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descriptionT'es plutôt pop-corn Sucré ou salé? [PV: Conor-Rajani] (Abandonné) EmptyT'es plutôt pop-corn Sucré ou salé? [PV: Conor-Rajani] (Abandonné)

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J’observai mes ongles tandis qu’il était en train de râler.

Je sais pas, on a déjà le ce livre la semaine dernière ! Et puis de toute manière… Eh tu m’écoutes ?

Je bondis sur son dos et m’accroche à son cou pour lui signifier ma présence. Il était en tailleur assis par terre, j’étais passer de mon lit au sol. Je me retrouvai avec ses cheveux dans le nez.

Faut que je te coupe les cheveux. Et puis c’est quoi ces fringues ?!

Lâchais-je outrée. J’avais pour ma part enfilé un t-shirt avec un panda obèse et un jogging rose flashy. Les soirées pyjamas c’est sacré, enfin c’est surtout normal. Ce qui l’était moins c’était de ne pas passer la soirée ensemble. Je commençais à triturer ses cheveux. Cela faisait quoi… Quelques semaines que je n’y avais pas toucher ? Ils poussent trop vites ! Je pose ma tête sur son épaule. Le problème à Poudlard c’est qu’on peut pas se connecter au réseau et que tous les appareils électroniques crament, alors on est obligé de regarder les films... Enfin les films... Les livres animés qu'on trouve. Je passe mon bras pour faire attraper un livre et m’arrête sur le film « Dragon » il n’était pas très représentatif, mais plutôt drôle. Je lui lançais des yeux pétillants d’un rose suppliant. Je savais qu’il n’allait pas dire non.

En plus on avait passer une journée longue et épuisante. On avait fait du footing et on s’était entraînés une bonne partie de la soirée j’avais les jambes en coton et je m’appuyais sur lui.

J’fais du popcorn?

Evidemment popcorn pour nous deux. Je me levai en chantonnant et en jetant un coup d’oeil à mon horloge. La rentrée avait eu lieu il y avait à peine quelques semaines et nous avions réussi à ne pas encore faire de bêtise notable. J’avais arrangé ma chambre de manière assez intense, un bureau et des armoire fermées. Il y avait un placard fermé par un sort dans lequel j’entreposai de la nourriture par millier, d’autre avec des livres, même s’ils étaient minoritaires et surtout, oui surtout, une énorme malle que j’avais enchantée et un dressing monstrueux. Le plus étonnant pour la plupart des gens ? On pouvait y trouver vêtements, maquillages, produits pour les cheveux et tenues de soirée, mais aussi, et sans être une minorité des vêtements masculins. Je jetais un coup d’œil critique à mon frère. Il était très doué pour plein de choses, néanmoins il s’habillait comme un pied. Et c’était pas faute de le conseiller depuis toujours ! Désolant ! J’attrapai donc un sachet de pop corn instantané que je jetai sur le lit avant de lancer un sort pour le faire chauffé.

On entendait distinctement les grains qui sautaient dans le sachet  je m’arrêtais quand j’en fus satisfaite. Non, je ne sais pas cuisiner, mais j’ai un bonus de maîtrise en sachet de pop-corn, même si les meilleurs, ce sont ceux de mon frère quand il les fais à la poêle et au caramel. Je me mets à baver en y pensant et attrape mes ciseaux, un brumisateur, un peigne, un protège cou et une serviette que je lui lance. Je n’ai pas besoin de lui dire quoi faire il va la mettre pour protéger le sol. Je me mets à chantonner et lui tend le sachet de pop-corn avant de retirer le plaid rose et tout doux de mon lit pour ne laisser que la couette. Je m’assoie sur le bord du lit et me mets à humidifier ses cheveux.

Faut qu’on aille faire du shopping à Londres ! Y’a la nouvelle collection homme de la marque que tu aimes bien qui doit être sortie. Y’aura plus rien si on tarde trop.

Je commence à le peigner et je brandis mes ciseaux de manière presque menaçante. Il lance le film et je commence ma découpe de sa tignasse souple. Il manquait plus qu’on loupe le couvre-feux. Quoique, Rajani n’avait pas fait de tour depuis un moment, aucune raison donc que ça change pour ce soir, en plus on a été sage récemment ! Je jette un regard presque dégoûter au livre. Les sorciers vivent vraiment dans une autre époque. C'est désolant. Sérieusement comment faire une vraie soirée pyjama comme ça?

