressé pour la première fois ? Je ne tarde pas à reprendre forme humaine, trop déstabilisée par sa grande main chaude sur mon pelage, je m’accroche à son cou en ressurgissant, j’espère ne pas lui avoir fait peur. « Je t’ai pas fait peur ? Désolée, mais… enfin… j’préfère être humaine quand même… Et euh… En fait ben… C’est moi que tu… as caressé … sur l’épaule de Hiroshi l’autre jour… Je voulais que tu le saches quand même... »

Je me décroche un peu de son cou pour observer ses réactions et je m’assois sur ses genoux en étant un peu gênée. Je lui offre un sourire plus détendu. « Je suis pas trop lourde ? » Bien que j’ai vraiment l’impression d’être un poids plume dans ses bras gigantesques. Son visage est plus à ma portée et je me laisse hypnotiser par ses traits. Mes doigts viennent doucement effleurées son menton, la courbe de son nez, son front, ses sourcils. « Je te chatouille pas ? » Je lui demande en continuant mes caresses. Ses joues sont plus douces encore que je l’espérais et je vois qu’il est rasé de près bien que la peau soit plus rugueuse à cet endroit. Puis je laisse échapper à mon tour ce que je pense sans vraiment faire attention : « C’est toi qui est magnifique Logan. » Je n’en reviens pas que j’ai réussi à lui dire ça, je chavire en posant ma tête tout contre son épaule et en repassant mes bras autour de son cou. Je viens respirer son odeur dans le creux de son cou en déclarant : « Je crois que je suis au paradis. »

Je peux littéralement rester comme ça pour toute la vie mais je ne veux pas l’étouffer alors je relâche mon étreinte et je le questionne. « Tu es plutôt tactile avec moi. C’est que tu as l’habitude de l’être avec ta famille ? » Je réponds tout de suite en donnant mon point de vue. « Moi je le suis beaucoup avec ma mère. C’est elle qui est japonaise. Et elle adore les lapins donc à la maison j’suis souvent fourré sur ses genoux sous ma forme animale haha. Par contre avec mes frères je l’étais petite mais pendant l’adolescence c’était très différent… Je recommence à me rapprocher de Hiro-nii. Un câlin de sa part ça me fait toujours du bien. » J’ai tellement de choses à lui demander. « C’est quoi ta couleur préférée ? Et ce que tu préfères manger ? Pas le lapin j’espère... » Je lui lance un petit regard faussement apeurée et après je ris parce que je commence à me détendre à ses côtés. « Et surtout… surtout… Si je parle trop tu me le dis... »

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J’essaye de détendre l’atmosphère, après tout on était tout deux adultes et on pouvait parler calmement sans se mettre la rate au court bouillon. Je lui fis part des personnes et surtout d’une à qui j’avais parlé de mes sentiments pour elle. Ma meilleure amie Wini, je ne la nommais pas, je lui fis simplement savoir que c’était grâce à elle que j’avais réaliser ce que j’éprouvais pour elle. Elle m’avait d’ailleurs bien conseillé et c’était même grâce à elle que j’avais fait un cadeau à Chizu et je ne le regrettais pas une seconde, vu comme il avait l’air de lui plaire. J’avais bien choisi il faut croire.

Oui elle m’avait manqué, mais ne t’inquiètes pas ce ne sera jamais rien de plus qu’une amie à mes yeux dis-je sérieusement en la regardant dans les yeux.

Comme si la regarder dans les yeux pouvait lui faire savoir qu’il n’y avait qu’elle. Quoique peut-être ? Je sais plus… Je continuais lui expliquant le pourquoi du comment j’étais parti même si je me rendais compte à présent que ça avait été stupide. Elle me répondait qu’elle était solide et je lui souris.

Je n’en doute pas mademoiselle la pile électrique. C’était pour les gens que tu aurais pu croiser que j’ai eu peur ~ dis-je en la taquinant.

