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De la douceur dans un nuage d’ombre


Le moral et le climat au sein du château n’est pas au beau fixe depuis le 1er novembre. Les gens ne sourient plus et ne parlent presque plus. Je n’arrive même plus à supporter cette tension. Je ne suis plus aller au village depuis l’attaque, alors que j’ai prévu d’y aller avec Meredith. On se tâte à annuler notre sortie, on n’a pas encore décidé. Et je n’arrive pas à aller voir Henry non plus, lui qui a été toujours là pour moi devant faire face à la perte de sa fille qu’il venait de retrouver. La colère me gagne dès que je le vois, pourquoi lui ? La directrice a organisé une cérémonie ou elle et le professeur Hastein. J’avoue que j’ai pleuré aussi.

Depuis, je me pose beaucoup de questions sur ce qu’il s’est passé et je culpabilise. Alors que je n’ai rien fais de mal. C’est la pression de porter un nom de sang pur et d’en être un. Je peux voir qu’on me lance des regards haineux d’ailleurs, mais je n’en ai rien à faire. Ce qui m’inquiète, c’est surtout les regards que l’on lance à Hiroshi. Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose. Depuis cette nuit, dès que je sors d’un cours, je le cherche du regard même si ce n’est que pour le voir et être sur qu’il va bien. En plus, je ne sais même pas dans quel état est mon appartement, il y a des risques qu’on ne puisse plus s’y retrouver. Au-delà d’être mon chez moi, c’est devenu notre cocon.

Je me dirige en pensant à tout cela, vers le terrain de Quidditch. Je sais qu’il à bientôt fini son entrainement et j’ai envi de le voir. Pire que ça, c’est surtout que j’ai besoin de le voir. Depuis la fête, on ne sait que croisés quelques minutes. Les premiers jours ils étaient presque interdits que l’on traine en dehors des classes et des résidences ou salle commune. Il n’y avait plus de temps libre. Maintenant que le professeur Hopkins avait pris les choses en main, on était un peu plus libre de nos mouvements. Beaucoup d’élèves n’osent pas encore, mais je ne vais pas rater ma chance de passer du temps avec mon aimé.

J’arrive rapidement, au terrain et je monte dans un des gradins. Je croise le regard d’Hiroshi, mais ne fait rien pour ne pas le perturber. Je connais la Miss Weasley et de quoi elle est capable si ses joueurs ne sont pas concentrés. Je me mets assis et sors des parchemins et des bouquins pour occuper mon temps, même si je suis plus intéressé par les prouesses de mon homme que de mes cours.



Dernière édition par Lancelot D. Avery le Dim 7 Fév - 17:28, édité 1 fois

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L'amour
c'est l'amitié avec
une chose en plus
: l'attirance.”

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( thème musical ) [ NOVEMBRE 2020 ]

On peut dire que les évènements de ces dernières semaines ont été assez mouvementés… Tout ça me laisse même la désagréable impression d’être en dehors du coup, de devoir me laisser porter parce que je n’arrive pas à suivre la cadence. Parce que je n’arrive pas à comprendre comment on a pu en arriver là. Tout allait très bien jusqu’à la fameuse nuit du bal à Poudlard. Un évènement festif que beaucoup d’entre nous avaient attendu avec impatience. Et la soirée avait été à la hauteur de nos attentes communes, peut-être même un peu trop. Si je me rappelle encore des flash lumineux qui avaient striés les vitraux de la grande salle vers la fin de la soirée, suivi de près par l’arrivée en grande pompe de la directrice, qui nous avait imposé de rester cloitrés à l’intérieur sans daigner nous expliquer la situation… Ce sont surtout les absents, aux petites lueurs du jour qui suivi, qui me laissa un goût amer en travers de la bouche. En plus des morts, pour la plupart partis en héros, il nous fallait aussi ajouter à leur nombre tous ceux qui avaient dû – ou avaient préféré – rentrer dans leurs familles des suites de la bataille qui s’était jouée à Pré-au-Lard. Parce que pour beaucoup, Poudlard ne rimait plus vraiment avec lieu sûr. Surtout aux yeux des sang-purs soucieux de l'avenir de leur progéniture.

Mes parents, bien qu'eux aussi tout aussi soucieux de la sécurité et du bien être de leurs enfants, n’avaient pas pour autant jugé nécessaire de nous faire rentrer à la maison. « Attendons de voir comment évolue la situation » voilà ce qu’avait dit maman, lorsque Chizu l’avait contacté aux petites heures, peu de temps après les évènements tragiques. Personnellement, malgré le possible danger encore présent autour de nous, je préfère encore être ici entouré de mes amis, plutôt que cloîtré entre les quatre murs de notre maison à Londres. Puis, il y a Lancelot, dorénavant. Et l’équation ne saurait être complète sans lui.

Nous étions un mercredi du mois de novembre, peu de temps après les évènements du bal. Cet après-midi, nous autre gryffondors, nous nous étions vu octroyer le droit d’occuper le terrain de quidditch pour notre entraînement habituel. Celui-ci durait déjà depuis plusieurs heures lorsque mon regard capta furtivement l’éclat émeraude de celui de Lancelot, nouvellement installé dans les tribunes. Si une partie de moi aurait payé cher pour que la séance d’entraînement soit subitement écourtée, je fis de mon mieux pour rester pro et appliqué jusqu’à son terme. Les points s’enchaînaient, l’équipe avait été divisée en deux pour l’occasion – ce que nous avions l’habitude de faire régulièrement durant nos entraînements – et les poursuiveurs adverses avaient la niaque. C'était pas peu dire. Je le sentais à la force qu’ils insufflaient dans leurs souaffles lorsqu’ils essayaient de marquer malgré ma présence devant les anneaux. Mais je n’étais pas décidé à m’avouer vaincu pour si peu.