Dernière édition par Callandra Reed le Lun 28 Sep - 15:20, édité 1 fois

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Soirée film avec ma sœur. Le seul truc de vraiment chiant avec Poudlard c’était le couvre-feu. C’était toujours un peu tendu de s’y tenir, mais dans la finalité on s’en fichait un peu. J’étais dans sa chambre ce soir et je râlais déjà. Déjà que le couvre-feu n’était pas fou mais il n’y avait pas de raison. A des moments je me demandais si on n’était pas revenu au moyen âge. On devait choisir un film et je bataillais pour trouver un truc qui nous plaise en passant en revue tout ce qu’on avait déjà regarder. Arf, c’était juste. Elle me bondit dessus. J’avais un sourire qui flottait sur les lèvres alors qu’elle se plaignait de mes cheveux et mes fringues, mon sourire se transforma en rire. J’avais un tee-shirt gris qui ô grand malheur était troué et un jean trop vieux et par ma sœur c’était sacrilège. Que veux-tu que je te dise ? Je fais peut-être ça pour que tu t’occupes de moi. Je riais de plus belle. Elle ce n’était pas encore décrochée.

Du pop-corn ? J’hocha la tête, un sourire toujours qui fendais mon visage. J’adorais ma sœur, mais vraiment. Bon on y va pour Dragons. Elle savait que je n’allais pas dire non de toute façon surtout avec sa tête qu’elle me faisait. Je ne disais jamais non à ma sœur en fait. Mais bon, qui ça pouvait bien préoccuper ? Rapidement elle jeta le sachet et le fit chauffer. Les « pops » intempestifs du maïs soufflés qui se transformait remplit la pièce. Elle me balança le protège cou et la serviette, je glisse la serviette et la boque dans mon tee-shirt et place le protège cou. Je souriais. Elle avait mis un moment à apprendre à me coiffer, mais je ne lui privais jamais de ce plaisir. Après tout j’aimais m’occuper de ses cheveux, comme elle aimait s’occuper des miens.

J’étais fatigué après la journée qu’on venait de passer. Elle sur son lit, à portée de mes cheveux, moi assit contre le rebord, je positionne le livre pour qu’elle puisse couper à la fois mes cheveux et regarder le film. Je ne m’en faisais pas, on avait réussi à développer des techniques de visions spécifiques, on pouvait s’occuper des cheveux de l’autre en regardant ailleurs. Promis on ira, et promis je ne râlerais pas trop. Faudra juste qu’on voit les entrainements et les matchs. J’allais certainement râler pour la forme mais à force j’avais pris le pli et ces moments avec ma sœur étaient plutôt cools.

Elle eut fini de me couper les cheveux alors qu’il restait les trois quarts du film. Je du mettre le film en pause pour l’aider à nettoyer tout ça. Une fois fait et après une inspection minutieuse de ma coupe de sa part, on peut enfin se poser. Je la soulevai pour me jeter sur le lit avec elle et la chatouiller ce qui ne manqua pas de la faire pouffer. Après ce moment de folie et qu’on fut posés, je relançai le film et tout en grignotant le pop-corn ou profitait. Elle se mettait toujours devant moi, sinon je lui gâchais la vue. On a fini le pop-corn, mais jamais le film.

Vu la fatigue et la journée, je peinais et avec ma sœur il suffisait qu’on soit posé comme ça et pouf. Ça n’arrivait pas à chaque fois mais là… Je la sentis lutter puis sombrer. Bon le couvre-feu allait être dépassé, j’avais la flemme de bouger donc voilà. Soit Rajani qui avait finit par bien nous connaître passait soit pas. Rah. Flemme de réfléchir. Je laissai les volutes de fatigues m’envelopper et comme ma sœur dormait déjà je ne voulais pas la réveiller. Les bruits du film continuaient de résonner mais plus personne ne regardait. On dormait et c’était génial.

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Il n'en revenait toujours pas. Lui ? Être avec elle ? Personne n'avait pu passer à côté de cette information, si croustillante qu'évidemment Peeves n'avait pas pu résister à l'idée de la répéter sur tous les toits : Winifred Fawley, préfète universitaire en chef et le grand Rajani Dhawan était en couple. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'était pas très discret. Souvent devant la résidence Poufsouffle à s'enlacer pendant des minutes qui se transformaient presque en heure, car c'était trop difficile de se quitter, l'étudiant entrait dans une colère noire dès qu'on évoquait sa compagne sous un mauvais jour. Il avait mainte fois défendu, injustement abusé de son pouvoir, juste pour rappeler aux autres sa supériorité et la position intouchable de sa dulcinée. Car le prince ne parlait pas d'amourette, refusait qu'on parle de sa petite amie en terme léger : il était assurément et complètement amoureux de sa belle. Cela lui en aurait presque fait tourner la tête, si seulement le prince avait été un tant soit peu plus équilibré de base.