Par la suite, elle me fait sa déclaration ce que je trouve adorable, et nous sommes interrompus ce qui casse ce moment si magique, mais elle les dégage bien vite et je la trouve encore plus adorable. Ce que je fis savoir alors que c’était censé rester dans ma tête de linotte…Je piquais un fard et elle me suivit rapidement. Elle était vraiment adorable…Finalement pas plus mal que je le dise à haute voix, sa réaction valait bien tout l’or du monde. Je me renseigne quand même si sa déclaration c’est bien au bon Logan, même si j’avais de gros doutes qu’elle se trompe à ce point là j’avais encore du mal à croire qu’on pouvait s’intéresser à moi de cette façon.

Quand elle me répondit en fanfaronnant, elle le fit avec quelques détails que seules les personnes qui s’intéressaient vraiment à moi connaissaient. Savoir dans quel cursus j’étais c’était bien souvent accessoire pour les gens.

En effet, tu as assez de détails pour être certaine que c’est bien moi. dis-je en rigolant et prenant sa main pour que l’on se trouve un endroit plus tranquille.

Je prends le temps d’un baise-main qui me vient naturellement. J’ai tellement envie de lui montrer à quel point mon cœur bat pour elle qu’à la moindre occasion je n’hésite pas à lui monter qu’elle m’est précieuse. Sûrement niais mais ça fait bien longtemps que je ne me préoccupe plus de ce que pourrait penser les autres. Du moment que ça lui plaît à elle, cela me va et ça semblait être le cas vu sa réaction. Elle rougissait une nouvelle fois et je souris me disant que plus ça allait plus je trouvais cette couleur magnifique sur ses joues. Je suis taquin avec les personnes qui sont vraiment proches de moi et je pense que j’allais l’être encore plus avec elle. La faire rougir allait devenir une de mes activités favorites je le sens ~.

On finit par arriver dans un endroit bien plus intime et je m’installe contre un arbre lui prenant la main pour la rapprocher de moi en douceur sans la prendre dans mes bras pour autant. Lui laissant le temps pour faire ce qu’elle souhaitait. Cela faisait bizarre ce silence tout de même. Elle qui était si énergique et bavarde de ne plus l’entendre d’un coup était étrange. Mais je ne pense pas pour une fois que c’est mauvais signe. Elle était juste mise face à ses pensées comme je l’avais été et ça tournait à plein régime. Du coup, je fis un bref résumé sur le fait qu’on semblait ressentir les mêmes sentiments. Cela me paraissait encore irréel, pourtant je souriais comme jamais. D’habitude, j’avais un visage assez fermé, mais avec elle, je ne pouvais m’empêcher de sourire en continue comme si mes zygomatiques étaient bloqués sur le mode Sourire en permanence.

Je déplace une mèche de ses cheveux car elle m’a répondu mais ne me regarde pas. Elle finit même par m’enlacer se cachant clairement le visage dans mon torse. Décidément, elle était vraiment trop adorable pour mon propre bien. Elle allait avoir ma mort sur la conscience à force de toute cette mignonnerie. J’avais le rouge aux joues certainement de l’avoir aussi proche de moi, que dis-je collée à moi carrément. Et elle devait clairement entendre mon palpitant battre à cent à l’heure, pourtant je ne me dégageais pas de cette étreinte. C’était ce que je ressentais après tout, pourquoi le renierais-je ? Maintenant, je devais aller jusqu’au bout, car elle méritait clairement la peine.

Quand elle me demande si on peut rester encore un peu comme ça je souris et lui caresse le dos.

Bien sûr mon ange, autant de temps que tu voudras. dis-je naturellement, sans même me rendre compte du surnom utilisé trop heureux de ce câlin improvisé, mais bienvenue.

