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Londres était une ville fascinante, tellement fascinante que le chauffeur du taxi de la jeune Solveig avait tout simplement pris le chemin touristique pour arriver à la gare de King’s Cross, le temps de trouver la voie et de décharger tout son paquetage le stresse commençait à monter, imaginez la scène, ne pas pouvoir aller à Poudlard pour sa première année universitaire ? Elle ne s’en remettrait probablement pas de honte. De plus, elle ne pouvait définitivement pas utiliser la magie pour s’aider il y avait trop de Moldus dans les parages.

En parlant de Moldu le chauffeur de taxi était un vieux monsieur qui lui demandait si elle allait à une convention de jeune joueur de jeux vidéo vu son accoutrement, elle répondit que c’était exactement ça, c’était un rassemblement quelque peu festif mais surtout sérieux et studieux même. L’homme du croire qu’elle faisait parti d’une de ces entreprises qui mettent l’accent sur le « bien-être au travail » avec des convention hors de prix ainsi que des voyages aux frais de la princesse. Lui était chauffeur de taxi depuis 32 ans, il n’en avait cure et espérait seulement pouvoir aider ces enfants dans la vie voilà tout.

La gare était en vue, notre jeune sorcière se sentait toute survoltée à l’idée de découvrir les cours de soin aux créatures magiques, une sensation nouvelle car jusqu’à présent, son curseur allait surtout de super chiant (cours de duel) à passablement ok (cours de potion) mais sans grande conviction.
Elle paya une somme exorbitante et le fît remarquer au chauffeur qui haussa les épaules en disant « c’est Londres m’dame, c’est l’prix ici ! », elle bondit de la voiture un peu pressée sortie sa valise du coffre, manqua d’oublier son balai dans la voiture, et là le drame, son vieux compagnon décida de se fixer dans la porte quand elle le tira vers l’extérieur avec la précipitation ce qui eu pour résultat qu’il se fende au milieu. « Il va beaucoup moins bien voler » pensa-t-elle, mais elle n’avait pas le temps elle devait avancer.

Trouver la voie 9 ¾ avec une valise énorme, un balai sur le point de rompre et une chouette n’était vraiment pas de tout repos mais avec 10min d’avance elle franchi le mur la séparant du quai réservé aux élèves, elle chercha 5 autres bonnes minutes son wagon avant d’entrer, une jeune femme était déjà présente, elle n’y fît pas trop attention le temps de ranger ses affaires avant le départ.
Elle ne lui proposa pas d’aide pour sa valise, grand bien lui fasse, Solveig était une femme forte et indépendante après tout. Une fois installé elle se présenta « Je me présente je m’appelle Solveig, je rentre à Poudlard cette année en première année de cursus universitaire Médecine, Faune et Flore. »

Son interlocutrice avait clairement l’air dans la lune, les questions traversaient l’esprit de la jeune femme à une vitesse folle, quand soudain elle réalisa que le livre ouvert était sur les soins aux animaux magiques, elles devaient partager ce cours.
Elle mourrait d’envie de lui poser des questions sur le professeur, sur le contenu du cours, s’il y avait des visites ou aide possible dans des cliniques. Elle voulait lui parler de son père aussi, mais toutes ses pensées allaient si vite et bouillonnaient comme si elle voulait sortir de son esprit. Elle fini par prendre son courage à deux mains :
« Mais … tu étudies le soin au créatures magiques, non ? C’est une de tes matières ? »

C’est uniquement à ce moment qu’elle remarqua réellement la jeune femme en face d’elle. Tellement prise dans ses pensées elle avait même oublié de la regarder, sa beauté venait de figer le temps entre elles deux, le démarrage du train la sortie de sa rêverie, elle sentait ses joues rougir à mesure que les secondes s’égrenaient.

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Milla avait pousser son chariot dans la gare d’un air distrait, le nez sur son livre. Les soins aux créatures magiques étaient vraiment intéressants, de toute façon, les moldus ne voyaient jamais rien. Elle se prit néanmoins une nouvelle fois les pieds dans le tapis qui n’existait pas, s’étalant de tout son long au milieu de la gare de Londres. Les regards se tournèrent vers elle, un jeune homme d’à peu près son âge s’approcha, ainsi qu’un homme plus âgé, ils lui tendirent leurs mains.

- Ca va m’mamzelle ?
-Je peux vous aider ?

Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous en ce moment ? Elle n’avait évidemment aucune idée que cela avait quelques chose à voir directement avec sa nature propre, quoiqu’il en soit, elle se releva en dépoussiérant son jean noir, grimaçant en voyant une page écornée de son livre, ignorant royalement les deux Gentlemans qui se fusillaient du regard, regardant le regard presque moqueur de Derys. Ce hibou Grand Duc atteint d’un problème de croissance. Une vraie teigne. Elle reprit son chariot, qui lui avait été nécessaire vu son paquetage, fila sans demander son reste, fonça dans la voix neuf 3/4  avec de l’avance. Elle en profita donc pour s’installer dans une cabine vide, fit un petit coup de baguette magique avec son sort préféré, Locomotor . Sort qu’elle n’avait même plus besoin de prononcer pour que ses bagages aillent se ranger bien sagement dans le compartiment prévu à cet effet.

Sa tante lui avait offert un balais flambant neuf quand le sien avait péri dans un accident de type ménager au courant de l’été. Elle en avait profiter pour passer voir Gracia, la nouvelle détentrice de la boutique d’Ollivander, qui était très marrante, et surtout, elle en connaissait un rayon sur les baguettes. La jeune sorcière avait donc pu en apprendre plus sur sa baguette. Un bois qui ne se laisse manier que par des esprits qui ont acquis une certaines sagesse, et un coeur puissant. Elle avait soupirer ne comprenant pas très bien en quoi elle était devenue sage. Peu importait, elle sortit Derys de sa cage avant que monsieur ne s’impatiente, il vînt se poser sur son épaule et s’endormit comme ça. Elle soupira et reprit sa lecture, prenant de l’avance sur ses cours, ce qui lui permettrait peut-être enfin d’avoir des notes correctes en Duel.

Elle n’entendit que vaguement que quelqu’un était entré, les griffons étaient des animaux fascinant, et ce furent les griffes de Derys qui s’enfonçaient dans sa chaire quand il avait ouvert un œil méfiant vers l’intruse qui la firent sortir de sa rêverie

...Dies le soin au créatures magiques, non ? C’est une de tes matières ?

Il fallut un instant à la jeune femme pour reconnecter ses neurronnes pendant lequel elle fronça les sourcils de la même manière que Derys en l’étudiant. Elle n’était sûrement pas de Poudlard.

Oui. C’est très intéressant. Tu n’as pas de livre?

Elle leva les yeux au ciel. Elle n’était pas sociable pour deux sous, mais quand il s’agissait de lecture… Elle était intarissable, en plus si l’autre lisait, ça lui permettrait d’éviter les discussions pendant le voyage. Elle l’observa. Elle devait arriver pour le cursus universitaire. Mais de souvenir Milla ne se souvenait pas que les cours de soins éxistent dans une autre école alors, de la même manière qu’elle avait fait monter son sac de livre elle le fit descendre et se mit à fouiller.