Le match s’éternisa encore, presque une demi-heure de plus. Le temps nécessaire pour que Callandra parvienne à arracher le vif d’or à son adversaire du jour, une jeune recrue qui avait encore beaucoup à apprendre à propos de son poste et même du Quidditch en général. Roxanne donna le coup de sifflet de fin de jeu et j’expirais un grand coup en faisant rouler mes épaules et en abaissant la pointe de mon balai vers le sol pour redescendre. Cet entraînement avait le mérite d’être passionnant, mais j’en ressortais un peu exténué, quoique moins stressé par les récents évènements puisque je n’y songeais plus du tout. Dès que mes pieds touchèrent le sol, je me précipitais en direction des vestiaires pour m’y offrir un brin de toilette. Hors de question de sentir le phoque à dix kilomètres à la ronde. Si d’ordinaire cela ne me dérangeait pas, car frileux comme huit, je préférais encore me changer en vitesse plutôt qu’avoir à prendre une douche… Avec Lancelot dans les parages autant dire que la donne n’était plus exactement la même. Et le jeu en valait clairement la chandelle. Je pouvais bien me fendre d’une douche, si cela me permettait de le serrer dans mes bras tout le reste de la journée.

Sans vraiment calculer mes collègues, je me rhabillais de mon uniforme en quatrième vitesse, puis quittais le vestiaire tout aussi promptement. De toute manière depuis le bal je préférais encore laisser à Lionel du leste, pour qu’il puisse s’adonner à l’activité qu’il semblait préférer par-dessus tous depuis quelques jours, à savoir : filer le parfait amour avec notre capitaine. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’avoir tous les détails de cette savoureuse affaire, et je m’étais juré de réussir à soutirer, aussi, la version de Roxanne pour avoir le fin mot de l’histoire. Et non pas une version influencée ou édulcorée, de la part de notre rouquin national. Mais je n’avais pas encore trouvé le moyen parfait pour toucher au but, et de toute façon j’avais d’autres chats à fouetter pour l’heure.

Mon balai coincé sous mon bras, je fendais presque l’air tant je paraissais plus courir que marcher, tandis que je me dirigeais vers Lancelot. Ce dernier, toujours penché au-dessus de ses parchemins, ne sembla tout d’abord pas me prêter d’attention lorsque j’arrivais enfin à sa hauteur. Avec des gestes précautionneux, je déposais mon balai à plat sur le banc, puis une fois délesté de mon précieux, je me penchais au-dessus des épaules de Lancelot pour le serrer dans mes bras. Son front rencontra le tissu de mon polo enfilé à la va vite et à moitié rentrée dans mon pantalon d’uniforme. Je ris un peu en faisant pression de tout mon poids contre lui pour l’obliger à se désintéresser de son travail et pour m’accorder un peu de son attention. Mes bras le lâchèrent lorsque je sentis Lancelot relever l’échine, puis mes mains partirent encercler ses joues tandis que je me baissais pour l’embrasser.

« — Salut, bel homme. Que me vaut cette agréable surprise ? Tu ne m’avais pas prévenu que tu viendrais me chercher après mon entraînement… Si j’avais su, j’aurais choisi une autre cravate. »

Paroles totalement sottes, puisque je n’en portais jamais ou presque, et qu’aujourd’hui ne ferait pas exception à la règle. J’essayais simplement de souligner que je me serais sans doute mieux apprêté si j’avais su.

« — Ça va ? J’ai cru comprendre qu’il y avait pas mal de départs chez les serpentards…à cause des récents évènements. Mais je t’interdis formellement de suivre la même tangente. »

Ajoutais-je tout en tirant son menton vers moi pour qu’il me regarde.

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De la douceur dans un nuage d’ombre


L’entrainement se poursuit et je regarde de temps à autre mon aimé à l’œuvre. Il était bon en tant que batteur quand on jouait l’un contre l’autre à l’époque, mais je dois avouer qu’il est meilleur au poste de gardien. Son capitaine a eu raison de le changer de poste. Plus le temps passe et plus j’observe aussi leur entrainement. Je remarque de nouvelles têtes. Le fait de les regarder me fait oublier durant un temps, l’atmosphère pesante qui plane sur le château. Le sport à cette capacité d’apaiser et de se vider la tête. Je prends un nouveau parchemin et commence à noter mes observations. Je prends un bouquin sur le Quidditch que je feuillette rapidement avant de repartir sur mon parchemin. Le fait de venir voir Hiroshi m’a inspiré pour un essai et je ne m’arrête pas d’écrire ce qu’il me passe par la tête. Je ne remarque pas la fin de l’entrainement, marmonnant des phrases et des mots n’ayant pas forcement de lui entre eux pour le premier venu.

Je n’entends pas mon petit ami arrivé vers moi et encore moins poser son balai non loin. Je ressens sa présence quand ses bras passent sur mes épaules et que son corps me fait de l’ombre. Mon visage contre son torse, un sourire apparait sur mon visage. Je sens la pression de son corps contre le mien. Je lâche donc mes livres, plume et parchemins pour accorder toute mon attention à mon lion. Mes mains viennent se poser sur ses hanches et je peux remarquer que sa tenue laisse a désiré et manque de soin. Il a dû se dépêcher pour me rejoindre. Et je suis même surpris de sentir l’odeur de son gel douche, lui qui est si frileux à pris la peine de prendre une douche. Ses mains froides se posent sur mes joues avant qu’il ne m’offre un baiser. Depuis quand je ne l’ai pas embrassé ? Trop longtemps à mon gout.

Tu me manquais trop. Je ne pouvais plus me contenter d’un baiser volé au détour d’un couloir. Maintenant que les restrictions sont levées. J’ai du temps à rattraper.

Je ressens mon étreinte autour de ses hanches pour le coller à moi. Il est debout et moi toujours assis. La suite de ses interrogations fait disparaitre mon sourire. Je le regarde tristement, alors qu’il me saisi le menton. Il pense vraiment que j’allais quitter Poudlard ? Après tout, je ne peux pas lui reprocher puisque cette idée m’a traversé l’esprit, je dois l’avouer.

