Une situation désastreuse
Calypso n’a jamais été à l’aise avec les gens et ça depuis sa plus tendre enfance. Sentir les sentiments bruts de ses pairs et ne pas pouvoir y résister était un véritable calvaire à l’époque. Se mettre à pleurer car un enfant est triste, en colère car l’un d’eux n’a pas eu ce qu’il souhaitait. Parfois, elle avait l’impression d’être une poupée. Un simple jouet qui éponge toutes les émotions des environs qu’elle pouvait trier qu’avec difficulté. Elle avait mis du temps à pouvoir passer outre, se forçant de refouler tout ce qu’elle ressentait, restant neutre à chaque circonstance car après tout, ce n’était pas ses propres émotions. Elle ne pouvait dire ce qu’elle ressentait vraiment, en fait, elle ne savait pas faire la distinction entre ses propres émotions et celles des autres. Bien qu’elle arrivait à savoir ce qu’elle aime faire ou manger par exemple, elle n’arrivait jamais à savoir si elle était heureuse ou triste dans certaines situations. Peut-être que cette situation la frustre ? Pourtant, si c’est le cas, elle n’arrive pas à le ressentir. C’est pourquoi, elle s’isole le plus des autres. De toute manière, elle ne sait pas comment parler à quelqu’un.
Le parc de Poudlard était donc devenu son refuge. Un havre de paix suffisamment grand pour que même la présence de d’autres élèves ne l’embête pas. Bien sûr, elle pouvait toujours ressentir les émotions des autres qu’ils soient dehors ou même à l’intérieur du château mais c’était moins étouffant. C’était peut-être qu’une impression mais c’était suffisant pour elle. Avoir la sensation d’avoir la tête hors de l’eau n’est-il pas un bon sentiment ? Et c’était sûrement le premier qu’elle pouvait identifier comme lui appartenant. C’était rassurant d’un côté, ça voulait dire qu’elle pouvait avoir ses propres émotions, qu’elle n’était pas qu’une simple poupée. Il semblerait que ce soit sa plus grande peur. Quand elle a eu le cours sur les épouvantards, elle n’avait pas su ce qui se passerait pour elle. Son intérêt avait été grand et se voir se transformer en poupée avait été très instructif. Pour une fois, elle avait découvert l’un de ses sentiments. Bien que ce soit la peur, ce n’était pas grave. Elle avait juste une information sur elle maintenant, c’était le plus important.
Aujourd'hui, c'était plutôt un bon jour pour sortir dehors. Le temps était maussade indiquant que la pluie pouvait arriver un peu plus tard dans la journée mais ça n'inquiète pas plus que ça Calypso. Elle continue de s’entraîner avec son épée en bois, profitant du vent qui se lève petit à petit. Peut-être ira-t-elle voler un peu plus tard ? Elle adorait ça. D’un autre côté, elle se devait de se préparer pour le championnat d’escrime de cet été. Être à Poudlard était agréable mais elle devait avouer que les confrontations lui manquait. Il y avait bien sûr la coupe des quatres maisons mais ce n’était pas pareil, ce n’était pas aussi stimulant qu’un bon combat à l’épée. C’est pourquoi, elle aimait autant le club de duel. C’était ce qui se rapprochait le plus d’un combat en bonne et dû forme et elle se devait de devenir meilleure pour en profiter pleinement.
Toutefois, son moment de détente fut interrompu par des émotions violentes. Colère. Peur. Panique. Elle eut du mal à respirer sur le moment, trop d’émotions venant de plusieurs personnes. C’était brutal, elle ferma les yeux pour se concentrer. Il ne fallait pas qu’elle se laisse contrôler par les autres. Quand elle reprit sa respiration, elle remit son écharpe bleu ainsi que sa cape avant de se diriger rapidement vers l’origine de ces émotions. Certains s’étaient changés en agacement, elle imagine donc que ce n’était rien de grave mais elle préféra se dépêcher, sait-on jamais.
C’est donc un peu essoufflé qu’elle arriva devant la porte de la bibliothèque où elle avait suivi l’origine de son problème. Elle ouvrit la porte doucement, son épée en bois toujours en main pour trouver finalement un désastre sans nom...Mais que s’est-il passé ?
Le parc de Poudlard était donc devenu son refuge. Un havre de paix suffisamment grand pour que même la présence de d’autres élèves ne l’embête pas. Bien sûr, elle pouvait toujours ressentir les émotions des autres qu’ils soient dehors ou même à l’intérieur du château mais c’était moins étouffant. C’était peut-être qu’une impression mais c’était suffisant pour elle. Avoir la sensation d’avoir la tête hors de l’eau n’est-il pas un bon sentiment ? Et c’était sûrement le premier qu’elle pouvait identifier comme lui appartenant. C’était rassurant d’un côté, ça voulait dire qu’elle pouvait avoir ses propres émotions, qu’elle n’était pas qu’une simple poupée. Il semblerait que ce soit sa plus grande peur. Quand elle a eu le cours sur les épouvantards, elle n’avait pas su ce qui se passerait pour elle. Son intérêt avait été grand et se voir se transformer en poupée avait été très instructif. Pour une fois, elle avait découvert l’un de ses sentiments. Bien que ce soit la peur, ce n’était pas grave. Elle avait juste une information sur elle maintenant, c’était le plus important.
Aujourd'hui, c'était plutôt un bon jour pour sortir dehors. Le temps était maussade indiquant que la pluie pouvait arriver un peu plus tard dans la journée mais ça n'inquiète pas plus que ça Calypso. Elle continue de s’entraîner avec son épée en bois, profitant du vent qui se lève petit à petit. Peut-être ira-t-elle voler un peu plus tard ? Elle adorait ça. D’un autre côté, elle se devait de se préparer pour le championnat d’escrime de cet été. Être à Poudlard était agréable mais elle devait avouer que les confrontations lui manquait. Il y avait bien sûr la coupe des quatres maisons mais ce n’était pas pareil, ce n’était pas aussi stimulant qu’un bon combat à l’épée. C’est pourquoi, elle aimait autant le club de duel. C’était ce qui se rapprochait le plus d’un combat en bonne et dû forme et elle se devait de devenir meilleure pour en profiter pleinement.
Toutefois, son moment de détente fut interrompu par des émotions violentes. Colère. Peur. Panique. Elle eut du mal à respirer sur le moment, trop d’émotions venant de plusieurs personnes. C’était brutal, elle ferma les yeux pour se concentrer. Il ne fallait pas qu’elle se laisse contrôler par les autres. Quand elle reprit sa respiration, elle remit son écharpe bleu ainsi que sa cape avant de se diriger rapidement vers l’origine de ces émotions. Certains s’étaient changés en agacement, elle imagine donc que ce n’était rien de grave mais elle préféra se dépêcher, sait-on jamais.
C’est donc un peu essoufflé qu’elle arriva devant la porte de la bibliothèque où elle avait suivi l’origine de son problème. Elle ouvrit la porte doucement, son épée en bois toujours en main pour trouver finalement un désastre sans nom...Mais que s’est-il passé ?
Codage par Libella sur Graphiorum