On restait je ne sais vraiment combien de temps comme ça, mais c’était tellement agréable. Surtout que mon cœur avait repris un rythme normal, profitant juste de l’instant avec la femme que j’aime. Le temps aurait pu défiler durant des heures que je serais rester comme ça sans problèmes, mais ce n’était pas le cas de Chizu, il fallait qu’elle soit active. C’était dans sa nature et c’était une partie d’elle que j’adorais. Tant d’énergie dans un si petit corps c’était impressionnant. Elle finit par reprendre la parole pour me complimenter sur mon odeur et je sentis mes joues chauffer de nouveau.

Ah je dirais que je sens un mélange de cannelle et de noix de coco. Mon gel douche est à la noix de coco et je me prépare un chocolat à la cannelle chaque matin. J’aime beaucoup ces deux odeurs. J’aime te sentir contre moi aussi, ça ne m’embête pas bien au contraire, tu es la femme que j’aime ce serait stupide de ne pas vouloir t’avoir contre moi, non ?

Finalement, elle se libère de l’étreinte à regret voulant me montrer quelque chose vu que je ne me fiais pas aux rumeurs et me demanda de m’asseoir. Je m’exécutais tandis qu’elle m’annonçait déjà être un animagus. Cool j’avais hâte de voir en quoi elle pouvait se transformer. Quand la petite boule de poil noir finit sur mes genoux j’écarquillais les yeux. Oh merde ! C’était la même boule de poil noir sur l’épaule d’Hiroshi la fois où j’étais sortis de la grande salle et que je l’avais vu discuter tout seul. En fait il n’est pas fou, il parlait à sa sœur. Je suis trop con…Je lui caressais son pelage de lapine vite fait pour confirmer et ce fut la même sensation. Elle reprit rapidement forme d’ailleurs finissant sur mes genoux accrochés à mon cou. Position fortement intéressante ma foi…

J’ai compris une fois ta transformation fait et quand je t’ai caressé le pelage ça s’est confirmé. Moi qui pensais que ton frère parlait tout seul, je n’ai pas pensé un seul instant qu’il te parlait à toi sous forme de lapine. Mais vraiment va falloir que tu arrêtes d’être aussi adorable tout le temps même transformé en lapine, parce que mon cœur va finir par me lâcher… dis-je un sourire malicieux aux lèvres tandis que je lui fais un clin d’œil complice.

Je souris par la suite content que l’on finisse comme ça elle sur mes genoux, enlacés tendrement. Un vrai couple il semblerait et l’idée me plaisait vraiment de plus en plus.

Tu n’es pas lourde du tout, et tu ne me chatouilles pas. dis-je amusée par sa soudaine inspection de mon visage.

Encore adorable. Elle ne me rendait pas la tâche facile. Je la laissais continuer adorant chaque caresse de ses doigts sur mon visage fermant même les yeux à un moment avant de les rouvrir. Sa phrase comme quoi j’étais magnifique me mit une fois de plus le rouge aux joues tandis qu’elle partit se réfugier une nouvelle fois dans mon cou cette fois se rendant compte de ce qu’elle venait de dire. Décidément je crois qu’on était tout deux abonnés à dire les choses à voix haute alors qu’on ne les prononçait qu’en pensée pour nous. Elle était semblait-il au paradis dans mon cou et je souriais, amusé.

Je n’étais pas au courant que mon cou était le paradis. Mais si tu le dis je veux bien te croire dis-je lui caressant le dos tendrement.

Elle releva le regard relâche son étreinte et commence à me questionner en mode mitraillette répondant déjà à ses propres questions de son point de vue et je la regarde tout en l’écoutant la trouvant magnifiquement belle. Je regarde de plus en plus ses lèvres qui bougent que j’ai de plus envie de gouter. Merde pourquoi Wini m’a demandé si j’avais envie de l’embrasser ?! J’y pensais maintenant et c’était encore plus difficile de ne pas le faire quand on avait la principale concernée en face de soi dont les lèvres bougeaient dans un rythme régulier comme si elles m’appelaient. Mon corps bougea avant que mon cerveau ne réagisse et à peine eut elle dit si tu parles trop tu me le dis que mes lèvres capturaient les siennes dans un tendre baiser lent et doux. Ma main sur sa nuque afin de prolonger le moment avant que je ne me retire subitement comme foudroyer. Merde !!!!!