Je me saisi de la bordure de son pull pour tirer dessue légèrement afin de l’inviter à s’assoir sur mes genoux. Ma main droite toujours sur sa hanche le col un peu plus à moi afin que je puisse le serrer contre moi. J’enfoui mon visage dans son cou, humant son odeur comme si j’avais peur de l’oublier.

Je te mentirais si je te disais que ça va…mais rien que te serrer dans mes bras cela me fait un bien fou.

Je lève mon visage pour poser mon regard dans le sien. Je caresse avec douceur sa joue. J’essaye de lui offrir un sourire réconfortant et rassurant.

Et ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de quitter le château. Je ne peux pas imaginer être loin de toi ou d’Henry… j’ai besoin de vous.


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( thème musical ) [ NOVEMBRE 2020 ]

Quand ses mains viennent se poser sur mes hanches je ne peux m’empêcher d’avoir un frisson d’appréhension, car je me rends compte que ça m’a manqué ces dernières semaines et, ses mains posées juste là, c’est exactement ce que je veux. Je me décolle un peu de lui, juste assez pour voir son sourire et pour y répondre du mien qui redouble d’ardeur à la vue de son air joyeux. Mes mains partent chercher ses joues pour le maintenir en place pendant que mes lèvres lui ravissent un baiser. Puis sa voix s’élève dans le silence calme de cette fin d’après-midi, tous les autres ont déjà désertés le terrain car en novembre il faut être fou pour traîner la patte dehors, surtout en sachant que le vent peut souffler fort sur le terrain. Mais je n’en ai cure, je me contente de ravaler mon impression de geler sur place en écoutant attentivement les dires de Lancelot. Je me retiens de lui rouler à nouveau une pelle lorsqu’il m’exprime le manque que j’ai fais naître en lui sans le vouloir ces derniers jours. Au moins je suis content de constater que nous sommes deux à penser de la même façon. Ses bras raffermissent leur étreinte autour de ma taille et j’en profite pour me coller un peu plus à lui, pour profiter de sa chaleur corporelle sans pour autant l’étouffer. La conversation continue tranquillement, jusqu’à ce que je sente une pression sur le pan de mon pull. Je baisse les yeux pour m’enquérir du problème lorsque je comprends qu’il s’agit des doigts de Lancelot. Je m’exécute de bonne grâce et m’installe sur ses genoux, un peu hésitant au début, de peu de ne peser de tout mon poids sur ses cuisses, puis je me rappelle finalement que ce ne sera jamais la première fois qu’on expérimente cette situation et cette pensée suffit à balayer mes appréhensions futiles. Je m’installe donc en prenant mes aises et en profite même pour passer mes jambes de l’autre côté du banc pour encercler complètement Lancelot. Quand sa main au creux de mes reins fait pression et m’impose de me coller plus encore contre lui, je sens mes joues s’échauffer à l’instant même ou son ventre touche le mien à travers les épaisseurs de nos vêtements mais je ne dis rien. Je préfère jeter un coup d’œil en biais vers les fournitures que mon serpentard tenait encore, quelques minutes plus tôt, pour m’enquérir de ce qu’il faisait tout en évitant religieusement d’avoir à croiser son regard perçant. Mais mes mains ne quittent toujours pas son cou, car malgré ma gêne je ne veux quitter le cocon affectueux et chaud que m’offre Lancelot pour rien au monde. Je le sens enfouir son visage contre mon cou et je ferme les yeux pour profiter de l’instant tout en l’écoutant inspirer longuement contre ma peau sensible. Je penche un peu la tête pour la laisser reposer contre la sienne et je me rends compte que plus le temps passe, et plus j’ai la fâcheuse habitude de chercher le moindre contact physique avec lui. Je ris de bon cœur et laisse même échapper un « beau parleur » lorsqu’il me confit que le fait de me serrer dans ses bras lui fait un bien fou, mais je sais que je rougis malgré moi, un peu. Il relève son doux visage vers moi et je papillonne des yeux comme si je le questionnais muettement. Sans que j’ai le temps de le voir venir, ses doigts viennent caresser ma joue et instinctivement je penche la tête accentuer ce contact, pour l’inciter à ne pas les enlever.

« — C’est vrai que la situation doit vraiment être compliquée pour Henry…je suis tellement désolé pour lui. »

Je ferme les yeux une seconde pour profiter de l’instant avant de me redresser pour faire face comme il faut à Lancelot et aussi pour m’empêcher de me lover insidieusement contre lui, de façon beaucoup trop intime pour le faire ici, au beau milieu des tribunes du terrain de quidditch.

« — J’espère que ton appartement n’a pas trop prit cher avec les combats qu’il y a eu à Pré-au-Lard… »

Je lance l’air de rien, alors que le fil de mes pensées m’avait amené jusqu’aux ébats qu’on avait partagé, Lancelot et moi, dans son appartement personnel. Je me fais violence pour arrêter d’y songer, parce que ça va mal finir sinon et que je ne tiens pas particulièrement à ce que Lancelot, présentement installé sous moi, ne se rende compte de mon état… Mon regard dévie à nouveau vers les parchemins que Lancelot a abandonné à côté de nous sur le banc. J’essaie une seconde de déchiffrer son écrite habile et délicate, que je trouve presque féminine par certains aspects. Cette dernière pensée m’arrache un sourire moqueur mais je me retiens in extrémis de le taquiner avec ça de peur qu’il ne se décide à me déloger de ses cuisses.

« — Qu’est-ce que tu faisais avant que je ne te rejoigne ? Tu révisais ? Je t’ai coupé dans un devoir ? »

Mes yeux retournent chercher son unique iris émeraude dans laquelle je me perds de bon cœur et de tout mon saoul. Les stries nuancées qui la composent m’ont toujours fasciné. Comment un œil peut-il se composer d’autant de petits filaments colorés ? Je me râcle un peu la gorge pour me sortir de mon analyse et jette un regard ailleurs, vers le ciel, puis les rangées de bancs en bois alignés.

