Le Loup dans la Bergerie - Milla (Terminé)

Milla avait passer une semaine plutôt normale en fait, elle avait rencontré un drôle de garçon le samedi, avait soigné un hyppogriffe, ce n’était pas courant, ni habituel, mais qu’est-ce qui était normal dans une vie de sorcière à Poudlard ? Bref, elle avait passer le reste de la semaine plutôt tranquillement jusqu’à ce qu’un hibou s’éclate contre sa vitre briqué. Elle avait sursauté et lâcher un petit cris de surprise. Elle avait ouvert la fenêtre à la pauvre créature sous l’oeil mauvais de Derys. Le volatile avait distribué sa missive et était reparti un peu vexé de s’être pris la vitre.

Il fallait dire pour sa défense que les seules lettres qu’elle recevait venaient de sa tante et arrivaient au repas du midi avec le hiboux de sa tante, Atyk. Il était âgé mais magnifique et fier. Peu importait, qui lui envoyait une lettre à cette heure-ci ? Elle l’ouvrit sur ces mots :


Elle avait rougit en lisant le surnom que son camarade de classe lui avait trouver. Il lui avait laisser un souvenir plutôt impérissable en f ait, il s’était déshabiller au milieu de la salle commune de leur résidence pour lui montrer un tatouage. Ce n’était pas vraiment quelques chose qu’elle allait oublier de si-tôt. Par contre, ce qu’elle avait un peu plus de mal à comprendre c’était pourquoi il n’était pas venu lui parler directement ? Après tout ils avaient la plupart des cours en commun. En plus, s’il avait fait des avancés sur ses recherches…. Eh bien c’était sacrément rapide ! Elle n’avait pas imaginé qu’il aurait des nouvelles de sitôt. Elle soupira. Laissa la lettre sur un coin de la table.

Elle n’avait pas eu besoin de réfléchir pour savoir si elle irait ou non, en fait c’était plutôt évident que sa curiosité la pousserait à y aller. Et ce garçon qui détestait la curiosité avait sûrement dû le renifler à huit kilomètres de distance. Alors elle avait trans-planer directement jusqu’à sa chambre en sortant de cours pour se changer. Elle avait enfiler un énorme pull blanc très ample et duveteux, afforme, qui lui arrivait à mi-cuisse qui possédait un col rouler, enroula ses cheveux dans un cheveux désorganisé, enfila ses lunettes de lecture qui glissaient sur son nez. Elle mit une paire de chaussons bien épaisse en forme de bottine dont elle se servait pour déambuler dans l’établissement et avait attraper cahiers et livres pour éventuellement l’aider dans ses recherches et se déplaça avec ses livres qui flottaient derrière elle alors qu’elle relisait le passage le plus détaillé, et qui semblait le plus cohérent sur la voyance dans un livre qu’elle avait trouver à la bibliothèque dans la semaine.

Elle leva le nez de son livre pour se prendre un pilier lâchant un gémissement de douleur. Il allait falloir qu’elle pense à un sort qui lui permettrait de lire en marchant sans faire attention où elle allait. Elle se frotta le nez et rejoignit Azel en fronçant les sourcils. Il n’avait ni livre ni cahier sur lui. Elle plissa les yeux, elle n’y voyait pas grand-chose de loin avec ses lunettes alors elle les retira et l’observa non sans rougir. Il n’avait pas l’air à proprement ravi pour quelqu’un qui avait fait une avancée sur son problème. Problème qui au passage lui bouffait la vie, selon ses dires, depuis au moins deux décénies.

Tu n’avais pas un truc à me montrer ?

Elle remue sa baguette et les livres vont sagement s’entasser sur la table. Elle bâille et le regarde avec un air curieux. Non il n’avait pas vraiment l’air très heureux. Est-ce que son avancée concernait le fait qu’il avait trouver que c’était incurable ? Elle pencha la tête sur le côté et alla s’asseoir autour d’une des tables d’études.

La sorcière n’avait pas lâcher son regard de celui de son camarade. Alors il lança Accio, elle fut projeter en avant par la magie, et lorsqu’il l’effleura, elle transplana. Merde. Elle s’écarta d’un bon en brandissant sa baguette. c’était lui qui la menaçait.

Protego Horribillis.