Je suis désolée….je…j’ai….je….

Je baissais la tête, penaud ne sachant pas comment me dépatouiller de tout ça. Je me massais la nuque fermant les yeux pour inspirer et expirer plusieurs fois avant de la regarder de nouveau.

Je suis tactile avec ma famille oui, mais je ne pensais pas que ce serait le cas avec d’autres gens. Mais toi tu es différente clairement et je viens encore de le prouver là, tu m’attires comme un aimant et j’adore sentir ta chaleur contre moi. Et depuis que Wini m’a fait réaliser mes sentiments en me demandant si je me voyais t’embrasser…Je suis vraiment désolée c’était tout sauf romantique et tu n’as peut-être pas aimé…je suis un crétin… dis-je en soupirant dépité…

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Être avec Logan est la chose la plus simple qui soit. Enfin quand je mets de côté mon inexpérience et mes craintes à l'idée de faire quelque chose de maladroit dans les débuts d'une relation amoureuse... Mais... C'était comme si il pouvait lire dans mes pensées. La moindre de ses paroles me rassurent. Et alors que je suis d'un naturel sociable, que je donne facilement ma confiance à tous avec lui ça a toujours été différent. Comme si mes sentiments me bloquaient. Et l'élu de mon coeur déverrouille chacun de mes blocages en répondant à toutes mes questions. Et en me donnant des surnoms... Tout à fait... inattendu ? « […] Mademoiselle la pile électrique » « Bien sûr mon ange [...] » « [...]  J’aime te sentir contre moi, ça ne m’embête pas bien au contraire, tu es la femme que j’aime ce serait stupide de ne pas vouloir t’avoir contre moi, non ? »  A chaque fois je frissonne. Non pas qu'il fasse froid, tout contre lui, je dirais même plutôt qu'il fait très... très chaud ! Mais... Je ne sais pas quoi répliquer et je m'applique encore à éviter son regard qui me transcende complètement.

Enfoui dans son cou, il m'explique qu'il adore la cannelle et la noix de coco. Ce sont deux odeurs qui font partie de son quotidien. Maintenant qu'il le dit, je les reconnais mieux et j'acquiesce avant de répondre d'une petite voix. « Mon shampoing est à la framboise mais... Je mange beaucoup de bonbons donc j'imagine que je dois aussi sentir les friandises... » En lui montrant ma transformation d'animagus, je retrouve naturellement ses bras maintenant qu'il est assis par terre, adossé à l'arbre. Sa réponse me touche profondément. Encore. « J’ai compris une fois ta transformation fait et quand je t’ai caressé le pelage ça s’est confirmé. Moi qui pensais que ton frère parlait tout seul, je n’ai pas pensé un seul instant qu’il te parlait à toi sous forme de lapine. Mais vraiment va falloir que tu arrêtes d’être aussi adorable tout le temps même transformé en lapine, parce que mon cœur va finir par me lâcher… »  Il m'achève avec un clin d'oeil et je ne sais plus quoi penser. Est-ce notre différence d'âge qui fait qu'il est si sûr de lui soudainement ? Parce que c'est un homme tout simplement ? En tout cas moi, je me remets à parler, comme le moulin à paroles que je suis, pour tenter de ne pas trop lui montrer ma gêne.