Quand sa petite amie avait compris son manège, elle n'avait pas beaucoup apprécié. Déjà qu'il avait une sale réputation : se mettre en colère pour elle ne lui plaisait pas beaucoup. Après différentes altercations, le verdict tomba. Elle exigea qu'il arrête, qu'elle était parfaitement capable de se défendre toute seule. Et comme souligner plutôt, il était amoureux. Absolument et sincèrement. Et pour un empathe tel que lui, l'amour n'a rien d'anodin. Il n'eut d'autre choix que de l'écouter. Et depuis ces propos, le comportement du jeune homme était en train de changer. Lentement mais sûrement. Une remarque déplacée ? Une provocation ? Plutôt que de directement retirer des points, il ne lançait plus qu'un regard assassin. Il pensait très fort : Ma Wini sait se défendre. Plus j'agis comme une furie, plus les gens chercheront à m'énerver. Je dois mettre fin à ce cercle. Pour son bien. Pour notre bien à tous les deux.

Et pour le prince, c'était au prix de très gros efforts. Différentes rencontres allèrent dans ce sens, appuyant les propos de sa bien-aimée. Le nouveau professeur de rhétorique avait su le remettre à sa place. Sa curieuse rencontre nocturne avec Azel également. La mort de sa grand mère aussi sans aucun doute. Et Becky serait ravie d'apprendre qu'il se remettait enfin en question, suivant un autre chemin, écoutant enfin l'avis de quelqu'un qui l'écoutait, l'aimait et le comprenait parfaitement. Plutôt que de sanctionner d'office, il écoutait les explications que l'on pouvait lui fournir parfois. Quand il était de bonne humeur, il ne retirait même pas les points. Un premier année se heurtait à lui au détour d'un couloir ? Il l'aidait à se relever. Il était encore très loin de l'image du bon samaritain, avouons-le. Mais le moins que l'on puisse dire : c'était qu'il y avait eu de gros progrès.

En cours, il était fidèle à lui-même par contre. Voilà dix ans qu'ils étaient dans la même classe mais il ne pouvait toujours pas les supporter : les jumeaux Reed. Tout le temps à se chamailler, à rester coller l'un à l'autre. Evidemment, durant le temps scolaire c'était au professeur de retirer des points en cas d'abus mais les yeux gris menaçant du préfet les suivait souvent l'air de dire : Dérangez-moi encore une fois dans ma prise de note et je vous tue. Mais cela ne semblait plus les atteindre à force. C'était dans ses moments là que le prince aurait volontiers troqué son empathie contre le pouvoir d'un legilimens. Ressentir leur amour fraternel à ces deux-là était particulièrement pénible. Le soir arrivait et il se chargeait de faire la ronde universitaire. Il terminait par la résidence Gryffondor bien sûr pour ensuite pouvoir aller directement se coucher et... comme il n'avait pas vu Conor dans sa chambre, il savait pertinemment où celui-ci se trouvait.

Toc, toc, toc.

Pas besoin de réponse, il sentait déjà à travers la porte qu'il y avait deux individus au lieu d'un dans cette chambre. En qualité de préfet, il se permit d'entrer même sans avoir de réponse. Ce n'était pas très poli mais il était pressé d'aller se coucher et il en avait un peu marre de devoir décoller les jumeaux pour la énième fois. En entrant dans la chambre, il les découvrit endormi l'un contre l'autre. Le préfet se massa les tempes en poussant un soupir. Quelle méthode allait-il employer cette fois. Un sot d'eau glacé ? Ouvrir la fenêtre ? Leur pincer le nez ? Il commençait à ne plus avoir d'idées à force. En voyant un carton de pop-corn vide à leur côté, il fit une petite moue et agita sa baguette pour jeter un sort informulé. En deux en trois mouvements, la projection du livre s'arrêta et Conor se retrouva avec le paquet collant de pop-corn sur la tête.

« Finis la sieste. » Il fit quelques pas pour s'approcher des frangins aux cheveux rouges, les poings sur les hanches. « Je commençais à m'étonner de ne pas avoir eu l'occasion de vous retirer des points cette année. Mais le couvre-feu est passé depuis un moment, fin de la soirée pyjama.  » Il poussa un long soupir en croisant les bras, espérant que l'un des deux bougent et qu'il puisse enfin aller se coucher sans demander son reste. « Allez Conor. Si tu me fais pas perdre trop de temps, je ne dirais rien pour cette fois.  » Rajani ? Plus sympa ? Je vous l'avais bien dit non ? Mais attention à ne pas trop profiter de cette soudaine sympathie...

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