Tu as l’air de débarquer. Tu devrai commencer par ça. Le livre que j’ai c’est pour la quatrième année de cursus universitaire. J’ai soin en cours optionnels mais ce sera trop dur quand même. Les cours optionnels sont aussi durs que les cours du cursus classique.

En plus de ne pas du tout avoir écouter la nouvelle venue au point de ne pouvoir affirmer ce qu’elle venait de supposer, elle lui tendait un livre qui n’était peut-être pas du bon cursus et qui en toute franchise était la base de la base pour le cursus universitaire. Si l’apparence juvénile de la jeune femme n’était qu’une feinte, ou qu'elle n'était pas assez douée pour deviner son âge, alors tant pis. Elle profita d’avoir son sac à porter de main pour sortir de la nourriture pour Derys qui fixait toujours la nouvelle venue de travers. Le pauvre n’était pas vraiment ravie de sa condition. Il aurait dû être le maître des cieux au lieux de quoi Milla avait réussit à le sauver in extrémis lorsqu’il était tomber du nid mais n’avait pas réussi à lui offrir la taille majestueuse qu’il aurait dû posséder. Alors il se rattrapait comme il pouvait en fusillant d’un regard mauvais les gens qui n’étaient pas Milla.

C’est Derys, il joue la petite terreur mais il n’est pas méchant. Enfin la plupart du temps.

Après cette brève présentation peu précise, elle secoua le livre l’air de dire « tu le veux ou pas ? ». Pour sa part Milla le connaissait presque par cœur mais avait pris l’habitude de ramener une grande partie de ses livres de cours prétendants, alors si elle le voulait, vu que ce n’était pas un livre de cours mais un livre qu’elle s’était elle-même procurer, elle le lui donnerait sans problème si elle le voulait. Le savoir était une chose à partager et à répandre. Alors elle fixait son regard dans celui de la jeune fille qui était assez jolie, et surtout assez… Extatique ? Au premier abord.

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La jeune femme était d’une beauté transcendantale, elles devaient faire la même taille toutes les deux, ainsi qu’un gabarit similaire mais ses cheveux, une couronne bleue comme le sang royale que ses yeux appareillaient à ravir. Mais là n’était pas la question, sa voix plutôt agréable à écouter lui demanda si elle avait des livres, mais « quelle question saugrenue bien sur qu’elle avait des livres, mais c’est sa chouette sur son épaule ? » pensa-t-elle.
Notre jeune ingénue plutôt concentrée et très à l’aise avec les situations scolaires habituellement se laissait un peu papillonner devant la jeune femme qui n’avait même pas daignée décliner son identité. Un peu hautain cette façon de faire. Solveig détaillait le Grand-Duc sur son épaule la regardant d’un air mauvais, elle qui était d’ordinaire si sérieuse était réduite à l’état d’enfant émerveillée devant tant de nouveauté. Pourtant elle en avait connu des rentrées scolaires depuis ses 11 ans, mais celle-ci avait un goût particulier d’aventure, peut-être que c’était ça l’effet Poudlard ? En montant dans ce train elle avait eu un pressentiment, comme si elle venait d’entrer dans un film, et nous savons tous que les films commencent sur des moments de vies où il se passe des aventures incroyables.

Elle lui fît remarquer qu’elle venait de débarquer, merci encore une remarque pour la trogne de la jeune scandinave. Décidément elle aurait pu se passer de pulls dis donc. Elle fini par lui présenter son petit ami qui s’avérait être un mâle, elle s’excuse mentalement de cette légère confusion de genre, mais en même temps au XXIeme siècle, on pouvait être une toupille Beyblade si ça nous chantait alors après tout ce concept n’était-il pas lui-même à déconstruire étant donné son archaïsme ? Tu t’égares Solveig, encore une fois, si seulement je n’étais pas qu’une narratrice et que je pouvais lui donner un coup sur la tête… Mais je peux faire ça. Je m’agitais dans ma cage pour faire sortir ma maîtresse de sa torpeur.

La future Vétomage reprit ses esprits et s’exprima en ces termes :
« - C’est très gentil à toi, j’ai des livres, mais c’est vrai que celui-ci je ne pense pas l’avoir, j’ai pourtant pris tout ce que j’ai pu trouver. » Elle marqua un temps d’arrêt, regardant son visuel construit (le coin supérieur droit) elle se mit un doigt sur les lèvres comme pour réfléchir. « Non vraiment ce titre ne me dit rien, au faite je m’appelle Solveig Darlig Ulv, je viens de Stockholm et j’ai suivi le cursus basic à Beauxbâtons. Je viens d’arriver en Angleterre pour suivre le cursus spécial universitaire sur la Médecine, la faune et la flore. C’est pour ça que te voir étudier une de mes futures matières m’a mise en joie. » Je fais la rabat-joie si je dis qu’elle était particulièrement excitée de cette rencontre comparée à toutes celles qu’elle avait eu depuis ces 7 années ?

Elle dû entendre mes pensées car elle se tourna vers moi, pour m’ouvrir la cage avant de me présenter.
« Elle c’est Machaon, une Harfang des neiges, elle à pas l’air commode mais c’est une crème. »

Même pas le temps de sortir me présenter que je m’étais faîtes rhabiller pour l’hiver. Je déployais mes ailes en signe de bonjour courtois puis décida de m’installer pour continuer à regarder cette scène hibouesque.

Les présentations ainsi faîtes, qu’allait réserver ce voyage de près d’une journée entière à ce petit wagon ? Solveig avait fini par prendre le livre de … quel est son nom déjà ? La sociabilité ce n’est pas son fort on dirait, avec Darlig Ulv l’handicapée du cœur et des relations humaines on court droit à la catastrophe. Mais bon elles avaient entamé la conversation peut-être qu’on pouvait espérer que ça aiderait à faire passer le trajet plus vite.

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Milla regarda la jeune femme. Elle était intéressée par les livres. C’était un bon début, elle avait attraper ce dernier avec une curiosité.

C’est normal que tu ne l’ais pas trouver il n’est plus édité. Je ne sais pas pourquoi il regorge d’informations utiles. Tu peux le garder je le connais par cœur, mais rends-le-moi à la fin de l’année c’est un cadeau de ma tante.

C’était vrai. Briar avec offert le livre de sa collection personnelle à sa nièce car elle avait vu l’intérêt qu’elle portait aux créatures magiques. La jeune femme allait recommencer à lire mais l’autre se mit à parler de nouveau. Ah bah bien, elle était tombée sur un bavarde. Apprendre à sociabiliser on a dit. 1, 2, 3. Respire Milla, tu auras tout le temps nécessaire pour lire. Alors elle vient de Beauxbâtons. La jeune femme l’observe, ce qui pouvait s’apparenter à la toiser si on voyait la scène de l’extérieur.  Est-ce qu’elle devait se présenter à son tour ? C’était une première pour elle, elle n’engageait pas souvent la discussion avec des gens, et surtout pas des gens qui ‘navaient jmais vu la photo de sa mère dans tous les journaux sorciers. Alors elle fronce les sourcils et se lance.