Un voile fin se déposa devant elle alors que la magie se déployait. Qu’est-ce que c’était que son problème à celui-là. Elle regarda autour d’elle. De grands murs remplis de livre, sauf que là elle observait d’un œil mauvais le jeune homme en face d’elle. Elle n’était pas la meilleure en cours de Duel, mais si besoin elle le saucissonnerait comme un rôti et lui ferait cracher des limaces pendant trois jours. Sans aucune peine. La curiosité avait laisser place à une colère sourde. Elle venait, soucieuse pour lui et le voilà qui avait préparer son coup. Quelle merde. Les gens ça sert vraiment à rien.

Il l’accusa alors, en plus de la menacer. Elle fronça les sourcils. Quoi ? Savoir quoi ? Qu’est-ce qu’elle était sensé savoir bordel ? Elle se redressa un peu plus et se figea en comprenant la situation. Oh. Eh bien pour une surprise c’était une surprise. Il fallait bien que ça arrive un jour. Ses parents avaient tuer ceux d’Azel. Elle soupira, et baissa sa baguette. Elle la rengaina et se frotta les tempes. Évidemment qu’il devait penser qu’elle l’avait fait exprès. Pour quelle raison ? Aucune idée. Elle soupira de plus belle. Cette situation allait lui filer une migraine c’était sûr.

Je crois que je comprends. Mes parents ont tué les tiens c’est ça?

Elle éclate de rire. Évidemment. Elle avait toujours juger que ses parents subissaient les pires tortures pour leur crime. Qu’elle pouvait leur pardonner d’être malade ou de l’avoir mêler à cette folie. Visiblement elle était la seule à pouvoir leur pardonner. Elle haussa les épaules.

Figure-toi que je ne suis pas au courant pour tous les crimes de ma mère ou de mon père. Ils sont à Azcaban, ce n’est pas exactement comme si j’avais pu leur demander des comptes depuis quinze ans que je n’ai pas eu de leurs nouvelles. Et ma tante m’a élevée, soit elle n’était pas au courant soit elle a préférée épargner mon esprit.

Elle soupira et haussa les épaules de plus belle et leva les mains en signe de rémission.

Je suis désolée mais je ne suis pas coupable de quoique ce soit. Je ne peux qu’être désolée pour toi. Dans tous les cas, je n’ai rien pu préméditer. Rappelle-toi que ce n’est pas moi qui voit l’avenir. En plus je veux bien compatir mais je refuse de payer pour leurs crimes. Si t’as des revendications tu devrai aller te plaindre au ministère de la magie. Demande-leur de te laisser les tuer si tu juges que les enfermer dans une prison remplie de détraqueurs et sans baguette pour se défendre n’est pas suffisant. Je ne t’en empêcherai pas. Ils ont certainement dû tuer bien plus de monde que tu peux l’imaginer. En plus les disciples de Voldemort se sont déjà échappés une fois, qui peut prédire si ça ne se reproduira pas ?

Elle soupire. Il était vraiment furieux à l’idée qu’elle ait pu préméditer ça. C’était assez évident. Mais comment pouvait-elle faire en sorte qu’il la croit ? Elle posa sa baguette par terre et ôta son grand pull, avec autant de maladresse qu’elle le pouvait. Elle portait un t-shirt noir banal et un short de sport en-dessous. Elle haussa un sourcil. Est-ce qu’elle allait vraiment faire ça.

Je ne veux de mal à personne et je considère qu’ils étaient malades. Je peux te le prouver. Et si tu ne me crois pas après, dans ce cas tu n’auras qu’à me faire boire du Verita Serum.

Elle s’apprêtait à faire quelques chose qui l’angoissait.   « Ce sera notre petit secret à nous. » Cette phrase résonnait encore dans ses oreilles comme une vérité générale. Sa gorge se serra et elle se tourna, ôta son t-shirt sous lequel elle ne portait rien. Dévoilant en plus d’autres tatouages qui étaient venus complétait sa peau diaphane, la marque de Voldermort sur sa colonne vertébrale.

Quand tu as été perturbé par la vision de mon passé, j’ai penser à ça plutôt qu’au jour où mes parents sont partis à Azcaban. J’avais quatre ans, et mon père m’avait expliquer que la marque sur son bras était un cadeau d’un homme grand et bon qui sauverait le monde. J’ai demander si je pouvais aider l’homme moi aussi, alors ma mère a trouver que c’était une merveilleuse idée, pour la citer. Je me souviens comme d’hier à quel point j’ai été fière de souffrir pour rendre le monde meilleur.