« — Si tu veux on peut aller se poser dans ta chambre. Je me ferais tout petit le temps que tu termine ce que tu faisais…je te promet de ne pas t’embêter. »

Puis, sans réfléchir, mon nez part se nicher contre son cou pour le taquiner un peu, et parce qu’ainsi son corps fait obstacle au vent et me garde à l’abris. Je soupire de contentement en déplaçant mes bras sous les siens pour le serrer contre moi.

« — Il faudrait que je me mette à bosser aussi, mais j’avoue volontiers ne pas trop avoir la tête à ça en ce moment… Je préfère encore passer du temps à flâner entre tes bras. »

Je ris un peu avant de retrouver mon sérieux.

« — Quand même, c’est dingue ce qui s’est passé pendant la soirée du bal…je te jure j’arrive pas à passer à autre chose. Quand on pense à tous ceux qu’on a perdu en l’espace de quelques heures…enfin je sais que je ne devrais pas reparler de tout ça, mais…je préfère encore en parler avec toi qu’avec les autres, ils ont l’air tous si déprimés chaque fois qu’on aborde le sujet, et quand on ne le fait pas c’est comme si rien ne s’était passé…je sais pas… »

Alors qu’avec toi je sais que je suis libre de dire ce que je veux, que tu ne me jugeras pas. Je pense intérieurement sans trouver le courage de lui en faire part, de peur qu’il aille s’imaginer que je dis ça pour être gentil, ou sans le penser.

« — Pour être honnête je nous pensais à l’abris à Poudlard…alors ça me choque d’autant plus. J’espère vraiment qu’on aura plus à vivre une telle situation. »

Je ne suis pas un héro et je préfère ne pas avoir à en devenir un, à choisir.

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De la douceur dans un nuage d’ombre


Le fait qu’il accepte de s’installer sur mes genoux me réconforte. Surtout quand il passe ses jambes de chaque coté de mon corps, afin que je puisse le coller encore plus contre moi. J’ai l’impression que cela fait une éternité que je ne l’ai pas tenu dans mes bras. Je ris, quand il me dit être un beau parleur et le dévore du regard, comme si j’avais peur de l’oublier. C’est fou, ce que les derniers événements m’ont fait réaliser. Je savais, que j’avais beaucoup de sentiment pour Hiroshi et que je l’aimais, mais je ne pensais pas que c’était autant. Quand j’aborde le sujet d’Henry, un voile de tristesse recouvre mes yeux, alors que je lui caresse la joue. Il fait d’ailleurs pression sur ma main et je poursuis donc mes caresses, en posant mes doigts le long de sa nuque. Il se montre compréhensif et je n’ose pas répondre plus. Le fait de penser à mon parrain me fait mal, me sentant diminue. Je préfère ne pas y penser pour le moment.

Il se redresse finalement et ma main glisse le long de son bras pour épouser sa hanche. Je le regarde, alors qu’il évoque mon appartement. Ça aussi, c’est une grande question pour moi. Avec les restrictions, je n’ai pas pu y retourner depuis. En temps normal, cela m’aurait fait un peu chier mais sans plus, ayant la majorité de mes affaires et bien important dans ma chambre dans la résidence. Mais maintenant, cet appartement a pris une autre dimension pour moi. Il n’est plus l’endroit où je passe mes étés en attendant de revenir à Poudlard. C’est devenu notre endroit à nous, ou l’on peut se retrouver. LE fait d’y aller avec Hiro, me donne le sentiment que c’est vraiment chez moi et que c’est un endroit chaleureux. Et surtout, un endroit où j’ai envie d’y aller, de me retrouver contrairement à avant. Je soupire et passe une main dans mes cheveux.

J’en sais rien…je dois normalement faire un tour avec Meredith. On hésite encore si c’est judicieux, mais je pense qu’on va y aller.

Je ne remarque même pas que ma moitié est potentiellement perturbée par des pensées moins chastes que les miennes. Mon esprit est plutôt tourmenté à l’idée de ne plus avoir notre cocon à nous. Je me soucis de bien des choses, depuis qu’il est dans ma vie. En tout cas, il me fait sortir de mes pensées en reprenant la parole et me demande ce que je faisais. Mon regard se tourne donc sur mes affaires. J’hausse simplement les épaules.

J’avais pris de quoi m’occuper en t’attendant. Et votre entrainement m’a inspiré pour un article pour mon dossier presse.

Le travail me permettait de me réfugier, pour ne pas penser à la tristesse d’Henry et le manque de ma moitié. Je n’ai jamais autant bossé que ces derniers jours. D’un coté je ne pouvais pas faire grand-chose de plus, vu que la majorité des élèves de ma maison s’enfermait dans leur chambre. Je bossais même dans la salle commune afin de chercher un peu de contact. Chose que je ne fais jamais en temps normal !

Hiroshi m’arrache un rire, a sa proposition, tout en se collant contre moi. Je passe ma main dans ses cheveux prenant une voix enjôleuse.

Mais qui te dis, que je ne veux pas que tu m’embêtes ? Et avoue, que c’est surtout que Monsieur le frileux veut être au chaud. Tu es une petite nature mon ange.


Mon rire s’accentue quand il évoque le fait de préférer être dans mes bras. S’il savait comme je ne peux qu’approuver cela. Je le gratifie d’un grand sourire avant de l’embrasser sur la joue. Par contre, ce moment de bonheur fait place au sérieux de ma moitié quand il parle de ce fameux bal qui me laisse un gout amer. Il faut dire que je n’ai pas passé la meilleure des soirées, vu qu’Hiroshi m’a laissé en plan rapidement. Mais je lui ai bien vite pardonné, d’autant plus le lendemain quand j’ai su comme nous tous ce qu’il se passait pendant que nous fricotions à l’abris des regards indiscrets. En tout cas, je peux comprendre son besoin d’en parler et je fais mon possible pour être une oreille attentive.