Milla Ocurancia, je suis en quatrième année de cursus universitaire, j’ai passer mes Lamas l’année dernière, je suis en Sorts et Magie avancée.

Inutile de préciser que cela était réserver aux élèves les plus doués, la nouvelle devait déjà le savoir et puis contrairement aux apparence Milla n’était pas du genre à se vanter. Elle regarda la chouette. En fait la chouette l’intéressait beaucoup plus que la jeune fille, pourtant elle lui lança un sourire crispé. Sociabiliser on a dit.

Elle est belle.

Elle entendit un petit piaillement sur son épaule. Visiblement Derys n’était pas franchement ravis que la chouette soit à peu près deux fois plus grande que lui. Milla éclate de rire et le prend sur sa main tandis que l’oiseau mauvais lance un regard de travers à la chouette. Son égaux semble en avoir pris un coup. Pourtant après tout ce temps à Poudlard il avait l’habitude de croiser des chouettes, mais visiblement celle-ci lui plaisait bien.

Arrête de râler et va te présenter. S... Elle met un instant à se rappeler du prénom de son interlocutrice. Solveig a dit que c’était une gentille chouette, si tu ne l’embêtes pas il est possible qu’elle ne t’arrache pas de plumes.

Froissement outré l’oiseau s’envole sur le porte bagage au-dessus de sa tête.

C’est un grand Duc, je l’ai récupérer en bas de son nid, il était blessé, malheureusement je n’ai pas réussi à le faire grandir comme il aurait dû, il a un complexe d’égo, et il s’est déjà fait arraché des plumes par les chouettes d’autres élèves après être aller les emmerder.

Elle soupire, elle n’était pas très fière de cette échec, mais c’était arriver bien avant qu’elle ait ses connaissances en magie et le vétomage avait dit que c’était trop tard quand elle l’avait emmener après quelques temps en constatant qu’il ne grandissait pas comme il l’aurait dû. Elle soupire de plus belle. Elle se débarrasse d’un gilet à capuche qu’elle porte dévoilant son débardeur noir et ses tatouage qui couvraient ses épaules et ses bras en partie. Elle regarda la jeune fille. N’avait-elle pas chaud ? Bref, elle croisa les jambes s’installe et ouvre de nouveau son livre, elle lève cependant les yeux vers Solveig. Elle n’y peut rien si elle est curieuse. Elle ferme d’un coup sec le livre et enfonce ses prunelles dans celles de la nouvelle.

Mais je croyais que Beauxbâton ne proposait pas de cours en soins aux créatures magiques. Comment est-ce que tu as pu intégrer le cursus universitaire ? En plus tu dois avoir de grosses lacunes. Après, tu pourras aller voir la bibliothécaire si tu as des problèmes, Mademoiselle Lestrange connaît sa bibliothèque comme sa poche. Par contre si tu n’as jamais eu de cours digne de ce nom tu risque de râmer. En général les profs sont plutôt cools parles en quand tu arrivers. Elle pourra sans doute t’aider à rattraper ton retard. Et au pire tu pourras aller à quelques cours des classes inférieures pour voir les techniques d’examens.

Tout ça d’un trait, elle reprit son souffle juste à la fin en guettant une quelconque réaction chez son interlocutrice. Non elle n’était pas sociable, mais la promulgation du savoir était une des ses leit motiv’, en plus la nouvelle élève avait fait le déplacement depuis Stokholm pour apprendre donc, elle ne lu casserait peut-être pas les pieds avec des choses qui ne l’intéressaient pas.

descriptionUne arrivée in extremis Ft. Milla O. EmptyRe: Une arrivée in extremis Ft. Milla O.

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Elle lui prêtait une édition rare comme ça ? Cette jeune femme aux cheveux bleus devait être vraiment soit très altruiste soit clairement sotte pour oser faire ça même à un sorcier, les accidents arrivent à tous, et Solveig aurait put être une étourdit à l’oublier sur la banquette du train. Heureusement pour Milla. Très jolie comme prénom. La nouvelle étudiante de Poudlard était des plus précautionneuse avec la culture ou les études.

« Donc tu as déjà tes LAMA, j’ai entendu dire que les ASPIC c’était très facile en comparaison. C’est vrai que malgré la rigueur de Beauxbâtons j’ai eu des notes relativement au-dessus de la moyenne a ces dernières. Mais bon je préfère relativement la praticité à l’élégance potache. »

Elle déclara ensuite qu’elle venait de passer ses Lama ce qui voulait dire qu’elle avait au moins trois ans de plus que la brune. « Elle est belle. » On parle de moi ? C’est mon moment ! J’étendis mes ailes en remuant légèrement l’échine et la tête comme pour « glousser » dirons nous face au compliment. Solveig semblait amuser par ce comportement vu qu’elle décida de me tapoter la tête ce qui eu pour effet de me faire frissonner encore plus.
Pour donner suite à cette pause tendresse, notre nouvelle amie décida de nous présenter son Grand-Duc avec son problème de croissance. Solveig n’était absolument choqué par sa taille et après son évasion sur les portes manteaux Solveig voulait essayer de lui donner le même traitement qu’à moi. Mais visiblement, il semblait bouder du haut de son perchoir. J’allais faire un pas moi aussi donc, j’allais me poser à deux portes manteaux d’écart pour lui laisser son espace mais montrer que je m’intéressais à lui pour le rencontrer.

La nouvelle venue se rasseoir voyant que son interlocutrice allait se remettre à lire quand soudain un éclair, une vergence, bref elle ferma son livre de façon plutôt brutale avant de débiter un flot de parole qui laissa Solveig totalement pantoise quant à la teneur de son discours. Elle eut à peine le temps de sortir de quoi noter les informations importantes données par la fille au cheveux bleus, Bibliothécaires en cas de problème. Trouver le nom de la dîtes personne. Aller voir le professeur de soin aux créatures magiques. Mais ça s’est déjà prévu.

Après que Milla eût repris son souffle ce fût au tour de son interlocutrice de lui déclamer un soliloque :
« Jusqu’aux ASPIC les programmes sont sensiblement similaires, j’ai mis l’accent sur les soins aux créatures magiques et potions notamment mais j’ai aussi suivi des cours cet été. En vrai, je n’ai pas trop sociabilisé avec les gens de Beauxbâtons, pas trop les mêmes ambitions du coup j’ai pu préparer les cours, et déjà que j’aime fortement apprendre, mais quand je suis passionnée c’est une vraie obsession qui me peut vite me monter à la tête. » Elle inspira un grand coup d’air avant de continuer. « Merci en tout cas pour les infos, et je suis sûre que si j’ai deux ou trois questions, je pourrais te faire une liste bien ordonnée pour qu’on regarde, sans te prendre trop de temps hein, je veux pas déranger. Mais du coup ça fait … » Elle compte sur ses doigts, french manucurés, obligatoire après avoir fait un stop à Paris la carne, « … 11 ans que tu es à Poudlard ? Il y a des trucs à savoir pour éviter que je fasse des erreurs de débutantes ? »

Elle se rassit, elle avait l’air cruche debout toute seule comme un con a essayer de faire un câlin au Grand-Duc, mais il lui fallait du temps visiblement, ça tombe bien ils avaient un an pour faire connaissance.