Alors que je me laisse aller à toucher minutieusement son visage, comme pour l'apprivoiser et l'ancrer dans mon esprit, il me déclare : « Tu n’es pas lourde du tout, et tu ne me chatouilles pa. »  Je lui réponds en prenant un ton faussement hautain. « Hm. Je ne te crois pas. C'est qu'il y a du muscle par ici. Il en faut pour lancer le souafle tel un missile et remporter tous les matchs de cette saison ! »  En me réfugiant dans ses bras, j'avoue m'y sentir parfaitement à mon aise. Peut-être un peu trop abruptement. Les mots semblent m'avoir échappé et il ne manque pas une occasion de répliquer alors qu'il me caresse le dos naturellement. « Je n’étais pas au courant que mon cou était le paradis. Mais si tu le dis je veux bien te croire. »  Je me sens débile. J'ai l'impression d'avoir perdue toutes mes capacités cognitives déjà assez peu nombreuses à la base. J'hésite entre rougir furieusement et lui mettre une tarte en fuyant tellement je suis gênée ou le serrer encore plus fort pour ne pas qu'il se rende compte d'à quel point ses piques me déstabilisent.

Comme vous l'auriez deviné : j'ai choisi la seconde option. En me reculant pour lui poser tout un tas de questions, de moins en moins intéressantes, je dois bien l'avouer, il s'est passé quelque chose. Mon coeur s'est arrêté quand il est venu poser ses lèvres sur les miennes. J'ai arrêté instantanément de parler, goûtant à ses lèvres douces et à la lenteur de son baiser sincère. Alors que je me serais reculer tellement j'étais surprise, j'ai senti sa main sur ma nuque qui me tenait. De la part de n'importe qui d'autre, j'aurais trouvé cela déplacer. Mais comme c'était lui. L'homme que j'aimais depuis si longtemps. Celui qui occupait mes pensées 24h/24, cela me fait frissonner encore plus fort. Il finit par se reculer alors que je vois des étoiles et que des papillons rebondissent joyeusement dans mon ventre. « Je suis désolée….je…j’ai….je…. » Désolé ? Mais de quoi ? Je le vois en panique qui se masse la nuque et n'ose plus me regarder.

Il cherche à changer de sujet et cela m'attriste un peu. « Je suis tactile avec ma famille oui, mais je ne pensais pas que ce serait le cas avec d’autres gens. Mais toi tu es différente clairement et je viens encore de le prouver là, tu m’attires comme un aimant et j’adore sentir ta chaleur contre moi. Et depuis que Wini m’a fait réaliser mes sentiments en me demandant si je me voyais t’embrasser…Je suis vraiment désolée c’était tout sauf romantique et tu n’as peut-être pas aimé…je suis un crétin… » Différente ? J'absorbe ses mots en tentant de reprendre peu à peu contenance. Wini ? Comme Winifred Fawley la préfète-en-chef ? Ce n'est pas n'importe qui son amie dis donc. Encore incapable de parler, je viens poser mon index sur ses lèvres qui s'emballent avec des excuses indésirables. « J'ai adoré. » Je parviens à lui souffler en osant le regarder dans les yeux, pris d'une soudaine confiance en moi inespérée. En fait, je suis en train de comprendre qu'on est pareil lui et moi. De l'extérieur on joue les forts, on utilise le quidditch pour impressionner les foules, pour se défouler, pour se confronter aux autres parce qu'on aime se dépasser. Mais lorsqu'il s'agit d'être nous-même, il n'y a plus personne. En tout cas en amour, on est des bébés niffleurs tous les deux. On pourrait nous donner deux T pour les deux Trolls que nous sommes dans la matière "Confiance en soi".

Alors je m'arme de mon sourire et je me sens à sa hauteur. Je me sens aussi forte et aussi fragile que lui. Nous sommes connectés et je sais que je peux trouver les mots pour le rassurer. « Ne sois pas désolé. Tu n'es pas désolé de ressentir quelque chose pour moi, pas vrai ? » Je cherche son approbation sinon je serais un peu triste quand même. « C'est plutôt normal d'avoir envie de s'embrasser quand on est amoureux non ? »  Je hausse les épaules pour dédramatiser la situation. Je commence à réussir à être moi-même et je trouve cela plutôt encourageant. Pour tout vous dire, je commençais même presque à désespérer et je pensais finir en petite flaque de bonheur liquide, incapable de faire quoi que ce soit tellement je n'étais plus dans mon état normal... Ce qui serait plutôt difficile à vivre pour mon ego de capitaine d'équipe mais... Heureusement, nous n'en sommes pas arrivés là. Que Merlin en soit remercié.