Je le regarde avec compréhension. Je ressens aussi ce climat étrange. Personne n’ose parler d’autres choses. Et si quelqu’un a le malheur de rire ou de sourire, il est foudroyé du regard comme s’il manquait de respect à ceux perdu. Je comprends qu’il ne faut pas faire comme si rien ne c’était passé, mais il faut reprendre peu à peu notre vie et ne pas sombrer dans la terreur. Ce climat me rappelle trop ce que j’ai vécu enfant. D’ailleurs, j’ai pensé un instant que ma mère aurait pu y participer. J’ai demandé à St Mangouste, si elle était toujours là-bas. Je n’ai pas encore eu de réponse. J’essaye de ne pas y penser, afin de ne pas me stresser pour rien. Sa phrase suivante me fait d’autant plus peur. Je plonge mon regard dans le sien, j’essaye d’être fort et d’être rassurant. Mais ce n’est pas simple.

Je prends son menton entre mes doigts afin qu’il ne détourne pas son regard du mien. Je le regarde avec détermination et force.

hey mon ange, nous sommes en sécurité ici. Oui il y a eu une attaque, mais nous sommes sains et sauf. Il n’est rien arrivé à ceux étant à Poudlard ou dans les résidences. Nous avons une grande directrice qui ne laisserais pas ses élèves prendre des risques. Si il y avait quelques choses, elle nous aurait renvoyé chez nous.

Je saisi son visage de mes deux mains et caresse ses joues et ses cheveux. Mon regard est perçant et luisant. Même si j’ai peur, cela ne transpire pas. Car mon envi d’être avec lui et plus forte que mes étant d’âme et mes craintes.

Sache que je ne laisserais personne te faire du mal Hiroshi. D’accord ? Je ne me le pardonnerais pas si il t’arrivait quelques choses.

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J’écoute Lancelot me répondre à propos de la sécurité à Poudlard, avec tant de ferveur que ça m’en coupe presque le souffle. Il vient de se saisir de mon visage, en l’attrapant à deux mains pour m’obliger à soutenir son regard. Je sens ses doigts qui caressent imperceptiblement ma peau sans pour autant me relâcher, et c’est ce cocktail au complet qui réussit à me rassurer efficacement. On peut bien lui reprocher ce qu’on voudra, Lancelot Avery sait avoir les mots qu’il faut, tout du moins avec moi. C’est ça aussi chez lui qui m’a plu bien avant que je ne me décide à jeter mon dévolu sur sa personne, malgré tout ce qui semblait nous séparer. Je fais un effort pour relâcher les muscles de mon cou et me laisse porter par ses mains robustes. Je lui souris, prend le temps de soupeser ses paroles, de réfléchir à la meilleure réponse que je pourrais lui offrir… Puis, malgré moi, je me rappelle les mots qu’il vient d’avoir à propos de son appartement et du tour qu’il doit y faire avec Meredith pour vérifier l’état général des lieux… ça me rappelle qu’effectivement je les avais trouvés très proches, déjà du temps du bal. Il m’avait semblé les voir passer une bonne partie de la soirée à discuter ensemble, ce qui s’explique sans doute par les atomes crochus qu’ils semblent partager. Il y a leur appartenance aux serpentards évidemment, mais aussi leurs âges pas si éloignés – toujours moins que la différence que je partage moi-même avec Lancelot – et même s’ils ne faisaient pas parti du même cursus, le courant avait toujours semblé être au beau fixe entre eux, peu importe les années qui passaient… là encore quelque chose dont je ne pouvais moi-même pas franchement me vanter. Je fis la moue et me rembrunit en sentant une pointe d’amertume, de jalousie même, remonter en moi depuis le fond de mon estomac jusqu’à m’étreindre les poumons. J’ai toujours été comme ça, trop impulsif, surtout avec Lancelot. Mais au fond je ne devrais pas avoir à en rougir : ne sommes-nous pas ensemble aujourd’hui grâce à ça ? J’ai une pensée pour l’époque où j’avais eu le cran, complètement ivre, de le prendre en filature après une soirée aux trois balais, pour pouvoir lui foutre ma plus belle droite de tous les temps.

« — Sache que je ne laisserais personne te faire du mal Hiroshi. D’accord ? Je ne me le pardonnerais pas si il t’arrivait quelques choses. »

J’ai un frisson d’excitation et d’appréhension mêlées, parce que ses mots ont su taper là où ça fait toujours mouche chez moi. Mes doigts partent se saisir des siens pour l’obliger à relâcher sa prise, puis je me penche un peu en arrière en levant le nez pour observer les gros nuages gris qui alourdissent le ciel et nous cache le soleil par moment… Ouais, il y a quelque chose de nostalgique dans notre histoire – celle que je partage avec Lancelot depuis plusieurs années – et qui a le dont de me faire réagir comme une collégienne moldue. Lorsque je baisse à nouveau les yeux vers lui, c’est pour lui décocher mon plus beau sourire avant de récupérer ses mains pour les serrer dans les miennes.

« — Je sais. »

Je souffle en rapprochant mon visage pour venir déposer mes lèvres contre les siennes. Son contact est chaud, contre ma peau. Il y a du vrai lorsqu’il dit que je suis une petite nature, que « monsieur le frileux veut être au chaud ». Je ne peux pas m’empêcher de sourire contre ses lèvres tandis que je passe à nouveau mes bras autour de son cou.

« — Merci. »

Moi qui étais décidé à bouger d’ici, je crois bien que l’envie m’est complètement passée.

« — Je crois que je t’aime plus que de raison… »

Je murmure au creux de son oreilles avant de déposer ma joue contre son épaule.

« — Dis, tu crois que j’en guérirais un jour ? Ou je suis condamné à devoir te supporter pour le restant de ma vie ? »

Du bout du nez, j’en profite pour chatouiller un peu sa nuque découverte.

« — Tu nous imagine, vieux et ridés, dans une grande maison…avec une vue sur un lac au moins aussi scintillant que celui qui borde le parc de Poudlard... Avec un chien, pourquoi pas… On s’embrouillerai pour un rien, tu me reprendrais en m’obligeant à ranger mes fringues proprement et tu me dirais de ne pas laisser trainer mes affaires à tout va. Chizu-chan passerait son temps à faire irruption par la cheminée sans y être invitée, tu grincerais des dents mais tu finirais toujours pas lui pardonner son côté enflammé. »

Je dandine un peu l’échine pour me coller davantage à mon homme, et sa chaleur corporelle suffit à m’apaiser et à me faire oublier la dure morsure de la réalité qui nous berce d’ordinaire.