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Milla avait lever les yeux vers la jeune fille qui l’avait suivit dans son débit de parole incessant. La jeune femme commençait à avoir une migraine. Ça toute la journée ? Elle n’allait pas le supporter. Mais elle lui parlait de cours et de cursus, alors ça ne la dérangeait pas. Enfin pas autant que si il s’était agit d’autre chose.

Oui les Aspics c’est de la rigolade en comparaison, tu verras, il faut se concentrer sur les cours.

Milla observa le manège des deux volatiles presque au-dessus de sa tête.

-Qui veut des sucreries ?

La petite dame passe dans le couloir, juste au moment où la jeune fille se rassoit. Milla se lève et ouvre la cabine en fouillant dans ses poches. Elle sort quelques pièce.

Trois chocogrenouilles, non peut-être, quatre, avec des dragées surprises, trois baguettes réglisses et une Patacitrouille.

Elle tend l’argent et ferme la porte sans prendre la peine de faire attention à sa compagnonne de voyage. Elle avait faim et n’avait pas vraiment l’habitude de faire attention à qui que ce soit d’autres. Alors elle ouvrit une baguette réglisse et mordit avec énergie dedans.

Solveig avait soulevé une bonne question, des conseils pour être à Poudlard ? En fait, elle passait sa vie entre les salles de cours, la forêt où elle lisait pour prendre l’air et la bibliothèque. Elle n’avait pas trop grand-chose à lui dire sur la question.

Fait gaffe aux escaliers, ils sont capricieux. Et si tu vois le gros arbre sans feuille tu t’approches pas.

Pas très utile, mais finalement elle ne pouvait pas dire grand-chose de plus, alors elle rouvrit son livre.

Si c’est sur les cours fais-moi une liste je répondrai à ce que je peux. Sinon demande aux profs, la plupart ne mord pas.

Elle lève la tête en entendant un piaillement, Derys a lancer un avertissement à la chouette visiblement très amicale.

Derys. Tu restes sage hein. Elle veut juste dire bonjour.

Bon c’était certainement la chose la plus hypocrite qu’elle avait jamais sorti de sa vie. Après tout on dit souvent que les animaux tiennent de leur maître. Peut-être que Derys se décrisperait un peu si elle-même faisait un effort. Ça valait le coup d’essayer. Et c’était un meilleur argument finalement à ses yeux pour essayer de se décoincer un peu. Elle soupira donc et lui tendit une boîte de chocogrenouille.

Tu en veux?

Comme pour le livre elle avait secouer la boite avec délicatesse pour ne pas abîmer son contenue pour lui proposer avec un peu trop d’impatience. Il était vrai que cet air quasi hautin ne lui rendait pas vraiment justice, mais elle n’y pouvait rien, c’était comme ça. Et puis après avoir proposer la boîte elle se mit à fouiller dans son sac pour sortir des la nourriture pour les bestioles qui les accompagnait.

Je peux lui en donner?

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Une petite dame passa dans le couloir, une vendeuse itinérante visiblement, elle proposait des sucreries. Heureusement, que c’était une femme sinon on pourrait croire à un pervers, mais bon tant qu’elle ne prenait pas Solveig et Milla pour Ancel et Gretel ça irait, en même temps, vu les courbes félines des deux femmes, il n’y aurait pas grand-chose à manger. C’était d’ailleurs assez surprenant qu’elle prenne des sucreries, elle avait franchement l’air super sérieuse selon Solveig, qui était un peu éberluée de la voir prendre commande comme ça.
Sa gestuelle avait de nouveau transit notre belle scandinave d’ailleurs, elle semblait flotter plutôt que de marcher et ses gestes étaient tous assurés et fluides. Son charme était clairement anormal. Solveig n’avait pas été dans cet état depuis sa rencontre avec la lignée De Fleur en France, mais elles trichaient donc aucun rapport.

En tout cas, en l’observant bien, on pouvait effectivement se rendre compte que Milla était semblable à un Kelpy, ne pas se mettre entre l’animal et la nourriture. Elle mâchonnait sa baguette de réglisse avec passion. Les informations données sur les escaliers et l’arbre sans feuille étaient notées par Solveig à la suite des premières. Quelle est studieuse quand elle veut cette petite, elle voulait impressionner sa nouvelle amie. C’est rare de rencontrer une personne qui à autant d’intérêt pour les études qu’elle.

Le hibou avait l’air agacé de ma présence, du moins ses piaillements me le faisait comprendre, il ne pourrait pas faire comme sa maîtresse et tenter de sociabiliser ? Je me courbais légèrement en signe d’excuse en espérant ne pas froisser l’égo surdimensionné de ce mâle légèrement complexé. Mais il se passait quelque chose, et le hibou aussi l’avait remarqué, la jeune femme à la beauté irréelle venait de proposer des confiseries à notre jeune sorcière. Encore une fois le temps était suspendu au bout du bras de Milla devant Solveig, qui rougit en prenant une boite tout en remerciant Milla.

« Tes tatouages, tu les as depuis longtemps ? » Elle rougit de plus belle et se repris. « C’est terriblement indiscret peut être, excuse-moi. C’est juste que je n’en ai jamais vu en vrai, du coup je me demande si ça fait aussi mal que je l’imagine. » Nouveau silence. « Mais ils te vont très bien, ça te donne un côté mystérieux. » La main droite de Solveig était suspendue entre le relâchement et l’envie de se tendre vers les cheveux bleus de Miss Occurancia mais elle coupa son geste en proposant de nous donner des friandises à nous aussi.

« Oh, oui bien sûr, Machon viens. » Solveig en profita pour aller s’asseoir à côté de son interlocutrice pour que je vienne me poser sur elle. Je levais les yeux vers mon congénère, après tout c’était à lui d’être nourri en premier mais s’il ne bougeait pas je prendrais avec plaisir sa part. « Tu as l’air de beaucoup aimer les animaux toi aussi, tu en as une préférée ? » Elle profita de la réponse de sa collègue pour sortir délicatement la grenouille et l’avaler, ce n’était pas la pire chose qu’elle avait du avaler dans sa vie, clairement les français avaient une vision très étrange de la cuisine.

Il se passait quelque chose d'étrange dans ce wagon, je pouvais sentir le cœur de Solveig plus rapide que d'ordinaire, elle était dans un état d'émerveillement bien étrange. Ok, elle avait du charme, mais de là à être suspendu à ses moindres mots toutes les cinq minutes, c'était très étrange.