Elle se rhabilla rapidement, mal à l’aise d’avoir exposer son seul et unique secret de la sorte. Elle ramassa sa baguette et renfila son pull en guettant ses réactions.

Il semblait perturbé par ses déclarations, comme si il n’avait pas penser à ça une seule seconde. Elle avait donc montrer son seul secret pour rien. Elle se retînt de râler dans sa barbe. Ouais il était vraiment en colère pour elle ne savait trop quelle raison. Elle avait bien compris qu’elle était désagréable mais de là à se faire capturer il y avait un monde. Alors elle plissa les yeux en l’observant. Pas rancunier hein ? Alors pourquoi se retrouvait-elle dans un endroit étranger comme ça ? Elle était agacée et tapotait du pied.

Il s’exprima par vague, pas rancunier… Blablabla… Impossible… Blablabla… Dire qu’elle avait pris du temps sur ses études pour l’aider. Elle était écœurée. Elle soupira, et sorti le mot « vélane ». Elle ouvrit des yeux ronds comme des soucoupe. Elle était une descendante de Vélane ? Mais alors… Elle se mit à réfléchir à la vitesse de l’éclair, ce n’était pas son père c’était évident, il avait été beau mais pas à ce point, et sa mère… Évidemment. Elle se frappa le front avec la paume de la main. Ca avait été tellement évident que sa tante n’avait même pas trouver ça utile de le lui dire.

Les longs cheveux argentés de sa mère et son regard du plus bel azur… Non elle ne s’était doutée de rien, absorbée par l’idée de ne faire confiance à personne. Sauf que maintenant qu’elle le disait ça expliquait bien quelques situations. Les gens dans la gare qui s’étaient précipité pour l’aider à se relever, Solveig qui avait sembler complètement confuse. La pauvre elle n’avait rien dû comprendre à sa vie. Et que dire de Logan qui avait complètement perdu ses moyens face à elle ? Elle avait cru naïvement qu’ils étaient fatigués. Elle leva les yeux vers le jeune homme en face d’elle. Ouais, évident. Une personne qui fuit le contact qui s’intéresse à sa personne aussi brutalement. Ouais évident. Elle plissa les yeux.

Elle posa son regard sur lui. Est-ce qu’il supposait qu’elle l’avait envoûté volontairement ?

Je trouve que tu m’as emmené dans un endroit bien désert pour quelqu’un qui pense avoir été piégé par un envoûtement de cet acabit. Tu n’essaierai pas de me piéger moi?

Non, elle savait bien que ce n’était pas le cas mais c’était tout de même étrange comme réaction.

Ce n’est pas très malin, si mon intention avait effectivement été de te charmer, je pourrai faire ce que je veux de toi non ?

Il l’avait provoqué la dernière fois. Elle allait bien pouvoir jouer au même jeu. Cependant elle jugeait que ce n’était pas très correct.

Je n’avais pas remarqué. Je te l’accorde ce n’était pas très malin, mais au cas ou tu ne l’ais pas remarqué je ne suis pas à proprement parler sociable. En plus je ne vois pas très bien pourquoi j’aurai fait ça. Je t’accorde que tu es plutôt mignon, mais je ne me souvenais même plus de ton prénom quand on s’est croisé.

Elle passa un main sous son menton. Est-ce qu’il avait organisé tout ça uniquement pour prouver qu’elle avait chercher à le charmer ? C’était un peu gros quand même. Est-ce qu’il avait été perturbé par cet enchantement ? Elle dut réfléchir un peu. Elle avait effectivement étudier les Vélanes en cours, cela aurait dû lui sauter aux yeux, mais à vrai dire, elle n’avait pas revu sa mère depuis 15ans et avait été enfermé dans une maison, elle ne l’avait jamais vu interagir avec d’autres hommes en dehors de son père qui avait été éperdument amoureux d’elle. A moins qu’elle n’ait été folle depuis le début ? Et si son père avait été un dégât collatéral ? Elle soupira. Elle allait devoir remettre tout ça en perspective et avoir une discussion avec sa tante.

Je suppose que maintenant que c’est clair on peu rentrer ? J’ai laisser mes livres sur la table d’étude et pris du temps sur mes études pour t’aider avec ton petit soucis de voyance.