« — Je crois vraiment qu’on pourrait être heureux, comme ça. »

Mais j’ai assez donné dans le mélo pour aujourd’hui, alors je prends sur moi et je fais un effort pour me changer les idées et pour tourner le dos à la morosité qui ne me quitte pas depuis la fameuse soirée du bal.

« — Bon aller ! Il est temps pour nous de nous remuer, sinon je vais vraiment finir par congeler sur place. »

Je ris un peu en me défaisant de l’étreinte rassurante de Lancelot. Je gesticule un peu pour me remettre sur mes jambes, et fais un geste pour aider mon homme à rassembler ses affaires. Puis je m’éloigne récupérer mon éclair de feu que j’ai abandonné plus loin, pendant que Lancelot récupère son sac.

« — On fais quoi ? On décale dans ta chambre à la résidence ? »

Je lui jette un regard avant d’aller chercher ses doigts des miens pour l’obliger à me suivre. Nous descendons gentiment les escaliers et quittons les gradins à notre rythme, ni trop lent ni trop rapide. La brise vient flatter mes joues que je sens réagir et rosir instantanément. Je ravale un frisson et j'attend d’avoir les pieds dans l’herbe fraiche du stade pour choper le bras libre de Lancelot et pour le passer autour de mon cou pour me protéger. Nous passons devant la rangée d’arbre qui borde les gradins au moment de quitter le terrain, je ne peux m’empêcher de passer ma main – qui ne tient pas mon balai – autour de la taille de Lance pour aller lui pincer la peau juste sous les côtes.

« — Dit-donc, ça m’en rappelle des souvenirs, cet endroit ! »

Je m’exclame en esquissant un geste du menton pour désigner l’arbre contre lequel Lancelot m’avait serré quelques années plus tôt. Quand il avait ressenti une furieuse envie de me foutre une baigne, et qu’il avait préféré s’en prendre au tronc d’arbre plutôt qu’à mon magnifique facies. Je ne peux pas m’empêcher de lui faire la remarque :

« — Avoue que c’est mon magnifique facies, qui t’a retenu à m’en foutre une, ce jour-là. »

Je relève le nez pour le regarder dans les yeux, tout sourire.

« — J’ai toujours su que tu avais un faible pour les « asiatique aux yeux bleus et musclés », c’était pas ça ? »

Je pars dans un fou-rire qui finit par aviver un point de côté dans mes reins, mais ça ne m’empêche pas de continuer de me fendre la poire. J’en ai les larmes qui me montent aux yeux.

« — pfft…le bon vieux temps…j’vous jure ! »

J'attend de me calmer un peu et de voir la réaction de Lancelot avant de poursuivre tout en reprenant mon sérieux. J'en profite pour me placer devant lui pour l'empêcher d'avancer plus loin et pour accaparer pleinement son attention.

« — Je t'aime tellement, Lancelot Darren Avery, qu'une vie ne suffirait pas pour te l'exprimer entièrement... »

Un large sourire vient étirer mes lèvres, pas peu fier de mon petit effet. Et si ça pouvait le faire rougir, ce serait encore mieux !

@Lancelot D. Avery

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De la douceur dans un nuage d’ombre


Quand j’essaye de le rassurer, cela semble fonctionner. Je sens que ses muscles se détendent entre mes bras et je suis satisfait. Cela est de courte durée par contre, car je le sens se refermer quand j’évoque mon appartement. Je ne pense pas un seul instant qu’il puisse être jaloux de mon amie, Meredith. Je n’ai jamais ressenti une quelquonque attirance pour elle, même si je sais très bien que c’est une très belle femme. J’ai donc l’impression que l’évocation, de ne pas retrouver notre nid d’amour le peine autant que moi. En tout cas, cela me confirme encore plus l’envie d’aller voir de mes propres yeux dans quels états il se trouve. J’essaye de voir le coté positif des choses et que s’il est détruit, je pourrais justement faire une surprise à Hiroshi pour qu’il soit plus à son gout. Je garde ça dans un coin de ma tête, avant de me concentrer à nouveau sur lui.

Je le rassure comme je peux, en lui dirais que je ferais tout pour le protéger. JE le vois changer et être pensif. Il se saisit de mes mains qui tiennent son visage avant de regarder le ciel. J’aimerais tellement savoir à quoi il pense. Depuis ce fameux soir, on n’a pas échangé nos souvenirs. J’ai plusieurs fois eu envi de lui demander, mais je ne voulais pas paraitre trop intrusif. Je suis tout de même un peu inquiet, avant qu’il me regarde à nouveau et m’offre son plus beau sourire pour me dire qu’il sait que je ferais tout pour lui. Je soupire de soulagement et ferme les yeux quand ses lèvres touchent les miennes. Je serre ses mains dans les miennes, appréciant cette chaleur. Il finit par me tenir par le cours, tout en me murmurant un merci. Je pose ma tête contre son front, alors qu’il me déclare son amour. Cela me fait oublier, le temps d’un instant la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons, pour simplement profiter l’un de l’autre. Quand il vient me murmurer à l’oreille, j’en frisonne.

Tu es condamné à m’aimer pour toujours, parce que ça sera le cas pour moi.

Je le serre un peu plus contre moi, alors qu’il me raconte sa vision de notre avenir. Je reste comme ça, sans le regarder, mais en le gardant bien contre moi. Je mentirais si je disais que je ne l’avais pas moi-même imaginé de temps à autre. Mais pas aussi poussé que lui. Je ne sais pas pourquoi, mais dès que j’y pense, quelque chose me bloque. Comme si j’avais peur d’oser espérait une fin heureuse pour lui et moi. L’ombre de mon passé, planant toujours au-dessus de ma tête. J’aimerais réussir à m’autoriser comme lui à penser aux nous dans plusieurs années. Je caresse son dos, avec un léger sourire triste.