« J'ai encore une question, personnelle, je dois t'embêter je suis désolé, mais tes cheveux sont somptueux et ta couleur splendide, tout est naturel ? Je veux dire, pas de produits Moldu ou de magie ? Car tu parais irréelle, enfin tes cheveux » Bravo Sol' les deux pieds dans le Lapsus, le voyage va être très drôle maintenant que tu as fait ta magnifique bourde... Pour d'étendre l'atmosphère j'approchais légèrement de Milla en secouant la tête pour montrer ma reconnaissance pour le gâteau, heureusement que je suis là.

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Milla lève la main pour que Derys vienne s’y poser et lui donne à manger en tendant à Solveig de quoi nourrir Machaon. L’oiseau Blanc semble reconnaissant, Milla est ravie. Solveig s’est installée à côté d’elle, la sorcière n’a pas vraiment l’habitude de tant de proximité alors elle se dandine un peu décontenancée. Ses tatouages ? Elle réfléchit un instant. Elle n’est pas du genre menteuse, mais se demande ce qu’elle peut dire ou pas, après tout elle connaît la jeune fille depuis quoi ? Deux secondes ? Sauf qu’elle déteste la malhonnêteté, la voilà qui met se prépare à mettre les pieds dans le plat sauf que… L’autre recommence à parler, débitant un flot de parole et de questions qui laissèrent Milla un peu pantoise. Elle regarde la jeune femme la bouche légèrement entrouverte tentant de classer chaque question dans un ordre précis pour lui donner des réponses cohérente.

Sauf que les questions se portent de plus en plus sur sa personne, sans qu’elle ne sache ni comment ni pourquoi. C’était dingue ça, les gens devenaient de plus en plus bizarres ces derniers temps ou c’était elle qui avait un problème ? Dans tous les cas elle tenta de reprendre ses esprit, tandis que Derys, sans doute encouragé, mais pas mieux loti que sa maîtresse, mettait un coup de tête en signe de bonjour à la chouette. Ouais bon. L’un comme l’autre avaient des progrès à faire.

La sorcière papillona des yeux, cherchant à regrouper les questions par thématique, et choisissant le sens du débat pour détourner la conversation  d’elle. C’était dingue ça, depuis qu’elle avait pris la décision de s’intéresser un peu aux gens elle avait constaté que les autres semblaient être attirés par elle. C’était peut-être ça la sociabilisation ? Il fallait qu’elle observe un peu mieux les autres pour en être bien sûre.

Mon premier tatouage remonte à l’enfance, les autres ont suivis quand j’ai eu ma majorité, je ne voulais pas laisser cette marque seule, donc je dirai que j’en ai toujours eu mais que ceux que tu vois sont plutôt récents. Mes cheveux sont naturels, je les tiens de ma mère, enfin plus ou moins les siens étaient un peu plus clairs, et je ne sais pas si ils sont irréels j’ai toujours vécu avec. C’est vrai que c’est pas courant les tatouages chez les sorciers mais je trouve ça plutôt normal en fait. Si tu aimes bien tu devrai aller voir des tatoueurs moldus, les sorciers sont trop étriqués.

Elle réfléchit un instant pour la question sur les animaux.

Oui j’aime les animaux, parce qu’ils ne mentent pas, et méritent qu’on leur prête de l’attention eux. J’aime beaucoup l’Augurey Ils ont une sale réputation mais c’est ça qui est sympa non ?

Elle fronce les sourcils, est-ce qu’elle va enfin pouvoir retourner à sa lecture ? Elle réflechit un instant. Si l’autre semble si intéressée par une discussion alors, elle devrait peut-être l’entretenir non ? Mais elle n’avait aucune idée de comment faire, au lieu de quoi, elle lâcha alors quelques chose comme ça :

Tu devrai me faire ta liste de questions maintenant, Poudlard c’est grand je suis pas sûre qu’on se recroise de si tôt, autant que tu aies les infos avant de commencer les cours, ça te permettra d’éviter de prendre du retard.

Alors elle rouvre son livre, ne se rendant même pas compte de la grossierté dont elle faisait preuve, observant du coin de l’oeil les deux oiseaux qui semblaient commencer à faire connaissance, surveillant tout de même le Hibou qui pouvait partir en vrille à tout moment et qui ne ferait clairement pas le poids contre cette chouette. Machaon semblait très calme et équilibrée mais rien ne garantissait qu’elle accepterait de se prendre un coup de bec hargneux d’un volatile mal assuré.

Où elle en était déjà ? Ah oui… Les griffons.

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C’est vrai que les sorciers étaient des gros arriérés dans beaucoup de chose, elle y pensait peut-être pendant les prochaines vacances, se faire un petit tatouage mais elle ne savait pas quoi. Cette question serait à étudier plus tard. Après tout, elle avait une année à l’école à faire avant de pouvoir réaliser une quelconque chose chez les Moldus alors forcément rien de bien pressé. Elle se perdit dans ses pensées, n’écoutant plus vraiment les palabres de la jeune bleue à côté d’elle. Le décor avait changé dehors et il se faisait plus verre, plus sauvage, c’était agréable, elle se serait bien baladée sous sa forme d’animagus dans les plaines et forêts qu’elle distinguait au loin mais pour l’heure elle devait rester concentré.

Où en était la conversation, elle faisait appel à sa mémoire auditive, alors les brides de de conversation que son cerveau avait capté, elle avait parlé de l’Augurey, elle se rappelait rapidement la tête de cette créature, elle chercha dans son sac pendant que l’autre continuait sa diatribe sur les cours, les questions et le potentiel retard qu’elle pouvait avoir. Elle se prenait clairement pour une lumière pourtant son nom sentait plutôt l’obscurité et la noirceur mais après tout, le patronyme ne fait pas la personne.

Elle sortie le carnet de son père, des notes manuscrites sur presque toutes les créatures fantastiques qu’il avait eu l’occasion de croiser ou de soigner dans ses voyages, avec des définitions, des règles à suivre, une encyclopédie familiale. Elle chercha dans les premières pages, à voilà.
« Augurey … Phénix Irlandais … Timidité excessive. » Solveig commençait à comprendre pourquoi elle aimait celui-ci. Sa mauvaise réputation vient du fait qu’on l’associe à la mort, tiens donc, parfois infesté de Ciseburine. Il ne vaut mieux pas lui confier ta baguette magique si tu veux la revoir en un seul morceau. « Son chant mélodique mais un brin triste annoncerait la pluie, ou la déclencherait ? Information à confirmer. »
Son père avait malheureusement été arrêté dans la fleur de l’âge. Qu’en serait-il 15 ans plus tard de ce recueille sur les animaux fantastiques s’il était toujours vivant ? Probablement remplis de nouvelles anecdotes et observation non académique sur la vie des créatures qui peuplent le monde.

