Faîtes que tout s'arrête!
Même encore aujourd’hui, sa relation avec sa mère était difficile pour de multiples raisons. La première est sûrement que sa mère continuait toujours de la dissuader de rester dans le monde magique parlant de tous les dangers qui pouvaient s’y trouver, l’autre était que Calypso ne savait pas comment réagir avec les gens, parents compris. Elle avait plus de facilité avec son père, ce dernier la comprennait sans effort et il ne l’obligeait surtout pas à parler quand elle ne voulait pas. Chose qui l’arrangeait car elle ne voulait en aucun cas l’alarmer pour rien, sa mère le stressait déjà suffisamment comme ça pour qu’elle ajoute quoi que ce soit. Pour sa mère donc, c’était encore délicat. Après que cette dernière soit partie pendant deux ans sans répondre à aucune lettre n’avait clairement pas aidé à l’amélioration de leur relation. Calypso ne lui en voulait pas, chaque personne avait besoin de temps pour soi après tout. Toutefois, ça se faisait quand même ressentir dans leur discussion qui se faisait toujours brève et directe, n'argumentant jamais plus que nécessaire. Cependant, elle était la seule personne vers qui elle pouvait se tourner en ce qui concerne la magie. Alors elle lui parla de son empathie et sur la difficulté qu’elle avait à la maîtriser. Sa mère n’avait rien dit, serrant juste les lèvres comme si elle regrettait quelque chose. Elle lui avait ensuite offert un livre sur le sujet et elles n’en avaient plus jamais parlé. Pourtant, la jeune serdaigle savait qu’elle devait faire quelque chose pour gérer son problème. Elle ne pouvait pas toujours fuir le monde, son père ne la laissera pas faire et elle n’en avait pas non plus envie. Elle aussi avait envie de s’amuser avec d’autres personnes. Le problème était qu’elle était capable de savoir si une personne ne l’appréciait pas ou lui mentait, rien qu’à cause de leur sentiment. Elle voudrait pouvoir faire confiance à une personne sans pour autant la remettre en question à chaque discussion.
Elle avait bien pensé à aller voir un professeur pour l’aider ou au moins lui apporter des réponses mais qui était le plus à même de le faire ? Le fait était qu’elle ne savait pas non plus comment aborder le sujet avec eux. Elle n’arrivait pas à mettre des mots sur ce qui se passait alors elle repoussait à chaque fois, se disant qu’elle le ferait au prochain cours. Bien que ce n’était pas agréable, elle arrivait désormais à supporter la grande salle. Il n’y avait que pour les jours de Quidditch qu’elle allait dans les cuisines. Les émotions étaient trop intenses à ce moment-là et même suivre un match était difficile. Pourtant, c’était un sport qui l’intéressait et auquel elle voulait jouer mais si elle savait qu’elle n’y arriverait jamais à cause de ce qu’elle appelle des “crises”. C’était les moments qu’elle détestait le plus, quand elle se faisait tellement surchargée par les émotions d’autrui au point de “perdre” la tête. Elle ne devenait pas folle mais elle ne savait juste pas comment se contrôler, il lui arrivait donc de se mettre à rire comme une folle puis de pleurer et enfain de crier de colère et ça pendant un laps de temps très court. Ca lui arrivait souvent enfant dans son école. Elle avait fini par se cacher à chaque fois qu’elle sentait que ça arrivait. Ça commençait toujours par un mal de tête immense. Comme ce qu’elle avait en ce moment même. Avec les années, ça c’était calmé. Peut-être car elle réussissait à mieux maîtriser ses sentiments. La première qu’elle avait eue était à cause d’un match de Quidditch. Elle n’avait pas pensé que les élèves seraient aussi déchainés et elle avait subi toutes leurs émotions de plein fouet. Depuis, elle faisait attention de ne pas être présente à certain événement pour ne pas que ça recommence même si elle voulait faire le contraire.