Je pense aussi mon ange…

Heureusement, il change rapidement de sujet en signalant qu’il allait finir congeler. Je lâche un petit rire, alors qu’il quitte mes bras. Je reste assis pour le regarder un peu greloter et me retenant de lui lancer un « si tu étais resté contre moi, tu aurais moins froids ». Je me décide à me lever et rassemble mes affaires, quand il me propose d’aller dans ma chambre. Je range mes affaires dans mon sac.

Cela me va, je trouve que ça manque un peu de rouge parmi tout ce vert.

Je ris un peu tout seul à ma blague avant de me retourner quand il entremêle ses doigts aux miens. Nous descendons les tribunes tranquillement. Maintenant, que nous nous déplaçons, je me rends compte qu’il fait effectivement froid. Être au chaud à la résidence, sera pas mal. On pourra même se faire un café ou un chocolat chaud avant d’aller dans ma chambre. Nous quittons rapidement le stade pour prendre le chemin vers les résidences. Un chemin que je reconnais bien, d’ailleurs Hiroshi n’hésite pas à faire un commentaire en disant que cela lui rappel des souvenirs. Nous nous arrêtons, alors que nous passons devant les arbres. Cela est un souvenir amer, même si la suite est plus plaisante. Enfaite, c’était les montagnes russes émotionnels cette journée pour moi. J’ai montré le meilleur et le pire de moi-même et malgré tout, il est là aujourd’hui. Avec moi.

En tout cas, je ne déprime pas quand je le vois lui tout sourire à se rappeler mot pour mot ce que je lui avais dit. J’éclate de rire et passe une main dans ses cheveux en le dévorant du regard.

Cela toujours été mon genre. Même si je voulais pas le dire, déjà à l’époque, avant que je veuille t’en mettre une, tu étais mon genre mon ange.

Nous reprenons notre chemin, mais je ne m’avance que de quelques pas, vu qu’il vient se poser devant moi après s’être calmé de son fou rire. Il me regarde dans les yeux et je ne peux pas faire autrement que je le regarder vu qu’il me barre la route. Il s’ensuit une déclaration d’amour dont lui seul a le secret. Celle qui fait battre mon cœur de petit con. Je le regarde ému et reconnaissant qu’il soit toujours avec moi. Je m’approche de lui et caresse sa joue, passant ma main dans ses cheveux. C’est qu’avec tout ça, je fais le fort, mais il va réussir à me faire pleurer l’idiot. Je ferme les yeux et tremble un peu. Même si contrairement à lui, je ne suis pas frileux, j’espère qu’il va croire que c’est le froid.

Tu vas me tuer un jour…tu le sais ?

J’ouvre les yeux et plonge mon œil dans son regard azur. Je l’embrasse tendrement, avec moins de fougue que tout à l’heure, mais beaucoup plus d’amour. Il m’a changé, ou alors il a révélé le meilleur de moi-même, alors que je sombrais seul de mon côté.

Dit, tu as déjà une idée de prénom pour le chien ?




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Je viens de sortir à Lancelot la phrase la plus kitch que je peux avoir en réserve, et je m’attendais honnêtement à ce qu’il se moque gentiment de moi, ou au moins à ce qu’il se marre sous cape…mais il n’en est rien. Du coin de l’œil je suis bien obligé de noter le petit tressautement qui semble traverser son corps en entier, ce qui a le don de m’interloquer au point de me clouer sur place. Lorsque Lancelot fait mine de s’approcher je n’essaye pas de m’esquiver et sa main, large et douce, frôle ma joue avant de se perdre dans mes cheveux. Par Merlin, ce que je peux aimer ça… Je le regarde fermer les yeux une seconde avant que son regard ne revienne se perdre au fond du mien.

« — Tu vas me tuer un jour…tu le sais ? »

Un fin sourire vient ourler mes lèvres en guise de réponse, tandis que je lui réponds d’une toute petite voix :

« — Oh, si ce n’est que ça… »

Mais Lancelot ne semble pas s’en incommoder parce que la seconde qui suit ses lèvres viennent chercher les miennes dans un doux baiser. J’en profite une seconde pour passer une main sous son bras et pour agripper son épaule, avec juste assez de fougue pour lui faire comprendre à quel point je peux l’aimer. La seconde d’après nous nous détachons l’un de l’autre et je retrouve mon serpentard habituel.

« — Dit, tu as déjà une idée de prénom pour le chien ? »

Je lève les yeux au ciel en ravalant un sourire amusé. J’ai bien quelques idées de prénoms canins, pas du tout originaux, qui me viennent mais je préfère encore ne pas les partager avec ma moitié.

« — Bah… On a encore le temps d’y penser… Je ne compte pas te tuer tout de suite, ne t’inquiète pas. »

Petit clin d’œil complice, saupoudré d’un rire franc, et nous revoilà repartis côtes à côtes sur le chemin qui relie l’enceinte du château aux résidences étudiantes à Pré-au-Lard. En chemin nous croisons bien quelques-uns de nos semblables mais personne ne semble vraiment nous porter d’intérêt. Sans doute parce que notre couple est de notoriété publique depuis le temps, et que depuis quelques mois il n’est plus si rare de nous voir fourrés ensembles, Lancelot et moi, en dehors de nos cours respectifs. Les gens ont dû se faire une raison. Je jette des coups d’œil en coin à Lancelot ; au fond, moi j’ai toujours du mal à me dire que j’ai réussis à en arriver là aujourd’hui. On en a fait du chemin… ensembles.

Un nouveau sourire vient ourler mes lèvres mais cette fois je fais de mon mieux pour ne pas attirer l’attention de Lancelot, en me mettant à scruter le bout du chemin au loin. On voit déjà le profil des premières résidences se dessiner.