« En effet, c’est une créature intéressante. » Solveig rajouta un « hum hum » avec un hochement approbateur pour les questions, mais a vrai dire, elle n’en avait pas, elle n’avait jamais eu de cours universitaire. La jeune écossaise avait décidément une façon de parler bien à elle. Peut être finalement qu’il ne fallait pas juger le livre a sa couverture, et qu’aussi belle soit-elle l’intérieur peut être insipide… Non Solveig, tu ne peux pas penser ça, tu viens d’arriver tu dois te faire au moins une amie, « Oui mais Poudlard est grand… blablabla… on ne se reverra peut-être pas… blablabla… insérer phrase bateau ici » Allé prend ton courage à deux mains, et fonce ma grande.

« C’est le carnet de Vétomage de mon père, il étudiait énormément les créatures magiques et prenait des notes pratiques plutôt qu’académique pour former les plus jeunes aux soins et à l’étude comportementale plutôt qu’à réciter le nombre de plumes de griffon qu’on peu trouver sur sa tête ou des idioties du genre. » Elle caressa le cuir du livre en soupirant légèrement. « Il est mort, il y a 15 ans, en cherchant à sauver un Phénix de conrebandiers. Et toi, tes parents doivent avoir une place importante dans la société magique au vu de tes connaissances, capacités et de ton cursus hors norme, je me trompe ? » Elle lui fît un clin d’œil mi amusé, mi aguicheur en essayant de sourire normalement bien qu’elle ne savait pas trop comment faire.

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Milla fut interpeller par la description du père de la jeune sorcière. Elle glissa un regard curieux sur le carnet qu’elle tenait entre ses mains, la curiosité s’alluma dans son regard. C’était vraiment dommage, Solveig avait vraiment l’air intéressée par les cours de soins. Si son père avait été un vétomage il aurait eu beaucoup à lui apprendre en effet. Il y avait toujours des gens pour tuer d’autres gens. Elle soupira, c’était fâcheux comme situation, vraiment dégueulasse en fait. Est-ce que les gens qui faisaient ça se rendaient compte qu’ils ôtaient du bonheur pour de l’argent. Elle soupira contrariée, mais fixa le carnet, se mordant la lèvre pour ne pas lui demander d’y jeter un coup d’oeil.

C’était un exemplaire unique ! Il y avait de quoi être curieuse. Elle releva les yeux quand Solveig se mit à lui parler de ses parents. Oh. Elle leva un sourcil, ce n’était pas un secret d’état mais la question était si saugrenue… Enfin, peut-être pas tant que ça pour la plupart des gens. Mais elle n’avait pas vraiment de secret.

Importants je ne sais pas, ils venaient en effet de familles de sang pures, je suppose qu’ils auraient pu être importants, sauf qu’ils sont à Azcaban là, alors je ne suis pas bien sûre qu’ils sont importants.

Dit-elle en réfléchissant sincèrement à la question. Elle ne pensait pas de façon régulière à ses parents, ils étaient punis pour leurs crimes, point à la ligne. Il n’y avait pas de quoi être émus ou sentimentales. Si elle devait les revoir un jour – c’était improbable, mais supposons – Elle n’aurait ni haine ni rancune pour eux, mais pas d’amour non plus. Peut-être des questions pour leurs cerveaux malades.

Ma tante est chercheuse en histoire et magie ancienne. Elle est cool. Je suppose qu’elle est importante elle !

Elle a un petit sourire tendre, fait extrêmement rare sur son visage fermé. Sa tante avait pris le relais là où ses parents n’avaient pas pu pour des raisons évidentes, continuer son éducation. Et Briar en plus d’être outrageusement joyeuse et intelligente elle avait toujours fait en sorte de passer les vacances avec elle. Et avec un métier aussi instable et prenant ça tenait presque du miracle. La jeune femme sourit. Complètement imperméable aux avances de la nouvelle. En fait son regard fut très vite de nouveau intéresser par le carnet en cuir.

C’était vrai qu’elle n’avait pas grand-chose à lui dire.

Après, il y a plein d’élèves très doués si tu as des question au courant de l’année. Donc c’est pas si grave si rien ne te vient.

Elle jette un dernier coup d’oeil au carnet. C’était celui de son père décédé. Mais une édition unique. Elle soupira et retourna dans son livre.

Tu veux devenir Vétomage je suppose du coup ?

Bon, il était clair qu’elle avait des progrès à faire, mais l’intention était louable. Elle ne pouvait pas faire grand-chose pour l’air sur son visage, déjà parce qu’elle n’en avait pas conscience, mais aussi parce qu’elle ne s’était jamais vraiment entraînée à sourire dans le miroir. Bref c’était peu-être pour une fois pas trop maladroit comme question.

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Et voilà, encore une fois, les deux pieds dans le chaudron Solveig. Notre petite scandinave venait clairement de faire une bourde mais pourtant Milla restait impassible… Ce pragmatisme était surprenant, était-elle née sans cœur du tout ? Après tout c’était une fille de Mangemorts c’était peut-être une option comme sur une voiture. Ah non, une émotion furtive mais présente, elle venait de parler de sa tante qui visiblement était quelqu’un qui la faisait « sourire » pas un large sourire qui laisserait apparaître ses magnifiques dents, comme ses yeux, l’arrête de son nez, ses cheveux et tout le reste. Elle était vraiment ravissante, et ça se voyait, Solveig était redevenu un petit zombie accroché à ses lèvres. Je me rapprochais du hibou qui manifesta un léger mécontentement permettant à Solveig de revenir sur terre.

L’astronaute était revenu, elle était surtout rouge écarlate, mais que se passait-il dans sa tête tout d’un coup (en espérant que son trouble n’était pas localisé ailleurs, là ce serait véritablement la catastrophe apocalyptique). Je poussais de la tête le bras de ma maîtresse avec le carnet, elle ne pouvait pas avoir raté le regard de sa compagne sur son carnet. Elle était dans la lune, mais pas à ce point. Et il semblerait que Milla commençait à devenir plus loquace, la place étant libre, je vinsse entre les jeunes femmes pour profiter de la délicatesse de la jeune femme, ça la rendrait peut-être sociable. Et puis avouons-le, je me damnerais pour un câlin.

« Bah alors Machaon ! On dirait qu’elle t’apprécie bien. Et pour répondre à ta question, oui Vétomage, ou chercheuse en zoologique sur les créatures fantastiques, je suis sur qu’on peu en apprendre davantage sur elles et peut-être même guérir des maladies aujourd’hui incurables. » Elle réfléchissait à poursuivre, mais la droiture et la franchisse de Milla la convainquit de continuer. « J’avais même écris un essaie sur la possibilité d’utiliser des épouvantards pour aider les victimes de phobies à les combattre après tout, nous sommes nos propres démons et eux nous les montres, donc pourquoi pas d’un point de vue psychologique s’en aider pour la thérapie. Mais c’est une créature jugée dangereuse, alors que pour le coup utiliser des détraqueurs comme gardien d’Azkaban, là aucun problème. »

Le ministère de la magie avait comme tous les politiques un jeu de « deux poids, deux mesures » quand il s’agissait de ses intérêts et de ceux de la population ou encore des Moldus, eux étaient carrément relégués au rang de « non-êtres » comme s’il ne représentait pas l’espèce dominante sur cette planète. Alors que concrètement les sorciers pourraient les éradiquer facilement s’ils n’étaient pas capables de vivre en bonne entente. En vérité, si je pouvais soigner une maladie avec une de mes plumes, je la donnais, en plus j’en ai plein des plumes, non ?