Elle avait été contente de l’aider, c’était mêler l’utile à l’agréable, d’autant qu’il n’était pas désagréable à regarder, pour autant, elle était particulièrement agacée. Il lui avait fait perdre du temps, en plus son intérêt n’avait été dû qu’à un sort. Il fallait définitivement qu’elle évite les gens c’était tout de même plus simple. En plus si c’était pour ne jamais savoir s’ils s’intéressaient à elle à cause de sa nature, ou parce qu’elle les intéressait, elle n’était pas intéressée du tout. Elle soupira et se figea.

Mais attend, j’aimerai bien savoir comment tu as découvert ça. Tu as fait des recherches sur moi?

Lui qui avait été si clair sur son désintéressement sur son passé, c’était plutôt risible en fait. Elle eut un rictus mauvais. Non. Il n’était pas un ami potentiel. Il était comme tous les autres, il disait qu’il s’en fichait et finissait par aller fouiller son passé qui n’avait rien d’un secret. En plus elle lui aurait volontiers parler de tout ce bordel s’il lui avait demander. Elle n’avait rien à cacher. Elle lui avait même montrer la marque dans son dos. Elle enrageait.

Laisse-tomber j’ai pas de secret. J’aimerai bien rentrer maintenant.

Elle avait bien essayer de transplaner. Un échec cuisant, il devait bien y avoir un sort qui empêcher les gens qui n’étaient pas de la maisonnée de partir, alors on était sûrement chez lui. On fait mieux comme lieu d’interrogatoire. Quoiqu’elle n’avait aucune foutue idée d’où elle était, elle n’avait même pas son balais pour rentrer à Poudlard elle soupira et observa la grande porte en bois sculpté. Le sort qui l’empêchait de partir ne devait pas être actif en dehors de la maison. Alors elle se détourna et commença à se diriger vers la sortie. Quoique si c’était une bibliothèque, soit la maison était immense soit ils avaient uniquement fait une grande bibliothèque. Elle s’y serait bien attardée et passée des heures à lire ces ouvrages, malheureusement il l’avait profondément agacé et elle avait envie de rentrer.

Elle jugeait que ça avait été une perte de temps et d’énergie.

Milla avait commencer à avancer, il ne lui avait pas laisser le temps de parler, l’avait attraper et l’avait fait transplaner avec lui. Pas la peine d’être aussi brusque. Elle voulut se dégager mais il ne la lâcha pas, tandis qu’ils étaient de retour dans la salle commune de Serdaigle.

Il lui annonça qu’il avait trouver des lettres qui parlaient d’eux quand ils étaient enfant. Ça pour une surprise. Elle se dégagea lorsqu’il lui demanda ce qu’elle aurait fait. Pour qui se prenait-il à la fin ? Si elle n’était au courant de rien elle n’avait pas inventer des informations pour lui faire plaisir. Il lui fit un courbette tandis qu’elle lui lançait un regard glacial.

Et il disparu de nouveau.

Elle gronda, il ne lui avait pas laisser le temps de répondre. Peu importait. Il avait sans doute l’impression d’avoir tout compris, c’était risible. Ce n’était pas parce qu’il voyait l’avenir qu’il comprenait tout ce qu’il se passait dans sa tête. Bien sûr qu’elle savait que ses parents avaient des secrets. C’était des Manges-Mort bordel de Chouette. Il allait devoir se faire à l’idée qu’elle n’avait pas forcément envie de savoir tout ce qui s’était passé dans la vie de ses parents.

Serait-elle allé jusqu’à le kidnapper pour avoir des informations ? Non. Parce qu’elle n’aurait même pas été sûre qu’il en avait. Voilà il avait réussi à l’agacer. Elle récupéra rageusement les affaires qui n’avaient pas bouger de l’endroit où elle les avait posée. Elle fila au pas de course dans sa chambre. Le voilà qui lui apprenait qu’il n’en avait rien à faire d’elle parce qu’elle était une Vélane qui avait chercher à le séduire. Quelle blague. Il venait de lâcher une bombe nucléaire sur elle devait en plus le plaindre. Peu importait.

Elle allait maintenant devoir se faire à l’idée qu’elle était Vélane. Finallement fixer ses bouquins et ne prêter que peu d’importance au reste des élèves n’avait pas été une si mauvaise idée.

Elle chassa toutes ses idées de son esprit, câlina Derys quelques instants et retourna sur ses cours, rangeant très loin dans sa bibliothèque toutes les recherches qu’elle avait faite sur la voyance. Ca ne lui servirait plus à rien.

FIN