« — Tu as encore du travail à achever pour demain ? Ou est-ce que je peux...accaparer...entièrement ton intérêt pour le reste de la journée ? »

Je tente, en lui susurrant la fin de ma phrase sur un ton pas du tout innocent lorsque Lancelot a le malheur de s’approcher un peu trop près de moi, pendant que nous passons le sas d’entrée qui mène à la résidence des verts. Je lui jette un regard pervers avant d’éclater de rire, amusé par mon propre manège. J’en profite pour glisser mes doigts autour des siens et pour l’entraîner à ma suite, alors que nous empruntons la succession de couloirs qui mènent à sa chambre. Puisque j’ai déjà eu l’occasion de m’y rendre par le passé, je constate avec satisfaction que j’ai réussi à me rappeler du chemin sans me gourrer une seule fois – alors que j'y arrive encore dans la résidence des rouges & or, c’est dire l’exploit. Lorsque nous arrivons devant la porte de la chambre personnelle de Lancelot, nous marquons une courte pause et j’en profite pour me poster entre le brun et la porte, pour lui faire inutilement les poches.

« — Tiens, c’est bizarre, je ne trouve pas les clés. »

Je jette sur un ton innocent, clairement surjoué, pour l’inciter à déverrouiller la porte. Je ne retire pas mes mains lorsque Lancelot paraît comprendre mon petit manège et je me contente de profiter de notre nouvelle promiscuité lorsqu'il se penche par-dessus mon épaule pour accéder à la poignée. J’ai beau être un sportif de tous les instants, cela ne m’empêche pas de trébucher en arrière à cause du tapis, attirant Lancelot avec moi tandis que nous pénétrons dans la pièce.

@Lancelot D. Avery

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De la douceur dans un nuage d’ombre


Alors que je l’embrasser avec beaucoup plus de tendresse, il accentue notre baiser. Je peux ressentir tons on amour juste avec ses lèvres. C’est peut-être ça quand on trouve la bonne personne non ? Voilà, que je deviens fleur bleue ! Ça ne va pas du tout ! Le romantique dans notre couple c’est lui, moi je suis celui qui a un charme ravageur. En tout cas, je reprends mes esprits, rentrant dans son jeu et lui demande le nom de « notre futur chien ». Il rit avant de me dire qu’on a le temps avant d’aborder le sujet. Je lève les yeux au ciel et pose ma main sur le cœur.

Je te remercie de bien vouloir me laisser la vie sauve encore un peu.

Nous reprenons le chemin de la résidence des verts dans un silence loin d’être gênant. C’est ce qui est bien, quand je suis avec Hiroshi. Nous n’avons pas besoin forcement de toujours parler. Nous promener l’un à coté de l’autre et être ensemble et parfois simplement suffisant. C’est une chose, que je ne faisais jamais avant quand j’étais avec quelqu’un. D’un côté, à l’époque ce qui me préoccupait surtout c’était de savoir comment emmener la personne chez moi et la faire sortir juste après. J’étais bien con et pourtant cela n’a pas arrêter l’homme à coté de moi. On peut dire que j’ai eu de la chance sur ce coup-là. Pour une fois, comme ce jour d’octobre il y a deux ans.

Perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention aux gens et couple que nous croisons. Peut être qu’on nous regarde, peut être pas, cela met complétement égale. Depuis plusieurs années, je n’ai jamais prêté attention à l’avis des autres me concernant. La seule chose qui pourrait attirer mon attention c’est soit quelqu’un qui tourne autour de mon petit ami ou au contraire quelqu’un qui lui veut du mal.

C’est la voix de mon aimé, d’ailleurs qui me fait sortir de mes pensées quand nous passons la zone de la résidence. Je me tourne vers lui, après avoir senti son souffle au creux de mon oreille. Je lui lance un regard aussi peu innocent que le ton de sa voix.

Et bien, je pense que mon travail peut bien attendre. JE ne pourrais pas me concentrer avec toi dans ma chambre de toute façon.

Je serre sa main dans la mienne quand il l’a saisi et me laisse donc entrainé à travers les couloirs et les escaliers menant à ma chambre quand nous passons la porte de la maison des verts. Il y a quelques élèves dans la salle commune qui lèvent à peine la tête pour nous saluer. JE fais de même, hochant juste la tête, suivant Hiroshi en riant. Je me demande bien, s’il va réussir à trouver le chemin. Il n’a pas un très bon sens de l’orientation. Souvent c’est plutôt moi qui le rejoins quand nous nous donnons rendez-vous. Pourtant, il arrive à trouver sans problème ma chambre et je souris le taquinant.

Je vois que tu retiens plus facilement le chemin de ma chambre et de mon appartement que le reste mon ange.

Il se positionne entre moi et la porte et n’hésite pas à avoir les mains baladeuses aux niveaux de mes poches pour chercher une clé qui n’existe pas. Je n’arrive pas à retenir mon rire, passant une main dans ses cheveux pour l’embrasser et ouvrir ma porte de ma main disponible juste après qu’il est déclaré ne pas trouver de clé.

C’est étonnant, on va devoir rester dans le coul…ha…

Je fais reculer mon aimé, sauf que ce dernier est des plus maladroit quand il n’est pas sur un balai. Il trébuche au sol et je tombe sur lui. Heureusement, j’avais ma main dans ses cheveux pour le retenir un minimum dans sa chute et que sa tête ne rencontre pas de manière violente le sol. Le tapis à aussi amortie notre chute. Je me redresse, mais restant au sol. Je me regarde dans un premier temps inquiet de savoir s’il ne ce n’est pas blessé.

Tu es sur que tu n’as pas prévu de mettre fin à mes jours aujourd’hui ? Je pourrais en douter.

Par l’expression de son visage, je peux voir qu’il y a plus de peur que de mal. Je suis soulagé qu’il aille bien. Je finis par prendre ses mains dans les miennes pour l’aider à se relever. Je le garde contre moi et l’embrasse sur le front.

Fais plus attention mon ange.

JE le regarde avec tendresse avant de déposer un baiser sur ses lèvres tout en fermant la porte de ma chambre

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