« Et toi, tu as des projets pour après le MASTER ? Ou tu hésites encore, tu as l’air sérieuse et de savoir ce que tu veux dans la vie, tu ne voudrais quand même pas devenir ministre de la magie, hein ? » Solveig lui mima un petit coup de coude amicale sans la toucher avant de se relever et de prendre un air grave. «  Mes chers confrères, j’ai l’honneur de vous annoncer l’élection de Milla Occurancia, au rang très illustre de ministre de la magie, puisse le sort lui être favorable. » Puis elle mima un son de trompette en l’imitant avec ses mains avant de rire de bon cœur effleurant au passage la main de sa jeune amie par erreur, laissant un brin d’électricité statique au passage.
« Excuse-moi, je voulais pas, désolé. » Elle se rassit en face, baissant la tête un peu honteuse et surtout chamboulée d’avoir électrisé Milla en la touchant involontairement.

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Milla observa le manège de Solveig, Machaon vînt se poser à côté d’elle, alors elle commença à lui grattouiller distraitement la surface juste au-dessus de son bec avec délicatesse. Elle observa la jeune femme. Oui, elle avait l’air passionnée par les animaux et c’était très bien vu la filière qu’elle avait intégrée. Elle avait déjà une image claire de ce qu’elle avait prévue de faire, elle la regardait rougir et se dandiner.

La sorcière fronça les sourcils, est-ce que sa camarade de voyage était malade ? Peut-être indisposée ? Est-ce qu’elle avait de la fièvre ?  Milla se tâtait à lui proposer un médicament car cela semblait vraiment gênant vu comme elle gigotait. Solveig devenait de plus en plus expansive, et elle lui retourna la question sur son avenir, imaginant si elle devenait Ministre de la Magie. Milla dut y réfléchir. Alors Solveig l’effleura du bout du doigt, la sorcière dut être très surprise car elle se leva précipitamment pour se mettre en face en s’excusant. Milla plissa un peu les yeux – note pour plus tard, son interlocutrice semblait allergique au contact – Et secoua la tête.

Pas de soucis. Pour répondre à ta question je ne sais pas vraiment ce que je veux faire de ma vie. Pour l’instant je veux surtout continuer à apprendre. Continuer jusqu’au MASTER permet d’élargir mes possibilités.

Elle passa sa phalange sous le bec de l’oiseau à sa gauche et plongea les yeux dans son livre. En fait elle se remit à lire pendant plusieurs heures jusqu’à regarder par la fenêtre. Elle avait préféré couper un peu la discussion tant son interlocutrice semblait… Perturbée ? Derys avait jouer au jaloux et s’était poser sur son épaule en enfonçant ses serres dans son épaules, juste pour lui rappeler qu’il était là. Il s’était endormi.

Tu devrai mettre ta robe de sorcier.

Elle se leva, déposa tout doucement ses bagages sur la banquette d’un coup de baguette et enfila sa robe aux couleur de Serdaigle. Elle en lissa les pans, il restait une demi-heure de trajet à peu près. Elle leva un œil vers Solveig.

Vous n’avez pas de maisons à Beaubaton pas vrai ? Alors, tu ne dois jamais avoir vu le choixpeau.

Elle se mit à observer la jeune femme en face d’elle en plissant les yeux.

Tu ferais une bonne Serdaigle. Je serai contente si tu venais chez nous.

Milla observe la situation. Serdaigle ou Serpentard. Peu de chance qu’on l’envoie chez Poufsouffle ou Griffondor. Elle avait vu les profils des différents élèves. Bref. Elle n’avait sans doute jamais vu le choixpeau ça pouvait surprendre au premier abord.

Je ne sais pas si tu connais un peu les maisons, y’en a-t-il une qui te fait envie?

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Le temps passait lentement sans occupation, le temps pour un petit somme somme toute. Un vrai calvaire de faire quoi que ce soit dans un train, quelle idée aussi, des magiciens utilisant des vieilleries pour émerveiller les gosses à leur première année. Le paysage changeait de plus en plus, à mesure qu’on approchait, les deux jeunes femmes étaient retournées à leur lecture respective, un romain de gare simple pour Solveig, Calamy Dick, une histoire de pêcheur de Calamar Géant qui chassait l’un d’entre eux comme on cherche Dieu en marchant dans le désert. Mais en réalité, ce qu’on trouve dans le désert c’est souvent soit même ; rien finalement. Milla tournait les pages de son livre, Griffons et Hippogriffes au programme, elle semblait vraiment aimer les bêtes à plumes. Après de trop longues heures la jeune femme bleue rouvrit la conversation par un conseil bien singulier, comme si Solveig n’allait pas se rendre compte qu’on arrivait… Mais elle vient de sursauter, elle dormait sur son livre ? Mais c’est pas vrai …

Solveig essuya le filet de bave à la commissure de sa lèvre en essayant d’être discrète, et en effet elle répondit qu’il n’y avait pas de maisons à Beaubâton et qu’elle avait une robe neutre en attendant son intronisation, un coup de baguette et elle avait revêtu son habit de lumière pour l’année. La magie quelle belle chose quand même, les sorciers était-ils capables de faire des choses de Moldus sans magie ? Légèrement inadapté pour une infiltration ou je ne sais pas quoi en territoire neutre ou non magique.

Petit compliment qui fît prendre une pose de victoire à Solveig pour le commentaire sur Serdaigle. Elle n’avait certes jamais vu le Choixpeau mais elle en avait fortement entendu parler également des différentes maisons, et elle dit avec un léger soupir :
« - Alors oui, j’ai une préférence, bien que Serdaigle me semble être une des plus belle maison, de part l’esthétique de l’emblème, l’élitisme véritable de l’héritage de Rowena je suis plus porté vers la maison de Salazar. » Elle laissa un blanc « Ayant moi-même rêvé de parler fourchelangue pour comprendre les serpents qui sont des créatures tellement mal vues malgré leur sagesse millénaire. Je suis sûrement plus malicieuse que curieuse et je me sers de ma malice pour déduire des choses sans avoir à poser des questions. Je ne le fais que lorsque c’est nécessaire, ou si je ne peux pas avoir d’information autrement. »

Elle haussa les épaules en tenant sa baguette de vigne entre les mains dont elle fît un geste pour descendre sa valise, il était temps de passer pour une vraie sorcière, on range le livre, on … hé pas besoin de me pousser, je peux me ranger toute seule voyons. C’est au moment ou elle attrapa son ballai qu’elle remarqua la fêlure sur le manche. Un juron sorti de sa bouche avant de s’auto reprendre d’un « langage Solveig ! » … Heureusement, elle n’était ni très dépensière, ni une grande fan de Quidditch donc son ballai risquait de ne pas servir, et en cas de besoin, elle avait largement de quoi en récupérer un basico-basique pour le peu qu’elle s’en sert.