Aujourd’hui, n’était pas un jour particulier. Il n’y avait pas de match de Quidditch, il n’y avait pas de bal, pas de fête, ni de sortie à Pré-au-Lard et pourtant les élèves étaient surexcités comme si une chose dont elle n’était pas au courant allait se produire. Et c’était insupportable, elle n’arrivait pas à manger son assiette qui était devant elle, elle avait envie de vomir et sa vision se troublait par moment. Elle voulait être capable de passer outre. Elle voulait se battre jusqu’au bout mais elle n’y arriva pas. Elle le sentait. Elle se leva en trombe, ne faisant pas attention si elle renversait quoi que ce soit puis la tête entre les mains, elle chercha à sortir. Réprimant des cris de douleur, elle se dirigea à l’extérieur du château. Elle devait s’éloigner, le plus vite possible. Loin du monde, être seul. Des larmes coulèrent alors que la douleur se faisait plus forte. Entrant dans les serres, elle s’accroupit entre les parterres puis ferma les yeux.
"Arrêtez!! Arrêtez!!"
Elle voulait que tout s’arrête. Elle en avait marre. Pourquoi devait-elle ressentir tout cela ? Elle soupira de frustration, les larmes coulant toujours. Etais-ce vraiment son énervement ou celui d’un autre, elle ne savait pas. Mais elle voulait juste que tout s’arrête. Elle posa sa tête contre un parterre de fleurs, elle devait vraiment faire quelque chose contre ça.
Elle avait bien pensé à aller voir un professeur pour l’aider ou au moins lui apporter des réponses mais qui était le plus à même de le faire ? Le fait était qu’elle ne savait pas non plus comment aborder le sujet avec eux. Elle n’arrivait pas à mettre des mots sur ce qui se passait alors elle repoussait à chaque fois, se disant qu’elle le ferait au prochain cours. Bien que ce n’était pas agréable, elle arrivait désormais à supporter la grande salle. Il n’y avait que pour les jours de Quidditch qu’elle allait dans les cuisines. Les émotions étaient trop intenses à ce moment-là et même suivre un match était difficile. Pourtant, c’était un sport qui l’intéressait et auquel elle voulait jouer mais si elle savait qu’elle n’y arriverait jamais à cause de ce qu’elle appelle des “crises”. C’était les moments qu’elle détestait le plus, quand elle se faisait tellement surchargée par les émotions d’autrui au point de “perdre” la tête. Elle ne devenait pas folle mais elle ne savait juste pas comment se contrôler, il lui arrivait donc de se mettre à rire comme une folle puis de pleurer et enfain de crier de colère et ça pendant un laps de temps très court. Ca lui arrivait souvent enfant dans son école. Elle avait fini par se cacher à chaque fois qu’elle sentait que ça arrivait. Ça commençait toujours par un mal de tête immense. Comme ce qu’elle avait en ce moment même. Avec les années, ça c’était calmé. Peut-être car elle réussissait à mieux maîtriser ses sentiments. La première qu’elle avait eue était à cause d’un match de Quidditch. Elle n’avait pas pensé que les élèves seraient aussi déchainés et elle avait subi toutes leurs émotions de plein fouet. Depuis, elle faisait attention de ne pas être présente à certain événement pour ne pas que ça recommence même si elle voulait faire le contraire.
Aujourd’hui, n’était pas un jour particulier. Il n’y avait pas de match de Quidditch, il n’y avait pas de bal, pas de fête, ni de sortie à Pré-au-Lard et pourtant les élèves étaient surexcités comme si une chose dont elle n’était pas au courant allait se produire. Et c’était insupportable, elle n’arrivait pas à manger son assiette qui était devant elle, elle avait envie de vomir et sa vision se troublait par moment. Elle voulait être capable de passer outre. Elle voulait se battre jusqu’au bout mais elle n’y arriva pas. Elle le sentait. Elle se leva en trombe, ne faisant pas attention si elle renversait quoi que ce soit puis la tête entre les mains, elle chercha à sortir. Réprimant des cris de douleur, elle se dirigea à l’extérieur du château. Elle devait s’éloigner, le plus vite possible. Loin du monde, être seul. Des larmes coulèrent alors que la douleur se faisait plus forte. Entrant dans les serres, elle s’accroupit entre les parterres puis ferma les yeux.
"Arrêtez!! Arrêtez!!"
Elle voulait que tout s’arrête. Elle en avait marre. Pourquoi devait-elle ressentir tout cela ? Elle soupira de frustration, les larmes coulant toujours. Etais-ce vraiment son énervement ou celui d’un autre, elle ne savait pas. Mais elle voulait juste que tout s’arrête. Elle posa sa tête contre un parterre de fleurs, elle devait vraiment faire quelque chose contre ça.
Codage par Libella sur Graphiorum