Mon élan de confiance s'épuise déjà alors je me saisis de ses grandes mains que je garde précieusement dans les miennes. Je cherche son regard, mon sourire ne me quittant plus. « Logan. Tu me dis des choses si merveilleuses. J'ai vraiment pas l'impression que c'est la réalité là. Moi ? Être la femme que tu aimes ? C'est... c'est beaucoup pour moi. C'est beau. C'est fou je veux dire ! J'adore ça ! Et en plus tu viens de m'embrasser... J'aurais jamais pensé que cela arrive un jour. Tu es... l'étudiant que je regarde depuis presque un an. Celui qui a ravi mon coeur sans le vouloir. Celui que je chéris secrètement. Qui s'invite dans mes rêves...  » Oulah, je vais pas tout dévoiler non plus !  Je tousse pour tenter d'effacer cette dernière remarque. Je tente de me rattraper. « Je ne sais pas ce que ton amie t'a dit mais... ce que je sais c'est que je suis heureuse. Je suis bien avec toi. Je ne comprends pas tout, mais j'ai adoré que tu m'embrasses de la sorte. Je me sens... belle ? »

Je ris, un peu gênée en libérant l'une de mes mains pour la passer dans mes cheveux emmêlés. Je regarde ailleurs. Oh oui décidément, cet arbre là-bas est très intéressant à regarder. Oui. C'est plus facile que de continuer cette conversation ô combien embarrassante et agréable en même temps. Il faut que je lui dise. Le détail qui n'en est pas un. Celui qui me chagrine le plus. Et qui en même temps peut paraître tout à fait égoïste. « Je voudrais te demander... Tu es sûr de toi ? Enfin... Je peux comprendre que tu es un coup de coeur et tout ça... Mais jamais personne ne m'avait... considéré de la sorte... Et euh... en fait... Tu n'es...  » Je pousse un soupir et reprend en serrant les poings pour retrouver contenance. « Tu n'es pas gêné de sortir avec une fille plus jeune ? Encore dans le cursus simple ? Le mois prochain je vais avoir 17ans tout juste... Tu n'as pas peur qu'on se moque de toi ou quelque chose du genre ? »  Je n'ose même plus le regarder. J'ai croisé les bras, fermé mon visage. Je pense que je me mets à trembler légèrement sous la pression. On me considère tout le temps comme la petite soeur, l'enfant, la gamine. Je suis prête à ce qu'il fasse de même. Qu'il me sourit et me dit : Oui tu as raison, restons en là. Au moins, il aura voler mon premier baiser ? Voilà de quoi nourrir encore longuement mes rêves d’adolescente en fleur pour les mois à venir.

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Je me sentais vraiment bien avec Chizu maintenant que l’on avait mis les choses aux claires entre nous et que notre attirance était clairement réciproque. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit amoureuse de moi depuis si longtemps, mais j’étais très heureux de ce fait. Et je me disais que j’étais un véritable crétin de ne pas l’avoir remarqué avant. Mais pour ma défense on avait pas vraiment pu trop se fréquenter avant que je ne la vois seule sur cette souche d’arbre et que je lui propose un jogging à la volée. Tout me plaisait chez cette jeune femme et j’avais encore du mal à l’assimiler. Mais j’étais content de lui avoir ouvert mon cœur Winifred avait eu raison de m’y pousser de de m’ouvrir les yeux sur tout ça. J’avais tendance à trop me refermer quand il s’agissait de sentiments que je ne maîtrisais pas. Mais à présent c’était terminé. Je comptais bien ne plus retenir ce que je ressentais et parle de mes sentiments.