Elle ouvrit la voie en voulant sortir la première de la cabine, quand des enfants passèrent en courant dans le couloir, elle soupira encore une fois « Les enfants…. Je hais les gosses ! » cette rentrée commençait bien on dirait.

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La sorcière observa en plissant les yeux. C’était vrai qu’elle semblait plus adapté à Serpentard. Elle haussa les épaules. Milla n’avait jamais trop porter d’attention à ces choses de maison, elle n’avait de toute manière pas beaucoup de contact avec ses camarades, même ceux qui étaient dans la même promotion. Elle soupira et observa les landes herbeuses et verdoyantes se transformer en un lieu plus boisé. L’arrivée à Poudlard était toujours très jolie. Le ciel s’assombrissait, la lumière venait caresser les feuilles toujours humide du pays pluvieux et le décor devenait plus sombre en entrant dans l’espèce de forêt qui longeait la gare.

Solveig souleva un point, elle détestait les enfants. La sorcière se releva et observa la balais bruyant des jeunes arrivants, surexcités par leur rentré. Il était vrai que c’était assez casse-pied, mais c’était tous les ans la même chose. Milla soupira et s’appuya sur le rebord de la porte coulissante alors que le train entrait en gare. Enfin en gare… une voie, un terrain pour descendre du train. Elle leva un sourcil et agita sa baguette pour aider un petit bout de truc qui bataillait visiblement avec sa robe. La dernière regarde l’habit complètement sceptique

Que veux-tu. Ils ont onze ans, ils rentrent dans cette école dont on leur a certainement parler toute leur vie. Et puis toi aussi tu était surexcitée.

Elle lance un regard en biais à sa camarade et retourne s’asseoir, préférant de loin patienter le temps que la cohue se calmer avant de faire un pas en dehors de cette cabine. Deryn vient se poser sur son épaule, et elle soupire. Non, elle ne voulait pas se faire écraser les doigts de pied. Alors Elle lisse les pans de sa robe à laquelle elle a ajouter les couleurs de sa maison pour la rentrée.

Pour la rentrée, on t’indiquera quoi faire, mais tu ne pourras pas t’asseoir directement, il faudra d’abord qu’on t’attribue ta maison. C’est un peu pompeux, et long, mais le repas qui suit est copieux et bon. Ce sont des elfes de maison qui s’occupent de la cuisine.

La voilà qui bavardait comme si de rien n’était. Ce n’était pas parfait mais un progrès en plus. Une case de cochée sur son carnet imaginaire d’avancement de ses recherches sur la sociabilisation. Est-ce que ce carnet était un mauvais point pour elle ? Ah sans doute. Elle soupira et entortilla ses doigts dans ses cheveux. Et remit Deryn dans sa cage essuyant son regard désabusé. Elle leva un sourcil, dispute silencieuse entre les deux.

Vu que tu entres au cursus universitaire, si jamais tu as besoin d’aide pour certains cours… Eh bien tu peux venir dans ma résidence. Je t’aiderai avec joie.

Bon avec joie n’était pas le terme approprié mais, elle essayait vraiment dur. En plus elle avait réussit à dire ça, presque en souriant, ce qui était un miracle au vue de la situation.

Finalement, elle entendit le bruit baisser et ouvrit la porte. Moins de monde, alors elle prit ses valises enfin, les fit flotter derrière elle pour sortir. Rejoignant l’extérieur mais continuant son explication.

Les premières années utilisent les Barques pour entrer à Poudlard, les autres des Calèche mais vu qu’en théorie c’est ta première année je suppose que tu devrai prendre une barque.

C’était logique, mais incorrect ce que Milla ignorait puisqu’elle n’y avait pas vraiment prêter attention. Si la magicienne ne remettait pas en doute les propos de la sorcière aux cheveux bleus, elle allait se retrouver entourée d’enfants. Mais cela n’était qu’emplie de bonnes intentions, elle ne pourrait pas lui en vouloir… Enfin peut-être.

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Des protocoles pompeux elle connaissait notre bonne Solveig, « l’étiquette avant la baguette », la devise préférée des filles de sang pure de BeauBâton. Je suivi le moove du Hibou et me plaça sur l’épaule de ma maîtresse, plus pratique pour elle sans doute de tout déplacer sans devoir faire attention de me donner la nausée, je te jure, ces cages sont sympas mais en mouvement c’est un enfer pour l’oreille interne, ça vous donne le tournis et une nausée de tous les diables.
Alors oui, ils avaient 11 ans, mais éduquez vos gamins bordel où donné les à manger aux trolls et tout le monde serait content, moins de population, plus de nutrition. Des elfes de maison qui s’occupent de la cuisine, il semblerait que le décret de la ministre Granger ne soit pas appliqué partout, où bien étaient-ils bien traités ici ? Une question bien intrigante que celle de la situation des créatures fantastiques, ne devant pas être connues des moldus mais ne devant pas non plus être enfermée, le serpent qui se mort la queue (qu’elle drôle d’idée, surtout qu’il arrive plus souvent qu’on ne croit de croiser un serpent qui affamé à pris son propre appendice pour de la nourriture.

Milla fît un topo logistique à Solveig légèrement erroné, elle ne sembla pas lui faire remarquer, elle était bien trop gentille. Elle avait reçu des directives strictes en tant que nouvelles étudiantes de Poudlard au parcours universitaires, ils seraient tous ensemble pour leur intronisation et partiraient en calèche et non en barque pour éviter les problèmes avec les différences de niveaux et d’âges entre le cursus normal et universitaire.
Une de mes plumes me gênait, sans doute des restes de ma précédente mue, elle était accessible avec le bec, je fini par l’aider à tomber et une idée me vînt pour essayer de sympathiser avec le hibou grincheux. Je pris de l’avance sur le groupe pour me poser sur une caisse à hauteur d’épaule (pas très compliqué à trouver vu la taille de Milla) et à l’approche du hibou lui tendît ma plume, il avait été chahuté par des chouettes pas très sympas, je voulais qu’il comprenne que « Pas toutes les chouettes ».

Puis retour sur l’épaule de Solveig qui rigola de bon trait avant de se tourner vers Milla, de nouveau légèrement interdite et gênée elle lui dit qu’elle prenait l’autre chemin et que donc, pour le moment leur destin se séparait mais qui sait, au détour d’un cours, d’une option, d’une recherche à la bibliothèque elles se recroiseraient. Sans trop savoir pourquoi, ni comment, elle s’approcha et enlaça chaleureusement Milla, les mais sur ses triceps elle se colla à elle et lui embrassa chaudement la joue avant de repartir toute baguette tendue pour donner le cap à ses bagages sans même se retourner pour voir la réaction plutôt grandiloquente d’une Milla complétement … déroutée dirons-nous ?

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