Tandis que je lui expliquais d’où venait mon odeur qu’elle sentait, elle finit par me dire d’où venait la sienne. Framboise et sucreries ? Cela collait plutôt bien avec l’odeur raffinée et sucrée qu’elle portait sur elle. Elle était à croquer quoi ~ Je me baffais mentalement et me recentrais sur le moment que l’on vivait. Celui-ci était intime et agréable, sans pression, on discutait simplement. Même si je sentais que Chizu en était encore pas mal dans le moment où elle assimilait encore les choses. Réaliser ce genre de chose c’est vraiment pas évident, je peux le comprendre tout à fait ayant dû avoir une discussion assez longue et compliqué pour Winifred. La pauvre j’étais un cas désespéré mais elle avait quand même réussi à me faire entendre raison, il faudrait que je la remercie plus tard. De toute façon, j’avais une dette envers elle vu qu’elle avait eu raison sur les sentiments de Chizu à mon égard. Autant dire que j’allais en entendre parler jusqu’à ce que mort s’en suive, elle allait être intenable…

Bref, Chizu n’arrêtait pas de parler et j’avoue que j’ai pas tout encadré trop occupé à voir ses lèvres bouger et appeler les miennes et je finis par l’embrasser lui mettant une main sur la nuque pour approfondir celui-ci sur le coup. Avant de me confondre en excuse et de changer de sujet car je me sentais vraiment con. Putain, mais elle est passé où la notion de consentement là ? J’étais le pire des crétins…Je voulais notre premier baiser bien plus romantique. Peu importe l’endroit à dire vrai, mais qu’on le veuille tous les deux sur le moment et pas que l’un décide pour l’autre ce que j’avais totalement fait. Je me sentais vraiment comme le pire des abrutis possible. Et je pourrais comprendre sans mal que son avis sur moi puisse changer du tout au tout. Ce n’était pas rien le premier baiser. Pour certaines femmes c’était même à la limite du sacré donc j’essayais de noyer le poisson mais au final je ne pouvais revenir que sur ce fait en espérant de tout mon être que j’allais être pardonné…

J’étais tellement en mode panique totale que je n’arrivais plus à m’arrêter de parler et m’enlisais de plus en plus dans ma connerie, en tout cas j’en avais l’intime conviction. Mais elle arrêta tout ça d’un geste. Elle posa son doigt sur mes lèvres avant de me dire qu’elle avait adoré cet échange. Vraiment ? Vrai de vrai ? Pas que je sautillais intérieurement mais en fait si c’était la fête du slip même. Ok Logan, on se concentre et on écoute la belle demoiselle en face de toi…Vraiment très belle en passant. Je me sentais de nouveau plus apaisé de savoir qu’elle ne me rejetait pas à cause du baiser et qu’au contraire elle avait aimé même si elle n’avait certainement pas vu plus que moi notre premier baiser comme ça. Il faudrait que je me rattrape comme il se doit, je m’en faisais la promesse silencieuse.

Elle finit par me sourire tandis qu’elle s’exprimait à son tour. Ne pas être désolé ? Ressentir des choses pour elle ? Clairement que non et je m’empresse de le lui confirmer vivement.

Bien sûr que je ne suis pas désolé d’être amoureux de toi Chizu.

Ok c’était cash, mais en même temps se serait injuste quelle puisse croire l’inverse. Vu tout ce que je lui avais dit depuis nos retrouvailles au parc puis ici j’étais sincère. Doutait-elle de mes sentiments ? Pensait-elle que ce n’était qu’un jeu pour moi ? Je la laisse continuer et lui caresse la joue.

Je pense qu’en effet, c’est tout à fait normal de vouloir embrasser la personne aimée.

Je souris tandis que je la laissais continuer. Elle avait l’air d’avoir pas mal de chose à dire après ce geste inattendu de ma part. Je me contentais donc de répondre simplement quand elle semblait attendre une réponse de ma part.

D’ailleurs elle s’emballa un tantinet dans son discours et j’en fus assez amusé surtout qu’elle alla même me dire que je m’invitais dans ses rêves. Oh tiens donc ? Je me demandais bien de quel genre de rêve on parlait à présent. Il faudrait que je la taquine là-dessus, mais plus tard, pour le moment je gardais l’information dans ma tête pour pouvoir la réutiliser dans un meilleur moment que celui-ci. En tout cas, elle racontait vraiment tous ces sentiments me les servant sur un plateau d’argent. Elle se sentait belle à mes yeux et je souris venant lui embrasser le front.

Parce que tu l’es Chizu, tu es merveilleuse dis-je le plus naturellement du monde sans faux semblants ou autre.

C’était vraiment ce que je ressentais pour elle. Elle était un peu comme mon petit soleil personnel et éclairait chacune de mes journées avec son sourire éblouissant. Elle semble vouloir continuer, mais le sujet m’a l’air plus angoissant pour elle et elle hésite, faisant style de regarder ailleurs avant de finalement revenir se concentrer sur moi.

Quand j’entendis enfin ce qui la gênait j’haussais un sourcil circonspect. Donc elle n’était pas tout à fait sûre de mes sentiments en fait ? Elle pensait vraiment que ce n’était qu’une passade ?

Chizu regarde-moi dis-je tandis que je me rapprochais de nouveau d’elle.

Elle semblait s’être refermée d’un coup comme une huître comme si elle savait d’avance qu’elle allait se prendre une claque et qu’elle se préparait mentalement et physiquement à l’impact. Je pris son menton afin de diriger son regard dans le mien.

Tu es une merveilleuse idiote. Je ne suis pas du genre à dire à quelqu’un que je l’aime et à lui dire après nan mais en fait c’était une blague. Je n’avais jamais aimé avant que tu n’entre dans ma vie. C’est certes nouveau pour moi, mais jamais je ne te ferais te faire des faux espoirs en t’abandonnant par la suite.

Je soupirais me disant que ça sortait un peu n’importe comment, mais tant pis, si je réfléchissais trop ce serait pas forcément mieux pour autant et je n’avais pas le temps d’y réfléchir posément car elle avait besoin d’être rassurée là maintenant.

Je me fiche totalement de l’avis des autres. Toute ma vie a été leader par ce que les autres pensaient de moi, mais c’est terminé, je fais mes propres choix que ça plaisent ou non je m’en moque éperdument. Tu as 16 ans bientôt 17 ans et alors ? Cela ne fait que trois ans d’écart c’est loin d’être énorme. Ce n’est pas ça qui m’empêcheras d’être avec toi.

Je finis par me rapprocher encore d’elle et défait doucement ses bras pour reprendre ses mains dans les miennes avant de les embrasser successivement.

Chizu, je ne t’ai pas volé ton premier baiser pour que l’on se sépare de suite derrière. Je veux être avec toi. J’ai envie que ça marche, ce n’est pas juste une passade pour moi. Tu as dérobé mon cœur pour t’en faire la seule et unique détentrice. Ton âge m’importe peu là maintenant, je te vois juste toi et à quel point tu es une femme que j’adore de plus en plus découvrir.

J’embrasse doucement ses mains gardant mon regard dans le sien.

Laisse-moi une chance de t’aimer et de te rendre heureuse.

Je lui embrasse le front et sourit avant de libérer l’une de mes mains et de me la passer dans mes cheveux gênés.

Je me suis peut-être un peu emballé mais c’est ce que je ressens et je voulais que tu le saches.

Je ferme les yeux et respire doucement me sentant un peu plus apaiser une fois encore, après avoir dit mon ressenti.

J’ai très envie de t’embrasser Chizu, je ne sais pas vraiment si c’est le bon moment après tout ce que je viens de déballer… dis-je mitigé.

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